Chapitre 14: Les blessures

L’aube se levait, Celestia, accoudée sur la balustrade du balcon de sa chambre privée, admira cet astre auquel la population aimait tant la comparer. Le Corps de Lumière et de Vie. La Dame Protectrice du Jour. Maîtresse du Soleil. A tous ces jolis titres, elle laissa tomber une larme ; car rien que d’être la souveraine d’un royaume paisible est déjà difficile. Alors diriger un soleil aurait été une farce amusante si elle en avait le cœur à rire… Oui elle est puissante, grâce au sang des alicornes qui coulent dans ces veines, mais pas à ce point-là. Elle n’avait pas put empêcher tous ces morts.

Les gens aimaient trop idéaliser ce qu’ils admiraient.

Depuis, l’invasion démoniaque avortée à Poneyville, de nombreux poneys et griffons avaient péris. Sans compter les blessés et les mourants. Les hôpitaux et le monastère des Prêtres-guérisseurs le plus proche étaient pleins à craquer. A tel point qu’il fallait acheminer des blessés ici. Dans la glorieuse capitale d’Equestria, la citée aux murs blancs et aux toits pourpres et or : Canterlot.

Autrefois, ce n’était qu’un petit bourg posté sur le flanc d’une montagne. Quand il n’y avait ni loi, ni espoir, ni autorité. Quand des barbares ravageaient les terres et que les souverains n’étaient pas obéis. Canterlot était l’un des rares endroits civilisés de cette bien sombre époque. Et trois souverains des trois races poneys, de petits souverains, s’unirent pour engendrer une dynastie millénaire qui régnera sur Canterlot. Une dynastie qui fonda Equestria. C’était il y a des milliers d’années.

Des sabots retentirent derrière elle. C’était Luna. Avec quelques bandages sur son corps aux muscles sveltes pour cacher quelques blessures, mais rien de grave. Elle les cachait sous ses attirails et sa robe de princesse.

La princesse de la nuit, s’était arrêtée à quelques pas à peine de sa grande sœur qui lui tournait toujours le dos. Elle ne lui en voulait pas. Sa colère était compréhensible. Les yeux baissés mais la tête haute, Luna ne se laisserait pas sermonner comme une pouliche qui aurait brisé un pot de lait, mais elle ne tenterait pas non-plus se dérober de sa faute. Car les choses auraient bien put prendre une tournure beaucoup plus dramatique à cause d’elle.

Nulle des deux n’osait prendre la parole en premier, mais ce silence, à peine brisé par le chant du vent et des oiseaux, devint rapidement insupportable.

L’alicorne blanche voulait tout déverser sur Luna, lui reprocher son impétuosité, son inconscience et sa bêtise. Et Luna s’y attendait, mais Celestia n’arrivait pas à sortir ces mots de sa bouche contre sa petite sœur.

-Je ne pouvais pas le laisser, commença l’alicorne sombre. Il ne méritait pas de mourir ainsi.

-Sa vie avait-elle plus d’importance que la survie de notre royaume ? demanda Celestia sous un ton parfaitement neutre et maîtrisé.

Une question qui demeurerait sans réponse. Car elle était tellement évidente.

-Pourquoi ? Pourquoi as-tu risqué ta vie ? Toi, la princesse d’Equestria et de la nuit. Pourquoi le sauver ? Lui, cet humain.

La princesse de la nuit eut un pincement au cœur après cette question. Elle n’avait pas les mots pour décrire se sentiment. Elle l’avait fait et puis voilà.

-J’aurais dû le laisser crever alors ! Sans prendre la peine d’essayer de le sauver, s’emporta Luna. C’est un homme d’honneur et courageux. Tu y consens.

-T’aurais put mourir ! tonna Celestia à son tour en faisant volte-face à l’alicorne bleue, Tu oublies que tu es princesse d’Equestria et que c’est ton devoir de protéger ton peuple, quitte à faire des sacrifices. Tu as failli faire échouer notre plan pour un caprice de pouliche pourrie-gâtée.

Luna serra les dents face à cette réplique cinglante de sa grande sœur qui la considérer toujours comme une jeune immature.

-Devoir ! Obligation ! Tu n’as que ces mots à la bouche Celestia ! Je ne peux même pas éternuer sans que tu m’accuse d’enfreindre le protocole. Comment aurais-tu agis si c’était Twilight Sparkle à la place de sire Ulrik ? Ou Cadance ? Ou Moi ?

-Ne joues pas à ça avec moi Luna ! avertit sèchement la princesse du soleil. Nous avions convenu un plan pour refermer ce portail avant que les démons ne fassent d’avantage de victimes innocentes. Et d’un coup tu as tout ignoré pour te jeter inconsciemment dans la mêlée. Et pout qu’elle résultat ? Sauver un humain, à présent, à la porte de la mort. Un démon gigantesque qui s’est volatilisé dans les montagnes et qui peux menacer la vie de nos sujets à tout moment. Non, c’était inutile et idiot.

-Peut-être ! Et alors ? C’est toujours mieux que laisser des braves mourir sans qu’on fasse quoi que ce soit. Comme le jour où tu as laissé mourir ton ancien amant, Atanial Coeurdore à la passe de Terken contre les griffons, parce que tu affirmais que pour la survie du royaume il fallait…

Luna n’eut pas le temps de finir sa phrase…

Blessée au plus profond d’elle-même l’alicorne blanche gifla sa sœur. La claque était retentissante et l’ambiance devint lourde et silencieuse. Il n’y avait plus un bruit à part l’écho du coup de sabot contre la joue de l’alicorne sombre.

Luna s’était laissée emporter par sa rage et avait usé un coup bas contre sa grande-sœur, cette dernière, d’ordinaire si sereine et maîtresse de ses sentiments, pleurait et son visage exprimait beaucoup d’amertume.

Atanial Coeurdore était le meilleur chevalier de tout Equestria, il y avait seize ans de cela. Un terrestre de sang noble, blanc et la crinière d’or. Beau, courageux, talentueux et fort. Il avait une telle renommée et issue d’une prestigieuse et honorable lignée, que toutes les juments du royaume étaient prête à avoir un bâtard de lui. Mais Celestia avait vue plus que la gloire de sire Atanial Coeurdore, le plus grand chevalier du royaume. Elle avait vue Atanial tout simplement. Un étalon aussi généreux que bon. Aussi sage que cultivé. Un terrestre profitant au maximum les bonnes choses de la vie. Souriant et aimant.

L’alicorne l’aimait pour cela. Et petit à petit, Celestia accorda à son chevalier de partager sa couche avec elle.

C’était un temps d’intenses bonheurs et de passions. Qui prit fin à la passe Terken.

La guerre des griffons avaient à peine commencé. Equestria avait envoyé ses meilleurs guerriers et guerrières durant les premiers combats de ce conflit abominable, croyant finir cette guerre rapidement. Atanial était l’un d’entre eux.

Un petit contingent impérial avait prit le sentier vers la passe pour pouvoir atteindre plus rapidement les terres aux-alentours de Canterlot. Le Conseil Militaire avait décidé d’envoyer cinq cents poneys. Tous de jeunes chevaliers et recrues d’élite à l’avenir prometteur. La fleure d’Equestria. Il fallait initier ces jeunes aux dures conditions de bataille.

« Restes mon amour ! Ne me fais pas ça ! »

« Je le dois ma déesse. Mes frères partent à Terken. Que feraient ces idiots sans moi. Hé Hé Hé ! Et le général Agnos SombreAme m’a fait l’insigne honneur de commander nos forces à la passe Terken. Je ne peux refuser, combien même je voudrais rester sous tes douces étreintes. »

« Promets-moi de me revenir mon beau chevalier. C’est un ordre de ta princesse.»

« Je reviendrais mon aimée. Car je serai éternellement à ton service. »

C’était la dernière phrase que Celestia entendit d’Atanial.

Car après une semaine d’absence un messager pégase était arrivé en catastrophe à la salle du trône. La lettre disait que ce n’était point un vulgaire contingent impérial, mais une véritable armée dont les redoutables Serres d’Emeraudes, l’une des mortels troupes de choc de l’empire, était à sa tête. Les jeunes défenseurs tenaient bon, mais ils mouraient les uns après les autres.

Celestia avait de suite rassemblée une nouvelle armée prête à se mettre en marche. Malheureusement, une nouvelle était arrivée annonçant qu’une seconde armée beaucoup plus imposante se dirigeait droit sur la capitale. Incendiant et pillant tout sur son passage. Et qu’il fallait la stopper pour sauver le cœur du royaume.

La princesse du jour avait le choix… Elle avait choisi le royaume…

Ils avaient tenu, mais la fleure d’Equestria fut fauchée par le glaive de l’empire. Des cinq cents jeunes soldats et chevaliers qui étaient parti défendre la passe Terken, seul quinze survivants revinrent. D’Atanial Coeurdore, un pégase du nom Helane Dash rapporta son casque à la princesse.

Depuis, la maîtresse du soleil était inconsolable, à tell point qu’elle ne s’était plus nourrie et lavée durant des semaines.

-Plus jamais tu ne prononceras son nom devant moi, plus jamais, menaça Celestia avec une mine féroce.

Elle se remit à sa position de départ, le visage contre le levé du soleil.

-Va-t-en ! ordonna-t-elle d’une voix puissante.

Luna resta un instant figée, sous le choc de voir sa sœur agir de la sorte et ressentant une affreuse culpabilité en son cœur après d’avoir éveillé de douloureux souvenirs. Des souvenirs que Celestia désirait voire enfouis à jamais.

Elle s’en alla laissant la Princesse du soleil seule, à son chagrin du passé.

Shining Armor se tenait assis sur son lit conjugale au palais, il écoutait attentivement le récit de sa sœur et de son aimée sur les tristes événements du tournois dont il ne conservait aucun souvenir. Il était d’apparence calme, mais ses pattes étaient crispées. Il voulait entendre chaque détail.

-Grand-frère, tu es sûr de ne rien de te rappeler, s’enquit sa petite sœur.

-Je me souviens que peut de temps, avant la séance d’ouverture, je m’étais assoupi dans ma tente pour une petite sieste. Et qu’ensuite me voilà de retour à Canterlot, avec l’impression d’avoir passé le banquet du siècle avec mes camarades. Et c’est tout…

-Ni du duel contre le géant ? intervint sa belle fiancée. C’était un combat féroce. J’ai eu peur pour toi.

Cadance se tenait derrière son amour de capitaine de la garde royale, les pattes entourant son cou jusqu’à son torse.

-Non, et je dois avouer que j’aurai préféré faire connaissance autour d’une bonne bière que l’épée à la main. Par Celestia, il cogne fort. Même après tout ce temps, j’ai l’impression de mettre fait rosser par une meute de minotaures enragés.

Au moins il retrouvé son humour propre au guerrier ; celui de se moquer de la mort et des blessures comme si c’étaient de bonnes farces.

-Mais le problème à présent, c’est que nous n’avons plus d’âme de cristal et que celui qui te l’avait volé demeure inconnu. Et un démon sanguinaire arpente les montagnes et les campagnes. Et tout ça sans que je me rende compte. Rhaaa ! J’enrage.

-Tu étais sous le charme de ce diamant, mon amour, tu n’y pouvais rien. Ce n’était pas toi, dit Cadance en l’enserrant encore plus.

Ce qui dégoutait le plus le capitaine de la garde personnel de Celestia, était qu’il avait, inconsciemment certes, frappé sa sœur. Sa seule et magnifique petite sœur. Il aurait préféré se coupe le sabot que de la porter sur elle. Même en pensée.

-Les seuls charmes où je m’autorise à m’y noyer et à y être manipuler sont les tiennent ma belle Cadance.

Ils s’embrassèrent avec une folle ardeur, au point de faire rougir de pudeur Twilight.

-Finalement, je suis heureuse que vous alliez biens tout les deux. J’air cru que je vous perdez. Et que…

Avant que Twilight ne commençait à se fondre en larme, son grand-frère se précipita vers elle pour la câliner, s’excuser, la réconforter, mais la jeune licorne violette crut voire venir un coup vers elle. Comme la fois où elle avait tenté d’empêcher Shining Armor de partir affronter le chevalier humain dans la lice pour un duel à mort.

Elle leva les sabots en l’air pour se protéger. Le frère de Twilight écarquilla les yeux de stupeurs. Cadance couvrit sa bouche de son sabot, choquée part ce geste.

-Twili ? Mais que fais-tu ? Tu as peur ? De moi ?

Elle soupçonnait bien que son frère n’avait pas tout son esprit à ce moment-là, quelqu’un le contrôlait à l’aide de la magie de l’âme de cristal. Ou éveillait en lui un côté sombre. Dans les esprits de chaque être doué de conscience, pouvaient se mouvoir, dans ces eaux noires, des pensées obscures, dont eux-mêmes ignoraient l’existence. L’utilisateur de l’âme de cristal avait certainement contrôlé chaque fait et gestes de son frère. Une théorie plus que probable. Mais avec un objet possédant une telle quantité de pouvoir magique, les possibilités étaient quasi infinies, comme le fait de tordre l’esprit de Shining Armor et de laisser les pensées obscures prendre le dessus de sa raison.

Dans l’aile droite du palais ; l’aile des invités, Luna avait ordonné de loger un arrivant un peu particulier. Un homme affreusement blessé, couvert de sang, d’attelles et de bandages. Maintenu à peine en vie par les meilleurs prêtres-guérisseurs de l’Ordre la Larme de la Miséricorde. Les poneys portant l’habit rouge. Ces derniers tentaient tant bien que mal de le guérir. Mais même, la connaissance et la foi ne pouvaient faire plus que de ce qui pouvait être fait.

Le père Sirek fut désigné, médecin en chef pour le cas de l’humain, car c’était lui qui s’était occupé de lui la première fois. Pour une blessure à l’arbalète. Un cas bien différent qu’une cage thoracique défoncée, des os broyés et ouvertes, des blessures de griffes de démons et d’épée.

- Avec des blessures pareilles, il aurait dut rejoindre la Déesse Acrinia de la Miséricorde dans l’au de-là, conclut une prêtresse rouge de l’espèce des terrestres. Il est costaud le bougre.

-C’est fou n’est-ce pas ? Il doit bien avoir un miracle pour survire deux fois aux portes des abîmes, sœur Tiria, répondit l’étalon licorne brun. Mais je ne peux encore rien garantir, il est très faible. Nous avons faillit le perdre plusieurs fois durant ces derniers jours. Et curieusement la magie ne lui est d’aucun secoure, car il ne ressent aucun effet. Il fallait donc opéré selon les bonnes vieilles méthodes.

-Mais vous aviez usé de la magie la première fois, non ?

-Non, car j’avais de la peine à user de la magie de ma corne. J’avais avant jugé que ce n’était que de la fatigue, mais-là. Je crois que c’était lui, il marqua une pause. Vous pouvez-vous retirez sœur, je dois m’occuper de lui administrer les herbes contre la douleur.

La terrestre au pelage jaune et à la crinière auburn, s’inclina et sorti de la chambre emportant avec elle des ustensiles de chirurgie utilisé

Il posa son regard sur le colosse brisé. Malgré toutes les blessures abominables sur son corps, il dormait avec une respiration lente mais contrôlé. Comme si chaque souffle devait être stable pour atténuer à maximum la douleur. Il était dans le coma depuis cet évènement tragique à Poneyville, et la princesse de la nuit avait tellement insisté que le guerrier soit acheminé à Canterlot pour recevoir les meilleurs soins possibles.

Soudain, des bruits voix de juments retentirent derrière la porte, déconcentrant ainsi le poney brun. Il ne se mit pas en rogne, mais décida d’aller calmer ses fauteurs de troubles.

Il ouvrit brusquement la porte et dit :

-Ecoutez, j’ai un géant en miettes que je dois rafistoler. Alors s’il vous plaît arrêtez de faire du bruit parce que… Aaarglh….Guh !

-Est-ce qu’il va bien ? Est-ce qu’il va s’en sortir ? demanda Rainbow Dash en le tenant par le col de sa toge rouge étranglant presque le pauvre Sirek. Dites le moi mon père !

Avec le côté gauche de son visage couvert par un bandage, Rainbow Dash secoua le prêtre-guérisseur dans tout les sens.

-Oui, s’il vous plaît laissez-nous le voir, demanda Flutershy avec politesse comme toujours.

La pégase jaune à la patte blessée, était soutenue par une Rarity qui portait des gants à ses sabots depuis qu’elle avait abattu ce loup contre nature qui avait blessé son amie. La licorne blanche n’arrivait plus à travailler, ses pattes tremblaient sans cesse. Elle ne cessait de penser à ce sang noir souiller son corps de perle, on dirait qu’il ne s’ôtait jamais.

-Soyez noble de cœur, mon père, nous devons savoir la vérité, dit-elle de sa langue d’argent habituelle mais légèrement tremblotante.

AppelJack arriva à son tour, apparemment, elle avait perdu Pinkie Pie dans les couloirs de l’immense palais. Certainement intriguée par une quelconque curiosité, a ponette rose se faisait distraire facilement

-Mais attendez, vous ne pouvez pas entrer sans l’autorisation de l’une des princesses ou l’apprentie Sparkeuuuuuuulh !.... Arrêtez, je suis sensible moiaaaargllh ! dit celui qui passait son temps à charcuter des corps à coup de scalpel et de ciseaux avec une conviction religieuse.

-Arrête ! Mon p’tit sucre. Lâche le pauvre curé avant qu’il ne claque sur place.

-Ouaiiiirgle ! Pitiéééé !

Mais l’impétueuse jeune pégase écarta brusquement Sirek pour entrer dans la chambre du chevalier noir. Rainbow renifla et s’approcha avec lenteur sans se préoccuper des avertissements du guérisseur à l’habit rouge. Quand elle fut à côté de son lit, Rainbow fixa Ulrik avec un air de peine et de tristesse. Elle posa délicatement ses deux sabots sur les parties nues du chevalier sans lui faire mal, caressant son visage et ses cheveux noirs. Voulant pouvoir faire quelque chose, elle bouillonnait de rage.

Au départ, Ulrik n’était pour elle qu’un gros crétin sexiste. Elle désirait ardemment le surpasser, prouver qu’elle était bien meilleur guerrière que lui. Car l’humain représentait beaucoup ce que voulait devenir la pégase à la crinière multicolore. Un combattant courageux, fort et talentueux. En quelques sortes, il était son modèle. Comme Spitfire. Mais maintenant, qu’il est cloué au lit les os en milles morceaux, du fait qu’il avait défendu Twilight avec tant bravoure face aux démons. Elle voyait en lui comme un héros et un part d’elle désirait et aimait les héros.

-Je ne vais pas vous mentir, damoiselle Dash, intervint Sirek suivit des quatre ponettes. Il est fort, très fort. Mais nous avons fait tout notre possible. La seule chose que nous pouvons faire est de prier pour lui.

Alors elle prierait pour ce héros. Elle posa son front contre le matelas et s’adressa mentalement à tous les dieux existants ou imaginaires de sauver Ulrik le héros d’Equestria.

De son côté droit une larme ordinaire coula de son œil rose. De l’autre, derrière le bandage qui cachait la blessure de griffure, coulait une larme de sang.