Chapitre 15: Dernière solution.

Après un mois, l’automne arriva.

Dans le jardin de Canterlot, Rarity était assise sur un banc de marbre blanc. Elle contemplait les feuilles colorées de l’automne tombées des arbres. Formant ainsi un gigantesques tapis jaune et rouge. Mais elle ne vit de ses yeux azures qu’un charnier de corps ensanglanté amassés les uns sur les autres. Elle en fit des cauchemars toutes les nuits depuis le tournoi de Poneyville. Elle avait pensé plusieurs fois à solliciter une audience auprès de la princesse Luna. La Dame de la Nuit était reconnue pour être la gardienne des rêves. Mais la licorne blanche préféra de s’en abstenir, car l’alicorne avait bien d’autres problème à régler que s’occuper des terreurs nocturnes de Rarity. Cette dernière n’en avait parlé de ses problèmes avec personne d’autres d’ailleurs, ni même avec ses amies.

Fluttershy se remettait lentement de sa morsure à la patte. Elle faisait des exercices de réadaptation et des petites promenades. Mais elle boitera jusqu’à la fin de sa vie, sans compter que sa patte était à présent difforme. La blessure que le monstre lui avait infligée montrait clairement qu’un gros morceau de chaire manquait dans une partie de la patte. Mais contrairement à Rarity, Fluttershy s’accommodait de sa blessure, voire même se préoccupait plus de la douleur des autres que de la sienne.

« Ça aurait pu être pire. » avait-elle dit.

Rarity se maudissait de sa faiblesse, elle n’avait rien. Rien qu’un esprit perturbé par son acte passé qu’elle n’arrivait pas à se pardonner. Oui elle avait fait cela pour sauver sa douce amie, mais elle s’était rendu compte qu’elle pouvait aussi bien tué que n’importe qu’elle tueur. Elle pouvait ôter la vie comme Ulrik.

-Tu as moins mal ma chérie ? demandai la couturière en concentrant son attention sur la pégase jaune qui faisait des aller et retour en trottinant.

-Ca va beaucoup mieux Rarity, elle secoua la patte estropiée. Cela ne guérira pas totalement, mais au moins je peux toujours l’utiliser.

Fluttershy ne se plaignait jamais, même si elle en souffrait. C’était à peine croyable.

Rarity s’approcha de son amie et saisit la patte blessée. Elle examina d’une mine infiniment triste l’horrible blessure qui déformait la patte. Sans se rendre compte, elle massa la cicatrice sans exprimer la moindre émotion.

-Je suis désolée…. Tellement…. Si j’aurai agie plus tôt, tu ne serais pas…. Tu n’aurais pas ça.

Fluttershy enlaça son amie avec tendresse.

-Tu n’as rien à te reprocher Rarity, tu as fait ce qu’une vraie amie aurait fait. Je sais ce que ronge ton cœur. Tu as fait ça pour me sauver. Et non par plaisir.

Rarity serra plus fort la pégase à la crinière rose.

-Oh veillez m’excuser, mesdemoiselles je tombe mal, dit une voix d’étalon.

Surprises, les deux juments se séparèrent et regardèrent dans la direction du son. Et sur le coup elles laissèrent échapper un petit hoquet de surprise.

C’était un étalon licorne, adulte dans le corps d’un poulain, le pelage pourpre et la crinière et la barbe mauves bien entretenues, les yeux différents l’un de l’autre, l’œil droit vert et l’œil gauche bleu. Il portait sur lui l’armoirie de la maison Uskher ; un arbre noir enveloppé d’une flamme bleue. Il avait également un élégant chapeau noir à la plume bleue comme couvre-chef.

Comme il sied en s’adressant à de belles dames, le poney-nain s’inclina en faisant un grand geste de salut avec son joli chapeau.

Rarity et Fluttershy était gênée devant ce petit poney à l’âge et l’esprit adultes dans un corps d’enfant, ou plutôt un corps qui vieillit mais qui ne grandissait plus depuis des années.

-Je me présente, Hartis de la maison Huskher, sa voix est sa démarche était élégant et beau malgré son petit corps qui semble tout gâcher.

En entendant son nom la couturière, qui aimait écouter des ragots, semblait reconnaître ce nom dans sa mémoire.

-Ahem… Rarity de Poneyville monseigneur.

-Fl… Fluttershy de Poneyville, s’annonça la ponette jaune en faisant la révérence de la manière la plus discrète possible.

-Enchanté et encore désolé de vous importuner ainsi mesdemoiselles, je faisais un tour dans le jardin et je vous ai écouté.

Choquées toutes les deux, Rarity intervint avec un air offusquée.

-Messire ! De quel droit avez-vous fait cela ? C’est une grotesque injure envers nos personnes. Expliquez-vous !

L’étalon miniature fixait de ses yeux vairons le regard scandalisé de Rarity sans broncher. Voir même de manière désinvolte.

-Je sais que mon attitude est aussi déplorable que mon physique et que mes mots ne vous seront peut-être d’aucun réconfort mais j’y tiens à vous faire part d’un conseil, si le voulez-bien l’entendre.

Les deux juments s’interrogèrent du regard de façon incrédule. Suspicieuse Rarity fronça des sourcils.

-Savez-vous au moins de quoi vous parlez ? Savez-vous de quoi je ressens ?

-D’un acte que vous avez commis il y a peu et qui vous ronge tous les jours. Je sais ce que c’est.

-Vraiment ? Comment le savez-vous ? Vous m’espionnez.

-Non cela se lit sur votre beau visage. Et votre… corps splendide.

Rarity rougit de honte. Comment ce nabot osa-t-il à la reluquer ainsi, comme si elle était une vulgaire catin des bas-quartiers. Non pas que cela la perturbait d’attirer le regard des étalons, mais aucun ne lui avait parlé de façon aussi… Direct.

Fulttershy ne put s’empêcher de rire de nervosité.

-Vous semblez épuisez et votre corps tremble sans cesse, et cela depuis des jours j’imagine. Laissez-moi vous dire ceci. N’oubliez jamais qui vous êtes vraiment. Peu importe ce que vous auriez fait autrefois, vous ne l’aurez jamais fait en temps normal. Et que votre malaise n’est qu’une réaction normale d’une bonne âme qui répugne de cet acte qu’elle juge atroce.

A ces mots, Rarity eut une sensation, d’apaisement comme si le conseil et le réconfort d’un parfait inconnu la rassura mieux que les mots de ces amies. Peut-être avait-elle besoin d’un avis extérieur.

-Pourquoi essayez-vous de me réconfortez dans mes malheurs, messire. Qu’espérez-vous en tirer ?

-J’ai beaucoup de défauts, damoiselle. Je suis gourmand, paresseux, malicieux, insolent et surtout très sensible devant la détresse d’autrui… Surtout d’une aussi belle et raffinée jeune jument.

Le poney-nain s’en alla en trottinant, non sans oublier de saluer avec grande classe les deux juments qui restèrent perplexe.

Soudain une idée revint dans l’esprit de la licorne blanche.

-Huskher… Attendez, vous êtes Hartis Huskher le fils ainé de Dame Zoria Huskher ? osa-t-elle demander.

-En effet, à sa grande honte. dit-il simplement sans se retourner.

La licorne avait le pressentiment qu’elle rencontrerait ce petit être très bientôt.

Le chevalier noir était toujours dans l’inconscience. Mais toujours bien vivant.

Rainbow Dash restait à son chevet ce jour-là. Sa balafre avait guérie, laissant deux affreuses zébrures roses sur le côté gauche de son visage. La mine de la pégase montrait clairement que chaque jours qui passaient sans réactions du côté de l’humain, elle doutait de sa guérison de plus en plus. Comme pour la plupart des gens.

Tous disaient que même le plus robuste des dragons aurait succombé. Que s’il mourrait ce ne serait qu’une délivrance comparé à la souffrance qu’il endure. Et que s’il se réveillerait, par un n’importe quel miracle, il vivrait toute sa vie en estropié. Et cela pour un guerrier, était un destin cent fois pire que la mort la plus infamante.

Ces plaies avaient cicatrisées et même s’il fallait encore beaucoup de temps, ses os se ressoudaient doucement. Mais son esprit était toujours prisonnier dans le néant d’un sommeil sans rêve.

Pour le maintenir en vie, les prêtres-guérisseurs lui faisaient avaler quotidiennement un mélange de miel et de lait ou une quelconque mixture nutritive au moyen d’un tuyau qu’il lui faisait passer dans la gorge. La première fois, Rainbow eut la nausée en voyant ça.

Avant d’être cloué sur ce lit du palais de Canterlot, Rainbow se rappelait qu’Ulrik n’était pas ce corps brisé au souffle douloureux qui gémissait sous les draps. Mais un géant de fer, qui se tenait droit et fière. Armé de son épée en acier Aloris qui pourfendait les monstres d’un simple revers. Un guerrier qui méprisait le danger au point de se jeter dans un combat sanglant. Un loup impitoyable, mais brave. Modeste dans ses mots, mais arrogant dans ses actes. Il avait plus de sens de l’honneur que n’importe quel chevalier d’Equestria.

C’étaient pour ces raisons, que Rainbow Dash jalousait le chevalier de Blanches-Cimes. Elle voulait tellement être à l’image de son défunt père, qu’elle s’était mise à imaginer que battre ce colosse musclé et borgne pouvait être l’objectif à atteindre. Car Rainbow était une ponette qui avait de l’esprit de compétition, mais elle avait aussi ce besoin d’impressionner le monde entier grâce à ses talents. D’impressionner les gens qu’elle jugeait comme digne d’intérêt.

Mais maintenant et cela depuis quatre semaines, elle ne faisait que prier tous les dieux, même le Divin en qui croyait l’humain, pour qu’Ulrik se rétablisse. Un grand guerrier comme lui qui finit ainsi était complètement injuste.

-Divin. Je ne sais pas qui tu es. Ni pourquoi on te vénère. Mais Ulrik croyait en toi. Je ne sais pas si tu l’as à la bonne, mais je te demande. Sauve-le. Je ne suis pas quelqu’un de très croyante, c’est vrai. D’ailleurs je m’en moque. Mais là il faut vraiment un petit miracle. Rien qu’un petit miracle de rien du tout. Pour Ulrik, il ne mérite pas de finir ainsi. S’il-te-plaît.

La pégase regarda de ses yeux roses le visage tiraillé par une interminable douleur d’Ulrik de Varlëniss. Elle désespérait à la voir ainsi.

-Si tu ne fais rien, comme d’habitude, vous les dieux, je te botterai le train comme pas permis.

-Inutile de risquer d’outrager les divinités Rainbow Dash, surgit soudainement une voix douce mais… Royale.

La princesse Luna de la Lune entra dans la chambre vêtue de ses atouts royaux. Le visage emplit de compassion pour la jeune ponette triste.

Surprise de se trouver face à face devant l’une des deux sœurs alicornes souveraines d’Equestria, sa souveraine, Rainbow s’agenouilla devant.

-Allons, relève-toi brave poney, tu n’es pas dans la salle du trône devant toute la cour, dit la princesse en posant un sabot réconfortant sur la crinière multicolore de la pégase.

-Mais Majesté, un jour je servirai vous et votre sœur comme Wonderbolt, il faut bien que je m’entraîne un peu comment on s’adresse à la famille royale, répondit la ponette en rougissant de fierté.

Luna sourit devant la dévotion de cette brave et courageuse pégase.

-Tu feras une bonne guerrière, dit tout simplement la princesse. Ce qui suffit de gonfler à bloc le cœur de Rainbow Dash.

Les yeux bleus de l’alicorne de la nuit de posa cette fois sur le corps faiblement animé du chevalier noir, voilà un mois qu’il était ici sans qu’il ne se réveille, son corps guérissait mais son esprit refusait de s’éveiller. Elle s’approcha de lui et posa un sabot sur le torse de l’humain pour sentir le contact de sa peau, il semblerait que sa masse avait diminué avec le temps. Il n’était plus aussi fort et musclé qu’autrefois, même s’il restait toutefois toujours impressionnant.

Un mois. Un mois dans cet état et il vit toujours… Sans être en vie en même temps.

-Je ne sais quoi dire, majesté. Je veux sincèrement, de tout mon cœur, qu’il se réveille, mais chaque jours qui passent diminuent mes espérances de le revoir debout.

Luna de répondit pas et se contenta de fixer le visage du guerrier. Mais une pensée vint dans l’esprit de la pégase.

-Peut-être que… Peut-être que vous pourriez entrer dans ses rêves ? Vous êtes la Gardienne de Rêves, non ? Vous pourriez l’aider directement dans son esprit, proposa-t-elle sans trop savoir de ce qu’elle disait.

La princesse secoua la tête de déception.

-J’y avais pensé et pour tout te dire, et comme l’avait si bien résumé le prêtre-guérisseur Sirek, la magie n’a aucun effet sur lui. A chaque essai le lien de mes pouvoirs et l’esprit d’Ulrik se brise à chaque fois. Et j’ai essayé et ressayé en vain. Me sentant impuissante.

Un bruit se fit entendre de l’autre côté de la porte, deux poneys qui se disputent.

-…. Je te dis que c’est proscrit…

-De l’aide. Donc voilà la seule solution…

-C’est dangereux !

-Pas besoin que tu m’enseignes les rituels de mon peuple, petite magicienne.

-Hey ! Fais attention à ce que tu dis.

-Que signifie ce raffut ? Vous devez savoir que cette aile du palais est une zone médicale. Intervint Luna en ouvrant la porte avec énergie.

Tel fut sa surprise, elle vit Twilight Sparkle accompagné d’une zèbre des Terres Sauvages du Sud, portant des bijoux en or et un sac contenant divers fioles et herbes exotiques.

-Oh, euh… Votre Majesté, salua la licorne violette en s’inclinant bien bas. Justement nous parlions de vous et d’Ulrik et…

Le regard interrogateur de Luna passa sur la zèbre qui, au contraire de l’apprentie magicienne, inclina simplement la tête pour saluer la princesse, car chez les habitants des Terres sauvages on ne s’agenouille devant personne, peu importe son rang, sauf devant les dieux.

- Il est rare de trouver vos semblables si loin dans le nord, vous êtes ?

-Zecora, Dame Nocturne. Et pour répondre à votre première demande. Cela fait plusieurs saisons que j’ai fait ma demeure non-loin de Poneyville.

En effet, voilà presque trois ans que la mystérieuse Zecora s’était installée dans la forêt Everfree, pas très loin de Poneyville, mais loin des siens. Au départ les poneys s’étaient montrés très méfiants auprès d’elle. A cause de son accent anormal, sa façon étrange de parler et ses objets ésotériques qu’elle possédait. Mais au finale sa connaissance médicinale et sur les arcanes mystiques devinrent très utiles pour le bien du village et elle fut beaucoup sollicité. Même que certains prêtres-rouges allaient lui demander conseil.

-Ah oui ! Twilight Sparkle parlait beaucoup de vous. En bien de surcroît.

La chamane lança un regard amusé vers la licorne qui rougissait.

-Flattée de ces compliments. répondit Zecora

-Vous parliez de moi et d’Ulrik ? redemanda l’alicorne en revenant sur le sujet.

-Dame Nocturne, j’ai une solution pour le problème de votre ami.

Les yeux de Luna s’agrandirent à la fois de stupeur et d’espoir, son cœur semblait s’accélérer. D’un coup Rainbow Dash atterrit sur sa tête en battant des ailes oubliant en un instant tout respect pour une personne de sang royale.

-Quoi ? Une solution ? C’est quoi ? C’est quoi ? s’excita-t-elle à son tour.

-Ah. Bonjour fougueuse bagarreuse ! sourit Zecora à l’intention de Rainbow.

De son côté Twilight, entièrement paniquée, fit signe à son amie de redescendre de la crinière de Luna. Cette dernière se sentit bien ridicule.

Ignorant les agitations de l’étudiante de Celestia, la pégase redemanda encore.

-Accouche Zecora, tu as une solution pour sauver Ulrik ?

-Oui, mais l’explication sera dit dans la chambre.

Quand toutes entrèrent dans la pièce et que les portes soient closes, Luna ne put s’empécher la mine sombre et soucieuse de la jeune magicienne. La zèbre s’était approché du colosse alité. Vraiment fascinée de pouvoir voir cet être devenu quasi célèbre en peu de temps grâce à sa nature. Elle examina le blessé avec une grande curiosité.

-Fidèle aux rumeurs et aux histoires qu’on raconte, conclut-elle.

Apparemment la notoriété d’Ulrik s’était rapidement répandue à travers le continent

-Dame Nocturne, commença Zecora, vous êtes la Veilleuse des Rêves et des Cauchemars, Entrer dans les esprits des dormeurs et les apaiser, tel est votre don. Mais votre ami, selon la petite magicienne et le poney de foi, est insensible à la magie de notre monde. Donc, aucun sort, même puissant ne lui fera rien.

La licorne violette et l’alicorne sombre hochèrent la tête pour confirmer.

-Donc il faut utiliser le sort indirectement plutôt que directement sur lui.

-Allez fait court, je déjà de la peine à comprendre Twilight lorsqu’elle théorise sur ses conjufitures astrales, mais quand c’est toi avec ta façon de parler, je n’y comprends rien du tout, s’énerva la pégase cyan.

Il faut avouer que même l’intelligente licorne avait un peu de difficulté à déchiffrer l’expression exotique de Zecora. Cette dernière ignora la remarque de Rainbow et continua.

-Grâce à une potion et un rituel, préparés par ma personne, je peux vous aider, Dame Nocturne, à entrer dans les souvenirs du géant sans user de magie.

Ce fut à ce moment, que Luna comprit l’hostilité de Twilight à cette solution. Que c’était proscrit…

-Vous voulez utiliser les arcanes du sang ! dit la princesse froidement avec un air méfiant.

La chamane dit oui de la tête.

-Les arcanes du sang sont interdits et ce n’est pas pour rien, protesta Twilight.

Les arcanes du sang sont une forme de magie en lien avec l’essence vitale de chaque être vivant. Le sang. Celui qui maîtrise cet art occulte pouvait à loisir manipuler le corps et l’esprit de sa victime comme une marionnette, lire dans ses pensées, voir absorber son énergie vitale pour accomplir des rituels, des lotions et des sorts. Cela pouvait aider, mais au final cet art faisait plus de dégâts que de bienfaits. C’était même devenu une monstruosité aux yeux de beaucoup.

-Twilight, si ça peut aider Ulrik il faut la saisir, c’est peut-être la seule chance qui nous reste répliqua Rainbow Dash sans comprendre de quoi cela signifiait.

L’apprentie magicienne croisa ses sabots et ne prit pas la peine à expliquer à sa tête de lard d’amie. Préférant miser sur le bon sens de Luna pour comprendre qu’il pourrait exister une autre solution qu’une chose aussi primitif et abject que les arcanes du sang.

-C’est d’accord, répondit la princesse de la nuit.

La face de Twilight montait clairement qu’elle serait moins étonnée de voir le dieu d’Ulrik se présenter ici sur le dos d’un dragon et à jongler des tartes au citron en chantant une chanson à boire que d’entendre ces mots sortir de la bouche de la sœur de son mentore.

-Bien j’aurai besoin du sang… De Dame Nocturne et du Géant, dit la zèbre en sortant un poignard.