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Je vous aime Princesse Luna

Une fiction traduite par Vinz.

Le journal

Luna était assise sur son lit, déconcertée et effrayées par les évènements de la journée. Un assassin ? Ils la détestent réellement, ne savent ils donc pas pardonner ? Pour le public elle restait toujours Nightmare Moon, et un poney était mort pour elle. Elle ne pouvait pas comprendre pourquoi il avait si volontiers sacrifié sa vie. Qui voudrait sauver la princesse haïe de tout Equestria ?

Luna a passé le reste de la journée vautrée dans sa propre haine. Elle ne voulait pas être dérangée, mais fut presque reconnaissante quand quelqu’un frappa à sa porte. Sa sœur a sans doute voulu vérifier comment elle allait. Elle se leva de son lit, et marcha lentement en direction de la porte, la tête baissée. Elle prit un moment pour reprendre un aspect normal, elle ne voulait pas montrer à Celestia l’impact que cet acte avait eu sur elle.

Ça n'était pas sa sœur, mais un garde de nuit. Il s’inclina avant d’adresser la parole à la princesse. « Il... il s’agissait d’un de mes amis Votre Altesse. Il souhaitait que vous ayez cela. » Il sortit alors de son sac un gros livre noir et le donna à la princesse. Il lui souhaita la bonne nuit, et se sauva. Luna aurait pu jurer voir des larmes couler le long de ses joues. Beaucoup de douleur par sa seule faute. Elle ferma la porte et retourna à son lit en faisant léviter le livre devant elle. Pourquoi l’un des gardes de la Princesse Celestia lui avait-il laissé un livre ?

Elle comprit rapidement que ce n’était pas un livre ordinaire. Quand elle parcourut les pages, elle se rendit compte que c’était en fait un journal. Le nom de la princesse surgissait encore et encore, le journal avait piqué sa curiosité. Dans tous les cas, le pauvre poney était mort pour elle, il voulait qu’elle puisse lire ce journal. Elle supposa qu’elle lui devait bien cela. Luna mit alors le journal sur son oreiller et l’ouvrit à la première page.

Je ne peux plus garder mes sentiments comme ça. Mon cœur est déchiré, et je dois communiquer. Peut-être que ces pages m’aideront.

Ce fut une courte introduction, mais maintenant Luna était intriguée pour de bon. Elle tourna la page.

Ronde de nuit à la tour... encore une fois. Parfois je pense que l’univers à un sens de l’humour tordu. Et parfois je pense que le destin essaie de me dire quelque chose. Je déteste quand cela arrive. Non pas que je ne veuille pas faire mon devoir, mais c’est à cause d’elle. Nuit après nuit je dois regarder son désespoir, sachant que je ne peux rien faire pour l'apaiser. Je suppose que c’est un cœur solitaire. Je voudrais pouvoir lui dire ce que je ressens, mais au fond, je sens que je ne suis pas digne. Belle Luna, je vous aime tellement !

À ces mots, Luna fut étonnée. Ce poney avait des sentiments pour elle? Était-ce la raison pour la laquelle il avait donné sa vie pour la sauver? Elle alla à la page suivante.

Elle marchait près de moi aujourd’hui. Maintenant je ne peux plus la faire sortir de mon esprit. Elle était si proche que j’aurai pu tendre mon sabot et la toucher. Pourtant je restais silencieux. Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou pas. Je voulais l’embrasser. Je voulais la retenir. Je voulais lui dire comment je me sentais. Je voulais faire quelque chose, n’importe quoi. Mais je restais silencieux.

Oui, bien sûr, c’était la bonne chose à faire... Comment aurais-je pus même demander cela ? Comment aurais-je pus, ne serait-ce qu’une seconde me sentir digne d’une princesse? Non, je suis un poney, elle est une déesse, et nous ne pourrions jamais être ensembles. Même si je dis quelque chose, à quoi m’attendre? Pourrait elle tomber éperdument amoureuse de moi? Pourrions-nous vivre heureux pour toujours ? Non, même si tous mes rêves se réalisent, j’aurai encore à la quitter quand mon heure sera venue. Tout ce que je finirai par lui causer sera de la douleur.

Je suis un garde la famille royale, je dois faire mon devoir. Même si cela doit me faire souffrir. Je doit veiller sur les princesses. Ni plus, ni moins. De plus, elle est la déesse de la nuit. Elle ne pourra jamais m’aimer.

«Vous ne savez pas ce que...» murmura Luna. Elle ferma le livre, et le tint contre sa poitrine. «Vous ne savez pas ce que...»

Quand Luna se réveilla cette nuit là, elle tenait encore le livre noir. Quand elle réalisa combien il était tard, et qu’elle devait se faire lever la lune. Elle a apporté le journal avec elle à la tour de guet, et après avoir rempli ses obligation nocturnes, reprit sa lecture là où elle l’avait laissée.

Le passage suivant était un poème.

Merveilleuse lumière de la nuit

Je pourrais te regarder toute ma vie

Le fait de te voir me remplit de joie

Je ne te remarquais jamais autrefois

Ta lueur chasse l’obscurité

Les gens comprennent mal ton utilité

Dans mon cœur tu as laissé une marque

Tu apparais chaque soir grâce au monarque

De toi j’essaye de m’approcher

J’aimerais un jour pouvoir te décrocher

Tu me sembles parfois moins étincelante

Mais tu restes toutefois bluffante

Je ne sais pas quoi penser

Quand ta lumière envahit ma chambrée

Lorsque je pose ma tête contre mon oreiller

Je me sens comme émerveillé

Mais une fois que la nuit est passée

Tu retournes d’où tu viens, effacée

Pour laisser la place au soleil

Toute la journée j’attends alors ton éveil

«Alors, comme ça tu étais également poète...» Les yeux de Luna étaient larmoyants. Ce poème était magnifique. Juste en dessous était écrite une phrase seule.

Je vous aime Princesse Luna.

À la vue de cette phrase, quelque chose s’agita au fond de la princesse.



Nuit après nuit, la Princesse Luna lut le journal du garde. Et nuit après nuit, le givre qui recouvrait son cœur depuis si longtemps fondit un peu plus, comme si elle passait au crible les pensée d’une âme remplie d’amour. Ils étaient tellement semblables, mais si différents. C’est sûrement cette différence qui lui faisait croire qu’ils ne pourraient jamais être ensembles. Grâce aux pages de réflexion, de poésies et d’art, elle avait appris à connaître ce poney. Lui aussi avait aimé et perdu. Lui aussi avait fait des erreurs.

Le journal avait commencé comme un place pour les sentiments du poney, mais au fil des années, il a évolué en quelque chose de triste: un hommage à l’amour qu’il savait qu’il n’aurait jamais. Son désir pour elle était toujours présent, et ses écrit tenaient compagnie à la princesse dans la mort solitaire de la nuit. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à ses sentiments.

Une nuit, Luna fut arrivée à un autre poème.

C’était à propos d’elle.

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