Zecora sortit du palais, suivit du monde des esprits par les guèdes du Baron. Elle alla tout d’abord entre les allées de la grande cité de Canterlot. Resplendissante par ses multiples façades blanches de marbre, rappelant cette richesse à outrance sommeillant parmi une faible population de poneys. Zecora avait toujours fait abstraction de cela à son arrivée en Equestria, car après tout elle était native d’une famille peu aisée. Mais depuis l’arrivée du Baron et de ses multiples expositions à la réalité, elle avait perdue un peu patte. Elle savait qu’il ne faisait que la corrompre et ceux de toutes les manières possibles et inimaginables. Mais elle se souvenait aussi de ce que son pays d’origine était devenu suite à la chute de ce même personnage, qui plus est par celle que beaucoup admirait tant.
Les allées étaient espacées et bien entretenues, et son arrivée à la gare fut facilitée par cela. Quand bien même le nombre de poneys se faisaient grandissant à chacune de ses foulées. Zecora entendit des bribes de conversations, et certaine pour le moins surprenante. Certain encore contestaient l’arrivée aussi soudaine du Baron, et cela, bien que peu, réchauffa le cœur de la zèbre. En revanche elle entendit certains, probablement ceux qui voyait en cela une opportunité, cracher sur l’ancienne dirigeante.
Le Zèbre démoniaque avait bien fait son office, et la corruption qu’il avait installé commençait à influencer les moins enclins au nouveau système politique. Une fois arrivée à la gare, après avoir bien analysé la situation à la sortie de sa cage dorée, elle vit une étrange scène. Un poney lambda, d’âge moyen regardait partout aux alentours et semblait terrifié. Sa tète touchant presque le sol, cherchant un refuge qui n’existait pas. Zecora ne comprenait pas au début, surtout que certains avaient l’air de comprendre son malheur sans vouloir l’aider. Elle s’osa à demander au contrôleur de la gare ce qu’il n’allait pas avec cet étalon au crin noir. Il lui répondit tout simplement, sur un air un peu sévère :
- Et bien… Il est bizarre. Cela fait cinq ans qu’il va au travail à Ponyville sans jamais avoir eu de soucis. Et ce depuis quelque jours maintenant, il arrête pas de se plaindre de chose louche. J’ai essayé de discuter, mais rien n’y fait. Il dit toujours la même chose.
- Et de quoi se plaint ce malheureux qui a l’air peureux ?
- Il dit… Qu’il faut qu’il arrête de tourner autour de lui. Ou alors de lui ficher la paix, mais sans dire pourquoi il est si tourmenté.
Zecora savait ce qui n’allait pas. Et pour en avoir le cœur net, elle alla dans la même voiture que lui, la place juste en face d’elle. Elle attendit que le train parte afin de voir l’intégralité de son comportement. Et elle ne fut pas déçue, il faut dire qu’elle connaissait bien son problème. Ses yeux allant dans toute les directions, sa respiration continuellement saccadée et enfin les grosses gouttes de sueur suintant sur son front. Par moment même, elle voyait ici et là sur son corps quelque poils ce hérisser, pour elle pas de doute, il avait peur.
Elle commença à lui parler doucement afin de ne pas le brusquer :
- Excusez de mon impolitesse, vous n’auriez pas quelque chose qui vous procure quelques maladresses ?
L’individu semblait perdu, voir confus de la conversation naissante entre deux. Il releva la tête pour n’être que plus effrayé, la quantité de poils se hérissant grandissant sur son échine. Il pointa avec hésitation le côté droit de Zecora, avant de lâcher quelques mots :
- Là... Ils sont là… Je…voir, mais plus entendre… Pitié, sauvez moi…
Il s’agrippa à elle comme un objet, ne voulant plus lâcher celle à laquelle il s’était rattaché. Il la serra aussi fort qu’il pouvait, espérant en cela une quelconque libération. Elle se prit au jeu en essayant de le rassurer, tout en sachant qu’elle ne pouvait rien faire dans la situation présente. Un contrôleur de passage, en voyant la scène, tira le malheureux afin de le dégager de la zèbre. Il supplia, cria, espérant qu’elle vienne l’aider. La seule chose qu’elle arriva à obtenir fut que l’étalon ferroviaire le lâche et l’emmène loin des poneys en présence dans la voiture. Cette scène d’ailleurs offusqua, d’après les termes employés, les nobles canterlotiens, la majeure partie. Zecora maintenant savait que ce n’était qu’une question de temps, avant que les mêmes événements ne se répètent, comme dans son village. Folie, décadence et soumission…
Twilight quant à elle avait fini sa première session d’entrainement. Et elle présentait d’immense signes de fatigue, la plupart n’étant même pas du à son manque de sommeil. Luna elle semblait mitigée, ne sachant que dire de ce qu’elle avait vue. A plusieurs moment Twilight montrait une aura guerrière, et une concentration que peu de magiciens pouvaient se vanter d’avoir. Mais le problème était que Luna, bien que nouveau mentor de la princesse de l’amitié, n’avait aucunement forcé, ne se battant qu’au dixième de ce quelle pouvait réellement faire. Pire, elle n’avait que peu utilisé le monde onirique à son avantage, point clef de l’entrainement contre le Baron. Enfin elle sentait une certaine hésitation qui méritait d’être éclaircie :
- Twilight, quand tu m’as attaquée, je te sentais retenue dans la manière de lancer des sort de magie noire, pourquoi ?
La princesse lui répondit en toute honnêteté, voulant ne pas décevoir son nouveau professeur :
_ Je… En fait, j’ai peur de vous faire mal. En plus quand j’utilisais la magie obscure, j’ai sentis au bout d’un certain temps…comme… une sensation étrange, comme un picotement dans l’ensemble de ma tète. Je sais que ça parait curieux mais…
Luna l’interrompit immédiatement, en lui posant une de ses pattes sur le museau. Elle avait le regard sévère, et l’air mauvais. Ses yeux reptiliens furent les plus inquiétants. Car elle vit une brume mauve sortir par ces mêmes orbites. Et Luna bien que calme à son habitude s’exprima dans une voix forte et ferme à la fois :
- Écoute moi bien. Si tu te bats contre moi ou le Baron, vas jusqu’au bout. N’hésite jamais Twilight, le moindre faux pas, la moindre maladresse ne te sera pas pardonnée. Compris ?!
La manière dont elle lâcha sont dernier mot effraya Twilight. Elle semblait revoir en tout point, qu’il soit physique ou spirituel, la terrible Nightmare Moon. Elle comprit pourquoi, aussi elle dit d’une voix calme et reposante :
- Luna, je vous en prie, reprenez vos esprits. Calmez vous s’il vous plait, je ferais ce que vous me demandez. Mais seulement si vous êtes pleinement consciente de ce que vous faite.
Luna, surprise, fit de gros yeux. Elle recula un peu elle aussi terrifiée de ce qu’avait dit son élève. Ses yeux perdirent cette brume mauve si terrifiante, son regard s’apaisant rapidement. Elle s’excusa en s’agenouillant, demandant profondément pardon à Twilight. Elle savait qu’elle aussi avait du mal à contrôler cette magie si puissante. Et elle avait déjà succombé par facilité, plutôt que de lutter contre ses démons intérieurs. Luna connaissait ce risque, la porte s’étant déjà ouverte pour elle. Elle voulait à tout prix que Twilight ne fasse pas l’enjambée de trop. Toute deux savaient que le chemin serait long, ou court si par malheur elles échouaient…
Zecora, quand à elle, était arrivée à la gare depuis longtemps maintenant. Et à Ponyville il était maintenant jour de marché. En ce jour tous les habitants et les poneys de passage se baladaient ou marchandaient sur la place et dans les quelques allées adjacentes. Elle se remémora aussi, pour son malheur, de son action lors de la Nightmare Night. Elle n’en était absolument pas fière, et elle maudit ce Baron de malheur. Mais elle ne prononça mot, toujours par le fait que des esprits la suivait. Elle voulu tellement aller vers le palais de cristal de la princesse de l’amitié ce tenant face à elle, y aller et enfin ne plus être enfermée et manipulée, voir juste ni faire qu’un simple détour. Mais cela était impossible, les esprits, bien qu’invisibles, l’empêchait tel un mur d’aller plus loin. Elle dut ce résoudre a aller vers le Cottage de Fluttershy, afin de donner les remerciements personnel du terrible zèbre.
Elle connaissait le chemin, et passer juste à coté des allées menant à son ancienne maison réveillait en elle son désir profond d’anéantir son plan soit disant parfait. Elle pensa d’ailleurs tout au long de ce chemin de bocage à comment il avait fait. Elle connaissait son talent de manipulation ainsi que ses contacts au sein de la société Équestre. Mais un élément semblait un parfait mystère pour elle, ses murmures avaient commencé, seulement depuis peu, leur travail.
Pourtant un pan entier de la société Équestre avait changé, même ses anciens ennemis, notamment les maires des communautés, non enclins à son arrivée, avaient fini par retourner leurs vestes soudainement. Elle ne savait pas comment, mais le découvrir était capital. De plus elle savait que le Baron utilisait des « autels » afin de récupérer la magie à l’insu des poneys, la remplaçant par ses murmureurs de quelque pensées et suggestions bien trouvées.
C’est en réalisant ce constat qu’elle arriva devant le cottage de Fluttershy, qui avait maintenant une voisine que Zecora ne connaissait pas encore. D’ailleurs elle se contenta de la saluer d’un signe de la patte avant de reprendre ses activités. Qui ne constituait par ailleurs qu’à s’occuper de parcelle de fleurs devant sa maison. Zecora se fit de plus en plus hésitante, stressant à l’avance des décisions qu’elle devait prendre.
Elle frappa trois fois à la porte, respectant ses habitudes avant de voir son ouverture. Ouverture d’ailleurs très timide stigmatisée par le poney ce trouvant derrière. Elle était encore plus réservée depuis ces derniers temps, semblant sur ses gardes. Mais quand elle s’aperçut du poney, ou plutôt du zèbre se tenant la en face d’elle, elle ce réjouissait quelque peu. Elle l’invita à rentrer joyeusement comme au bon vieux temps. Zecora était heureuse et terrifiée à la fois, comment pourrait-elle faire ça, qui plus est à une de ses meilleures amies ? Fluttershy la fit assoir à la table de son salon avant de lui parler :
- Alors Zecora, cela fait longtemps que tu ne viens plus comme autrefois. J’aimais bien que tu passes certains de tes après midi en ma compagnie. C’est dû… Au Baron, non ?
- Je vois que mes cours de langue ont porté leurs fruits, mais il est vrai que cela fait longtemps que je ne suis pas venue ici. Il faudra encore progresser, si tu veux m’égaler.
Toutes deux rirent en cœur, appréciant ce moment de détente bien mérité. Zécora se sentit bien, voir…trop bien ? En effet la présence des esprits, bien que discrète présentait certains signes qui ne trompaient pas. Fraicheur anormale, sensation de lourdeurs... Et pourtant depuis bien longtemps Zecora ne ressentait plus cela. Étrange… La zèbre pourtant continua comme si de rien n'était, poursuivant leur conversation :
- Dis moi petit poney ailé, ton entretien avec le Baron s'est-il bien passé ?
- Heu… oui, enfin… je… Tu veux boire quelque chose avant que l’on continue ?
Quel drôle de comportement, pourquoi essayait-elle à tout prix de ne rien dire sur leur entrevue ? Zecora insista fermement sentant qu’elle tenait quelque chose :
- Mon amie, je crois que tu me caches quelque chose. D’ailleurs ou est ce joli dragon, m’ayant fait parlé en prose ?
- Et bien…… Cela fait un mois ou deux que je ne le vois plus. Étrange car il ne rate jamais son thé avec moi. Je vais d’ailleurs en chercher de suite.
Elle alla le plus rapidement possible vers la cuisine, elle semblait perdue suite à la conversation. Zecora aussi d’ailleurs, elle frappa sa patte avant gauche sur son front comprenant la terrible nouvelle. Discord était l’esprit du chaos, et sa condition signifiait son glas face au Baron. Elle ne préférait même pas penser à ce qu’il lui était arrivé, lui qui aimait tant mettre le désordre, alors que le zèbre monstrueux, lui, aimait la propreté et le raffinement. Mieux valait s’imaginer qu’il n’avait pas quitté sa dimension, et ce concentra sur cette pensée pour éviter de lui rappeler le pire. Attendant de recevoir son thé…
Pendant ce temps le Baron, dans son Bureau en compagnie de la ténébreuse, Chrysalis, finissait la rédaction de paperasse administrative. La reine elle trouvait cela d’un ennui monstrueux, cependant le Baron, lui, était satisfait. En effet, il présenta les dossiers à sa promise lui expliquant son plan suivant :
- Vois-tu, comme je te l’ai déjà dit celles que l’on appelle les éléments de l’harmonie me posent un problème. Car ils constituent à elles seules la seule résistance d’Equestria.
- Tu réfléchis trop mon amour, tue les toutes. Après tout pourquoi ce retenir, vu que tu es la plus grande autorité du pays ?
Le Baron se leva de sa chaise fumant de sa brume violette et pointa l’immense carte d’Equestria se situant sur sa droite, afin de mieux expliquer ses propos :
- Comme tu le sais certainement, mon plan a réussi au-delà de toutes espérances. Grâce à tes changelins j’ai pu « remplacer » mes chers confrères. Ainsi ceux m’ayant résisté par le passer ne me poseront plus jamais de problème. Maintenant je contrôle Equestria depuis son système névralgique, sa politique…. Heureusement que ses stupides sœurs ont conservé cette forme de royauté. Ce fut d’autant plus facile pour mettre en place l’aboutissement de mon plan. Maintenant il ne reste que deux problèmes à gérer : ces petites pestes et enfin ce couple que tu apprécies tant. Ces papiers que je rédige maintenant depuis deux jours me permettront de les neutraliser, et sans violence qui plus est. N’est ce pas merveilleux ?
La reine s’approcha de lui et le prit tendrement dans ses pattes, avant de lui dire calmement :
- Je vois que tu as encore tout prévu mon amour, mais s’il te plait oublie cela un instant. Comme ça nous pourrons profiter de nos journées, et tu m’apprendras certains de tes… talents.
- D’accord, j’ai bien mérité une petite pause après tout. Bon dès que je reviens des archives royales, je te reviendrais vite et nous pourrons… Profiter.
Il n’attendirent pas bien longtemps avant de s’embrasser l’un à l’autre. Leur amour étant pour le moins étrange était sur le fond respectif. Et le Baron bien qu’amer et aigri par la vie en général, appréciait chaque jour qu’il passait en sa compagnie. Ce moment aurait pu durer longtemps, mais le Baron chuta, comme frappé par un courant électrique. Le faisant tomber tel un fruit trop mur sur le sol du Bureau. Chrysalis le releva immédiatement, et le posa grâce à sa magie délicatement sur le siège de son bureau. Il reprit conscience rapidement et, par réflexe alluma un de ses cigares, logé dans un des tiroirs. Il était tremblant, et il fumait par coups plus que par plaisir. La reine ne comprenait pas, elle ne l’avait jamais vu dans cet état. Aussi elle lui demanda, aussi surprenant que cela puisse paraitre, inquiète :
- Mon amour qu’est ce qu’il y a ?
- Ça recommence… Pourquoi ? Ils devaient me…rendre compte. Ils ont disparu…
- Mais de qui tu parles ? Enfin on dirait que tu as appris quelque chose de terrible.
- Mes précieux esprits, ils ont été… Purifiés. Mes enfants ne sont plus dans les limbes. Zecora…
Le Baron était fou de rage, hurlant tout ce que ses poumons pouvaient cracher. Chrysalis l’avait déjà aperçu furieux, mais rarement à ce point. Il lui demandait toujours sur sa chaise de veiller sur son corps. Il avait une petite visite à faire...
Fluttershy avait fini de préparer le thé et elle en avait fait le service. D’ailleurs toujours de la même manière : Raffiné sur un service en porcelaine posé sur un plateau d’argent. La pégase posa ensuite une question sans doute banale :
- Tu le trouves bon ? C’est ma nouvelle amie qui me la donné.
Zecora fit une drôle de tète. Soit elle devenait folle ou bien était-ce son imagination. Mais en tout cas elle demanda à Fluttershy de répéter, car sa voix lui semblait très étrange. La pégase jaune rigola à plein poumon, de sa voix rauque et virile. Cela ne dura pas longtemps et elle reprit sa voix habituelle bien rapidement. La zèbre ne comprit pas sur l’instant comment cela était possible. Son amie lui apporta, en allant chercher dans la cuisine, la réponse sous forme de fleur dans un vase :
- Et bien, c’est la poison-joke offerte par la fleuriste d’à côté. Elle m’en donne à chaque fois que les fleurs fanent. Je me marre tellement, et elles me permettent de m’entrainer au chant de temps en temps. Zecora est-ce que ça va ?
La zèbre eut des yeux gros comme des ballons. Elle saisit le pot, ses pattes avants, tremblante. Elle n’en revenait pas et pourtant elle en tenait un plein bouquet. Elle rigola comme jamais, frottant son visage dans le pollen en reposant rapidement le pot sur la table et enserrant son amie comme jamais. Fluttershy ne comprenait pas et voulu qu’elle lui explique, ce qu’elle fit rapidement :
- Chez les individus d’Equestria la poison-joke a de multiples effets. Chez moi par exemple cela change quelque peu ma façon de m’exprimer. Pour toi cela fait transformer ta voix suave en celle d’un tenor d’opéra. Mais pour le Baron… Là est le point intéressant. Il est totalement allergique à la plante ! le moindre grain de pollen lui provoque de terrible dégâts. Et cela affecte par conséquent sa magie, car elle est lié à son utilisateur. Est-ce que tu comprends ? On peut le vaincre ! Enfin je n’osais plus y croire…
Fluttershy fit la aussi les yeux gros pour plusieurs raisons. La première pour avoir vu Zecora parler en prose. La seconde pour la révélation faite, car elle alla chercher une boite dans sa chambre. Elle était en bois, et a son ouverture contenait les six bourdons offert par le Baron. Ils étaient tous décédé, et desséché comme si on leur avait aspiré leur vies. Les deux poneys savaient ce qu’il leur restait à faire…
Le Baron, lui, attendait depuis le monde des esprits qu’elles sortent toutes deux afin de leur ôter leurs misérables vies. Il pouvait le faire, mais ne savait pas de quelle manière il procéderait, après tout prendrait-il son temps ? Ou serait-il expéditif ? Il ne pouvait plus attendre, son planning d’aujourd’hui était d’autant plus serré. Il s’avança encore avant d’être retenu par un esprit à environ cent mètres du cottage. Le Baron n’en revenait pas, comment un misérable larbin osait-il le toucher ? Il voulu le battre, mais il vit qu’il insistait pour qu’il regarde en direction de la maison de la pégase jaune. Il s’effondra lorsqu’il vit dans les sabots de Zecora, le pot au fleur. Il trembla et fuit immédiatement sans aller plus loin, et sans voir la pégase aller à toute allure vers le palais de Ponyville.
Une fois son corps réintégré, Chrysalis vit le Baron se relever brusquement. Il avait une respiration haletante, mais se calma aussi rapidement qu’il pouvait. Quand il fut calmer, il parla à son amour rapidement :
- Ma reine, à partir de maintenant je fais de mes ennemis ma priorité absolu. Ils faut tous mettre en œuvre pour les vaincres le plus rapidement possible. Je ne pensais pas en arriver la, mais je dois terminer mon plan dans les cinq prochain jours à partir de demain. M’aideras tu ?
- Juste les neutraliser ?
- Écoute bien, je te donne carte blanche pour t’occuper d’eux. Tant que tu ne tue pas n’y Luna, Célestia ou celle que tu connais, je t’autorise à massacrer autant qu’il le faut pour atteindre cet objectif. Pour l’instant je vais me reposer. Mais demain je vais montrer à ses poneys qui est le plus fort d’Equestria.
Le Baron accumula tellement d’énergie dans le bureau qu’il luisait d’un halo vert maladif, complété par la brume grandissante autour de son corps. Chrysalis encore une fois resta à l’écart, impuissante façe a autant de déploiement de force. Maintenant il en avait assez de resté passif, sa réussite était proche comme son déclin. Il ne les laisserait pas faire, et il vaincra si il le faut. De plus il murmura une phrase le rassurant totalement : Cinq jours seulement……
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