Quand le vent tournera

Nous voulons leur bien afin qu'ils puissent rêver

Nous redonnons espoir pour qu’ils puissent dormir

Tandis que du ciel ta réponse ne vient jamais

Dans ton ombre ardente, pourtant souffle le zéphyr

Quand le vent tournera, nous volerons ensemble

Tu m'as dit ça un funeste jour, il me semble

Pourquoi donc t'es-tu tus ? Je me le demande

Si le cauchemar t’a vaincu, je veux qu'il te rende !

Te rende à la vie, te rende à nous, ta famille

Si ce n'est pas celle du sang, à tes proches

Qui dans leurs yeux ont une flamme qui vacille,

Ceux qui à ton effigie porte une broche

Je veux une nouvelle république, tienne,

Jetant aux fers les gens sombres et profiteurs.

Que tu viennes en aide à la fière souveraine

Que l’on retrouve en la personne de ta sœur

Je voudrais tellement que vous vous réconciliez !

Ainsi je pourrais vers vous deux me retourner,

Sans avoir à blesser de l’une ou l’autre la fierté

Et pour pouvoir retrouver celle qui m’a adopté

Un jour comme les autres dans une lointaine contrée,

Une licorne noire et à la corne ensanglantée

Voulut assassiner sa famille jusqu’au dernier

Le cadet parvint cependant à s’échapper.

La suite de l’histoire, tu la connais, pas vrai ?

Une alicorne aux vagues bleutées le retrouva

Sans connaissance dans un fossé,

Cratère de l’endroit où la terre il avait heurté.

Immédiatement elle l’eut adopté,

Si pour ses filles elle ne s’était inquiétée.

Mais finalement elle le prit sous son aile

Ne pouvant se résigner à le laisser aux corneilles.

Celle que je compte retrouver, n’est autre que ma famille,

Celle que j’ai toujours plus considérée.

Celle qui me recueillit.