Il est vrai que j'en ai appelé au Destin.
Et il est vrai qu'il me recueillit en son sein.
Que m'importe de devenir l'acteur grotesque,
Menant pour son compte un monde au Fatal dantesque.
En rien. Je ne fais que l'honorer, après tout,
Lui, qui nous montre la voie, qui tourne la roue.
Je lui obéirais, à en devenir fou !
M'importe que grâce à lui je t'ai rencontré, Lu.
Alors, je me réjouis que tu vives de nouveau,
De te rendre le sourire à chacun de mes mots.
Pour vaincre ton ombre, tu as besoin d'un héros.
Je n'en ai que le pathétique. Voyons ce que je vaux !
Rien. Ou du moins, pas grand chose. Je me sens morose.
Quand je le suis, je me mets à écrire en prose.
Mais avant d'en arriver là, acceptes ces roses,
Fragile symbole de l'hybris de notre noble cause.
Tu sais, je m'étonnais parfois que les poneys s'émerveillaient en nous voyant, s'inclinaient devant nous et souhaitaient que l'on bénisse leurs enfants. Ils nous prennent pour des demi-dieux, sans même se douter de la transcendance qui veille au-delà des cieux. Mais maintenant je pense que c'est ce qu'il y a de mieux pour eux. Du moment qu'ils vivent tous heureux !
C'est notre but, leur bonheur. Notre cause à nous, de les protéger. Que ce soit l'artisan, le jardinier, le maréchal-ferrant, le cuisinier, l'ermite errant, le geôlier, le marchand, ou encore l'aventurier. Toi et moi ne souhaitons qu'un semblant d'égalité, même si une princesse a du mal à s'y résigner. Alors, nous faisons nos devoirs, donnons rêve, espoir... et chaleur. Sans trêve, purgatoire, ou faveur.
Alors Luna, n'écoute pas l'appel des Euménides, qui de leurs chants t'inciterons au fratricide, se nourrirons de ta confusion, te cernerons de leurs haleines fétides. Défais-toi de ta jalousie, de ce cauchemar, qui de toi est indigne : même le plus vilain des canards finit par devenir un cygne. Il y laisse des plumes, mais il renaît !
Si tu ne peux t'en défaire, fais-moi signe ! Si jamais tu désespères, sache que je suis là. Si les gens te rejettent pour ta différence, ignore-les avec déférence, m'as dit quelqu'un qui compte beaucoup pour toi. Tu peux redevenir toi-même. Respire !
Si tu garde ton équilibre, tu sera libre.
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Quand à la métaphore du cygne, ce n'est pas lui le principale élément de comparaison. C'est le vilain petit canard, rejeter par les autre jusqu'au jour ou il grandit et devient un cygne, un symbole de grâce. C'est une comparaison avec le fait que Luna est attrister par le fait que personne ne l'aime, elle et sa nuit, et est un encouragement disant '' Un jour il comprendront si tu suis ta voie''.
SSinon, je vais pas me leurrer, j'ai fait faux sur toute la ligne. je voulais vraiment écrire un poème en alexandrin, et je m'aperçoit que je suis loin du compte. encore une fois, on peut dire que tes critiques sont complète et constructive !
Au passage, même si je doute que ça t'intéresse, mon OC n'est pas tout au centre de cette prophétie, qui n'en est pas qu'une d'ailleurs. Effectivement, il a un certaine croyance envers ce Destin, mais je n'irait pas jusqu'au fanatisme, qui me semble légèrement trop fort et péjoratif. Encore une fois cela dois être dû à mes vers maladroits, qui conduise à pensé ainsi.
J'ai toujours eut du mal avec les poésies. Mais si je réussis à réécrire celle-ci, je pense que ça pourrait m'aider par la suite
Et il est vrai qu'il me recueillit en son sein. ---> 12 syllabes
Que m'importe de devenir l'acteur grotesque, ---> 12 syllabes
Menant pour son compte un monde au Fatal dantesque. ---> 12 syllabes
En rien. Je ne fais que l'honorer, après tout, ---> 12 syllabes
Lui, qui nous montre la voie, qui tourne la roue. ---> 12 syllabes
Je lui obéirais, à en devenir fou ! ---> 12 syllabes
M'importe que grâce à lui je t'ai rencontré, Lu. ---> 13 syllabes
Alors, je me réjouis que tu vives de nouveau, ---> 13 syllabes
De te rendre le sourire à chacun de mes mots. ---> 13 syllabes
Pour vaincre ton ombre, tu as besoin d'un héros. ---> 13-14 syllabes selon utilisation volontaire césure
Je n'en ai que le pathétique. Voyons ce que je vaux ! ---> 15 syllabes
Rien. Ou du moins, pas grand chose. Je me sens morose. ---> 13 syllabes
Quand je le suis, je me mets à écrire en prose. ---> 12 syllabes
Mais avant d'en arriver là, acceptes ces roses, ---> 13 syllabes
Fragile symbole de l'hybris de notre noble cause." ---> 15 syllabes
Quasiment qu'en Alexandrins est peut-être un peu surestimé le travail ici, c'est de l'ordre du 50-50. C'est un peu dommage d'ailleurs car l'exercice est intéressant. En revanche, la création d'un texte en alexandrins n'empêchent pas de lui donner un sens et je parle sans connaître le personnage plus que cela. De mon point de vue un peu ignorant, la lettre commence par déclarer que le personnage était perdu, désemparé et qu'il en appelait à une force supérieure pour trouver sa voie et que ladite force lui a répondu (je vais associer Destin au sens de divinités plus que de concept.) Donc, effectivement, le titre du poème semble être cohérent. Cependant, la construction même de ta phrase rend la lecture étrange :
"Il est vrai" est une formule que tu emploies ici dans le sens de la concession, "Je vous concède que j'en ai appelé au Destin..." mais qui dit concession dit également argument, soit une idée qui viendrait contrer l'idée d'impuissance, ce qui n'arrive pas puisque le troisième vers confirme l'absence de volonté de s'opposer au Destin et même de s'y complaire. De plus, le sens du quatrième vers est quand même très explicite : le personnage est un égoïste assez impressionnant puisqu'il le fait "pour son compte", ce que l'on comprend être l'Amour après mais l'expression "pour son compte" à une connotation péjorative, une connotation qui dit grosso merdo "pour mon bénéfice personnel", ce qui le met lui au centre et non pas le couple ou l'être aimé comme cela devrait l'être au vu du ton de la lettre par la suite.
Le cinquième vers commence par un "En rien." Ce que je devine être une réponse à une question qui n'a pas été posé et qui aurait dû être quelque chose s'approchant "En quoi suis-je concerné par le devenir d'un monde auquel je promet un destin funeste ?" Et puis Fatal dantesque ? Final dantesque peut-être mais si je dois comprendre juste le sens, tu fais référence à une fin apportant mort (Fatal) et destruction (dantesque : grandiose et terrible, liaison à l'Enfer de Dante.)
Cependant les trois prochains vers sont assez... dangereux au niveau sens. Ici, le personnage se déresponsabilise en disant qu'il ne fait que l'honorer et qui lui obéira à en devenir fou, "lui" faisant référence donc au Destin, une volonté supérieure qui le met sur un chemin qu'il ne peut quitter. Le personnage ici fait preuve d'un certain fanatisme et même d'une certaine cruauté : Je lui obéirais à en devenir fou --> Fatal Dantesque. Il indique clairement vouloir apporter la destruction sur un monde qu'il ne considère même pas avec intérêt pour obéir aux injonctions d'un Destin.
Le vers suivant "M'importe que grâce à lui je t'ai rencontré, Lu" en plus d'être ton premier non-alexandrin est très laid. "M'importe que" n'est pas une locution poétique valable surtout que tu ne l'utilises pas pour obtenir ton alexandrin (vu que tu es à 13), "il m'importe que" est plus joli même si pas excellent de mon point de vue. Mais revenons au sens : D'après ce que j'ai pu lire de ton synopsis, le personnage est le centre d'une prophétie, c'est donc bien un appel au Destin et non pas à la force supérieure de l'Amour. Le héros est donc heureux d'apporter mort et destruction pour le compte d'une prophétie parce qu'il a rencontré Luna d'une façon ou d'une autre grâce à ladite prophétie. C'est une lettre à Luna, je te le rappelle.
"Alors, je me réjouis que tu vives de nouveau,
De te rendre le sourire à chacun de mes mots.
Pour vaincre ton ombre, tu as besoin d'un héros."
Ici, on arrive à la première faute de cohérence vraiment grave puisque moins dû à une cohérence de termes qu'à une cohérence de phrases. Il exprime d'abord la joie du retour de Luna en plus de sa rencontre, puis évoque qu'elle apprécie sa conversation, ses mots. Dans un poème qui vient plus tôt d'accentuer que le héros était pathétique, content de l'être et fanatique avec ça tout de même. Et le dernier vers est en total incohérence avec les vers précédents n'adressant plus là des flatteries d'amoureux mais sans doute au choix, Nightmare Moon en tant qu'ombre véritable et entité physique possiblement séparé de Luna dans la fiction (?) ou métaphoriquement l'ombre est adressé comme étant les traumatismes de Luna et il déclare qu'elle aura besoin de quelqu'un pour chasser l'ombre, être sa lumière implicitement. On aurait tendance à penser qu'il y a une mise en avant à attendre après une telle déclaration. Cependant...
"Je n'en ai que le pathétique. Voyons ce que je vaux !"
Ce vers est un contresens. En plus de dire, "tu as besoin d'un héros mais je ne suis pas celui là car je suis une personne pathétique en plus d'être un fanatique pour la prophétie/le Destin.", le second hémistiche est complètement intrusif ici. "Voyons ce que je vaux !" est une exclamation, une mise au défi, une démonstration de témérité que l'on pourrait associer à une volonté de sortir d'un carcan du pathétique. Cependant, la suite se complait dans l'auto-apitoiement et cela stoppe le sens du poème qui au lieu de parler de l'écrivain comme du pathétique soumis fidèlement au Destin parle de celui qui écrit la lettre et qui prévient qu'il va passer en prose. Ce sont des vers intrus et inutiles qui ruinent la bonne fluidité d'un texte qui ne se sert déjà pas énormément de la rythmique de l'alexandrin.
Et la fin est très étrange : Accepte ces roses, fragile symboles de l'hybris de notre noble cause. Alors certes, je n'ai pas lu la fic en question mais hybris, n'est pas un synonyme de "démesure" dans le sens très grand. L'hybris ou délit d'hybris est un crime à l'époque de la Grèce antique et que l'on pourrait associer aujourd'hui à l'expression "pêcher par excès d'orgueil." ce qui est en total antithèse avec le terme "noble" qui vient après (et je ne pense pas que le ton soit cynique ou amer.)
Donc, en sommaire : "Je suis un être pathétique qui s'en remet au Destin qui me prodigue bienfait et que je sers même si cela doit causer le chaos. Mon amour pour toi est grand mais je ne suis pas le héros que tu mérites, je ne suis qu'un être pathétique. Cependant, voilà des fleurs pour honorer notre noble cause."
La prose quant à elle n'a plus rien à voir avec les vers. Il parle de sa volonté d'offrir avec elle le bonheur et l'espoir aux poneys qui les considèrent comme des semi-dieux alors qu'il y a tellement plus. Ensuite, il essaye de raisonner Luna qui semble encore en proie à des pulsions contraires (d'ailleurs le terme n'est pas fratricide mais sororicide) et on a un essai de métaphore liée qui parle du cygne comme un phénix mais c'est un peu maladroit.
Le dernier paragraphe va également un peu à l'encontre du sens du texte. Le poème déclare qu'il n'est pas digne d'être son héros et la fin montre qu'il veut quand même l'être. C'est très instable. Oh et tu utilises déférence de mauvaise manière, déférence signifie "avec une marque de respect" et je ne vois pas comment on peut ignorer quelqu'un respectueusement.
Ce texte a une volonté intéressante d'être poétique et théâtral mais il se perd dans sa théâtralité pour ne plus avoir de sens et se limiter à une succession de termes choisies.
C'est dommage.