Lu, ne désespère pas, je serai toujours avec toi,
Mes étoiles brillant d'un éclat sauvage dans tes nuits.
Je saurai te préserver de ta folie
Si je peux te faire sourire, tu t'en sortiras.
Ainsi, même si la menace gronde
Et que je risque de mourir de par tes mains,
Je dédierai un requiem à notre propre monde,
Celui des rêves, des ombres et du chagrin.
« Une nuit se rencontrèrent deux jeunes poulains, leur lumière se répondant par la décision du destin, cette roue inébranlable qui se joue de nos desseins.
L'un était d'argent, l'autre d'onyx, et tous deux galopaient dans le vent, venant à peine d'échapper au sinistre Styx. Les deux enfants s'entraidèrent, bien qu'il furent en pleurs, afin de se sortir de cette misère, les effluves du fleuve les poursuivant dans leur cœur. L’aîné, de cela quelque année, se tourna vers l'étoile du Nord, la suppliant de les préserver du sort. La plus jeune, douce et altière, adressa une prière à la Lune, Dans l'espoir que cette dernière les guide jusqu'à leur mère.
L'argenté poulain avait été recueilli, il n'y avait de cela que quelques décennies, par la famille royale, et était devenu leur vassal le plus loyal.
Durant cette nuit, leurs vœux se réalisèrent et ils eurent de quoi être fiers : La nuit les avait acceptés, allant même jusqu'à leur attribuer leur marque de beauté.
Quelle ne fut pas leur joie quand du château ils revirent les fumées ! Malheureusement, le monde commençait à les détester, pour ce qu'ils représentaient, les pâles lumières d'un autre monde, hanté, par les animaux nocturnes et le vent glacé. »
Voici donc comment nous nous sommes connus.
T'en rappelles-tu ? C'était la première fois où je t'ai vraiment vu !
Effectivement, toi et moi venions de ressortir des affres de la mort.
Toi et moi rêvions d'aventure, mais sommes à présent chargés de remords.
Nous étions à la recherche de nous-mêmes,
Dans cette nuit hivernale, nos visages blêmes.
Nous nous en sommes pourtant sortis
Te souviens-tu de grâce à qui ?
Luna, j'y ai réfléchi : je ne lui en veux pas.
Même si ces yeux était chargés de mépris, elle s'inquiétait pour toi.
Alors je t'en prie, comprends-la :
Elle ne peut comprendre nos nuits, qui la remplissent d'effroi.
Tia ne nous avait quasiment jamais suivis dans nos jeux nocturnes.
Elle préférait les rayons du Soleil aux anneaux de Saturne.
Mais je dois reconnaître que cela ne lui donnait aucunement le droit,
De nous oppresser au moindre premier signe de faiblesse face au Froid.
Celui qui nous brûle comme une fièvre.
Celui qui nous consume, nous rend chèvre.
Mais nous avons toujours su lui résister
Et ce même quand les ténèbres ont fini par arriver.
Je t'aime et cet amour brille, devient de plus en plus fort.
Alors Luna, n'oublie pas !
Tu es forte, maître de toi !
Quand tu réponds à mes lettres, tu deviens mon aurore !
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