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Allegrezza

Une fiction traduite par Littera Inkwell.

Concerto Otto

Vinyl parvint enfin à déloger la dangereuse pâtisserie de sa trachée, suite à une longue quinte de toux accompagnée par les tapes affolées de Bonbon sur son dos. À son plus grand soulagement, le cupcake fut éjecté avant qu’un poney n’exécute la manœuvre de Hooflich sur elle. Son visage d’habitude blanc porcelaine était devenu aussi rouge que ses yeux, et son cœur tambourinait contre sa poitrine comme s'il voulait s’échapper avant que les choses ne tournent trop mal.

« Pardon… les cupcakes. Dur dur. »

Bonbon cessa ses vigoureuses tapes du sabot puis jeta un œil au plateau avant de le placer quelque part hors de leur portée. « Aucun problème. Pardon de t'avoir choquée. »

Vinyl respirait mieux, mais était toujours aussi rouge. « Choquée ? Je ne suis pas choquée, J’ai rien contre les lesb- le fait d’être avec une jument et tout, c’est bon. C’est juste que, ben, je pensais pas qu’on pouvait vraiment se marier avec une jument. »

Bonbon retint un rire, ses joues beiges s’illuminèrent légèrement. Elle rougissait particulièrement facilement. « Oh, ce n’est pas officiel, mais avec Lyra on s’en fiche. Nous sommes ensemble et avons prononcé nos vœux, c’est tout ce qui compte. C’est une loi Lunaire qui entre en vigueur, bien que Célestia soit contre pour le moment. Je suis surprise que toi et Octavia n’en ayez pas entendu parler. »

« Qu’est-ce qui te fait penser qu’on en aurait entendu parler… ? on s’embête pas avec ces histoires-là, pas qu’on ait un problème avec ça… »

« Oh, pardon, j’avais pensé que vous étiez… » Bonbon laissa la phrase en suspens, pour que Vinyl saisisse elle-même le sous-entendu, ce qui n’arriva pas malgré l’afflux de sang croissant en direction de son crâne.

« Qu’on était quoi ? » Bonbon pensa que Vinyl était soit un maître du poker, soit un poney pas très futé.

« Tu sais… ensemble. »

En l’absence d’un autre cupcake pour porter atteinte à sa vie, Vinyl vit l’air lui même essayer de l’étrangler. L’épisode fut plus court cette fois, juste quelques toussotements de surprise et des excuses. Vinyl fit un geste du sabot vers Bonbon en ricanant.

« Moi et Octavia on n’est pas comme ça, Bonbon. On est… pas vraiment amies, on est… »

« Mais si ne vous aimez pas plus que ça, pourquoi n’arrêtez-vous pas de vous suivre ? Et même quand Octavia s’en va pour se préparer, pourquoi restes-tu au buffet à la regarder ? »

« Quoi ? Je n’étais pas… je la regardais se disputer… c’est marrant. »

Bonbon sourit, un sourire agaçant et gratuit qui chantait pratiquement ‘Je sais exactement à quoi tu penses !

Elle se retourna vers la scène, sans vraiment s’intéresser au pianiste qui jouait, préférant fixer un point quelque part loin au-dessus de lui. « Je ne voudrais pas me monter indiscrète, vous pouvez vous cacher tant que vous le voulez. Il nous a fallu des mois avec Lyra pour le dire à quelqu’un. » Elle se tourna vers Vinyl, qui visiblement mijotait dans un ragoût d’émotions et de pensées. « Mais quand nous en avons parlé à nos amis et nos parents, ils ont été bien plus compréhensifs que ce que nous attendions… Dommage que l’agent de Lyra n’en ait pas fait autant. »

Vinyl ouvrit la bouche pour répondre, mais tout ce qui sortit fut un long ‘euh’ de baryton. Bonbon sourit, elle pouvait lire dans cette jument comme dans un livre ouvert – écrit par un poulain certes, mais fort lisible.

« Ne t’inquiète pas, Vinyl. Ta petite copine est la suivante. »

Bonbon devait bien l’admettre, la grimace que fit Vinyl en réalisant qu’elle se faisait taquiner était adorable. Elle espérait que cette jument pourrait pousser Octavia à retirer le bâton qu’elle avait dans le derrière. En y repensant, cela lui rappelait une nuit pendant laquelle elle et Lyra s’étaient retrouvées particulièrement ivres, et—

Le bruit des sabots contre le plancher la tira de ses souvenirs quand le pianiste eut fini. Un poney âgé se leva au centre du jury, et le pianiste fit une révérence aussi basse que l’anatomie équine pouvait le permettre, avant de quitter la scène en silence.

Bonbon se souvint que Lyra lui avait raconté avec animation que ce poney était une sorte de génie musical, mais le nom lui échappait. C’était Lyra la musicienne de toute façon, Bonbon se contentait de rester assise pendant qu’elle menait ses petites tirades au boulot. Il y avait vraiment de la passion dans ses yeux quand elle faisait ça.

Le vieux poney fit signe à un poulain rondouillet qui attendait sur le côté. « Faites entrer le prochain candidat, Usher. »

Le poulain hocha la tête, et disparut rapidement dans les coulisses où les candidats patientaient. Il revint quelques secondes plus tard suivi par Octavia, violoncelle en sabot.

Elle s’installa, une fois de plus s’unit à l’instrument dans une position d’équilibre. Elle prit une profonde inspiration, la toute première, et leva les yeux vers son idole, son inspiration… son juge.

« Mademoiselle Octavia Philharmonica deuxième du nom, je présume ? »

« Oui, Monsieur. » Octavia jura avoir entendu un rire dans la salle, mais ne parvenait pas à en identifier la source.

« Et votre instrument est… une contrebasse ? »

« Une pièce faite sur mesure, Monsieur. Plus proche d’un violoncelle, mais avec des éléments de contrebasse. »

« En effet. Très bien, Mlle Philharmonica. » Le rire fantôme dans le public reprit. « J’ai beaucoup entendu parler de vous, mais peu écouté votre musique. J’espère que vous parviendrez à justifier toutes ces éloges qui vous sont adressées. »

Octavia hocha la tête, se campa sur ses pattes, prit une profonde inspiration. Sans altérer son équilibre d’un poil, elle joua. Ses yeux n’exprimaient rien, elle mettait tout son cœur et toute son âme dans la musique. Une de ses dernières compositions, pas un des morceaux sombres et puissants qui faisaient sa renommée… non. Une nuit, l’envie lui était venue d’écrire quelque chose de plus… heureux, jovial, et réconfortant.

Elle supposait que c’était le fait de jouer pour le Gala. Mais si c’était vraiment ça, pourquoi ses yeux, censés regarder dans le vague, étaient-ils rivés vers une paire de joyaux rouges dans le public ?

Elle continua de jouer, le moindre doute tel le plus timide des murmures, la plus légère des distractions une brise sur un gratte-ciel de Manehattan. Son archet glissait sur les cordes, faisant vibrer chaque note avec le timing le plus délicat. Si elle jouait bien souvent des morceaux lents, c’était en partie à cause du handicap avec lequel elle était née. La façon gauche dont elle devait tenir l’archet avec la cheville était à la fois complexe et douloureuse. Elle arrivait à se contenir ce soir, ses pensées les plus inconfortables reposaient en silence dans un coin sombre de son esprit. Elle n’était qu’une extension de l’instrument, le catalyseur de son souhait d’être joué.

Elle prolongea le morceau, et risqua même un spiccato. Une fioriture d’amateurs pour la haute-société, mais elle trouvait qu’un jeu aussi erratique ne pouvait que servir le morceau. Peu après elle tira de l’instrument un léger crescendo, conclut par une note aiguë d’un mouvement grand et leste de l’archet, et fit une révérence tout en maintenant son équilibre précaire avec le violoncelle.

Il y eut des murmures parmi les juges, puis Mr Zimmer se leva une fois de plus.

« De tous les instruments à cordes que nous avons vus jusqu’à maintenant, le vôtre est sans aucun doute le plus élégamment joué. Cette manière douce de jouer, presque comme sur un violon, est des plus intéressantes. Qu’est-ce qui vous a inspiré ce morceau ? »

Octavia sonda le public du regard. Deux rubis la fixaient. « Je n’en suis pas sûre, Monsieur. J’ai juste… pensé que ça ferait l'affaire. »

« Cela fait bien plus que l'affaire, Mlle Philharmonica. Vous pouvez aller vous reposer, nous allons voir le dernier candidat. »

Vinyl se tourna vers Bonbon, qui arborait le sourire le plus agaçant qu’elle ait jamais vu. « Quoi ? T’es contente pac’que ta copine monte sur scène, c'est ça ? »

Bonbon gloussa en se tournant vers la scène, alors que la licorne vert menthe s’avançait, sa lyre flottant à côté d’elle. « Oh, non, j’ai juste remarqué quelque chose d’amusant. »

« Quoi ?! Il y a un truc dans ma crinière, c’est ça ? »

Bonbon secoua la tête, et regarda dans la direction du poney gris qui quittait la scène. « Quinze minutes de musique classique, et tu ne l’as pas quittée des yeux une seule seconde. »

* * * * * *

Dire que Vinyl trouva le silence qui suivit les paroles de Bonbon gênant serait un euphémisme. Elle fut plus que soulagée quand Bonbon redirigea son attention vers Lyra, laissant Vinyl seule avec sa confusion et ses joues rouges.

Elle pensa qu’il valait mieux faire semblant de toujours apprécier le spectacle, pour que Bonbon arrête de lui poser tant de questions. La petite licorne verte se tenait sur ses pattes arrière, la lyre dans celles de devant. Étrange qu’une licorne veuille jouer aux sabots, sans la corne. Sa curiosité piquée, elle resta attentive, jusqu’à ce qu’Octavia lui donne un petit coup sur l’épaule.

« Eh ! Pourq… Qu’est-ce que tu fais là ? Tu es censée être en coulisses ! »

Octavia balança négligemment ses sabots en fixant le sol. « Eh bien, je me demandais si tu voulais bien venir attendre avec moi. » Les sourcils de Vinyl disparurent dans sa crinière.

« Euh… ils ont rempli le buffet… tu as faim ? »

« Bien sûr, je te suis, dans ce cas. »

Vinyl se leva de son siège, et aperçut le plus fugace des sourires alors qu’Octavia la guidait. Elle jeta un œil vers Bonbon, qui arborait ce sourire.

« Amusez-vous bien, toutes les deux. J’espère que je t’ai donné de quoi réfléchir, Vinyl. » Elle fit un clin d’œil, avant de se tourner vers Lyra qui était en train de conclure son morceau.

« Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? Vous êtes les meilleures amies du monde tout d’un coup ? » Elle mit un peu trop de vigueur dans sa voix, ce qui surprit Vinyl et elle-même.

« Eh, c’est quoi le problème ? On parlait c’est tout, j’ai pas le droit de parler à une autre jument ? »

Octavia rougit et détourna rapidement le visage en sentant la chaleur lui monter aux joues.

« Enfin, bien sûr que tu peux… il n’y a aucune raison, je veux dire… je… oh, disons… »

Vinyl pressa le pas pour dépasser Octavia, et tendit le cou pour voir son visage. Octavia aperçut bientôt le sourire jovial de Vinyl du coin de l’œil, lumineux comme la face de la Lune. « Tu rougis. »

« Ce n’est pas vrai ! » Octavia tourna la tête de l’autre côté, esquivant le champ de vision de Vinyl. Celle ci la contourna au bon moment pour voir son visage, un rictus de chat du Cheshire sur les lèvres.

« Si Octy. Regarde tes joues. » Elle fit volte-face, et Vinyl se mit à rire. Cette dernière surgit encore devant elle et la surprit en train de rire en silence, avant qu’Octavia ne se tourne à nouveau. Vinyl posa un sabot sous son menton, et ramena avec insistance son visage devant le sien.

« Tu rougis et tu rigoles, comme une petite pouliche. Ça c’est ce qui s’appelle être une aristocrate raffinée. »

Le visage normalement gris d’Octavia rivalisait avec son nœud papillon rose. « Et toi tu profites de la vie au jour le jour, carpe diem, c'est ça ? »

« Hm… j'ai mangé italien une fois ou deux, c’est quoi le problème ? »

Octavia éclata de rire, pas un ricanement moqueur ou un gloussement hautain, un vrai rire. « Oh, Vinyl, quelle idiote tu fais. »

« La pire de tout Équestria. »

Octavia calma son fou rire et se tourna vers Vinyl. « Est-ce une sorte de chance inestimable que j’ai de t’avoir rencontrée ? »

Vinyl gloussa, ses propres joues brûlaient comme deux soleils. « J’imagine, t’es une ponette qui a de la chance d’être tombée sur une jument aussi exceptionnelle que moi. »

« Parce que c’est moi la pouliche ? Je suis plutôt la jument dans l’histoire ! » Octavia envoya un sabot joueur sur les joues de Vinyl, ressentit la chaleur qui en émanait. Elle fit doucement descendre son sabot, perçut les petits battements de cœur de Vinyl, d’abord silencieux, puis soudain résonnants. Comme un trompettiste solitaire qui se change en grand orchestre.

Un toussotement mit fin à leur transe, et elles se tournèrent toutes deux vers une Bonbon souriante, la tête inclinée, les yeux brillants. « Oh, pardon de vous interrompre… je me rappelais de moi et Lyra quand nous nous sommes rencontrées… ahh… »

Elle dépassa le duo en trottant, et poussa un léger soupir en prenant la porte. Un silence légèrement embarrassant s’ensuivit, le charme qui liait leurs regards s'était déchiré comme de la toile d’araignée.

« Bon, et si… ? »

« Ouais, allons, euh… au buffet. J’ai faim. » Le silence persista, et se fit plus pesant encore quand les deux entrèrent, et virent Lyra et Bonbon assises dans un coin. Ces deux dernières se tournèrent et les accueillirent avec des grands sourires et des mouvements du sabot.

« On devrait aller leur p— »

« Jamais de la vie, Vinyl. » Octavia partit à la recherche d’un verre de quelque chose qui la rafraîchirait. Sa respiration était devenue affolée, sa gorge était sèche. Même son cœur ferait mieux de ralentir. C’était le stress de l’audition… oui, juste le stress. Il n’y avait rien d’alcoolisé, malédiction, ç’aurait été si bon pour ses nerfs. Une carafe de jus d’orange attira son attention, voilà qui fera l’affaire.

Elle aperçut Vinyl à côté d’elle qui se versait un jus de canneberge. Son cœur se mit à battre de plus en plus vite. Qu’est-ce qui lui arrivait ?! Elle s’éloigna vivement de Vinyl, en prenant une gorgée du délicieux breuvage aux agrumes. Le poney rondelet – Usher, si sa mémoire était bonne – entra. La salle entière se tut, toutes les conversations prirent fin.

« Si vous le voulez bien, nous allons commencer par les pianistes. Suivez-moi. » Le poulain corpulent sortit accompagné d’un quart de la salle. Certains laissèrent des amis derrière eux, qui se mirent à taper nerveusement des sabots en attendant le verdict, heureux ou décevant.

Les cuivres furent les suivants, laissant la salle à Octavia et Vinyl, Lyra et Bonbon, ainsi que quelques joueurs d’instruments à cordes. Octavia fit de son mieux pour éviter de regarder Vinyl, pour le bien de son cœur battant, et Lyra, pour le bien de sa santé mentale. Par conséquent, elle se retrouva à fixer la table sur laquelle elle était appuyée. Elle resta ainsi un long moment, mais n’en avait pas conscience, trop occupée qu’elle était à questionner ses sentiments.

Après un délai interminable, Usher entra une fois de plus, toujours aussi calme et posé. « Instruments à vent, s’il vous plaît. Mr Zimmer est impatient de voir les candidats. »

Octavia s’apprêta à quitter la pièce, mais s’arrêta en entendant Vinyl l’appeler dans son dos. « Eh, Octy… bonne chance ! »

Octavia lui fit un signe de la tête et sourit, puis laissa Vinyl à côté des hors d’œuvres. Elle rejoignit le groupe qui faisait la queue dans l’étroit couloir, et le destin la plaça juste à côté de sa rivale.

« Alors, Octavia. Je vois que l’hypocrisie est toujours ton élément. Tu oses insulter ma femme, et après tu t’affiches avec cette vandale crasseuse ? »

La colère bouillonnait dans le ventre d’Octavia, elle faillit bien se jeter sur Lyra. « Ne prononce plus jamais un mot sur elle. Je ne suis pas ’avec’ elle ! »

Lyra tapota Octavia sur la tête comme on le ferait avec une petite pouliche. « Tu vois, ça fait mal d’entendre ce genre de choses, non ? Bien, prépare-toi, car notre très estimé Mr Zimmer ne choisira qu’un seul vrai talent. Je te revoie dans le public… ou dans une benne à ordures. »

« Au contraire, c’est toi qu’on verra jouer dans la rue pour des pièces, la nuit du Gala. »

« Oh, ce sont de dures paroles, Octavia. Nous verrons. »

Ils débouchèrent sur la scène, alignés devant les juges comme une série de tartes fraîchement cuisinées en attente d’être inspectées. Hoofz Zimmer était debout, passant de candidat en candidat, expliquant les erreurs, donnant des conseils, les faisant partir un par un. Octavia comprit alors pourquoi le groupe précédent avait mis autant de temps. Il ne renvoyait pas un poney pour ses simples erreurs. Quiconque était rejeté cette année pourrait être une star la suivante, et il en avait conscience. Les poneys partaient le sourire aux lèvres ; cette année n’était pas la bonne, mais la prochaine le serait peut-être bien.

Finalement il ne resta qu’Octavia et Lyra, comme elles l’avaient craint en silence. Il se tint devant elles, souriant avec bienveillance.

« Toutes deux avez fait preuve d’un talent exceptionnel au-delà de nos attentes. Mlle Philharmonica, votre maîtrise du violoncelle subvertit toutes les critiques que je n’ai jamais pu infliger aux poneys terrestres, et m’a fait porter sur ces musiciens un regard nouveau. Mme Lyra, votre façon de jouer est un retour aux sources, je suis heureux de constater que vous avez ressaisi votre excellence d’antan, avant votre… rencontre avec les médias. »

Il s’éclaircit la gorge et s’épousseta légèrement le col. « Cependant, cela nous a posé un problème des plus difficiles. Vous êtes toutes deux très talentueuses, et si vous jouiez du piano ou des cuivres, il y aurait eu de longues disputes entre moi et les autres juges. Heureusement, il y a deux places pour des cordes dans l’orchestre, notre problème est donc réglé. Je tiens à vous féliciter toutes les deux pour avoir gagné ces places. Nous vous contacterons dans le courant de la semaine pour vous donner les dates de la première répétition. »

Les deux candidates se lancèrent dans une débauche d’éloges et de remerciements, les yeux brillants comme des projecteurs. Zimmer fit simplement un signe du sabot en riant, et en les remerciant à son tour. Octavia était assez joyeuse pour oublier son hostilité envers Lyra, et elle ne put qu’imaginer qu’un bonheur tout aussi grand prévenait également la licorne de l’insulter plus longtemps.

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LittleParrot
LittleParrot : #16011
Hors-d'œuvre prend un tiret et il y a (au moins) un "Mr" qui se balade.
Il y a 3 ans · Répondre

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