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Révérend

Une fiction écrite par valz.

Lors de la Nightmare Night : partie 1

Les matinées en Equestria sont d'habitude pour ainsi dire jamais mouvementées, presque inactives laissant les poneys profiter de grasses matinées longues et sereines. Mais bon il faut bien casser les habitudes de temps en temps non ? Et comme beaucoup l'attendaient la Nightmare Night allait faire son grand retour, apportant frisson pour les plus petits et grands enfants. Surtout une en particulier dans sa robe rose dont la marque de beauté représentait au mieux la fête avec ses trois ballons. De tous les poneys d'Equestria elle était la plus encline à faire la fête, en fait tout le temps si elle pouvait car son travail l'occupait tout de même un petit peu. Mais pour une fois elle ne serait pas la seule à y être impliquée, notamment à cause de Luna qui avait promis un spectacle digne des meilleures représentations forçant même quelques dignitaires de plusieurs grandes villes à venir admirer la prestation. Ce qui bien sûr stressait Twilight énormément n'étant pas habituée à recevoir autant de monde dans sa petite ville. D'ailleurs elle s'était réveillée très tôt afin que chaque chose soit en place comme elle le souhaitait, surtout plus par souci du détail car tout avait déjà été planifié. Elle était cependant réconfortée de savoir que son amie Rainbow Dash serait de la partie ce soir lors de la fête, comme prévu après son service. Elle aurait certainement beaucoup de choses à lui dire comme sa formation à l'académie, ou l'obtention de son uniforme. Cela lui rappelait que le temps passait et qu'elle devait sortir de son château pour profiter des derniers moments de tranquillité de Ponyville. Elle se demandait aussi pourquoi le bourdon du Révérend ne sortait jamais de sa chambre et ne la suivait plus comme avant ? Peu importe elle demanderait cela à Fluttershy qui sera de toute façon heureuse d'apporter son aide. Elle avait aussi fini le chapitre un hier de son intitulé scientifique et elle avait appris beaucoup de choses sur les zèbre, qui serait mis en implication ce soir car Zécora serait de la fête également ayant promis à Twilight de sortir de sa maison pour l'occasion.

À Applehoosans justement Zécora d'ailleurs n'était plus attachée dans la sordide chambre du Baron mais installée certes inconsciente dans un univers beaucoup plus chaleureux. En effet elle était installée comme une reine pour ainsi dire, la décoration au passage méritait tous les compliments du monde. Point de lit mais une multitude de coussins rembourrés à souhait formant un cercle presque parfait, complété par ce qui semblait paraître du drapé se tenant au-dessus d’elle une moustiquaire. La chambre n'était pas munie de froides étagères mais plutôt d'une multitude de petits meubles finement décorés et peints dans des couleurs vives tels que l’ocre jaune ou l’orange. Pour finir on pouvait admirer les drôles de plateaux suspendus au plafond par des cordages si fins qu'il faudrait plisser des yeux pour pouvoir les examiner, enfin on voyait étendus par terre laissés négligemment une quantité de bits à en faire pâlir certain nobles canterlotiens. Il y en avait tellement que deux sacs en toile de jute maintenaient la plupart dans un coin de la pièce. C'est dans tout ce luxe que Zécora se réveilla non moins surprise de constater aussi que sa patte ne présentait pas la moindre blessure, et bizarrement elle se sentait bien voire apaisée l'odeur de la pièce rappelant le jasmin mélangé au lilas fraîchement cueilli. Elle se sentait fatiguée à cause du peu de repas fourni par le baron, aussi elle n'essaya même pas de bouger car elle savait que de toutes les manières du monde elle n'arriverait pas à s'échapper seule.

Elle n'attendit pas bien longtemps et la porte s'ouvrit non pas dans un fracas, mais doucement laissant apparaître la scène la plus étrange du monde pour Zécora. Elle vit rien de moins que le Baron sans aucun artifice d'aucune sorte sur lui apportant un grand plateau contenant diverses choses. Elle ne savait pas ce qu'il allait se passer mais une chose était sûre : elle savait que le Baron mijotait quelque chose. Il s'approcha de Zécora donc sans maquillage ou vêtement sur lui laissant apparaître son corps dans son ensemble, et pour ainsi dire il n'avait rien de particulier pouvant le distinguer si ce n'est qu'un seul détail. Toutes ses rayures sur son corps semblaient partir des fois dans un sens puis dans l'autre annulant tout semblant de symétrie. Le plus étrange était que certaines semblaient former de loin un assemblage de squelette mais sans plus. Il s'approcha de Zécora et s'assit à côté d'elle posant au sol son plateau révélant son gargantuesque contenu, beaucoup de petites pièces sucrées tels des loukoums, sellous et cornes de gazelle. Les boissons ne manquaient pas elles n’ont plus, thé chaud, jus de fruits en carafe fine. En fait tout avait été minutieusement préparé comme pour recevoir un invité. Zécora maintenant relevée du lit et assise à droite du Baron voulut protester ou au moins dire quelque chose, mais le sabot de la patte avant droite du Baron se posa sur ses lèvres. Elle aurait pensé à recevoir un choc sur ses dents mais n'eut qu'une douce caresse, de plus il la regarda et pointa avec ses yeux le plateau l'incitant à manger. Ce que le Baron fit dans la seconde qui suit d'une façon digne et princière, se servant avec des couverts et mangeant proprement sans aller vite.

De plus en plus intriguée Zécora fit de même ne sentant pas que la nourriture était empoissonnée. Elle commença doucement à manger afin qu’elle goûte les plats dans leur ensemble, et elle accéléra la cadence. La sensation de faim prenant le dessus avec le mélange d'odeurs plus sucrées les unes que les autres, elle sentait les épices et le miel mélangés harmonieusement se fondre au sein de sa bouche. Si Zécora avait été dans une autre situation elle en aurait apprécié tous les aspects, mais tel quel elle ne sentait que le doute l'envahir de plus en plus. Pourtant le Baron lui adressa la parole sur un sujet somme toute banal brisant enfin la tension installée :

- As-tu apprécié ? C'est moi qui les ai préparés, qu'en penses-tu ?

Zécora devait fournir une réponse, et elle en surprit plus d'un lorsqu'elle la formula :

- Avant de te répondre maître des guèdes, use de notre manière de parler et promis des réponses te seront apportées.

Le Baron ne s'énerva même pas et aussi incroyable que cela puisse paraître fit un sourire à Zécora, se prenant au jeu il fit comme souhaité et répondit bien vite :

- Depuis que je te connais, j'ai toujours su que tu m'impressionnerais. Mais pas à ce point c'est certains. Alors de mes plats préparés lequel as-tu su préférer parmi ceux proposer ?

De plus en plus étrange Zécora n'arrivait même pas à reconnaître le poney se tenant juste à côté d'elle. Pourquoi réagissait-il ainsi ? Elle voulait savoir mais pour cela elle devrait creuser afin d'avoir toutes les informations :

- Si tu maîtrisais aussi bien la cuisine que la bonté, c'est certains que des problèmes ne te seraient jamais arrivés.

- De ma jeunesse tu fais référence, mais dis-moi connais-tu toutes les choses me concernant ou es-tu simplement dans l'ignorance ?

Zécora était quelque peu stressée car elle avait connu depuis sa plus tendre enfance le Baron, qui ne possédait pas encore le titre mais se nommait simplement Samedi. Certains détails lui échappaient encore, d'autres au contraire lui revenaient en mémoire et certains n'étaient ni flatteurs ni glorieux. Car le baron n'avait pas été toujours ainsi car comme le dit si bien le dicton : personne ne naît monstre, mais le devient. Elle lui répondit en feignant ne pas savoir toute la vérité, ce qui provoqua une réaction de fureur de la part de son geôlier. Le Baron lui répondit avec une expression mêlant calme et apaisement sur le visage, contradictoire avec ce qu’il prononçait :

- Tu ne te souviens pas ? Te moquerais-tu de moi ? Ma naissance avait été pour mes parents la pire humiliation, jamais auparavant notre communauté n'avait eu de tel affront. Tu as eu la chance d'être née sans défaut tu n'as donc jamais connu les brimades dues aux marques déformées que je porte, tu te moquais même gentiment de moi avec tes amis disant des phrases si bien inspirées. Alors Samedi on ne sait pas mélanger la crème et le café ? On peut dire qu'on n'est pas sur la même longueur, je dis ça au vu de tes marques... Tu sais étant poulain les moqueries d'enfants ne me gênaient pas tant. Mais les adultes furent d'une cruauté que même des animaux n’auraient jamais pensé. Te rends-tu compte de ce qu’on peut endurer dans ce genre de situation ? Je pourrais t'en parler mais la seule évocation de ces faits m’énerverait quelque peu, aussi oublions ceci tu veux bien ? Le présent avance et j'aimerais te proposer quelque chose.

Zécora avait raison et savait que cela se finirait par un marché ou une quelconque méchanceté. Aussi tout de même un peu curieuse elle demanda :

- Que veux-tu proposer ? Un marché ? De ma famille je pense que tu t'es assez amusé. Mais dis-moi tes réelles intentions, ou alors feras-tu intervenir tes valets ou même tes esclaves ? N'est-ce pas, Baron ?

Le Baron la regarda droit dans les yeux et lui apporta un semblant de réponse qui parfois lui semblait bizarre à comprendre, n'ayant pas toutes les informations pour réfléchir pleinement à ses paroles :

- Tu sais Zécora quand j'étais jeune je n'aurais jamais pensé que quelqu'un de la royauté s'intéresserait à moi. J'ai juste eu à attendre et même Célestia dut s'occuper de moi, et maintenant je sais qu'une reine n'attend plus que moi demain, enfin je m'écarte de ce que je voulais dire. Ce que je voulais te proposer est que tu me dises ce que tu sais, je te le demande gentiment et si tu acceptes j'exaucerai tous tes désirs. Tu veux de l'or ? Je t'en donnerai jusqu'à ce que tu puisses nager dedans.

Le Baron appuya ses arguments en prenant une poignée de bits en les faisant tomber sur la tête de la zèbre, puis il continua en lui demandant de regarder le miroir se trouvant sur leur gauche :

- Je pourrais aussi te garder belle et jeune aussi longtemps que tu le désireras.

Zécora voyait eux deux se regardant dans ce miroir, constatant qu’il y avait des poneys vieillissant autour d’eux alors que rien ne semblait les altérer.

- Si tu désires le pouvoir et l'admiration je pourrais le partager avec toi ainsi tu découvriras tous ses meilleurs aspects. Notamment que l’amitié n’est qu’une illusion pouvant s’acheter.

Il frappa dans ses sabots et fit apparaître quatre zèbres étalons enroulés dans du tissu violet, souriant et l'air serviable ils tenaient au creux de leurs sabots divers accessoires tels des éventails ou des plateaux contenant des mets raffinés. Zécora ne pouvait cacher le fait qu'elle soit impressionnée par la quantité de choses proposées, mais elle répondit sur un air sévère lâchant ce qu'elle avait sur le cœur :

- Tu ne proposes que des possessions matérielles, et le bonheur qui s'ensuit n'est qu'artificiel. Tu as pris la seule chose que j'aimais telle une sombre vipère. Tu sais celui qu'autrefois j'appelais père...

Elle ne put contenir la tristesse accumulée et s'effondra en larmes à côté de celui qui lui avait pris la seule chose importante à ses yeux. Le Baron ne montrait aucun signe d'émotion restant de marbre aux interactions de la zèbre se tenant à côté d'elle, il claqua ainsi ses deux pattes avant faisant disparaître les quatre étalons se tenant devant eux dans une brume violette. Pourtant suite à cela il se permit de poser une de ses pattes sur les épaules de Zécora comme voulant la réconforter. Il se tourna ensuite comme regardant la porte de la chambre, avant de prononcer des mots qui eurent un impact sur la conscience de Zécora :

- Je vois que tu connais la vraie valeur des choses de ce monde. Mais si tu acceptes de me servir je pourrais faire ceci...

Sa peau alterna encore ses couleurs révélant ses marques autrefois ébène en blanc sur une peau noire comme la suie. Zécora savait qu'il était en train d’utiliser ses pouvoirs, elle voyait aussi la petite amulette du baron pulser comme sa corne atrophiée au gré des étranges paroles qu'il formulait. Car oui le Baron partageait les mêmes origines que la zèbre, mais cela ne signifiait pas pour autant qu'elle comprenait la signification du langage qu'il employait. Puis tout d'un coup il s'arrêta net tout en prononçant une phrase qui elle était compréhensible par tous :

- Rentre mon ami, ta fille te demande..

Zécora vit ensuite la scène se produire devant elle, sans qu'elle en explique la raison. La porte s'ouvrit révélant un grand zèbre se tenant sur ses quatre fers, drapé d'un immense tissu violet il transparaissait très musclé et imposant. Ensuite il s'approcha du lit et assis sa croupe devant eux machinalement et coordonné parfaitement comme une machine. Zécora ne voulait y croire et pourtant son père défunt se tenait là en chair et en vie, elle voulut bien sûr le saisir entre ses pattes pour voir si tout cela était réel. Mais elle fut interrompue par le Baron qui s'était relevé rapidement se tenant maintenant à côté de l'étalon :

- Tu as deux minutes et pas une de plus pour lui parler, dépassé ce délai il retournera là d'où il vient. Je ne l'ai pas ramené à la vie et cela est impossible, ce que tu vois est seulement son esprit. Tu pourras lui demander ce que tu veux, tu pourras aussi interagir avec lui pouvant même le toucher. C'est un immense honneur Zécora et ne le gâche pas. Quant à toi mon ami tu connais les consignes n'est-ce pas Bogo ? Aussi je vous laisse entre père et fille, je reviens dans quelques minutes le temps vous est désormais conté.

Il partit de la pièce retournant un petit sablier posé près de l'entrée, refermant la porte derrière eux les laissant dans une intimité restreinte. Il ne fallut pas attendre longtemps avant que les deux zèbres en présence s’enlacent, et Zécora pleurait maintenant à chaudes larmes mais pas de tristesse plutôt de joie. Son père dont le doux nom était Bogo en revanche n'avait aucune interaction, pas de pleurs ou même de tressaillement. Zécora l'invita à s'assoir à côté d'elle, ce qu'il fit en enfonçant plusieurs coussins par le poids de son corps. Elle ne put attendre et voulut savoir :

- Si tu es mon père, de cette question découlera une réponse sincère. Quel est l'animal qu'appréciait notre mère, qui pourtant de ses airs sévères arrivait à monter mais de descendre se faisait désirer ?

Le Zèbre ne mit pas longtemps avant de répondre, il répondit d'une voix grave et puissante sans bégayer ou tressaillir de la voix :

- Des animaux qu'appréciaient ma femme, la vache fétiche protégeait nos âmes. Ma fille je te vois aujourd'hui en pleine santé, et cela me fait un baume au cœur inespéré. J'ai tellement de choses à te raconter, depuis la fois où nous nous sommes séparés...

- Tu n'as pas à te justifier, ce monstre est le maître des guèdes. Nous avons si peu de temps, mais dis-moi mère va-t-elle bien cependant ?

Le visage de Bogo s'effondra avant d'apporter un point qui méritait d'être éclairci :

- Je n'ai pu rejoindre ta mère mais tendre fille, j'ai fait l'erreur de m’accoquiner avec ce monstre fixant mon âme en ce monde avec une maudite aiguille. Je veux surtout te dire, n'essaye pas de...

Il n'eut pas le temps de finir comme vaporisé, le Baron n’ayant plus sa sinistre apparence rentrant dans la pièce brusquement pointant d'une de ses pattes le sablier vidé. Zécora avait oublié de le regarder et n'eut pour cela même pas eu le temps de dire au revoir. Le Baron s'approcha d'elle en lui susurrant à l'oreille :

- Aide-moi dans ma noble tâche et je promets que chaque être de ce monde ne craindra plus la mort. Je ferai en sorte que ce concept n'existe plus dans notre société, laissant vivre les défunts avec les vivants. N’est-ce pas fantastique ? Mais pour cela dis-moi enfin où se trouve cette saloperie et je t'accorderai tout ce que tu veux.

Zécora s'agenouilla devant le Baron, lui implorant quelque chose désespérément :

- Libère mon père sera la seule chose que j'espère. Tu as fait de sa vie de candeur une mort pleine de malheur, je ne te demanderai que cela et sur mon âme tu auras tout ce que tu voudras.

Le Baron sauta au plafond de joie car il aurait enfin ce qu'il voulait depuis tout ce temps. Mais avant il demanda à la zèbre :

- Tu sais ce qu’il te reste à faire non ? et laisse-moi te dire.. Bienvenue dans ma noble famille..

Il tendit sa patte avant droite dans la direction de Zécora, lui demandant par des gestes qu’elle lui enserre le sabot. Elle savait pleinement ce que cela impliquait, mais n’hésita pas une seule seconde car elle connaissait aussi le fait que le Baron honorait toujours ses promesses quelles qu'elles soient. Et comme pour Luna la même scène se répéta, signant par cela le pacte entre ces deux êtres. Il formula ensuite avec un sourire malsain le reste de ses sombres desseins :

- Bien la première chose que je veux est que tu t'habilles en conséquence de la Nightmare Night, tu n'as pas oublié la promesse faite à Twilight tout de même ? Tu devras faire comme si tu sortais avec moi depuis quelque temps, ainsi tu justifieras ton départ de plusieurs jours auprès de tout le monde. Invente ce que tu veux tant que cela est crédible, on récupérera tes affaires ensuite chez toi et tu vivras dans cette chambre. Je précise aussi avant que cela ne te vienne à l'esprit...

Il reprit ensuite sa sinistre apparence avant de regarder Zécora droit dans les yeux, lui parlant dans une voix d'outre-tombe avec un air plus que sévère :

- Trahis-moi ne serait-ce qu'une seule fois et je te promets que tu perdras vie, amis et bonheur dans la seconde où tu auras pris cette décision. Dépêche-toi nous n'avons plus beaucoup de temps, cette nuit est importante pour moi et je n'aimerais pas la rater car Célestia n'attend pas.

Ainsi la fête sera complète et les plans du Baron auraient enfin un avancement consécutif, pourtant que se passera-t-il ? Suite dans les prochains chapitres.

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Note de l'auteur

Prochain chapitre annexe pouvant être sauté. Donc à vous de voir.

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makuta
makuta : #12809
Conscience - Zecora qui pactise avec le diable.... (soupir) pauvre Zecora.... voyons voir maintenant ton fameux chapitre annexe
Il y a 3 ans · Répondre

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