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Nopony

Une fiction écrite par JackHyde.

Chapitre 5

Jack se réveilla doucement, un mince rayon de lumière matinal filtrant à travers le volet qu’il avait laissé entrouvert lui éblouissant les yeux. Il se leva lentement. Aujourd’hui, ses parents revenaient. Et même si Anna serait là pour le soutenir, malgré tout ce qu’elle avait pu dire, Jack appréhendait toujours cet instant. Mais ils ne revenaient que dans la soirée, au moins avait-il le temps de se préparer mentalement, si c’était faisable.

 

Il se leva sans grand entrain, se mettant sur ses quatre pattes et descendant ces escaliers qui ne lui posaient plus tellement de problèmes après une semaine. En général, Anna se levait avant lui, il se doutait donc qu’il allait la trouver en bas.

 

Pourtant, elle n’était pas là.

 

- “Anna?” appela Jack.

 

Pas de réponse. Dormait-elle encore? Jack promena son regard dans la cuisine, et il vit posé sur l’établi, un bol de lait avec des céréales, et un mot. Il s’approcha et lu le mot à voix haute, reconnaissant l’écriture d’Anna.

 

”Jack, je suis partie faire quelques courses en ville. Il se peut que je mette un peu de temps pour revenir. Je t’ai préparé un petit déjeuner, essaye de ne pas en mettre partout.” , le tout accompagné d’un smiley qui lui faisait un clin d’oeil. Cela arracha un sourire à Jack.

 

Jack réchauffa le tout au micro-ondes et s’installa à la table. Avec un peu de difficultés, il parvint à attacher une cuillère autour de sa patte à l’aide d’un élastique.

 

Il mangea lentement son petit déjeuner, essayant d’être le plus propre possible. D’habitude, Anna lui faisait la conversation, mais là il était seul. Il commença à repenser à ce qui devait arriver ce soir, à imaginer la réaction de ses parents, et plus il y pensait, plus il avait peur de ce qui allait se passer.

 

Alors qu’il finissait sa collation matinale, Jack entendit du bruit venant de devant la porte. Une portière de voiture qui claque? Il n’en était pas sûr car le bruit était étouffé. C’était sans doute Anna qui rentrait à la maison. Jack se leva et se dirigea vers le salon et la porte d’entrée. Une fois à quelques mètres de celle-ci, elle s’ouvrit brusquement, comme si quelqu’un la défonçait. Et de fait, trois hommes de statures imposantes se trouvaient dans l’encadrement de la porte, portant des costumes noirs et des cagoules. Leurs yeux se braquèrent immédiatement sur Jack.

 

Jack recula instinctivement, pris de peur face à ces trois personnes menaçantes. L’un d’eux hurla alors.

 

- “IL EST LÀ ! CHOPPEZ-LE !”

 

Les trois se précipitèrent dans la maison, se ruant sur Jack qui fit brusquement demi-tour, se heurtant aux meubles, en renversant certains, ce qui lui fit perdre du temps. Il sentit une piqûre sur son flanc droit. Un des hommes venait de lui tirer dessus à l’aide d’un pistolet à fléchettes. Cependant, Jack n’y fit pas attention. Pour l’instant, il devait fuir. Il se précipita vers la porte menant aux autres pièces du rez-de-chaussée. Pour la première fois, il était contraint de galoper.

 

Les trois hommes encagoulés se lancèrent à sa poursuite dans la maison. Jack traversa la cuisine en vitesse, mais il s’écarta de sa route et heurta sa chaise sans faire exprès. Il se sentait bizarre, comme si ses forces l’abandonnaient petit à petit.

 

Un sédatif ! Voila ce qu’ils m’ont injecté !” pensa-t-il.

 

Il ne ralentit pas pour autant, poussant à leur maximum ses membres engourdis par le tranquillisant, ses poursuivants étant toujours après lui, renversant certains meubles qu’ils heurtaient et les aménagements qui avaient été faits pour Jack, ainsi que son bol encore posé sur la table.

 

L’un des hommes parvint pourtant à s’approcher suffisamment près de Jack pour tenter de l’attraper. Mais il reçu une ruade en plein visage, l’envoyant au tapis.

 

Il fallait qu’il s’en sorte. Jack se rua vers la porte du jardin. S’il pouvait s’échapper par là, il aurait sans doute l’avantage dans la poursuite du fait qu’il était sur quatre pattes et non deux.

 

La porte était proche, mais soudain, une deuxième piqûre se fit sentir, sur son flanc gauche cette fois. Il commença à avoir du mal à bouger. Il essaya néanmoins d’atteindre la porte. Il n’aurait aucun mal à l’ouvrir, elle n’était toujours pas réparée depuis qu’il l’avait défoncée à coup de sabots en début de semaine. Mais ses pattes ne furent pas de son avis. Ses sabots se dérobèrent sous lui et il s’étala au sol, sur le flanc. Sa vision se faisait de plus en plus floue. Il vit vaguement les trois hommes s’approcher de lui. Jack n’arrivait plus à bouger, il n’avait plus aucune force. Deux le prirent et le soulevèrent, l’autre le recouvrit d’un drap pour le cacher. L’ouïe était la seule chose qui lui restait pour se repérer, et il la sentie faiblir petit à petit alors qu’il entendait les bruits de pas qui signifiaient que les hommes l'emmenait. Il avait sommeil. Ses yeux se fermèrent et il sombra dans l’inconscience.

 

Quelques temps après, il ne sait combien de temps après, Jack revint à la limite de la conscience. Il arrivait à peu près à penser, il entendait ce qui se passait autour de lui. Par contre, impossible de savoir si il pouvait ouvrir ou non les yeux, le drap le recouvrant était tellement sombre qu’il n’aurait pu faire la différence. Il perçut néanmoins des bribes de conversation. Des hommes aux voix graves qui causaient, probablement ceux qui l’avaient capturé.

 

- “Et un de plus! Je crois qu’on commence à avoir l’habitude avec ces choses!” rigola une première voix.

 

- “Les nouveaux tranquillisants mis au point par le labo spécialement pour eux aident bien ! Ils se débattent moins !” fit le second.

 

- “Ouais enfin il t’a sacrément amoché au passage” ricana un troisième. “Ah, tu vas avoir une de ces marque !”

 

- “Un coup de chance.” grogna-t-il pour réponse.

 

- “D’ailleurs, tu pense pas avoir abusé sur la dose?” demanda la première voix. “Il faudrait pas qu’il devienne comme l’autre. Ils les veulent en bon état.”

 

- “Ne t’en fais pas. Pour l’autre, la formule du tranquillisant n’était pas encore au point, c’est tout. Maintenant c’est sans danger. Pis je te rappelle que cet autre à fini comme ça parce qu’il a eu un regrettable accident en se débâtant.

 

Au bruit, Jack devinait qu’ils étaient dans un véhicule en marche. Ces hommes l’emmenaient quelque part. Mais où? Un laboratoire pour des expériences? Le revendre au marché noir, comme une bête de foire? Quelque chose n’allait pas dans leur conversation, mais il avait l’esprit trop embrumé pour comprendre que ces personnes parlaient du fait qu’ils semblaient avoir l’habitude de capturer des poneys.

 

Alors qu’il essayait de comprendre, il sentit de nouveau ses forces le quitter, et il redevint inconscient.

 

- “Hé! Hé! Ça va ?” entendit soudainement Jack.

 

C’était une voix féminine cette fois. Jack crû d'abord qu’il s’agissait d’Anna, mais ce n’était pas tout à fait la même voix. Quelque chose de plus mûr dans le timbre.

Il ouvrit les yeux, s’attendant à voir une quelconque jeune fille penchée sur lui. À la place, et à son plus grand étonnement, ce fut une tête de ponette grise qu’il trouva penchée au dessus de lui.

 

- “Mais que…?” commença Jack, mais la ponette l’interrompit. Elle soupira de soulagement et ajouta :

 

- “Enfin tu es réveillé. Comment tu te sens ?”

 

Jack releva la tête et essaya de faire le point. Il regarda les alentours. Il était dans un endroit très lumineux. L’endroit était austère et froid, deux murs de métal blanc sur les côtés, un mur de vieille pierre taillée, et juste en face, là où s’encastrait également une porte, un énorme panneau de verre. Dans sa cage, il n’y avait que deux matelas et un panneau, ainsi que la ponette assise en face de lui, elle le regardait.

 

- “Bien… Enfin je crois…” répondit finalement Jack en se relevant, encore sous la surprise. “On est où? Et vous êtes qui?”

 

La ponette soupira une fois de plus de soulagement.

 

- “Bien, au moins tu es pas étonné de voir d’autres poneys, c’est une bonne chose. Le sédatif t’a pas rendu cinglé. D’après ce que j’en sais, on est dans un genre de centre d’expérimentation où ils rassemblent les… Gens comme nous.” expliqua-t-elle, grimaçant sur les derniers mots. “Je m'appelle Catherine, du moins quand j’étais humaine. Mais ici tout le monde m'appelle Soundly Escape, abrégé en Soundly, c’est le nom de mon avatar, enfin si on peut encore parler de ça, et aujourd’hui je doute qu’il y ait une vraie différence. Tu peux m’appeler comme ça si tu veut.

 

- “Vous étiez humaine vous aussi?”

 

- “Tutoies-moi, s’il te plaît, je n’ai que vingt quatre ans. Ben oui, j’étais humaine avant d’être transformée en pégase, comme toi je suppose. Tous les poneys présents ici ont été humains un jour. Mais on s’est tous retrouvés transformés du jour au lendemain, sans raison.”

 

Tout en parlant, Soundly désigna la cage voisine où se trouvaient deux autres poneys, endormis, un pégase vert, et juste à côté sur la même couchette, un poulain.

“Même les enfants !” s’exclama intérieurement Jack. Puis il remarqua les zébrures sur tout son corps, jusqu’à ce qu’il réalise qu’il s’agissait de cicatrices. Cette fois-ci il s’horrifia !

 

Quand elle désigna la cellule, Soundly se tourna légèrement, et Jack remarqua quelque chose:

 

- “T-Tes ailes. Qu’est-ce qui leur est arrivé ?”

 

Soundly avait dit être une pégase, mais sur son dos, tout ce qui restait de ses ailes étaient deux énormes lignes rouges, là où elles auraient dû se trouver. Sa mine s’assombrit alors qu’elle regarda ailleurs, la tête légèrement baissée.

 

- “Ils me les ont arrachées.” annonça-t-elle d’une voix sombre, elle ne semblait pas apprécier de devoir reparler de cet horrible moment. “C’est comme ça ici. Ils veulent comprendre ce qui nous arrive, alors ils font ce qu’ils veulent.”

 

- “D-Des expériences !?” s'écria Jack, hébété et effrayé. “Mais ils n’ont pas le droit !”

 

Jack se demandait dans quel genre d’enfer il avait atterri. Quel endroit sur terre autoriserait ainsi de telles mutilations sur des êtres dotés de conscience, puisqu’on ne semblait déjà plus parler d’humain ?!

 

La pégase regarda Jack tristement.

 

- “À ton avis, est-ce qu’on est encore suffisamment humain pour les en empêcher? Rien ne nous protège, on a aucun droit ici, à peine celui d’exister. Nous sommes des sujets d’expérimentations. Personne ne prendra notre défense car personne ne sait que nous existons.”

 

- “Mais, c’est impossible, certaines personnes doivent bien s’être rendues compte de notre disparition. Je veux dire, la famille, certains services, moi je me cachais chez moi avec l’aide d’une amie, et mes parents devaient rentrer dans peu de temps.

 

Jack se demanda alors pendant combien de temps il était resté inconscient, impossible pour lui de l’estimer. Et analogiquement, était-il toujours dans le même pays ? On avait très bien pu le maintenir endormi pendant des jours et le faire voyager jusqu’à une destination inconnue. Jack se demandait dès lors comment il allait être retrouvé si lui-même, il ne le savait pas.

 

- “Depuis combien de temps es-tu ici, et comment ?” demanda-t-il finalement.

 

- “Toi tu as eu de la chance on dirait, moi beaucoup moins. Je dois être ici depuis … un an ? Deux ou même trois ? Comment le savoir ? Celui qui était là avant toi était là avant moi, et vice versa pour celui qui occupait ma place. Avant d’être enfermée ici, je n’ai pas eu la chance que toi tu as eu d’avoir quelqu’un pour te couvrir, moi j’ai dû me débrouiller toute seule, ma maison était devenue une véritable prison pour moi, je n’osais pas en sortir, mais un jour j’ai bien dû m’y résigner, les placards ne restent pas éternellement pleins. Et alors je me suis fait repérer, une gamine m’a remarqué alors que j’essayais de piquer discrètement de quoi manger dans un marché, alors j’ai dû courir, courir, finalement je me suis retrouvée pourchassée par les services de la fourrière locale, car ils pensaient que j’étais une sorte d’animal, je les comprends d’un côté. Mais j’ai tout de même réussi à m’échapper, du moins c’est ce que je croyais. Lorsque je suis rentrée chez moi j’ai trouvé la porte verrouillée, quelqu’un m’avait volé mon appartement, ça m’apprendra à sortir sans fermer derrière moi... Mais je suppose que toi aussi tu as dû avoir du mal avec les portes, non ? Alors comble de la résignation, je me suis finalement dit que ma meilleure chance était de me livrer à un endroit comme le poste de police, peut-être que l’on m’aurait donné de quoi manger, de quoi vivre. Ça a bien marché, du moins au début, on m’avait donné de quoi manger en voyant de j’étais affamée, mais la journée eut à peine le temps de finir que des hommes sont venus pour m'emmener, et le pire c’est que je les ai suivi docilement, tellement désespérée que j’étais de trouver de l’aide. Et quand je me suis réveillée, j’étais ici. Voilà mon histoire gamin, d’ailleurs je t’ai toujours pas demandé ton nom !"

 

-”J-Jack …” dit-il distrait.

 

Il prit soudainement conscience de la chance qu’il avait eu jusqu’à aujourd’hui. Il avait pu vivre caché pendant une semaine, avec l’aide de sa précieuse amie Anna, il avait pu manger, sans doute mieux que Soundly, et avait même eu un soutien moral. Et elle, qui avait dû vivre un enfer rien que pour se nourrir, qui n’avait eu personne pour la soutenir, et qui s’était finalement offerte elle-même, pour ensuite être emmenée ici, à subir toutes sortes d’atroces traitements. Elle souriait.

 

- “Et bien enchantée de te connaître, Jack ! Je te présenterai aux autres lors du repas.”

 

Elle avait dû vivre cent fois pire que lui à l’heure actuelle, mais pourtant, et cela troublait Jack … Elle restait guillerette.

 

- “P-Pourquoi souris-tu de cette façon ?”

 

- “Oh, sans réelle raison. Je suis juste contente d’avoir pu raconter mon histoire à quelqu’un d’autre, ça me donne le sentiment que je ne serai pas oubliée, et puis je me dis à quel point j’ai été bête, alors j’en ris. Il faut savoir garder la joie de vivre ici, sinon tu te perds, souviens-t-en.” Puis elle conclut d’une tape sur l’épaule de Jack. “Mais dis-moi, comment tu t’es fait attraper, si c’est pas indiscret ?”

 

- “Et bien …”

 

Jack n’eut aucunement le temps de pouvoir satisfaire la curiosité de sa nouvelle amie. Un claquement métallique retentit quelque part dans le couloir, immédiatement, Soundly perdit son sourire, elle qui disait que c’était le plus important ici. Qu’est-ce qui pouvait bien la mettre dans un tel état, maintenant elle paraissait paniquée. Les occupants de la cellule d’en face aussi commencèrent à s’agiter. Le poney vert, qui se révéla être un pégase, se leva presque d’un bond, le poulain en fit de même, exactement à la même vitesse, pour aller se cacher dans un coin de la cellule.

 

- “C’est eux ... ils viennent en prendre un” souffla Soundly, prise de terreur.

 

Le pégase vert, lui, semblait relativement mieux se contrôler, et pris même l’initiative de se poster en position de garde juste devant le jeune poulain, totalement recroquevillé dans son coin.

 

- “Qui ça “eux” ?” demanda Jack, intrigué.

 

Au moment où il posa sa question, un homme portant un laborantin, encadré de deux hommes en uniformes de sécurité noir et casques anti-émeute teintés en noir, apparurent juste derrière le panneau de verre. Il tenait un bloc note à la main et le feuilletait rapidement, comme s’il s’agissait d’une routine pour lui.

 

- “Numéro mille trois cent trente sept … Bloc B, cellule quarante deux, c’est bien ici. Messieurs, veuillez me cueillir le blanc s’il vous plaît.”

 

D’un hochement de tête, les deux gardes s’approchèrent de la porte, l’un d'eux déverrouilla la porte tandis que l’autre sortit une sorte de matraque métallique. La porte se déverrouilla et permit au deux colosses d’entrer. Jack recula à leur approche, tandis de Soundly restait paralysée. Jack essaya de résister et de ne pas se laisser attraper mais il se fit acculer sans s’en rendre compte et fut finalement empoigné par l’un d’eux, et soulevé avec une facilité tellement déconcertante qu’on aurait dit qu’ils faisaient ça à longueur de journée, ce qui devait sûrement être le cas.

 

Soundly sortit alors de sa torpeur en voyant Jack se débattre :

 

- “Non, laissez-le, supplia-t-elle. Il viens d’arriver !”

 

- “Eh bien c’est parfait, on commence à manquer de spécimens cornus frais.”

 

Les plaintes de Soundly n’eurent apparemment aucun effet.

 

A peine sorti de la cellule et celle-ci verrouillée, que celui désigné comme le scientifique sortit de sa blouse une seringue.

 

- “Veuillez le maintenir immobile un instant messieurs, autant rendre le voyage plus facile.” dit-il laconiquement tout en la remplissant dans une fiole.


Jack sentit presque immédiatement la piqûre après que les deux hommes l’eurent maintenu immobile du mieux qu’ils le purent. Instantanément, ses forces le quittèrent, et il retomba inconscient. A peine dix minutes après son arrivée.

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cedricc666
cedricc666 : #25276
Rhaaaaa mais je veux la suite moi aussi!

Et j'arrive, massacre toutes la vermine humaine qui compose ce lieu, libère tous les poney et fonde la République Populaire de Poneyland (avec moi comme leader MOUHAHAHA) histoire de faire la nique aux humains après.
Il y a 3 ans · Répondre
Mouette
Mouette : #15169
Pauvre peneys :(
Il y a 3 ans · Répondre
LuckyLunge
LuckyLunge : #12334
JE VEUT SAVOOOIIIR LA SUIIITEEE!!!
Il y a 3 ans · Répondre
IGIBAB
IGIBAB : #12071
OH MON DIEU CE CLIFFANGHER ! QUE VA T-IL SE PASSER !? Wait... Je le sais déjà ! Mouhahahahahahaha !
Il y a 3 ans · Répondre

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