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Anthropologie

Une fiction traduite par FloppySnow.

Expérimentation

« Lemon Hearts… Sea Swirl… Spring Fresh… »

Alors qu’Indigo Spark nommait chacun des noms des jeunes licornes, leurs copies flottaient vers leurs bureaux. Les réactions furent variées à la première vision de leurs notes : sourires, indifférence, horreur absolue…

« Et… Heu… » Indigo Spark plissa des yeux face au nom. « Laï-ra ? » Le professeur haussa les sourcils, fixant la copie. Il balaya la salle de son regard. « Ou plutôt… Lyra ? »

« Oui, c’est la mienne, répondit une certaine licorne verte assise à l’arrière, levant son sabot. C’était comment ?

— Oh, Heartstrings… ? Hum, oui…

— Ça vous gêne ? Je préfère Lyra. C’est tout », affirma-t-elle. Elle vit sa copie voleter vers elle, une aura bleue rayonnant autour. Il parut se passer une éternité avant qu’elle ne l’atteigne.

« Je pense que c’est bon… » Indigo Spark paraissait confus. « Votre copie était… intéressante, d’un certain point de vue…

— Quoi ?! » Lyra venait à l’instant de découvrir sa note. Un large D- était inscrit en rouge sur le coin supérieur droit, accompagné d’une remarque écrite à la hâte par le professeur : Histoire Equestrienne (le premier mot avait été souligné deux fois), et non légendes. La feuille était parsemée de phrases soulignées et de points d’interrogation.

Elle restait bouche bée devant sa copie, incrédule. Cela se pouvait-il ? Elle avait lu ces livres de bout en bout pendant des heures et pas un seul n’avait stipulé que les humains étaient des « légendes ». Il y avait bien trop de choses sur le sujet, tant de précisions diverses sur leur culture, leur anatomie, leurs coutumes et… et tout le reste !

Évidemment, quelques passages se référaient à des légendes. Tout comme les poneys, les humains possédaient leur propre folklore. Elle était d’ailleurs tombée sur son nouveau prénom à la lecture de récits anciens : Lyra. Aussitôt qu’elle l’eut lu, quelque chose en lui avait vraiment sonné juste. Elle aimait bien plus ce prénom qu’‘Heartstrings’. Elle se le répéta à haute voix plusieurs fois – « Lyra » - et la manière dont il résonnait semblait absolument parfaite.

Les prénoms humains étaient comme ça. La plupart des poneys détenaient des prénoms qui dérivaient d’autres mots, mais les humains en possédaient qui se suffisaient à eux-mêmes – juste des prénoms. Il arrivait parfois que des poneys utilisent l’expression « tirer sur la corde sensible[1] » (une tournure qui l’avait toujours dérangée) mais ils n’en mentionnaient aucune concernant « Lyra ». Tous les prénoms humains étaient uniques, avec aucune autre signification. Et ils étaient magnifiques.

« Bon, abordons notre prochain travail. » L’annonce d’Indigo Spark fut accueillie par divers gémissements traversant la salle. « J’aimerais que chacun d’entre vous apprenne un nouveau sort… »

Lyra écoutait à peine. Elle parcourait encore sa copie des yeux. Il devait bien y avoir une raison pour laquelle personne ne croyait aux humains… Pourquoi avaient-ils été oubliés ? Et plus important, où se trouvaient-ils aujourd’hui ? Elle ne pouvait pas se concentrer sur d’autres sujets comme la magie alors qu’il existait de tels mystères dans le monde. Il devait y avoir des réponses.

***

Le moment était venu. Après toutes ces années à entendre tous ces poneys clamant l'inexistence des humains, l'impossibilité de telles créatures… Si cette expérience fonctionnait, Lyra serait capable de comprendre comment les humains pouvaient avoir vécu. Tout serait alors prouvé.

Lyra prit une profonde inspiration. Elle se trouvait dans sa chambre, le livre de Twilight posé sur le sol, devant elle, ouvert sur cette illustration de main superbement détaillée. Elle l’avait examinée plusieurs fois : la façon dont chaque doigt de la main était formé, leur longueur, la position de leurs articulations. Elle était tombée une fois sur une expression humaine à propos de s’y connaître sur le bout des doigts – elle y était sûrement aussi familière qu’aucun humain ne l’avait jamais été jusqu’à maintenant.

Elle se mordit la lèvre, sachant à quoi s’attendre tandis qu’elle défaisait les bandages de son sabot. Lyra y avait appliqué plusieurs grosses couches pour dissimuler tout contour protubérant ou suspicieux. Lorsque le tissu fut enlevé, elle grimaça à la vision de toutes les erreurs de sa première tentative.

Des doigts à moitié formés s’échappaient de son appendice qui ressemblait toujours – en quelque sorte – à un sabot. Ils déviaient tous dans de mauvais angles, l’un d’entre eux pointant même vers l’arrière. Quelques-uns avaient trop d'articulations, d'autres pas assez. Quant au pouce, ou du moins ce qui y ressemblait, elle en avait deux, de chaque côté de son sabot, vu qu'elle n'avait pas su de quel côté il était supposé se retrouver. L'ensemble était un véritable fouillis.

« Cette fois ça va marcher. Voyons voir… » Elle se référa au manuel (l’illustration ressemblait à une… main gauche, puisque le pouce était à droite) puis se reporta sur les résultats de son dernier essai. Elle plia l’un de ses doigts. Même si c’était complètement raté, elle pouvait quand même contrôler ses doigts. Ce n’était juste pas bon du tout. Elle ferait mieux cette fois-ci. « Maintenant, concentration... »

Elle commença à concentrer la magie à travers sa corne et sur son sabot, se crispant à la fois sous l’effort mental et la sensation qu’elle avait de réarranger ainsi toute la structure anatomique de son sabot.

Les doigts changeaient de forme, se rétractaient dans son sabot, puis en émergeaient de nouveau alors que ce dernier se transformait complètement…

***

L’entretien d’embauche de Bon-Bon avait été plus qu’une agréable conversation sur des cupcakes. Les propriétaires du Sugarcube Corner, M. et Mme Cake, était un couple très amical et accueillant. Cela n'avait pourtant pas du tout aidé Bon-Bon à se sentir plus à l'aise.

Ils avaient récapitulé l’ensemble des lignes de conduite servant à faire marcher leur boutique, des recettes utilisées jusqu’aux méthodes d’emballage en passant par le meilleur comportement à adopter lorsqu’on se trouvait au comptoir. Ils paraissaient satisfaits d’avoir trouvé une confiseuse posée et mature – tout le contraire de Pinkie Pie, qui avait bondit plusieurs fois à l’intérieur et en dehors de la confiserie tout au long de la rencontre pour des en-cas.

Il sembla finalement qu'ils avaient fait le tour. Mme Cake agita le sabot de Bon-Bon. « Ce fut un plaisir d’avoir cette chance de parler avec vous, ma chère. Nous aurons besoin de toute l’aide qu’il nous est possible d’obtenir, avec Nightmare Night s’approchant.

— Vous voulez dire que je suis… embauchée ? » Bon-Bon essaya de ne pas paraître trop enthousiaste. Après tout, elle devait demeurer professionnelle. « Je serais tellement honorée de travailler ici !

— Vous disiez que vous travailliez à la maison ? Cela vous dérangerait-il si nous faisions une petite visite, Mlle Bon-Bon ? demanda M. Cake.

— Oh, pas du tout ! répondit Bon-Bon. Je garde toujours tout en ordre. »

Ils lui emboitèrent le pas à travers Ponyville jusqu’à sa maison. Bon-Bon était contente d’avoir pris le temps de tout nettoyer il y a quelques jours. La maison serait encore présentable. Lyra était repartie dans l’une de ses étranges obsessions dernièrement. Peut-être lui était-ce passé à présent. De toute façon, cela ne poserait pas problème.

Bon-Bon entra dans sa maison et les conduisit dans la cuisine. Ils pouvaient entendre l’air d’une lyre joué au fond du couloir. C’était le seul son dans la maison autrement silencieuse. La mélodie était complexe. Comparé à ce que Lyra jouait d’habitude, il y avait bien plus de notes et un tempo plus rapide.

« Il semblerait que ma colocataire prépare un nouveau morceau pour le Gala, estima Bon-Bon. Je vous prie de l’excuser. » En fait, pensa Bon-Bon, c’est parfait. Lyra se concentrait enfin sur ce qui était réellement important.

« Il n’y a aucun problème, Mlle Bon-Bon, rassura M. Cake.

— Elle joue formidablement bien. Je n’ai jamais entendu une chose pareille, se réjouit Mme Cake. Je suis curieuse à présent. Vous disiez que vous utilisiez des recettes originales ? Nous aimerions beaucoup les voir.

— Mes recettes ? Mais bien sûr. Je les garde toutes dans mon propre livre de cuisine personnel. Laissez-moi juste le temps de l’amener rapidement », répondit Bon-Bon.

Elle trotta dans le couloir jusqu’au bureau. La musique s’amplifia alors qu’elle se rapprochait et passait la porte. « C’est formidable, Lyra. Au fait, as-tu aperçu mon… »

Le cri que poussa Bon-Bon se propagea jusqu’à la cuisine, où M. et Mme Cake s’échangèrent des regards confus.

Lyra, se reposant sur le sofa, leva son regard vers elle. Elle s’arrêta de jouer – mais elle n’avait pas joué de sa lyre avec la magie, comme n’importe quelle licorne ordinaire. A la place, elle avait des sortes de… trucs… au bout de chaque sabot, dans lesquels elle tenait son instrument.

« Eh, Bon-Bon. Vise-moi ça. Des mains ! » Elle leva l’une d’elles comme si elle lui faisait un signe et pliait les appendices qui en ressortaient. Elles étaient du même vert menthe que le reste de son pelage, mais cela n’empêchait pas de penser qu’elles avaient été retirées d’une autre créature pour être grossièrement plantées sur les pattes avant de Lyra. « Cela m’a demandé plusieurs essais, mais elles ressortent parfaitement au final !

— Qu’est-ce que tu… Comment as-tu… » Bon-Bon n’arrivait même pas à former une phrase complète. Elle était figée sur place.

« Ça n’a pas été facile. » Lyra roula hors du sofa et chancela ensuite, maintenant ses poings fermés et gardant un œil dessus tandis qu’elle essayait de marcher à travers la salle. « Je me suis juste référé à quelques schémas… J’ai dû trouver le sort par moi-même… Je devrais sûrement comprendre comment marcher sur deux jambes par la suite, celles-ci ne sont pas faites pour être utilisées comme des sabots.

— Tout va bien, Mlle Bon-Bon ? » La voix de M. Cake provenait de l’autre bout du couloir.

La situation devenait de pire en pire, mais Bon-Bon ne pouvait pas paniquer maintenant. Pas alors qu’elle s’en tirait aussi bien. « J’arrive tout de suite ! Tout est… » Elle hésita. « Tout est en ordre, merci !

— Il y a du monde ? » demanda Lyra. Elle s’approcha de la porte pour voir.

Bon-Bon lui bloqua le passage. « Toi… Toi… Non, écoute ! » Sa voix se mua en un chuchotement sévère. « Les Cakes sont juste là, dans la cuisine. Ils s’apprêtent tout juste à m’offrir un poste d’Assistante Confiseuse au Sugarcube Corner. Ceci est la chance que j’attendais depuis que je suis arrivée à Ponyville et s’ils te voient toi… », repoussant Lyra de son sabot, celle-ci reculant avec surprise, « …avec ces machins… » pointant les mains de Lyra, « S’ils les voient, je veux dire si n’importe quel poney les voit, ils vont penser que tu es une sorte de… je ne sais même pas quoi ! Ils vont penser que nous sommes folles toutes les deux ! »

Lyra leva une main avec dédain. « Ce n’est pas si terrible, tu as même dit que ma musique était meilleure.

— Ta musique ? Non, non, non, tu ne peux pas te montrer au Gala avec… ! » Bon-Bon reprit son souffle, se ressaisit, et tenta de détacher son regard des mains de Lyra. Elle serra les dents. « Bon… J’ai besoin de mon livre de cuisine. »

Lyra s’approcha de l’étagère et le trouva en hauteur, le saisissant avec sa main et le présentant à elle. « Le voilà.

— Tu ne pouvais pas simplement… » Bon-Bon fixa le livre. « Oh, et puis zut. » Elle le prit entre ses dents. « Bmmf mff ff…

— Hein ? » Lyra inclina la tête.

Recrachant le livre, Bon-Bon reprit. « Je disais simplement que tu ferais mieux de ne pas te montrer là-bas avant que tout le monde ne soit parti. »

Lyra leva l’une de ses mains pour lui montrer. « Tu vois, c’est pour ça qu’elles sont si géniales, car tu peux transporter des choses partout sans…

— Je ne veux pas en entendre parler ! » Bon-Bon ramassa son livre de cuisine de nouveau et repartit du bout du couloir jusqu’à la cuisine, essayant de se contenir.

M. et Mme Cake attendaient toujours là. Bon-Bon entra et posa son livre sur la table, tout en forçant un sourire. Elle devait donner l’impression d’être une confiseuse compétente, absolument rien n’allait mal, c’était un foyer tout à fait normal, rien d’extraordinaire à voir ici.

« Vous allez bien, Mlle Bon-Bon ? Que s’est-il passé ? demanda M. Cake.

— Oh… C’était juste… » Bon-Bon n'allait pas leur révéler la vérité. « Une araignée ! Deux d’entre elles. Énormes. A vrai dire, je ne supporte pas la vision de ces choses, toutes ces pattes frêles et bizarres qui bougent de partout…

— Vous avez des araignées ici ? » s’étonna M. Cake.

Elle s’interrompit. « Pas d’habitude. Certainement pas dans la cuisine. »

Lyra pencha sa tête hors de l’orée de la porte. « À propos, tu as laissé quelques notes. Tu en as besoin ? »

Retenant un nouveau cri, Bon-Bon réussit à l’étouffer. « Oh… c-c’est vrai ? Bon, je vais les chercher, pas besoin de… » Lyra fit mine de s’approcher. « NON ! Je veux dire, pas besoin, je vais juste… » Elle sourit nerveusement à ses invités. « Tu ferais vraiment mieux de t’entraîner pour le Gala, n’est-ce pas ?

— On a pu vous entendre tout à l’heure. C’était tout à fait merveilleux ! congratula Mme Cake.

— Merci ! Je travaille sur une nouvelle technique », répondit Lyra.

Bon-Bon se rua vers la porte avant que Lyra ne put être vue entièrement. Elle luttait pour rester souriante. « Merci, Lyra, pour les avoir apportées, mais tu devrais vraiment… t’entraîner ! » Sa voix s’emporta sur ses retranchements. « Ce n’est pas la peine de nous laisser distraire ton génie créatif, maintenant tu devrais vraiment te remettre au travail, là où nous ne serons pas dans les parages pour te déranger tandis que tu perfectionnes ton art !

— Hum… Oui bon, je vois… » admit Lyra. Elle leva son pouce, Bon-Bon y répondit par un regard confus. « Bonne chance pour l’entretien ! »

Bon-Bon reporta son attention sur les Cakes qui feuilletaient son livre de cuisine. Ils n’avaient rien vu. Lyra s’était retournée et rejoignait l’autre bout du couloir. Elle essaya de se mettre debout et de marcher sur deux pattes, mais elle chancela et tomba plus loin. Bon-Bon joignit son sabot à son visage d’exaspération.

« Bref, mon livre de recettes… » Bon-Bon arbora un sourire resplendissant, en espérant toutefois de ne pas en faire trop. « Il ne devrait pas y avoir d’autres interruptions. »

Lorsque la musique retentit de nouveau, l’œil de Bon-Bon se mit à tressaillir.

***

Le soleil commençait tout juste à se coucher dehors lorsque Bon-Bon dit au revoir aux Cakes, l’assurance d’un nouvel emploi lui suffisant à compenser le stress de la journée passée. La musique s’était éteinte quelques minutes plus tôt. Qui pouvait maintenant savoir ce que Lyra mijotait là-haut ?

Bon-Bon rejoignit le bureau avec réticence une fois l’entretien terminé. Elle se préparait mentalement à voir la suite. Lyra n’avait jamais poussé son obsession pour les humains à ce point auparavant. Quelque chose devait lui être passée par la tête.

Elle ouvrit doucement la porte. « Lyra… ? »

Lyra était sur le sofa, allongée sur le dos et fixant le plafond. Elle ne bougeait pas. Au bord du sofa, une de ses pattes avant se balançait au-dessus du sol… mais celle-ci se terminait par un sabot tout à fait ordinaire. Absolument aucun doigt ne s’y présentait. Bon-Bon ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement.

« Hé, Bon-Bon. Comment c’était ? » demanda Lyra d’une voix neutre et monotone.

« Hum… » Bon-Bon ne pouvait détacher ses yeux des sabots. Honnêtement, elle n’avait jamais été aussi heureuse de retrouver des sabots aussi simples et ordinaires. « Tout s’est très bien passé. J’ai obtenu le poste. Ils veulent que je vienne travailler dès demain.

— C’est bien. »

Elles furent toutes deux silencieuses un moment, Bon-Bon fixant le plancher des yeux. Elle ne voulait pas être la première à en reparler. « Qu’en est-il de…

— Mes mains ? » abrégea Lyra. Elle tourna sa tête pour regarder Bon-Bon directement. « Tu avais raison. Personne ne comprendrait. Ils réagiraient sans doute exactement comme tu l’as fait. Personne d’autre ne croit aux humains, de toute façon. » Elle soupira.

« Oh… » Il y eut un autre long moment de silence. Bon-Bon s’impatientait un peu. À cet instant Lyra ressemblait à un poney tout à fait normal, mais à partir d’aujourd’hui, Bon-Bon ne serait jamais capable d’oublier ce qu’elle venait de faire, quels qu’en soient ses efforts.

« Je me sens fatiguée. Je pense que je vais me coucher tôt », estima Lyra. Elle se leva du sofa et se dirigea vers la porte.

« Lyra… » émit Bon-Bon. Lyra s’arrêta et tourna la tête. « Hum, c’est bien que… que tu t’en rendes enfin compte. Toute cette histoire ‘d’humains’ est allée trop loin cette fois.

— Ce n’est pas fini.

— Comment ?

— Je ne suis peut-être pas capable de me transformer en humaine, mais ça ne change rien au fait que les comprendre est très important pour l’histoire d’Equestria. Maintenant que j’ai compris comment les mains fonctionnent, il est encore plus flagrant que notre société ait été fondée par quelque chose qui n’avait pas de sabots. Il ne s’agissait pas seulement de la lyre. Ces mains auraient pu accomplir n’importe quelle tâche plus simplement. »

Bon-Bon resta bouche bée à ses mots. « Sérieusement, tu ne crois pas encore…

— Les informations que je détiens pour l’instant ne sont pas suffisantes. Ça se voit bien. Si je pouvais en trouver plus… comme dans le livre que Twilight m’a prêté… » Lyra se gratta la tête, essayant de se creuser la cervelle. « Où serais-je capable d’en trouver plus, cependant ? »

Elle dépassa Bon-Bon, rejoignant sa chambre. Bon-Bon se retourna pour la regarder, mais ne put trouver quoi que ce soit d’autre à dire. Elle espérait au moins qu’il n’y aurait plus aucune automutilation comme aujourd’hui.

« Je n’ai pas le temps de m’inquiéter pour ça… » marmonna-t-elle. Elle avait un nouvel emploi, dans l’une des meilleures confiseries de tout Equestria. Elle devait en rester là-dessus. Tout irait pour le mieux.

Elles finirent toutes deux par se coucher tôt.

Notes :

[1] : Soit « To tug at the heartstrings » en anglais.

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FloppySnow
FloppySnow : #3197
Chaotixx14 août 2014 - #3144Imaginer Lyra avec des mains à la place des sabots... Whao, j'suis la seule à trouver ça assez effrayant ? Je comprends tout à fait la réaction de Bon-Bon !
J'espère que la suite arrivera bientôt !

Normalement, elle devrait arriver bientôt en effet. On termine les dernières corrections. =)
Modifié · Il y a 4 ans · Répondre
Chaotixx
Chaotixx : #3144
Imaginer Lyra avec des mains à la place des sabots... Whao, j'suis la seule à trouver ça assez effrayant ? Je comprends tout à fait la réaction de Bon-Bon !
J'espère que la suite arrivera bientôt !
Il y a 4 ans · Répondre
EithNess
EithNess : #754
Vivement la suite ^^
Il y a 4 ans · Répondre
StrayPaolo
StrayPaolo : #308
Déjà qu'elle a du mal dans ses recherches, en plus même sa meilleure amie ne la soutient pas, c'est génial... x)
Il y a 4 ans · Répondre

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