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Anthropologie

Une fiction traduite par FloppySnow.

Histoire Equestrienne

Le jour suivant, Lyra s’était rendue à son emplacement habituel, dans le parc, pour jouer quelques heures. Les représentations en plein-air étaient pour elle une occasion régulière de lui rapporter assez d’argent entre deux de ses apparitions publiques. Elle pouvait se détendre lorsqu’elle jouait ici. Il n'était pas nécessaire de se donner autant que lors d’un événement important.

Lorsqu’elle en arriva à la fin de sa musique d’intro, elle rabaissa sa lyre juste une minute. Un petit groupe de poneys s’était rassemblé pour l’écouter jouer. Elle les salua d'un signe de la tête. « Merci à tous d’être venu. N’oubliez pas le pourboire ! »

Lyra se demandait si quelqu’un lui ferait la remarque à propos de la façon dont elle s’asseyait. Les habitués ne le faisaient pas. De temps en temps, un poney venu d’une autre ville, non habitué à la voir ainsi complètement affalée, la fixait, et lui demandait parfois ce qu’elle faisait. Aujourd’hui, personne ne fit de commentaire. C’était ainsi que les humains s’asseyaient, dans les illustrations et dans ses rêves. Lyra s’était elle-même prêtée au jeu et trouvait cette position confortable.

Le boîtier de son instrument restait ouvert à côté du banc, avec un mot écrit à la hâte fixé dessus. Il se remplissait déjà de pièces. Aujourd’hui, elle y fit à peine attention. Elle continuait de suivre le rythme de sa musique, mais son esprit s’égarait vers d’autres pensées.

Les poignées de porte, d’une part. Les sphériques, non pas les allongées. On les trouvait dans quasiment toutes les bâtisses d’Equestria, mais un poney ne pouvait pas les saisir facilement avec ses sabots. La plupart n’étaient que purement décoratives pour cette raison, et ne retenaient pas vraiment la porte fermée. Mais un humain, avec ses doigts… Ceux-ci auraient été capables de les manier.

De même en ce qui concerne la piste de bowling devant laquelle Lyra était passée ce matin en venant ici. Elle était allée jouer quelques fois au bowling avec Bon-Bon. Toutes les boules étaient percées de trois trous… pourquoi ? Leur diamètre avoisinait la taille d'un pouce, ce qui, comme l’entendait Lyra, voulait dire que des doigts pouvaient s’y insérer. Une façon simple pour les humains de les maintenir. Quant aux poneys, il n’y avait aucune manière classique de les faire rouler. Les licornes utilisaient leur magie, les autres poneys se devant d’être ingénieux. Le bowling n'était-il pas un sport assez ancien, après tout ? Peut-être devrait-elle se référer à son histoire.

Et elle avait aussi remarqué les outils qu’ils avaient utilisés lors du dernier Winter Wrap Up. Les pelles étaient surmontées de poignées, ce qui permettait aux poneys de les maintenir assez aisément avec leurs dents, mais il y avait toutefois ce long bâton qui les rendait difficiles à utiliser. À moins que ce long bâton ne fut en fait la partie supposée être maintenue.

Lyra aperçut un poney s’approcher avec sa pouline. La mère laissa tomber quelques pièces dans le boîtier. Lyra la remercia vivement et continua de jouer.

Et cela n'était-il pas du plus fascinant ? Lyra pouvait pratiquement visualiser une main invisible se mouvoir entre les cordes de sa lyre. En fait, elle n’y avait même pas fait attention, mais c’était vraiment de cette manière qu’elle en jouait depuis la première fois qu’elle se l’était appropriée il y a des années de cela. On lui avait dit qu’elle était talentueuse. Peut-être était-ce grâce à sa technique, imitant les mains qui avaient fabriqué cet instrument à l’origine.

Ses pensées continuaient de la travailler alors même qu’elle interprétait le reste de ses portées. Le soleil commençait à se coucher tandis qu’elle rangeait sa lyre et comptait ce qu’elle avait gagné aujourd’hui. Cela représentait une belle cagnotte. Avec les performances de ce mois, elle pouvait assurer sa part du loyer et d’autres choses encore.

Alors qu’elle rentrait à la maison, Lyra ne pouvait guère s’empêcher de penser au rêve de la nuit dernière. Ce n’était peut-être que son imagination, mais tout ce qu’elle avait observé semblait concorder. Plus elle pensait aux humains, plus les choses faisaient sens.

Pourquoi personne d’autre ne s’en rendait compte ?

***

Lyra était…

Dans une grande ville, quelque part. Les hauts immeubles pouvaient lui faire penser qu’elle se trouvait à Manehattan, à l’exception du fait qu’elle était entourée d’humains. Tous différents, bien que moins diversifiés que les poneys : moins de couleurs, et une seule race. Il n’y avait aucune corne ni aile en vue. Néanmoins, les subtiles variations de leurs traits faciaux semblaient suffire à tous leur donner un air unique.

Elle faisait des rêves comme celui-ci occasionnellement. Sauf que cette fois fut différente. Lyra regardait à ses pieds. Elle tenait sur deux jambes. Elle était habillée tout comme l’un de ces humains, d’un t-shirt vert et d’une veste blanche par-dessus. Son pantalon était fait d’un tissu bleu et rugueux. Et des mains. Elles dépassaient de ses manches longues. Elle les leva bien haut, bougea ses doigts, examinant le fonctionnement de ses articulations.

C’est donc à ça que ça ressemblait d’être humaine.

Lyra mit un pied devant, réalisa qu’elle pouvait facilement garder son équilibre même sur deux jambes, et commença à descendre la rue. Elle voulait tout découvrir : les humains, leurs buildings, leur ville entière…

« Tu es réveillée ? »

Elle l’était maintenant. Elle ouvrit les yeux, remarqua qu’elle se trouvait de nouveau dans son lit, avec les sabots qu’elle avait toujours eu, et Bon-Bon qui lui jetait un regard du coin de la porte.

« Lyra, tu as encore trop dormi ? Il est midi. »

Lyra poussa un grognement. Peu importe l’heure qu’il était, elle voulait se rendormir. Son lit paraissait exceptionnellement confortable aujourd’hui.

« J’aurais bien voulu te laisser dormir, mais je dois passer un entretien au Sugarcube Corner tantôt. Je serai sûrement absente pour quelques heures. Tu as la maison pour toi toute seule. »

Lyra hocha la tête doucement, mais ses pensées restaient toujours focalisées sur cette sensation d’avoir été humaine et à quel point tout cela lui avait paru réel. Évidemment, elle croisait des humains assez souvent dans son sommeil, mais c’était bien la première fois qu’elle en était véritablement devenue une. Elle poussa un soupir, désirant avoir eu plus de temps pour observer ce qui se tramait exactement dans cette ville, comment les humains y vivaient.

Elle entendit la porte d’entrée se fermer : Bon-Bon venait de partir. Que faire maintenant ? Les pensées de Lyra s’orientèrent vers son journal… peut-être devrait-elle y inscrire le peu de ce qu’elle avait découvert dans ce rêve. Ou peut-être valait-il mieux se rendormir et voir si celui-ci lui reviendrait… Non. Rien de tout ça. Il y avait quelque chose d’autre qu’elle pouvait faire…

Retrouvant toute sa motivation, Lyra bondit hors du lit et rejoignit son bureau. Cela devait se trouver dans l’un de ses vieux livres.

***

Les instructions avaient été très vagues : un dossier sur l’histoire d’Equestria, dont le sujet devait être choisi par l’élève. Heartstrings avait décidé qu’elle ne voulait guère faire partie de ces poneys qui écrivaient sur les traditions du Winter Wrap Up des poneys terrestres ou sur les contributions de Star Swirl le Barbu pour la théorie magique. Pas même un écrit concernant des musiciens célèbres, comme le lui avait recommandé ses amis. Bien entendu, elle s’était trouvé un sacré talent pour la lyre, mais elle préférait largement en jouer plutôt que d’étudier la vie d’un quelconque vieux poney qui se serait rendu célèbre avec. Il y avait d’autres sujets bien plus intéressants en dehors de tout ça. Si seulement elle pouvait en trouver.

Elle s’était rendue à la bibliothèque de Canterlot pour faire des recherches. Son père y était le directeur des archives, elle connaissait donc assez bien son chemin.

Heartstrings s’était retrouvée à approfondir ses recherches dans les entrailles de la bibliothèque de Canterlot. Le bâtiment était déjà gigantesque, et la poussière qui voltigeait dans l’air des salles les plus reculées suffisait à la faire éternuer. Il semblait que personne ne s’était rendu ici depuis des années, à l’exception peut-être d’elle-même et de son père. Cela signifiait de façon certaine qu’aucun poney de sa classe n’allait aboutir aux mêmes recherches qu’elle.

Ses yeux balayèrent les rangées, mais elle ne savait pas vraiment ce qu’aucun des titres de la section voulaient dire. Elle choisit l’un des vieux volumes au hasard et le fit descendre avec sa magie – qui n’était plus une tâche si difficile – et l’ouvrit sur une page au pif vers le milieu.

Les illustrations ne lui rappelaient rien, mais elles restaient tout de même quelque peu… intrigantes ? Heartstrings ne pouvait se l’expliquer, mais elle était captivée de la manière dont ils marchaient debout, des représentations simplistes de leurs visages aux petits yeux et nez pointus, jusqu’à leurs mains.

Il était écrit qu’on les appelait humains.

Ce livre, rédigé dans un style poussiéreux mais toujours compréhensible, semblait suggérer que de telles créatures avaient réellement vécu. Elles avaient leurs propres chefs et nations, des civilisations à l’image de celles qu’avaient fondées les poneys, mais aucune mention des dits poneys nulle part. Pas même de magie.

Elle continua sa lecture.

Heartstrings avait survolé la rangée toute proche dont provenait ce livre, et il y en avait encore d’autres qui traitaient également des humains. Elle avait lu quelques pages d’un de ceux-ci, était retournée sur un second, et finit par se poser une question dont la réponse devait probablement se trouver dans un autre…

Heartstrings avait passé toute cette journée dans la bibliothèque jusqu’à ce qu’elle aperçût la lumière se propager depuis la vieille fenêtre opaque et poussiéreuse. Son esprit débordait de questions : pourquoi n’avait-elle jamais entendu parler d’aussi merveilleuses créatures auparavant ? Y en avait-il encore ? Pourrait-elle un jour voyager loin de Canterlot, et rencontrer des royaumes gouvernés et habités par des humains ?

« Heartstrings ? » Elle entendit la voix de son père l’appeler. Il apparut dans le coin de la salle, une licorne bleu foncé à la crinière mal peignée et aux épaisses lunettes carrées. « Ah, tu es là. Il commence à se faire tard. Il est temps de rentrer à la maison.

— Ouais, d’accord. Je peux emporter ça avec moi ? » Elle lui montra le livre.

« Je ne crois pas, c’est un de nos plus vieux… » La voix de son père s'estompait à mesure qu'il déchiffrait la couverture. « Heartstrings, pourquoi lisais-tu cela ?

— Je vais écrire mon devoir d’histoire là-dessus ! C’est à propos de ces créatures qu’on appelle humains », déclara-t-elle. Elle était pratiquement en train de sautiller d’excitation. « Tu en as déjà entendu parler ? »

Son père fixa le livre un moment, puis finit par répliquer : « Eh bien, oui. Heartstrings, tu sais bien que les humains n’existent pas, n’est-ce pas ? »

Elle sentit comme une brique lui tomber sur la tête. « Quoi ?

— Ces vieux grimoires… Ce ne sont que des mythes. Des histoires que presque plus aucun poney ne peut se souvenir. Les humains ont été inventés il y a bien longtemps.

— Mais…

— Peut-être ferais-tu mieux de trouver un autre sujet sur lequel disserter. Nous avons quelques livres qui traitent de Star Swirl le Barbu. Tu sais, c’était l’un des unicornes[1] les plus brillants qui n’ait jamais existé. Il a découvert des centaines de sorts.

— Les humains n’ont pas besoin de sorts… Ils font tout plein de choses sans magie », marmonna Heartstrings.

Il fronça les sourcils. « Je pensais que tu aimais utiliser la magie. Te souviens-tu à quel point tu étais excitée ?

— Je sais… » Elle se tourna vers le tas de livres qu’elle avait empilé sur la table. « Ce n’est pas que je n’aime pas la magie, c’est juste que… tu as vu ce que les humains ont accompli ? Toutes ces inventions, et ces cités, et… tout le reste ? Ils étaient incroyables ! »

Son père dodelina de la tête. « Ce ne sont que des légendes. Du folklore. Rien de plus. Je suis même surpris que nous ayons encore ces vieux grimoires dans les parages. Je pensais que nous ferions le ménage dans cette aile depuis longtemps.

— Pourquoi auriez-vous voulu vous en débarrasser ? » Heartstrings, stupéfaite, ouvrit grand les yeux. « Ce serait insensé de les jeter !

— Hum… Ces livres ne peuvent plus vraiment être considérés comme pertinents, la grande majorité des poneys ne parlent même plus des humains de nos jours.

— Je peux les garder ?

— Ce n’est pas ce que je voulais dire…

— S’il-te-plaît ? Pourquoi pas ? Vous étiez sur le point de les jeter de toute façon.

— Eh bien, hum… ils sont… » Agitant la tête, son père réalisa qu’il ne pouvait pas la faire changer d’avis. « Je… pense que tu peux. Promets-moi juste que tu ne prendras rien de tout cela trop sérieusement. »

Heartstrings laissa échapper un large sourire. « Merci infiniment ! » Elle s’élança pour lui faire un câlin.

« Nous ferions mieux maintenant de rentrer à la maison avant qu’il ne se fasse trop tard, avisa son père. Ta mère va s’inquiéter sinon. »

Heartstrings hocha la tête et se mit à charger les livres dans ses sacoches. Elle avait prévu de les lire tous du début à la fin. Qu’importe ce que son père semblait penser, ces livres n’étaient pas des fictions. La manière dont ils parlaient des humains était bien trop cohérente. Ils décrivaient quelque chose de réel, non pas uniquement une collection de légendes, et elle allait découvrir la vérité.

***

Dans la bibliothèque de Ponyville, tard dans l’après-midi, Twilight venait juste de réviser un nouveau sort lorsqu’elle entendit frapper à sa porte. Elle l’ouvrit et aperçut un visage familier.

« Hé, Twilight. Ça ne fait rien si j’emprunte un livre ? demanda Lyra.

— Bonjour, Lyra. Contente de te voir. » L’attention de Twilight se porta sur le sabot avant gauche de Lyra. Elle boitait, et ce dernier était recouvert d’une fine couche de bandages. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu vas bien ?

— Oh, ça ? » Lyra leva négligemment son sabot du sol. « J’ai juste eu un petit accident, voilà tout. Ce n’est rien.

— Si ça ne te dérange pas, je pourrais y jeter un œil pour…

— Non ! » Lyra retira son sabot comme s’il venait d’être brûlé. « Je veux dire… Ce n’est pas nécessaire. Ce n’est vraiment pas un gros problème. Elle lâcha un rire nerveux. »

Elle clopina à travers la salle principale de la bibliothèque, levant la tête vers les centaines de vieux bouquins. Ils étaient soigneusement rangés : elle avait pourtant connu ce lieu pour ressembler à une pagaille après une tempête, surtout si Twilight y menait des recherches intenses. La plupart du temps, à vrai dire.

« Alors, que recherches-tu ? questionna Twilight.

— Je me demandais juste si tu avais des livres sur les humains », répondit Lyra. Localisant la rangée des « H », elle commença à examiner les titres.

« Les renseignements de ma collection personnelle n’étaient pas vraiment… bien détaillés.

— Hum… Qu’est-ce que tu recherches exactement ? Je ne sais pas si j’ai… »

Lyra se tourna vers elle et la fixa. « Tu n’en as jamais entendu parler, n’est-ce pas ? » Elle poussa un soupir. « Je ne suis pas surprise. Parfois, j’ai l’impression que personne n’a jamais entendu parler des humains auparavant.

— ‘Personne...?’ » répéta Twilight.

L’ignorant, Lyra continua sa recherche. « Il se pourrait qu’ils soient dans la section des créatures mythiques… C’est ici que tous les livres qui en traitent échouent d’habitude. Ça ne veut pas dire que je les crois mythiques, bien entendu. En toute honnêteté, selon mes sources, il est possible que la civilisation humaine ait inventé l’imprimerie et que ce soit grâce à eux que tu aies tous ces livres. Enfin, d’après ce que j’ai trouvé. »

Twilight approuva de la tête, un peu gênée. Elle se dirigea vers la section attribuée aux mythes - un coin de la bibliothèque qu’elle ne parcourait pas très souvent. Il n’y avait jamais rien d’utile pour ses études personnelles là-dedans.

« Je pense que j’ai… voyons voir… » Elle retira quelques livres, examinant les titres et les couvertures qui lévitaient devant son visage. « Une Introduction aux Créatures Mythiques… Bêtes Légendaires… Le Guide Illustré de la Cryptozoologie Equestrienne…

— Tu viens de dire ‘illustré’ ? » Lyra apparut à côté d’elle et fixa le livre des yeux avant même que Twilight ne puisse s’en rendre compte. « Celui-ci fera parfaitement l’affaire !

— C’est… C’est super », agrémenta Twilight.

Lyra était déjà en train de feuilleter frénétiquement les pages, déterminée à trouver quelque chose. Elle leva son sabot bandé et le frotta contre son autre patte, mal-à-l’aise. Á l’instant où elle tournait une page, elle s’arrêta, revint sur celle-ci, et ouvrit grand les yeux.

« Parfait ! » s’exclama-t-elle. Elle fixait le dessin, collant presque son visage dessus.

« Je peux te demander ce que tu étudies exactement ? » Twilight risqua un regard par-dessus l’épaule de Lyra, se demandant même si l’autre licorne se rappelait de sa présence.

« Oh, voilà. C’est ça. » Lyra montra le dessin représentant une sorte de serre ou de patte sans les bouts crochus. Á la place, les cinq appendices se terminaient par des extrémités rondes et souples. « C’est ce à quoi ressemble une main humaine. Ce dessin, en particulier, est assez bien détaillé, je n’ai jamais vu une chose pareille. Exactement ce qu’il me fallait.

— Et, heu… » Twilight hésita. « Pourquoi le recherchais-tu ?

— Simple curiosité, répondit Lyra, levant son sabot gauche bandé. Les mains sont sûrement bien plus utiles que des sabots. Imagine à quel point notre vie changerait si nous avions des doigts ! » Elle s’arrêta net, regarda son sabot levé avec stupeur et le redescendit aussitôt.

« Je suppose que ça doit être vraiment… » Twilight essaya de trouver son mot. « Intéressant ?

— Tu l’as dit ! Enfin bref, je devrais vraiment rentrer à la maison avant qu’il ne se fasse tard. L’entretien de Bon-Bon devrait bientôt se terminer. A plus tard, Twilight. » Lyra boitilla vers la porte d’entrée aussi vite qu’elle le put sur trois pattes. Elle s’arrêta devant la porte et se retourna. « Bien. Ça ne te dérange pas si je l’emprunte ?

— Non, ça me va tout à fait. » Twilight sourit nerveusement. Parfois, Lyra pouvait être quelque peu étrange… C’était particulièrement vrai aujourd’hui. « N’hésite pas.

Merci ! Je le rapporterai plus tard. La plupart des livres qui traitent des humains sont plutôt rares, tu sais. »

Et en un coupe-vent, Lyra était dehors, sur le chemin du retour. Twilight resta seule à se demander ce qu’elle trafiquait exactement, et en quoi ces « humains » avaient quelque chose à voir avec tout ça.

Notes :

[1] : Unicorne est un autre nom donné aux licornes. Ici, il désigne spécifiquement les individus mâles de cette espèce.

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StrayPaolo
StrayPaolo : #298
Non mais il est sérieux le vieux ? Il est bibliothécaire et il veut jeter des livres juste parce qu'ils ne sont pas pertinents ? Mais LOL. :)
Il y a 4 ans · Répondre

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