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Le journal d'Ahuizotl

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Chapitre 1: La maison

Casse-Cou trottait dans les vieilles chambres poussiéreuses d’un temple perdu. Elle scannait les murs et étirait ses ailes de temps en temps, les oreilles constamment en alerte à chaque son suspect. Ahuizotl et ses sbires étaient partis à cause des bombes utilisés- en fait, un peu de fumée verte que tout le monde prenait pour du poison- mais ça ne voulait pas dire qu’ils n'avaient pas laissés des surprises derrière eux.

Où est cette stupide relique ? Je suis là depuis des heures !

Il n’avait pas pu prendre le crâne doré avec lui- ses mains étaient vides et il ne semblait pas avoir de poche- et il ne ferait pas confiance à ses serviteurs pour ça. Mais ce gros morceau d’or restait introuvable.

Il n’aurait pas pu le mettre sur un piédestal dans la pièce principale, comme d’habitude ? Ou le tenir au-dessus de sa tête en riant comme un malade ?

Elle frappa un rocher, l’air renfrogné.

« Casse-Cou et la quête ennuyeuse du crâne doré. Notre héroïne a réussie- dans un trait de génie- à tromper son ennemi et à échouer dans sa quête pour le trouver ». C’était juste une perte de temps.’ Elle trotta, le museau bas et les sourcils froncés.

Elle s’arrêta, les lèvres pincées. Sur le mur devant elle se trouvait un emplacement vide- il y en avait des tas dans les ruines, mais celui-là était propre. Elle sourit et poussa dessus. Le mur à côté glissa.

Sa mâchoire en tomba à la renverse. « Pas possible. » Elle avança et ses sabots touchèrent une moquette douce. La chambre était allumée et avait un lit avec des draps de soie, des meubles fait en marbre et les murs étaient recouverts de papier-peint couleur lavande. En d’autres mots, cela ressemblait à une chambre comme il ne devrait s'en trouver en aucune ruine.

« Est-ce réel ? » Son regard bondit d’un objet à l’autre jusqu’à tomber sur la photo de quelqu’un d’un peu trop familier. « Ahuizotl ? J…j’ai trouvé la maison d’Ahuizotl ? » Casse-Cou bondit sur le lit et rit en s’y allongeant. « Woohoo, c’est encore mieux que ce que j'ai à la maison. C’est pas juste ! » Elle se releva en gloussant et regarda tout autour d’elle.

Les lecteurs vont être fous ! ‘Ahuiztol- une coquille dure qui cache une âme délicate’. Ou ‘Trucs et astuces pour faire d’une ruine une jolie maison par Ahuizotl, la légende de la décoration d’intérieur.’ Elle gloussa à nouveau. J’ai hâte de voir sa tête quand il en entendra parler ! J’écrirais un chapitre sur ça.

Casse-Cou soupira. Juste après que j’ai trouvé ce stupide crâne. Secouant sa tête, elle commença à chercher dans les tiroirs et même dans son linge sale.

Elle s’arrêta après avoir reniflé une première fois.

Où tu as mis ce fichu crâne, Ahuizotl ?

Elle marcha vers un bureau et ouvrit le premier tiroir. Rien. Elle essaya le second. Rien. Puis elle essaya le dernier.

Il doit être là, ou je jure que- « Bien, bien, bien, qu’est-ce que nous avons là ? » Elle sourit et sortit un livre bleu, un peu cassé, une note écrite dessus, depuis le tiroir. « Le journal du terrifiant Ahuizotl. Pas touche, esclaves ! » Casse-Cou grimaça et remit le livre derrière elle. « Chef oui chef. Comme si ça m’intéressait de lire ton précieux petit journal. » Elle continua à farfouiller dans le tiroir. Pas de traces de crâne, encore moins un doré.

Elle grogna et s’assit sur la chaise du bureau. « Ce n’est pas là, n’est-ce pas ? Laisse-moi deviner. Il y a plus de passages secrets dans cette ruine. »

Il n’y avait rien de pire que des pièces cachées. Elles étaient toujours remplies de pièces et difficiles à trouver, surtout lorsque les indices supposant marquer l’entrée étaient détruits. Une fois, elle avait enlevé chaque livre dans la bibliothèque d’un vieux château, pour trouver à la fin que ce qu’elle cherchait se trouvait dans une autre librairie dans une autre pièce secrète. Elle avait dû maudire le nom de l’architecte au moins une centaine de fois ce jour-là.

Ouais, je ne vais pas enlever chaque brique pour trouver le bouton secret.

Elle regarda encore autour d’elle.

Il doit y avoir des indices ! Où j’aurais pu cacher un crâne doré ? Hmm…

Elle regarda sous le lit. Une couverture, des draps, le journal d’Ahuizotl…On dirait qu’elle était la seule à cacher des choses importantes ici.

« Ahuizotl…Je dois vraiment trouver ce passage moi-même, n’est-ce pas ? » Elle se rassit sur sa chaise et regarda l’entrée. Si j’étais Ahuizotl, où est-ce que j’aurais mis des indices ? Elle s’assit un peu plus longtemps, puis ses yeux s’écarquillèrent. « Dans le journal ! »

Elle bondit et prit le livre du sol. Voyons….dernière entrée, dernière entrée…Ses sabots tournaient les pages à la vitesse d’un bibliothécaire expérimenté. Le 9 juillet ? Ça fait un mois ; il n’était même pas là à l’époque !

Elle grimaça, et une fois de plus, envoya le livre dans les airs. Pourquoi avoir un journal s’il n’y a rien d’important dedans ? Casse-Cou se leva en grognant et marcha vers l’entrée. Encore un jour de perdu. Génial.

Elle regarda une dernière fois la pièce et frissonna. Lentement, son regard finit par retomber sur le livre. En y repensant….Elle secoua sa tête. La statue dorée. Je dois la trouver aussi vite que possible. Elle roula des yeux et s’envola.

Dix secondes plus tard, elle y revint avec fracas.

‘Connaître son ennemi’, c’est ça l'expression, hein ? Si je ne trouve rien, je pourrais quand même me moquer de lui la prochaine fois. En plus, le crâne ne va pas se doter d’un corps et s’en aller. J’ai le temps.

Elle se rassit sur la chaise, mis ses jambes sur le bureau, et ouvrit le journal. Avec un peu de chance, Ahuizotl avait marqué le lieu et la procédure pour le trouver. En plus, ce n’était pas comme si ses sbires allaient revenir de sitôt- pas avec les tribus ‘amies’ qu’elle avait envoyé les chasser. Voyons voir, page une…

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fredericdu2375
fredericdu2375 : #7736
ahuizotl cache t'il un plan maléfiques dans son journal ou tout simplement le fait qu'il est amoureux de daring do
Il y a 3 ans · Répondre

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