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Lunacy to the Core

Une fiction traduite par Aokdarkness.

Epilogue

Depuis la surface de la lune d’Equestria, Wheatley regarda l’immense espace. “J’en ai une autre,” annonça-t-il. “Je vois, avec mon petit réceptacle visuel, quelque chose… de noire.”

“Oh ! Oh ! C’est l’espace ?” demanda le Space Core.

Rick soupira. “Evidemment que c’est l’espace! Ça a toujours été l’espace dans ces ‘Je vois’ !”

“Bien, alors l’intello, qu’est ce que tu vois d’autre ?” lança Wheatley, irrité.

“Euh, euh…” Rick essaya de penser à quelque chose. N’importe quoi.

“Il y a l’espace!” ajouta le Space Core.

“Les univers parallèles sont, par leur nature propre, infinis en nombres,” récita le Fact Core. “Tout ce qui peut exister, par conséquence, existe. Par exemple, il existe un monde rempli uniquement de crevettes.”

Wheatley et Rick regardèrent le Fact Core. “…Quoi ?” demandèrent-ils à l’unisson.

Au même moment, les quatre cœurs de personnalité furent enveloppés dans une aura bleuté. Cette aura les tirait en direction de la planète avec une vélocité augmentant rapidement.

En entrant dans l’atmosphère, Rick s’enflamma. “Oh, allez !” Se plain-t-il. “J’ai arrêté d'être en feu il y a seulement cinq minutes"

Wheatley regarda en bas pour voir qu'il se dirigeait vers un château encastré dans une falaise. "Attention !" Il criait à ses compagnons. "Je crois que ça va remuer un peu !"

Présentement, les quatre cœurs ralentissaient. Ils se tenaient au dessus d'un balcon, et en face d'eux se situait une alicorne bleue-noire, qui n'avait pas totalement grandi.

"Encore une" demanda Wheatley. Puis il remarqua les yeux de la jument. "Attends... Tes yeux me semblent familiers... Luna ?"

Elle n'avait pas encore été oublié par le Space Core non plus. "Poney spatiale ?" s'exclama-t-il, excité. "Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu !"

L'alicorne souri. "Oui, c'est moi. Nightmare Moon est partie, et je suis de retour à la maison ! Et maintenant, vous êtes ici avec moi." Elle regarda Rick, toujours en feu. "... Oh mon."

Luna retourna dans le bâtiment une minute avant de ressortir avec un pichet rempli d'eau. Elle le renversa sur le cœur, éteignant les flammes.

"Merci, ma bonne dame," dit Rick. "Euh... Dame-cheval... hmm..."

"Luna suffira," répondi-t-elle. "Peu importe," continua-t-elle, "vous quatre m'avez libérée de la Lune, et vous m'avez aidé à stopper Nightmare Moon en l'empêchant d'amener la nuit éternelle même si c'était indirect et accidentel. Alors j'ai décidé de vous rendre la monnaie de votre pièce, et de vous libérer de la Lune, vous aussi."

Luna tapota son menton avec un sabot, réfléchissant, avant de poursuivre. "Mais que faire maintenant ?"

"Le football a été inventé en -422 par le philosophe grec Socrate," répliqua le Fact Core. "Ceci énerva Ares, dieu de la guerre et du badminton, qui tua donc Socrate une vingtaine d'années après."

Il y eu une longue pause.

"Alors," dit Luna, ignorant le Fact Core, "Je peux tous vous renvoyer chez vous, sur 'Terre', mais vous ne pourrez jamais revenir. Si vous souhaitez retourner dans l'espace, c'est aussi possible. Ou..." Elle continua, pleine d'espoir. "Pouvez-vous rester ici avec moi, si ça ne vous dérange pas bien sûr ?

Le Space Core regarda Luna. "Poney spatiale ! Je t'aime, poney spatiale !"

Luna souri. "Au moins un qui reste," dit-elle avant de se tourner vers Rick. "Et toi ?"

Rick réfléchi. "Cette planète regorge d'aventures," répondu-t-il. "Où est-ce que je signe ?"

"Et de deux. Et toi ? Tu restes ?" demanda Luna au Fact Core.

"Le droit de Pourparler est l'un des droit du Code Pirate." Récita-t-il. "Malgrè tout, le Code Pirate agit plus comme un guide que comme un vrai code."

Luna leva les sourcils, puis regarda Wheatley.

"Je crois qu'il veut dire oui..." annonça Wheatley. "Donc il ne reste que moi qui n'ai pas encore fait de choix. J'aimerais bien rester, mais il y a une personne sur Terre que je veux revoir." Il marque une pause puis reprit. "Je lui dois... Des excuses."

Luna soupira. "Je comprends." Après une petite minute, elle se tourna vers lui. "Mais c’est la seule et unique raison pour laquelle tu voudrais retourner sur Terre ?"

Wheatley y réfléchi. Il prit beaucoup de temps. "Oui, je crois bien que ce soit la seule raison." fini-t-il par répondre. "Il n'y a pas grand chose pour moi là-bas."

"Bien, alors, dans ce cas..." dit Luna, hochant la tête.


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Chell était assise sur son cube de compagnie, fixant les étoiles. Après avoir passé qui sait combien de temps dans les laboratoires d'Aperture, l'une de ses activités favorites était de regarder le ciel. Il est vraiment magnifique, pensa-t-elle.

Malgré tout, sa joie était tâchée par une seule chose : la perte d'un ami. Il est vrai que Wheatley s'était retourné contre elle, jusqu'à qu'il soit envoyé dans l'espace, mais ce n'était pas entièrement sa faute. Apparemment, tous les cœurs branchés dans le système central d'Aperture Science développaient une envie furieuse de faire des tests.

Chell n'était pas entièrement contente de laisser Wheatley dans l'espace, mais elle savait qu'il était préférable que d'être entre les pattes de GLaDOS. Elle se demandait tout de même s'il allait bien.

Soudainement, il y eut un petit flash de lumière juste devant Chell, la faisant sauter en arrière. Dans une boule de flammes bleues, un parchemin scellé apparût, puis tomba au sol.

Chell regarda le parchemin une minute ou deux, avant de finalement le ramasser. Il était un peu chaud. Chell déroula le parchemin et lut son contenu.

Chère Chell,

Comment vas-tu ? J'espère que GLaDOS ne t'a pas trop embêtée. Ecoute, je suis désolé d'être devenu méchant et monstrueux. Je recommencerais tout pour mieux faire si je le pouvais. Personnellement, je vais mieux. Je vais même très bien. Ne t'inquiète pas pour moi, et n'essaie pas de me faire rentrer sur Terre, car je suis très bien ici. Je me suis même fait une nouvelle amie !

Je crois avoir tout dit, maintenant. Je suis content d'enfin te l'annoncer, crois-moi.

Sincèrement,

Wheatley

P.S. : Le Space Core te passe le bonjour.

P.P.S : En fait, il a dit "Hé, madame, je suis avec le poney spatiale" mais c'est l'intention qui compte.

Chell relu la lettre. Puis la relu de nouveau.

Finalement, elle souri. Elle ne savait d'où cette lettre venait, mais maintenant, elle était soulagée. Wheatley allait bien. Elle regarda les étoiles et souri.

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