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Pinkie Pie: The Wall

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Chapitre 2: More Than Just Another Brick In The Wall

Poneyville (In the Flesh ?)

Les images de la révolution qui prenait place à Poneyville voyageaient dans tout Equestria. Les gardes royaux étaient envoyés par la Jument Séléniaque pour stopper la révolte. Les scènes diffusées étaient du pur chaos, alors que les manifestants se battaient sauvagement contre les gardes royaux. Les chariots étaient enflammés, un grand étalon rouge était envoyé dans un chariot de prisonnier par douze gardes, les pégases utilisaient les éclairs contre les gardes licornes, une jument criait en courant de toutes parts « Quelle horreur !!! Quelle horreur !!! »

Tous ces évènements étaient regardés par le leader de la révolution, une jument rose qui avait maintenant la tête rasée sans crinière. Pinkamena, ou « Pinkie » comme on l’appelait maintenant, regardait cela avec joie depuis sa chambre au Sugarcube Corner, alors que ses suiveurs se battaient contre les gardes. Avec l’aide de cinq autres juments, elle avait appris à mener une foule aussi facilement que de cuire une tarte.

« Alors tu pensais pouvoir venir au spectacle ? Pour sentir l’adrénaline de la guerre ? Eh bien, j’ai une mauvaise nouvelle pour toi ! Pinkie ne va pas bien, elle est restée à la maison ! » cria Pinkie depuis son balcon, les lumières tournées vers elle.

Dans le grabuge en-dessous, une jument à la crinière arc-en-ciel était traînée par les gardes jusqu’à un chariot, un mélange de sang et de larmes sur son visage. Tout ce qu’elle pouvait penser était : Comment ? Comment en est-on arrivés là ? Qu’est-ce qui est arrivé à notre cause ? La réponse à sa question arriva dans un flashback, lors de ce jour funeste où elle avait rencontré Pinkie.

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Pinkamena se sentit fatiguée, elle courrait depuis un jour et demi maintenant, elle avait suivi les rails du train dans l’espoir d’atteindre une nouvelle ville. Le métal brillait dans ses yeux, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu de train, tous utilisés dans l’effort de guerre. Elle était en sécurité tant qu’elle suivait la voie ferrée. Même en passant près de forêt Everfree, elle n’avait rien à craindre, la forêt étant coupée autour des rails. Elle avait soif, la bouche aussi sèche que le désert.

Elle regarda d’un côté de la forêt, vit un lac et se demanda si il était prudent d’aller y boire. Sans y penser plus, elle arriva vers la petite poche d’eau. Elle pencha sa bouche et but. Elle sentait que la vie coulait en elle et une fois satisfaite, elle reprit sa route le long des rails. Elle voyait un signe au loin, se frotta les yeux avec ses sabots, est-ce réel ? Ou est-ce un mirage ?

Son visage s’illumina en voyant le signe « Bienvenue à Poneyville : l’endroit le plus sécurisé et charmant de tout Equestria. » Je l’ai fait Papa, j’ai trouvé un endroit qui sera ma maison, pensa-t-elle. Peut-être qu’ils feront une fête pour mon arrivée.

A nouveau pleine d’espoir et heureuse, Pinkamena courut en ville, ses cheveux se gonflant comme une crinière faite de barbe à papa. Elle s’arrêta au centre-ville pour regarder autour du petit village, comme si les adultes la regardaient. C’est seulement à ce moment-là qu’elle remarqua qu’il n’y avait aucun autre enfant avec qui jouer ou devenir ami.

« Hé toi ! » Pinkamena entendit quelqu’un l’appeler et elle se tourna pour voir une jument avec une crinière blanche et un pelage brun clair.

« Oui toi ! Qu’est-ce que tu fais dehors et pas à l’école ?! Et pourquoi tu ne t’es pas brossé la crinière avant de partir de chez toi ce matin ?! » Pinkamena pouvait seulement regarder la jument avec un air perplexe, pendant que ses cheveux se dégonflaient.

« Eh bien ? Dis-moi ton excuse jeune fille », demanda la jument.

« J-je viens seulement d’arriver », parvint à dire Pinkamena d’une voix à peine audible.

« Hein ? Très bien, comme tu es nouvelle, laisse-moi me présenter, je suis la maire de Poneyville », dit la maire en commençant à marcher le long de la route, en faisant signe du sabot pour que la ponette la suive. « Et toi ? »

Pinkamena hésita un moment le temps de trouver un nouveau nom avant de répondre, « Pinkie, appelez-moi Pinkie. »

« Eh bien, Pinkie, ici à Poneyville, nous sommes bénis d’être placés sous la sécurité de notre reine, qui nous regarde depuis son trône à Canterlot. » Elle montra le château vers les montagnes. « Tu vois, beaucoup d’autres villes ont été impliquées dans la guerre, beaucoup ont entraînés les plus jeunes à se battre ou à fabriquer des armes. » Elle s’arrêta devant l’entrée d’un bâtiment entouré de murs. « Mais ici à Poneyville, nous envoyons nos enfants dans des centres éducatifs comme celui-là. » Elle ouvrit la porte d’entrée et entra, suivit par Pinkie qui avait l’air d’avoir peur. « Ici, nous préparons le futur d’Equestria, nous apprenons à nos petits poneys comment agir, comment parler et comment penser. » Elles s’arrêtèrent devant la porte d’une classe. Pinkie n’entendait pas la leçon.

« Eh bien, ça semble….m-merveilleux, mais je me demandais, quand est-ce que je vois les autres enfants ? » demanda Pinkie en espérant se faire des amis.

La cloche sonna.

« C’est drôle que tu le demandes parce que ton prochain cours commence maintenant. Alors, entre et amuse-toi à apprendre », dit-elle avec un sourire machiavélique en partant.

Pinkie avait peur, c’était la première fois qu’elle rencontrait de nouveaux poneys, et c’était la première fois qu’elle allait à l’école depuis que son pèr—Non, il est parti maintenant, et je dois apprendre à vivre sans lui. Avec ça en tête, elle ouvrit la porte et entra.

Devant elle se tenait des rangées de poneys impossibles à identifier, tous portant des masques sur leurs visages qui leur donnaient l’apparence de viande crue. Ses yeux se remplirent d’horreur devant cette scène. Ils n’ont sûrement pas cette tête, hein ? J-je dois imaginer des choses avec mon voyage. C’est ça, je dois halluciner, n’est-ce pas ? se demanda-t-elle, mais avant qu’elle puisse avoir une réponse, une voix étrange et puissante lui parla.

« Et vous êtes ? » demanda la maîtresse.

« Pinkie. Mademoiselle… »

« Cheerilee », répondit la jument. « Maintenant, miss Pinkie, trouvez-vous un siège », demanda la maîtresse.

Pinkie regarda à nouveau la classe pour voir qu’ils n’étaient plus masqués, mais qu’ils avaient leurs têtes normales. Ils avaient tous des uniformes qui recouvraient leurs corps et même leurs marques de beauté, et même leurs crinières étaient lissés ; tous à part une pouliche à la crinière arc-en-ciel au fond de la classe. Intriguée, Pinkie arriva jusqu’au fond et trouva un siège à côté de cette pouliche. Devant Pinkie se trouvait un poney terrestre avec un pelage marron, et une crinière encore plus foncée.

« Hé, mon nom est Pinkie, c’est quoi le tien ? » demanda Pinkie à l’étalon. Aucune réponse. Elle répéta. « C’est quoi ton nom ? » Toujours pas de réponse, l’étalon lisait le livre en face de lui comme si sa vie en dépendait.

« Ne t’inquiète pas pour lui, il est comme les autres, c’est juste une autre brique dans le mur », dit la pégase arc-en-ciel.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« Ils vivent juste pour suivre, ce sont des créatures pathétiques, vraiment, ils n’ont aucun but, aucun rêve, ils étudient juste pour rien », soupira-t-elle. « Mon nom est Dash, Rainbow Dash. » Elle tendit son sabot.

« Appelle-moi Pinkie, juste Pinkie », dit la pouliche rose en touchant le sabot de Dash.

« Pinkie hein ? Ça sonne bien, c’est court mais plus créatif que tous ces losers, heureuse de te rencontrer. »

Sentant que Dash était à part du reste de la classe, Pinkie pensa à un moyen de se séparer des autres.

« Heureuse de te rencontrer Dash, et je peux te l’assurer », sa crinière se gonfla à nouveau, « je suis plus qu’une autre brique dans le mur. »

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