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Pinkie Pie: The Wall

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Chapitre 1: Prologue

Ici gisait la ponette rose, son corps à plat contre le sol froid, les yeux tournés vers l’horizon, dans la pièce au-dessus du Sugarcube Corner, l’endroit qu’elle appelait sa maison. Une horloge au mur continuait à tourner, mais la jument ne semblait prêter attention au monde autour d’elle, en continuait à fixer le vide. Cela devenait de plus en plus difficile pour elle d’accepter sa destinée, être l’élément d’équilibre signifiait être célèbre et faire des fêtes. Si elle y pensait assez, elle se rappelait un temps où ces sentiments étaient tout ce qu’elle pouvait espérer. Mais maintenant qu’elle avait accompli son rêve, elle se sentait… vidée.

Derrière la porte, Mme Cake nettoyait le couloir comme elle le faisait toujours, de pièce en pièce, de coin en coin, jusqu’à arriver à la porte de chez Pinkie. Elle essaya de l’ouvrir mais elle était fermée et toqua à la porte. Aucune réponse.

« Pinkie, sois gentille et ouvre la porte », dit Mme Cake.

Toujours pas de réponse. Elle devenait de plus en plus inquiète et cria une fois de plus.

« Pinkie, ouvre la porte s’il te plaît ! »

Elle attendit, mais aucune réponse ne lui parvint. Elle cria de plus en plus, inquiète.

« Pinkamena Diane Pie, ouvre tout de suite cette porte ! »

Dans la pièce, le poney rose aux cheveux droits se leva, les yeux s’agitant en entendant son nom. Elle essayait de se rappeler ces jours, ceux passés dans la ferme de roches tenue par sa famille. Tandis que la porte était déverrouillée par Mme Cake, l’esprit de Pinkie remonta là où tout avait commencé.

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When the Tigers Broke Free

Quelque part au milieu des tranchées se trouve un vieil étalon au pelage brun. Il craque une allumette et l’amène près de la lampe, révélant le visage du père de Pinkie.

Le vieil étalon a l’air fatigué, affamé, misérable. Il amène un cigare jusqu’à sa bouche en entendant les bombes se rapprocher. Il ne pouvait qu’attendre sa mort, son commandant lui ayant demandé de tenir la ligne. Connaissant son sort, tout ce qu’il voulait était être capable de faire correctement ses adieux à sa famille.

Il prit la corde entre ses dents et commença à l’aiguiser. Il la polit, jusqu’à y voir son propre reflet. Son reflet le regarda un moment. Il n’avait pas à attendre longtemps maintenant, les ennemis arrivaient, des centaines de griffons, tous armés et prêts pour le raid.

Durant les derniers moments de sa vie, il pensa à sa famille restée à la ferme.

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C’était un jour comme les autres à la ferme aux roches. Il n’y avait aucun oiseau qui chantait, aucune fleur qui s’agitait dans le vent, aucun nuage, juste le soleil radieux au-dessus, et les rochers. Au milieu de ce tableau gris se tenait une pouliche rose, la tête baissée, les yeux embués. La petite était aussi petite que les roches qu’elle récoltait. Elle avait un regard triste sur son visage, pensant à son père loin de la ferme, loin de sa famille, loin des problèmes.

Tout ce qui l’empêchait de partir était sa mère protectrice, et l’idée d’abandonner ses sœurs. Sa mère avait pris soin d’elle depuis des années après le départ de son père pour la Guerre des Griffons, et être un parent seul avec trois enfants n’était pas un travail facile. Alors, la mère était devenue aussi stricte que possible, rien ne pouvait faire du mal à ses filles pendant que son mari était loin ; pas même elles.

Les fêtes étaient interdites dans la maison, pour éviter les accidents lors de jeux comme ‘accroche la queue sur le poney’. Pinkie et ses sœurs n’avaient pas le droit de quitter la ferme, pour éviter les problèmes du monde extérieur. Aucun étranger n’avait le droit de parler aux enfants, pour ne pas subir de mauvaise influence.

La vie était ennuyeuse et sans joie, à part lors de ce jour il y a longtemps, lorsque Pinkie avait vu une explosion au loin. C’était comme si un arc-en-ciel avait explosé, étalant ses belles couleurs dans le ciel, quelque chose qu’elle n’avait jamais vu. Il lui avait apporté de l’espoir, des rêves et de la joie. Mais ces sentiments l’avaient quittée lors du départ de son père il y a quelques mois. La guerre avait amené de la souffrance et la douleur était son quotidien, pour ceux qui étaient sur le champ de bataille, et pour ceux qui priaient à la maison.

Pinkie avait toujours les yeux au sol et commença à sangloter. Elle n’aimait pas penser à son père. Le vieil étalon brun était la seule chose qui gardait la famille unie, il était l’un des fermiers rocheux les plus expérimentés de tout Equestria. Et ainsi étaient ses ancêtres, qui avaient tous été les meilleurs fermiers rocheux de tout Equestria à un moment donné. La vérité était que son père était déçu de ne pas avoir d’étalons pour conserver la tradition, mais ça ne l’empêchait pas d’aimer ses filles, et d’être fier d’elles.

Son visage apparut une dernière fois dans son esprit, sans espoir dans ses yeux lorsqu’il partit à la guerre. Elle se demandait pourquoi il devait partir, pourquoi elle ne pouvait pas partir avec lui. Elle tenait sa plaque d’identification dans son sabot et sentit son cœur s’accélérer comme pour lui dire d’agir. Elle se leva, trouvant une nouvelle énergie dans ses sabots en courant vers le soleil, vers une nouvelle ville, vers sa nouvelle vie.

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