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Lyra's Diary

Une fiction écrite par EllyCoo.

Dimanche 8 Septembre

Cher Journal,

Dimanche, 8 septembre.

Aller chez Bon Bon était sympa. La soirée pyjama était... euh... mouvementée. Très mouvementée. Mais chaque chose en son temps, alors : de bonne heure, à 7 h pour être exacte, j'ai pris le train pour Poneyville. J'avais du mal à trouver la gare, qui est assez loin de la maison... J'ai dû prendre un taxi, un bus, changer de bus, arriver à la gare après 30 minutes d'errance, puis réaliser qu'on a oublié le ticket, paniquer, chialer, puis se rendre compte qu'il était au fond du sac, et enfin prendre le train.

Les aventures de Lyra dans les rues de Canterlot ! Enfin, bref, j'étais assise près d'une grosse zèbre qui ronflait comme pas possible. Heureusement que le trajet fut court... je me suis toujours demandé pourquoi ils ont pas construit un truc entre Canterlot et Poneyville. C'est pas si loin que ça, on y arrive en 15 minutes minimum. Quand je fus libérée, je me suis extirpée de la graisse de la zèbr(ett ?)e. J'ai vite couru vers notre ancienne maison, qui n'était pas si loin de la gare. J'ai reniflé vers elle, nostalgique, laissant couler une petite larme. Sniff... mais je retrouvai ma bonne humeur quand je suis arrivée chez Bon Bon.

Bon Bon : LYRAAA !

Elle s'est jetée sur moi et elle m'a serrée de toutes ses forces. Ça m'étonne que je ne sois pas morte sur le coup...

Lyra : Salut, Bon !

Bon Bon : On va bien s'éclater. Voudrais-tu être ma première cliente de la journée ?

Lyra : J'ai pas beaucoup d'argent.

Bon Bon : C'est juste une pièce le sachet ! Prix d'amie.

Lyra : Bon, okay.

Souvent, avec Bon Bon, quand elle n'avait toujours pas de client à 9 heures, je faisais comme si j'étais une cliente. Oh, tout cela m'a l'air bon ! Voulez-vous en acheter ? Oh, avec plaisir ! C'est seulement une pièce le sachet. En plus, ce n'est pas cher. Tenez ! Tenez ! Miam, miam, c'est vraiment booon. Je vous l'avais dit ! Je reviendrai souvent !

Pour les gens qui nous connaissent, soit ils rigolent, sois ils nous prennent pour des folles et nous reparlent qu'une semaine après. C'est pas très sympa, mais bon. On a utilisé cette technique, et une fille, Roseluck, est venue acheter deux sachets. Je mâchais du sucre d'orge à côté et Bon Bon a entamé la conversation.

Bon Bon : Salut, Rose, alors, t'as eu des clients ?

Roseluck : Euh... Je préfère pas travailler le dimanche !

Bon Bon : Justement, moi j'en profite parce que tout le monde est libre !

Roseluck : J'y avais pas pensééé... T'es drôlement intelligente.

Bon Bon : Ne file ce tuyau à personne ! Sinon, plus un poney ne viendra.

J'espère vraiment que Roseluck va tenir sa promesse. Ce plan a toujours fonctionné, et si un jour ça ne marche plus... On saura que c'est de la faute de Rose. Enfin, à midi, elle m'a invitée pour manger, puis on s'est baladées dans Poneyville. Ça faisait du bien de retrouver mon village natal où tout est simple et tout le monde est gentil ! Mais on a dû se quitter, parce que j'avais une soirée pyjama, moi.

Lyra : Bon... ben salut.

Bon Bon : *sniff* J'étais contente de te voir.

Lyra : Ouaip *sniff* moi aussi *sniff*.

Bon Bon : On *sniff* se refera *sniff* ça *sniff*.

Lyra : Ou*sniff*ais.

Après, on a vraiment pleurniché ensemble. On avait l'air affreusement idiotes, mais pas grave. Il fallait vraiment qu'on se refasse ça ! :C Je suis repartie toute triste et une dame à côté m'a donné un mouchoir. Quand même, heureusement qu'il y a des poneys gentils, ici. J'ai dormi pendant tout le chemin (j'ai bavé sur l'accoudoir). Bref, j'ai passé l'après-midi à voyager et à essayer de retrouver le chemin.

Enfin, je suis arrivée chez Berry.

Berry : Yooo, Lyr' !

Lyra : Salut. Euh... t'as bu ?

Berry : Un p'tit peu seulement. À peu près cinq culs secs...

Vinyl : Dans une coupe à glace, quand même.

Lyra : Ah, salut, Vinyl ! Y a qui d'autre ?

Vinyl : Octavia, Beauty Brass et des potes à Ber'.

Berry : Vin', tu les appelles pas "potes à Ber'". Ils ont des prénoms.

Vinyl : Je zappe toujours leurs noms. Par contre, ils sont plus grands que nous, en plus y a des filles ET des garçons. Ça va secouer, je le sens.

Octavia : Oh, ta gu... tais-toi, Vinyl, je n'ai même pas envie d'en parler.

On a continué à parler des cours et de Lemon Hearts qui s'attirait les privilèges en temps que chouchoute. Déjà, elle était la chouchoute de Miss Letterwell. Elle est assez influençable, comme professeur. Elle voulait même utiliser le charme pour le professeur de sport ! Elle lui offrirait même ses parties intimes.

Octavia : BEURK, elle est dégueu cette fille !

Vinyl : T'as vu, hein ! J'espère que le prof ne se laissera pas faire.

Berry : J'veux dire... Se prostituer juste pour des bonnes notes, c'est quand même.

Lyra : Je sais pas si tu t'en rends compte, mais grâce à ça, elle peut foutre nos études en l'air. Paf, comme ça.

Vinyl : Je veux passer mon bac moi !

Octavia : Alors on doit protéger les professeurs de son charme. Letterwell a déjà été contaminée, mais on a l'avantage !

Vinyl : ...

Berry : ...

Beauty : On se croirait dans un film là.

Lyra : Ouaip...

Puis on a dû parler un peu plus fort et aller dans une autre salle, parce que les grands à côté étaient en train de faire des trucs assez intimes et bruyants. Je ne sais même pas pourquoi Berry les a invités. On dirait même pas qu'ils se connaissent ! Enfin, sa mère a servi le dîner. Les grands à table avaient les crinières toutes emmêlées et étaient tout mouillés. Ça nous a tellement dégoûtées que nous sommes allées dans la chambre de Berry.

Berry : Voici mon palace !

Lyra : Qui sont ces... "stars" sur les posters... ?

Berry : Les chefs des compagnies de vins les plus connus ! C'est pas normal d'avoir des posters hein ? C'est hyper rare. Parce qu'en fait c'est moi qui les fais !

Lyra : Mmm-hmmm... Et en fait, pourquoi tes potes sont grands et... euh, tu leur parles pas... trop ?

Berry : C'est surtout pour ma grande sœur en fait. La ponette rose avec une crinière noire et violette avec des yeux rouges ? C'est elle. Je la déteste. C'est une grosse pu-

Octavia : BON BREF. J'ai entendu trop de gros mots ce soir. Ça me donne mal à la tête.

Vinyl : Pouahahaha t'es vraiment misérable, Octavia. Les violonistes coincés, c'est juste...

Beauty : EH ! Elle est violonCELListe !

Vinyl : C'est bon, c'est bon...

On a mangé notre dîner, puis on a fait une grande bataille de polochons. On a cassé les lunettes de Beauty Brass et elle a eu la paupière un peu coupée par un bout de verre. La mère de Berry s'en est occupée, mais tout va bien ! On a continué notre bataille jusqu'à ce que tout le monde tombe et s'endorme. Il n'y a que Vinyl et moi qui sommes encore réveillées. J'en ai profité pour envoyer un SMS à Bon Bon : "On a u une soirée de malade" et je m'endors... alors, bonne nuit.

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