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Une fiction traduite par inglobwetrust.

Chapitre 3: Les excuses

Malgré la sortie du magazine, ou juste parce que peu de poneys l’avaient vu, Rarity n’avait pas reçu plus d’attention des autres poneys de Poneyville. Le docteur Whooves n’était jamais revenu lui faire de commentaire, alors elle pensa que plus personne ne viendrait lui parler de ça. Elle se concentrait sur le nettoyage de sa boutique, toujours anxieuse parce que le chèque n’était pas encore arrivé. Peut-être que la poste est un peu en retard, pensa-t-elle. Elle ne voulait pas avoir fait tout ça pour rien.

Trop inquiète à propos du chèque, elle oublia qui venait dormir chez elle cette nuit jusqu’à ce qu’un coup résonne à la porte. Rarity se brossa la crinière et prit un grand sourire avant d’ouvrir. Devant la porte se tenait sa petite sœur qui portait une sacoche.

« Sweetie Belle, darling ! » s’écria Rarity en prenant sa sœur dans ses sabots. « Oh, maintenant, je me souviens. Tu es censée rester ici pendant que nos parents sont à Trottingham. Oh, excuse-moi mais j’avais oublié. Entre, entre, quel hôte suis-je donc ? » Rarity recula pour laisser entrer Sweetie Belle. La pouliche d’habitude si joyeuse semblait un peu triste pour une certaine raison. En tant que grande sœur, Rarity s’inquiéta de l’humeur de Sweetie Belle.

« Qu’est-ce qui ne va pas, ma chérie ? » demanda-t-elle. Sweetie Belle lui lança un regard noir.

« Tu as dit que tu ne laisserais pas Apple Bloom et Scootaloo dormir ici ce soir. » Elle grommela et trotta dans la boutique, regardant les belles robes et smokings.

« Sweetie Belle, darling », dit Rarity, « j’aimerais beaucoup les avoir ici, mais je ne suis pas très douée avec les enfants et vous trois mettez le bazar partout où vous passez. Je ne veux pas que ma boutique ait l’air d’avoir été dévastée par une tornade. »

« Peu importe », murmura Sweetie Belle. Rarity grimaça alors que Sweetie Belle s’approchait de l’arrière-boutique, se rappelant de ce qu’elle avait laissé sur la table. Pas question que je la laisse voir ça !

« Sweetie Belle », l’appela Rarity. « Si tu allais déposer tes affaires dans ta chambre ? Puis nous irons dîner. Ça te va ? »

« J’imagine », dit Sweetie Belle et elle commença à monter les escaliers vers sa chambre. Rarity prit le magazine et le cacha sous le canapé. Et maintenant, prions Celestia qu’elle ne cherche rien en-dessous.

Rarity pensa que ce serait une bonne idée d’aider Sweetie Belle à défaire ses affaires, alors elle monta pour trouver la chambre fermée à clé. Rarity connaissait un sort pour l’ouvrir, mais Twilight le lui avait montré il y a si longtemps qu’elle ne pouvait s’en souvenir. De plus, il serait plus poli de frapper en premier, ce qu’elle fit.

« Vas-t'en », dit Sweetie Belle depuis l’intérieur de la chambre.

« Écoute, chérie. Je sais que tu es contrariée, mais ça ne sert à rien de s’enfermer et de ne pas en parler. »

« Okay, okay, d’accord », dit Sweetie Belle. Le verrou se débloqua et Rarity put ouvrir la porte. Il semblait que Sweetie avait déjà défait sa sacoche, car elle avait appris à voyager léger (quelque chose que Rarity ne parvenait pas à maîtriser). Sweetie Belle regarda Rarity avec des yeux tristes et commença à parler franchement.

« Ce n’est pas vraiment à cause de mes amies que je suis contrariée », admit-elle.

« Oh ? Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda délicatement Rarity, déposant un sabot sur l’épaule de Sweetie. Elle soupira et cracha le morceau.

« Il y a des étalons bizarres qui me demande si je te connais et… » Sweetie Belle avait trop peur pour continuer. Rarity avait un poids sur l’estomac qui lui laissait craindre la suite.

« Ils demandent à me voir ? » demanda-t-elle. Sweetie Belle hocha les yeux. « Eh bien, euh… n’y vois rien de mal, darling. Ils veulent sûrement venir me parler. »

« Ils ont ce regard dans leurs yeux… » dit Sweetie Belle, les yeux fixés au sol. « Comme quand Scootaloo va au Sugarcube Corner. Ce genre de regard. Rarity, je ne comprends pas… »

Rarity étreignit Sweetie Belle. « Je crois savoir ce qui se passe », dit-elle, « mais c’est quelque chose que je ne peux pas t’expliquer. Tu es trop jeune pour comprendre. »

« Je déteste quand tu dis ça », répondit Sweetie Belle en faisant la moue.

« Oui, mais c’est vrai », dit Rarity. « Il y a des choses que tu ne peux pas comprendre maintenant, mais je te l’expliquerai en temps voulu. Maintenant, allons manger. Il y a un endroit où tu veux aller ? »

« Euh… pourquoi pas le Hay Bale ? Ils ont de bonnes frites de foin ! »

Rarity sourit. « Ça m’a l’air d’être une très bonne idée, Sweetie. Allons-y. »

**********************************************************************************************

Rarity et Sweetie Belle eurent quelques difficultés à rejoindre le restaurant. Sweetie Belle reconnut certains des étalons qu’elle avait vus marcher autour de la boutique ce matin, et certains parlaient rudement à Rarity.

« Salut, beauté », dit un étalon à forte allure avec un clignement d’œil suggestif. Rarity ignora cet imbécile.

« Tu cherches un rendez-vous ? » demanda un autre.

« Excusez-moi, il y a des enfants ici ! » objecta Rarity, et l’étalon partit.

« Je savais que ce n’était rien de bon », dit Sweetie Belle. « Pourquoi les poneys font ça ? »

« C’est quelque chose que je ne peux pas t’expliquer maintenant, ma chère », répondit Rarity. « Je préfèrerais manger un bon repas et revenir chez moi dès que possible. »

Tout au long du chemin, quelques autres étalons la sifflèrent, oubliant apparemment la présence de Sweetie Belle. Ce n’était pas que les étalons en fait. Les juments aussi la regardaient bizarrement, avec mépris au lieu de regards de braise. C’était tout aussi gênant ; l’attention des étalons était au moins un peu flatteuse, tandis que le mépris des juments était définitivement une marque d’hostilité.

« Rarity, qu’est-ce qu’ils font ? » demanda Sweetie Belle. « Pourquoi est-ce que tout le monde te regarde bizarrement ? »

« Ne t’en fais pas pour ça, Sweetie », dit Rarity, agitant un sabot vers un étalon qui la regardait méchamment.

Les deux arrivèrent enfin au Hay Bale. Rarity demanda une table à l’intérieur, même si la nuit était belle, car elle ne voulait qu’aucun passant ne lui fasse une remarque déplacée, ce qui rendrait Sweetie Belle encore plus confuse. Il y eut encore quelques regards insistants dans le restaurant, mais personne ne siffla ou ne fit de commentaire. Cela permit à Rarity et Sweetie Belle de se détendre.

Rapidement, le serveur arriva à leur table pour commander les boissons. Il reconnut Rarity et la regarda d’un air intrigué.

« Bonsoir, mesdames », dit-il, avant de se tourner vers Rarity. « N’êtes-vous pas celle dans ce- ? »

« Oui, c’est moi », concéda Rarity, « et je ne voudrais pas parler de ça devant ma petite sœur, s’il vous plaît. »

« Oh, bien sûr. Mes excuses, miss. Puis-je prendre votre commande de boissons ? »

« Tu étais dans quoi ? » demanda Sweetie Belle à Rarity.

« Ne t’en soucie pas, darling. Elle prendra du jus d’herbe et je prendrai juste de l’eau. Malheureusement, pensa Rarity, ils ne servent pas d’alcool ici. »

« Je reviens de suite », dit le serveur, laissant les menus aux deux sœurs. Le silence s’installa pendant un moment, le temps qu’elles choisissent leur commande. Apparemment, Sweetie Belle savait déjà ce qu’elle voulait, car elle referma son menu et fixa Rarity directement.

« De quoi parlait le serveur ? » demanda-t-elle.

Rarity soupira, exaspérée. « Sweetie Belle, ça ne te concerne pas. Je commence à regretter de t’avoir amenée ici. »

« Pourquoi ? Juste parce que tu as fait quelque chose de mal ne veut pas dire que c’est moi qui devrais être punie. »

« Qu’est-ce qui te fait croire que j’ai fait quelque chose de mal ? » demanda Rarity, le sourire forcé.

« Je ne suis plus un bébé. Je sais que quand des étalons te sifflent, ça veut dire qu’ils t’aiment. Je veux dire, je sais que tu es belle et tout, mais je ne les ai jamais vus te regarder comme ça avant. Tu as dû vraiment faire quelque chose de très mal. »

« Eh bien, même si c’était vrai, tu penses que je te le dirais ? » Rarity retourna à son menu, les yeux fixés sur les salades.

« Je vais trouver ce que tu as fait », dit Sweetie Belle avec un regard déterminé, « que tu le veuilles ou non. »

« Fais attention chérie », dit Rarity sans lever les yeux de son menu. « Tu pourrais le regretter. »

« Oui, si tu le dis », répliqua Sweetie Belle en lui tirant la langue. « Tu ne pourras pas éternellement me le cacher. Je demanderai à Apple Bloom et Scootaloo d’enquêter avec moi. »

« Fais ton ‘enquête’ si tu veux, darling. Ça ne te mènera nulle part. »

« Tu verras bien ! On trouvera une réponse ! »

« Oui, oui, bien sûr. »

Sweetie Belle frappa la table avec ses sabots. « Tu ne m’écoutes même pas ! » Quelques regards se tournèrent vers la source de ce bruit.

« Sweetie Belle », dit Rarity, cette fois plus attentive, « calme-toi. Nous sommes dans un restaurant. »

« Heuuu j’avais remarqué », répliqua Sweetie Belle en roulant des yeux. « Okay, bon. Fais ce que tu veux. »

Le serveur arriva avec les boissons et prit les commandes.

« Un burger à l’avoine avec des frites de foin, et assurez-vous qu’elles soient extra-croustillantes », dit d’une traite Sweetie Belle.

« Je vais prendre une simple salade du jardin », dit Rarity en lançant un regard noir à Sweetie Belle pour ne rien essayer d’autre sur le menu.

« Quelle vinaigrette avec votre salade ? » demanda le serveur.

« Oh, une épicée fera l’affaire. »

Le serveur grimaça. Rarity sourit nerveusement. Elle et Sweetie Belle lui tendirent leurs menus.

« Je vous amène vos commandes dès que possible », dit le serveur. Sweetie Belle fixa Rarity.

« Pourquoi le serveur a souri comme ça ? » demanda-t-elle.

« Oh, pour l’amour de Celestia, Sweetie Belle, ne te pose pas de genre de questions. Ça ne veut rien dire. »

« Balivernes ! » dit Sweetie Belle. « J’ai manqué quelque chose de drôle et je veux savoir ce que c’est ! »

« Sweetie Belle », siffla Rarity en se penchant vers sa sœur, « même si je voulais te le dire, je ne le ferais pas ici. »

« Alors c’était quelque chose de mal ! »

« Baisse d’un ton ! » dit sèchement Rarity. « Ne me fais pas regretter d’être venue ici. »

Les oreilles de Sweetie Belle s’aplatirent et elle baissa les yeux. « Je suis désolée. Mais tout ça me rend confuse. »

« J’aimerais pouvoir te l’expliquer, mais ça ne serait pas approprié. Peut-être quand tu seras plus grande. »

« Dans combien d’années ? » demanda Sweetie, les oreilles dressées.

« Peut-être quelques années. »

« C’est pas juste ! » répondit Sweetie en s’affaissant dans son siège et en croisant ses sabots.

« Peut-on oublier tout ça et apprécier le dîner ? » demanda Rarity.

Sweetie Belle prit un moment pour y penser. « J’imagine que oui… »

« Merci », dit Rarity, se sentant enfin soulagée pour la première fois de la soirée.

Après ça, Sweetie Belle eut à nouveau le cœur à parler de choses plus appréciables. Elle lui raconta ses aventures avec ses amies, tandis que Rarity racontait celles avec les siennes. Des rires accompagnèrent le bon repas, et le temps passa vite tandis qu’elles discutaient. Le serveur arriva ensuite avec l’addition.

Rarity prit soin de cacher l’addition des yeux de sa petite sœur, car le serveur y avait inscrit son adresse. Il n’aurait pas un bon pourboire.

Il y eut moins de regards insistants et de sifflets adressés à Rarity sur la route du retour, alors elle pensa que la mauvaise publicité s’était éteinte. Rarity se sentit beaucoup mieux, et elle était heureuse de voir que Sweetie Belle avait passé un bon moment. Sa petite sœur était maintenant fatiguée, et il était l’heure d’aller au lit. Rarity l’amena jusqu’à la chambre d’ami et la mit au lit avant de s’offrir le verre de vin dont elle avait rêvé toute la journée.

Quelle idée stupide, pensa-t-elle en dégustant son verre d'alcool. Le chèque n’est même pas arrivé et je suis la personne la plus recherchée de Poneyville. Je voulais de l’attention, mais pas de ce genre-là.

Il n’y avait rien d’autre à faire. Elle devait attendre que l’attention retombe. Rarity finit son verre de vin et commença à s’en servir un autre, mais être saoule ce soir n’était définitivement pas une bonne idée. Voulant être fraîche le lendemain, Rarity alla dans son lit et commença à s’endormir…

Un coup à la porte la dérangea. C’était Twillight. Rarity grimaça. Vu la façon dont ses amies avaient réagi après avoir appris pour Playcolt, elle ne voulait en voir aucune d’entre elles. Mais Twilight semblait vouloir lui parler désespérément, alors Rarity finit par lui ouvrir.

« Merci, Rarity », la remercia Twilight en entrant. « J’espère qu’il n’est pas trop tard pour te voir. »

« Pas du tout, darling. Entre. Tu veux boire quelque chose ? »

« Non, je ne serais pas longue. Je viens juste te dire que ma réaction a été stupide quand j’ai appris pour… tu sais quoi. »

« Twilight, non, vraiment, ne t’en fais pas. Je n’espérais pas que tu réagisses différemment. »

« Eh bien, j’aurais dû », dit Twilight en s’asseyant, tout en mettant sa tête entre ses sabots. « Toutes ces choses que je t’ai dites comme quoi tu étais une gêne, je suis vraiment désolée. J’étais choquée et en colère et maintenant, tout ça me rend très perplexe… » Twilight commença à chercher de l’air, clairement proche d’une crise d’anxiété. Rarity s’assit à côté d’elle et lui frotta le dos.

« Bien sûr que tu l’es », dit Rarity. « Mais je t’assure que tout va bien maintenant. »

« Rarity, j’ai parlé à Dash et AJ et elles voulaient aussi venir s’excuser, mais Dash avait une patrouille météo nocturne et tu sais qu’AJ est à la ferme. Je leur ai dit que je relaierai leurs messages. »

« Et quel est-il ? » demanda Rarity, soulagée que ses amies soient prêtes à leur pardonner.

« Eh bien, Applejack a dit qu’elle t’avait jugée trop vite et voulait que je te dise que tant que tu es heureuse, c’est tout ce qui compte. »

« Oh, je m’assurerai de remercier Applejack la prochaine fois que je la verrai. »

« Okay, et Rainbow Dash m’a promis de ne pas courir dans toute la ville en montrant tes photos à tout le monde. »

« Bien, tout ça importe peu », concéda Rarity. « Tout Poneyville sait déjà, vu les regards que j’ai eus aujourd’hui. »

« Et je voulais m’excuser aussi », dit sérieusement Twilight, fixant Rarity droit dans les yeux. « Je n’aurais pas dû être si égoïste. Cela ne concerne que toi et je m’inquiétais pour moi alors que je n’aurais même pas dû m’en soucier. Ce que tu fais pour t’amuser ne me regarde pas. »

« J’apprécie beaucoup, Twilight. Merci. »

« Pas de quoi. » Twilight se leva et s’apprêtait à partir.

« Tu t’en vas déjà ? » demanda Rarity.

Twilight se sentit soudain encore plus nerveuse. En fait, elle avait une tout autre raison de venir ici, mais maintenant c’était trop difficile d’en parler. Elle décida juste de sourire.

« Il est tard », dit-elle. « Je dois vraiment y aller. »

« Comme tu veux, darling », dit Rarity, en se levant pour étreindre Twilight. Les joues de Twilight rougirent, et elle se tourna de telle façon que Rarity ne le voie pas en relâchant son étreinte.

« Je te verrai plus tard, Rarity. »

« Bonne nuit Twilight », dit Rarity, en la conduisant jusqu’à la porte pour la refermer derrière elle. Elle soupira, se sentait mieux que jamais, même si elle ne s’était pas vraiment sentie mal avant. Elle savait qu’elle dormirait mieux ce soir, sachant que ses amies la soutenaient désormais, comme elles auraient dû le faire dès le départ.

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Spike nettoyait les étagères dans la chambre de Twilight tandis qu’elle réorganisait la librairie en bas. Il fit accidentellement tomber un livre, et fut surpris de voir un magazine en sortir. Il remit le livre en place et jeta un œil au magazine.

Je croyais que Twilight détestait les magazines, pensa-t-il après avoir vu Rarity en couverture habillée dans une légère robe violette incrustée de diamants. Qu’est-ce que fait Rarity en couverture de… Playcolt ? Pourquoi Twilight en a un exemplaire ? Oh, attends, elle a dû le prendre parce que Rarity est dessus. Mais pourquoi Rarity… ?

Spike ouvrit le magazine et commença à feuilleter les pages. Il se fichait des articles à l’intérieur. Il voulait juste trouver plus de photos. Il arriva au milieu du magazine, où il y avait des photos de Rarity très peu habillée et dans des poses qui l’excitèrent inexplicablement. Il alla déplier la double-page centrale quand il entendit des pas dans l’escalier. Spike paniqua et cacha le magazine sous son lit. Il continua à dépoussiérer lorsque Twilight ouvrit la porte.

« Comment ça se passe, Spike ? » demanda-t-elle.

« Tout va bien ! » répondit-il un peu trop fort. Sa main tremblait alors qu’il époussetait au hasard les étagères.

« Tu es sûr ? »

« Oui oui », dit nerveusement Spike. « Qu’est-ce qui te fait croire le contraire ? »

« Euh… rien. Oublie ça. Continue à bien travailler. » Twilight sourit et le laissa poursuivre.

Dès qu’elle repartit en bas, Spike farfouilla sous le lit et en ressortit le magazine. Il devait retrouver les photos de Rarity, et quand il le fit, il regarda longuement chaque photo, chaque courbe et chaque pose. Quand il arriva au centre, il était complètement confus. Qu’est-ce que Rarity fait avec son sabot ? Et pourquoi est-ce qu’elle… ? Sans que Spike puisse l’expliquer, il sentit son membre enfler. Ah ! Qu’est-ce qui se passe ? Cette sensation lui était inconnue, mais alors que le choc de la découverte s’éloignait, il comprit que ce sentiment était plaisant et qu’il aimait ça.

Il souhaita pouvoir regarder plus longuement le magazine, mais s’il ne finissait pas d’épousseter, Twilight se douterait de quelque chose. Il espérait vivement avoir du temps seul sous peu. Il remit le magazine sous le lit, plié de façon à arriver directement à la page centrale, et continua son ménage.

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Rarity était levée assez tôt pour entendre le facteur arriver. Décidant qu’il était préférable de laisser Sweetie Belle dormir, elle se dirigea vers le courrier. La première chose importante était le chèque, qu’elle devait aller déposer rapidement pour ne pas rendre Sweetie Belle encore plus confuse.

Il y avait aussi du courrier adressé à elle depuis Canterlot d’une adresse qu’elle ne connaissait pas. Normalement, elle l’aurait jeté, mais ça ne semblait pas être du courrier indésirable pour elle. Curieuse, elle ouvrit l’enveloppe et commença à lire. L’écriture était hésitante, comme si celui qui l’avait écrit avait peu de technique avec sa plume.

Chère Rarity,

Vous ne me connaissez sans doute pas, mais je vous connais vous après cette séance photo que vous avez faite pour Playcolt. Ils m’ont dit que les ventes de ce mois-ci ont été les meilleures depuis longtemps et qu’ils étaient très heureux que vous ayez acceptée. Étant un élément et tout, je n’étais pas surpris, mais eux l’étaient.

Je veux juste vous dire que ce type de travail peut être un premier pas vers quelque chose de plus grand. La prochaine étape pour la plupart des modèles de Playcolt est de mettre leurs sabots dans l’industrie du film. Imaginez que vous deveniez une star du cinéma ! L’argent coulerait à flot.

Il se trouve que je suis l’un des plus fructueux réalisateurs de Canterlot, et j’adorerais que vous puissiez venir passer un mois ici pour être la star d’un de mes projets. Je vous promets que la paye est excellente, et que vous aurez un pourcentage sur les ventes de la vidéo. C’est du bon argent, baby ! Ne laissez pas passer cette opportunité !

Mais vous n’avez pas à répondre de suite. Je suis en plein milieu d’un autre projet, alors rien n’est prévu prochainement. Dites-moi juste dans les prochains mois si vous êtes intéressée et nous verrons où cela nous emmène.

En attendant, restez belle, bébé !

HC

Elle prit un moment avant de comprendre ce que ce « HC » voulait dire, mais elle comprit vite où cela l’amenait. L’idée la révulsa, alors elle déchira la lettre et la jeta dans la poubelle. Elle ouvrit la lettre contenant le chèque, et vit que la paye lui suffirait à tenir quelques mois. C’est assez jusqu’à ce que le business reparte, non ? Je le pense. Plus besoin de faire ce genre de chose.

Pour éviter d’autres ennuis pour sa sœur, Rarity alla directement à la banque pour encaisser le chèque, afin que Sweetie belle ne lui pose plus d’autres questions.

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Spirit
Spirit : #3889
Je ne veux pas paraître vieux jeu mais je pense qu'il serait mieux de mettre toute cette fiction -18, en effet même si il n'y a pas de "contenu adulte" si je puis dire dans certains chapitres, des sous-entendus subsiste, peut être faudrait-il y réfléchir ?
Il y a 4 ans · Répondre

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