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Une fiction traduite par inglobwetrust.

Chapitre 4 : L'Étalon Italien

Alors que les mois passèrent, les poneys avaient oublié la double-page de Rarity, même si certains étalons insistants continuaient à la harceler. C’était la seule chose qui lui était arrivée. La boutique ne marchait toujours pas très bien, et elle se retrouva à nouveau sur la paille. À chaque journée sans client qui passait, elle pensait à la lettre qu’elle avait jetée, et elle regrettait cette opportunité laissée de côté. La lettre était partie à la poubelle depuis des semaines, et elle n’avait aucun moyen de répondre sans adresse.

Elle n’était toutefois pas totalement sûre de vouloir se fourrer dans ça, car ce serait bien différent d’une séance photo pour un magazine. Même si elle connaissait peu la pornographie, elle pouvait quand même deviner que les scènes de sexe n’étaient pas simulées. Elle baiserait littéralement sur pellicule. Si la séance photo n’avait pas détruit sa réputation, un porno achèverait le travail.

Mais est-ce que sa réputation comptait vraiment au vu de sa situation financière ? Était-ce vraiment important lorsque l’on pouvait se retrouver à la rue ? Elle pensa à nouveau demander de l’argent à ses amies, mais elle était trop fière pour ça. Elle pensait aller voir Twilight pour lui demander ce qu’elle pouvait faire. Rarity était plus à l’aise avec elle, car elle savait qu’elle ne la jugerait pas (contrairement à Rainbow Dash) ou ne refuserait pas de l’aider.

Le lendemain, une nouvelle lettre arriva. Elle reconnut l’adresse immédiatement, et comprit qu’elle avait droit à une seconde chance. Elle ouvrit l’enveloppe et lu rapidement.

Chère Rarity,

Hé, c’est encore HC. Je sais qu’étant donné que vous n’avez pas répondu à ma dernière lettre, vous n’êtes pas intéressée, mais mon projet est fini et j’espérais vraiment vous embarquer dans mon prochain. Le salaire sera toujours très bon, et ça ne vous prendra pas beaucoup de votre temps.

Je ne veux pas vous déranger, alors je serais bref. Si vous êtes intéressée, écrivez-moi en retour pour qu’on lance la machine. Sinon, pouvez-vous au moins me dire que je peux trouver quelqu’un d’autre ? Ce serait une honte si ça n'était pas vous tout de même.

Répondez-moi de toute façon. Restez belle, bébé.

HC

Rarity n’hésita pas cette fois. Elle pensa écrire une longue lettre pour s’excuser de ne pas lui avoir répondu d’abord et pour lui expliquer qu’elle était occupée dans sa boutique (un mensonge, mais elle ne voulait pas sembler trop désespérée). Mais chaque lettre qu’elle imaginait dans sa tête lui semblait de trop. À la fin, elle choisit de faire court.

Cher HC,

Je le fais.

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« Alors, tu vas à Canterlot pendant un mois pour une émission télé ? » demanda Twilight. Rarity s’était encore levée très tôt pour lui dire juste avant le départ du train. C’était un accident la dernière fois, mais cette fois, elle était sûre que Twilight se douterait de quelque chose et ferait tout pour l’en dissuader.

« Rarity », dit Twilight, « est-ce vraiment une bonne idée ? La dernière fois que tu es allée à Canterlot, tu es partie pour… tu sais quoi. C’est quoi cette émission que tu vas faire ? »

« Eh bien, je n’en suis vraiment certaine. Ils ne m’ont pas dit ce que c’était exactement. Je sais seulement que c’est un petit rôle, mais ils ont besoin de moi pendant un mois parce que je dois continuer à apparaître dans les scènes d’action comme une sorte de running gag. »

« Hein ? Ça n’a pas de sens. »

Les yeux de Rarity bougeaient nerveusement. « Eh bien, ça n’a pas de sens pour moi non plus, mais une chance d’être une star du petit écran, ça n’arrive pas tous les jours, non ? »

« J’imagine que oui. Je n’ai jamais voulu être à la télé, alors je ne sais pas si je peux comprendre. Mais si tu veux le faire, alors vas-y. De toute façon, ça ne peut pas être pire que la dernière fois. »

« Non, c’était idiot de ma part. Plus jamais. »

« Promis ? » demanda Twilight, en fixant intensément Rarity.

Rarity regarda le sol. « Promis. »

« Okay, alors amuse-toi bien. »

« Merci infiniment, Twilight », dit Rarity. Elle embrassa Twilight sur la joue et prit ses bagages. Twilight sentit la chaleur monter en elle en se souvenant d’un sentiment avec lequel elle luttait depuis des mois.

Elle avait perdu son exemplaire de Playcolt juste après l’avoir eu, sûrement en oubliant dans quel livre elle l’avait rangé. Elle n’avait pas osé en acheter un autre au cas où Paper Back se montre suspicieux. Twilight voulait que personne ne sache qu’elle avait une attirance grandissante pour Rarity.

C’était venu si soudainement. Voir Rarity dans ces poses lascives avait débloqué quelque chose en elle, et même alors que les images s’effaçaient de sa mémoire, Twilight sentait l’amour pour son amie grandir.

Elle était en colère contre elle-même d’avoir perdu le magazine, car dans des périodes de faiblesse, elle voulait l’utiliser pour se faire plaisir elle-même, quelque chose qu’elle n’avait normalement pas envie de faire. Elle essaya d’imaginer son amie dans sa tête, et cela marchait de temps en temps pour se satisfaire, mais Twilight savait que ce n’était pas aussi bon que d’avoir les photos en face d’elle, surtout la double-page.

Peut-être était-ce pour le mieux, parce que si ses sentiments pour Rarity devenaient de plus en plus intenses, elle aurait du mal à le cacher à ses amies. Elle n’avait pas le temps d’y penser maintenant. Il était temps de dormir. Peut-être que je rêverai d’elle, espéra, ou frissonna Twilight, elle n’en était pas sûre.

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Après que Rarity avait répondu à sa lettre, le mystérieux « HC » lui dit qu’il la rencontrerait à la gare. Elle était à la fois impatiente et terrifiée de rencontrer celui qu’elle imaginait comme le réalisateur de ce film pornographique. Ses nerfs étaient en pelote durant tout le trajet, et rien ne pouvait la calmer. Elle avait pris un roman d’amour avec elle, ce qui n’était pas une très bonne idée, car cela lui rappelait ce qu’elle allait faire, ce qui la rendit si anxieuse qu’elle n’arrivait pas à se concentrer pour lire.

Le train arriva enfin en gare de Canterlot, et Rarity descendit du train avec ses bagages. Avec quelques difficultés, elle trouva finalement un poney avec un pelage brun portant un béret et des lunettes de soleil tenant une pancarte avec écrit dessus « RARITY ». Rarity savait que c’était l’étalon, et elle s’avança vers lui.

« C’est Heavy Weight qui portera vos bagages », dit-il. « Il s’est proposé pour m’assister après qu’il a vu que vous reveniez. »

Rarity était encore plus nerveuse, mais elle fit de son mieux pour le cacher.

« Oh », dit-il, « mon nom est Hard Core. » Rarity secoua son sabot. Il avait une poignée de sabot ferme. « C’est un peu bizarre de le mettre dans une lettre, alors j’écris juste ‘HC’ quand j’écris. Suivez-moi. » Hard Core marcha à une vitesse qu’avait du mal à suivre Rarity. Apparemment, l’étalon parlait de business, ce qui mit Rarity un peu plus à l’aise. Il était mieux de parler avec quelqu’un qui savait ce qu’il faisait.

Rarity vit la charrette et Heavy Weight. Il l’accueillit avec une poignée de sabot, plus douce que celle d’Hard Core bien qu’il soit plus grand, et commença à prendre ses bagages.

« On commence à tourner cet après-midi », expliqua Hard Core. « Aussi, vous n’allez pas à l’hôtel. Vous aurez une caravane au studio. »

« Oh », dit Rarity, qui échoua à cacher sa déception. Hard Core sourit, ce qui était un peu effrayant avec ses dents en moins.

« Ce n’est pas aussi terrible que vous le pensez. Il y a tout ce qu’il faut : une cuisine, une belle chambre, une douche. La lessive est commune, mais ça importe peu, vu que presque personne ne porte de vêtements. »

« D’accord », sourit nerveusement Rarity. Elle suivit Hard Core dans la carriole alors qu’Heavy Weight finit de charger. Il s’harnacha et commença à rouler dans les rues de Canterlot. Rarity eut une impression de déjà vu, mais cette fois, elle était beaucoup plus nerveuse.

« Vous devez vous détendre », dit Hard Core. « Vous tremblez comme une feuille. Relax. Je suis sûr que vous avez déjà fait ça au moins un million de fois. »

« Désolée, qu’est-ce qu’on vous a dit sur moi ? » demanda Rarity.

« Pourquoi ? »

« Parce que c’est la première fois que je tourne un film comme ça. »

« Vraiment ? Normal que je ne vous trouvais nulle part au sex-shop ! Mince, je pensais que vous aviez fait des trucs très obscurs, mais je ne réalisais pas que c’était votre premier porno. »

« Est-ce que ça change quelque chose ? »

« En fait, c’est mieux », dit Hard Core. « Le personnage que vous jouez est censé perdre sa virginité, alors elle doit être nerveuse et peu sûre de ce qu’elle fait. Ça vous ira parfaitement. Vous n’êtes pas vierge, n’est-ce pas ? »

Rarity se rappela d’une nuit d’été particulièrement chaude avec un client qui ne pouvait payer les vêtements qu’il avait commandés. « Non, je ne le suis pas. »

« Cool. Je n’aimerais pas à avoir sur mes épaules le poids de laisser une jument perdre sa virginité en tournant un porno. »

« Bien », dit Rarity en riant nerveusement. Hard Core la tapota sur le dos.

« Vous serez très bien, ma p’tite », dit-il. « Je suis le meilleur dans ce business. Je sais comment diriger les nouveaux venus. J’ai envoyé au firmament quelques poneys dans cette industrie, comme celui qui jouera avec vous. Je pourrais vous dire son nom, mais il se présente mieux que je pourrais le faire. Ce type est pratiquement son propre agent. »

« J’ai hâte de faire sa connaissance », dit Rarity. Hard Core rit.

« Écoutez, pas besoin d’être aussi formelle. Vous tournez un porno, il n’y a rien de classe là-dedans. Détendez-vous et tout ira bien. »

« Okay », dit Rarity en prenant quelques inspirations. Hard Core sourit à nouveau.

« C’est mieux comme ça. »

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« Voilà votre caravane », dit Hard Core en faisant la visite à Rarity. C’était un peu miteux, mais elle s’attendait à pire. De plus, elle n’avait pas vraiment le choix car les autres étaient bien pires, à part une. Hard Core lui dit qu’elle était réservée pour l’acteur principal, et qu’il l’utilisait depuis son premier film.

« Qu’est-ce que vous en pensez ? » demanda-t-il après lui avoir montré l’intérieur.

« C’est… accueillant », répondit Rarity.

Hard Core rit. « Bah, vous vous habituerez. Venez, je vais vous montrer le plateau. »

Hard Core l’amena au studio, où les dernières touches étaient en train d’être mises.

« J’ai un budget serré pour celui-là, alors il y a peu de décors, mais il y a tout ce qu’il nous faut. Vous vous amuserez bien dans ce salon ici », dit-elle en lui montrant la première scène. Il y avait une magnifique porte d’entrée et des décorations, alors Rarity savait que son personnage était riche. Il n’y avait pas de plafond, mais le mur avait des motifs de couronnes, une autre touche classe en plus.

« C’est charmant », dit Rarity.

« Pff, c’est rien. Attendez de voir la chambre. »

Hard Core amena Rarity sur un autre plateau, et elle en resta bouche bée. Sur le mur se trouvait une œuvre de Mohammed Saddle, l’une des plus importants peintres d’Arabie Séoulite. Elle dépeignait un cheval allongé au milieu d’un nuage de sable. Mais ce qui attira l’attention de Rarity fut le lit. Des draps mauves et des oreillers superbes encadrés par de fins rideaux qui entouraient le lit à baldaquin. Elle oublia sa nervosité devant ce qui devait être l’une des pièces les plus importantes du film.

« On a ajusté les draps à votre crinière », dit Hard Core. « On a pensé que le violet pourpre de vos cheveux ressortirait sur les draps. Allez-y et allongez-vous, sentez le lit. »

« Vraiment ? » demanda Rarity. Elle souhaita pouvoir y dormir plutôt que dans celui qui se trouvait dans sa caravane.

« Allez-y. C’est votre film. On doit être sûrs que vous y soyez bien. »

Rarity s’approcha du lit et s’allongea dans les draps. C’était encore plus luxueux que son propre lit, qui n’était pourtant pas fait pour se moucher dedans. Si elle n’était pas aussi excitée, elle s’imaginait bien faire une sieste là-dedans.

« Vous avez l’air mûre pour la cueillette », dit une voix grave de l’autre côté du plateau. Rarity bondit et vit un robuste poney terrestre avec une crinière noire et un pelage assorti. Heavy Weight était bien bâti, mais semblait comme un poulain comparé à cet étalon à la mâchoire ciselée et au sourire débonnaire. Rarity rougit en se levant du lit pour le rencontrer.

« Je suis le grand Étalon Italien », dit-il en secouant doucement le sabot de Rarity. « Vous devez être Rarity. J’ai beaucoup entendu parler de vous ». Il s’agenouilla et embrassa son sabot. Rarity gloussa nerveusement.

« C’est le chef », dit Hard Core. « Un peu imbu de lui-même, mais ça vient avec le succès. En plus, il me permet de contrôler mon ego. »

« Définitivement », dit Italien, « même si vous pourriez le remplir encore un peu », ajouta-t-il à Rarity, en lui faisant un clin d’œil.

« Oh, vous alors », répondit-elle avec un sourire maladroit sur son visage. Ressaisis-toi ! pensa-t-elle.

« Okay, pas le temps de flirter », dit Hard Core. « Gardez ça pour le film. « Que quelqu’un les habille qu’on puisse commencer le film ! »

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Après que Rarity fut habillée et maquillée, elle se regarda dans le miroir et était impressionnée. Elle pensait qu’elle serait maquillée par des amateurs, mais Hard Core avait des critères élevés pour ses films, et elle était magnifique. Il y avait juste le bon ton de mascara et rouge à lèvres pour accentuer ses traits. Elle portait aussi une robe blanche avec une traînée dorée qui semblait être faite pour la royauté de Canterlot.

Elle regarda Italien, et il était très élégant dans son smoking blanc qui contrastait avec sa fourrure noire. Il n’avait pas besoin de beaucoup de maquillage, son visage étant déjà assez noir, mais il était encore plus séduisant que la première fois que Rarity l’avait vu.

Il n’y avait que peu de temps pour se reluquer, car il était temps de filmer. Hard Core les dirigea vers le canapé avec deux verres de vin sur la table. Dans toute cette excitation, Rarity réalisa que quelque chose manquait.

« Où sont mes lignes ? » demanda-t-elle. « Je n’ai pas de script. »

« Vous allez improviser », dit Hard Core. « Italien travaille mieux sans script, et vous pourrez jouer avec son dialogue. Il est très bon pour mener une conversation, avec juste ce qu’il faut de flirt. Faites avec. »

Rarity était encore plus nerveuse, mais elle n’avait pas le temps d’y réfléchir.

« Action ! » dit Hard Core. Italien la regarda et sourit.

« C’était une sacrée fête, n’est-ce pas ? » dit-il. « Notre danse sur le balcon et sous la pleine lune, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais. »

« Oui », dit Rarity, « et quand cette étoile filante est passée, c’était magnifique. J’ai fait un vœu. »

« C’est vrai ? Dis-moi chérie, quel était-il ? »

« J’ai fait le vœu que tu m’embrasses. » Soudain Rarity explosa de rire.

« Coupez ! » dit Hard Care, l'air contrarié mais aussi amusé. « C’est bien, Rarity, mais vous devez être sérieuse. Votre rire tue complètement l’ambiance. Un petit rire nerveux ça va, mais vous devez mieux dire vos lignes. Aussi, faites durer les choses, alors ne vous embrassez pas avant que je vous le dise. »

« Dois-je dire quelque chose d’autre ? » demanda Rarity.

« Accordez-vous avec Italien pour le moment. Laissez-le parler », dit Hard Core.

« D’accord », dit Rarity. « Je suis prête. »

« Okay. Lumières ! Caméra ! Action ! » cria Hard Core. Italien replongea son regard dans les yeux de Rarity.

« C’était une sacrée fête, n’est-ce-pas ? Quand ils ont joué cette chanson, je savais que je dansais avec la femme parfaite. »

« C’était comme dans un rêve. J’ai peur de me réveiller et de comprendre que tout ceci n’était qu’une illusion. »

« Il n’y a rien de faux dans tout ça », dit Italien. « Quand je vous ai vue aux courses, je pensais que vous ne me remarquerez jamais. Puis vous êtes venue à moi et vous vous êtes présentée si modestement, et j’ai su que vous étiez celle que je cherchais. »

« J’étais si nerveuse en faisant ça ! » dit Rarity. « J’avais peur que vous ne m’aimiez pas. »

« Nous étions si idiots. »

« Coupez ! » cria Hard Core.

« Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? » demanda Rarity en jetant un œil vers Hard Core.

« Non, c’était parfait. On va juste changer de caméra. Merci, les gars. Cool et doux. Bien. »

« Vous êtes très bonne pour improviser », dit Italien. « Vous avez déjà travaillé avec Hard Core ? »

« C’est la première fois que je joue dans un film pornographique », répondit Rarity.

« Quoi ? C’est dingue. Je veux dire, je vois que vous êtes nerveuse, mais je pensais que c’était juste pour le rôle. »

« Non, je suis vraiment nerveuse », dit Rarity. « Mais je sais aussi comment jouer. »

« Je l’espère. » Italien lui fit un clin d’œil.

« Okay, les caméras sont en place », dit Hard Core. « Reprenez là où vous vous êtes arrêtés. »

« Okay », dit Rarity en avalant lourdement.

« Action ! »

« Oui », poursuivit Rarity, « nous étions si jeunes et si stupides. Mais maintenant, nous sommes plus vieux, plus matures, et prêts. »

« Prêts pour quoi ? » demanda Italien.

« Prêts pour… mince, j’ai perdu le fil. »

« Coupez ! » annonça Hard Core « C’est bon. Je n’aimais pas le sens que ça prenait de toute façon. Vous voulez que je vous rebranche ? »

« Non, je crois que c’est bon », dit Rarity.

« Tout va bien », dit Italien. « Vous vous en sortez très bien. Retombez sur moi quand vous ne savez pas quoi dire. »

« D’accord. Je vous fais confiance. »

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« Coupez ! C’est dans la boîte », dit Hard Core. « Pas mal pour une après-midi de boulot. Je pensais que ça vous prendrait un peu plus de temps, Rarity, pour vous y faire, mais vous êtes très naturelle. »

« Merci », dit Rarity, se sentant beaucoup plus détendue qu’au départ.

« Ne me remerciez pas encore. Le vrai test sera les scènes de sexe », dit Hard Core. Rarity se sentit à nouveau nerveuse.

« On reprendra là où on s’est arrêtés demain », dit Hard Core. « Prenez une bonne nuit de repos. On a un mois pour mettre ça en boîte, et je veux que personne ne se relâche. »

« Bonne nuit, Rarity », dit Italien.

« Bonne nuit », répliqua Rarity. Ils s’en allèrent vers leurs caravanes. Rarity était un peu contrariée qu’il ne voulait pas parler plus longuement avec elle. On vient juste de se rencontrer, pensa Rarity.

Oh, mais la façon dont il me parle…

C’est juste pour le film. Quand les caméras sont éteintes, vous êtes collègues. Reste professionnelle.

Okay, je le serai, se résigna Rarity. Pour le moment.

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