Sur un certain chemin de Poneyville, une certaine pouliche, les crins dissimulés sous un chapeau beige, la fourrure blanche lisse, les quatre pattes dans des petites bottines beiges et le flanc vierge, marchait gaiement en direction du Sugar Cube Corner.
Cette pouliche, sous ses airs assurants, n’était pas du tout comme telle, car elle était timide et même avant d’arriver au Suger Cube Corner elle n’avait qu’une hâte, retourner chez elle, dans la forêt Everfree.
Même si beaucoup de poneys n’appréciaient pas cette forêt, pour la plupart trop lugubre et effrayante, la pouliche elle, s’y sentait en sécurité et libre, surtout libre.
Une fois arrivée au Sugar Cube Corner, la ponette s’avança en regardant fixement le sol, et demanda d’une petite voix à la première personne dont elle croisa les sabots :
« Je… Je pourrais avoir une boîte de muffins chocolat et un petit paquet de bonbons à la fraise ? dit-elle en appuyant bien sur toutes les syllabes.
- D’accord je t’apporte ça dans 15 minutes, les bonbons à la fraise sont tout au fond de la remise », dit calmement une voix qu’elle ne connaissait pas.
La pouliche se dirigea vers les tables rose bonbon de la pâtisserie et s’assit à une d’entre elles. Elle commença à mordiller le bout de sa bottine quand la petite clochette de la porte d’entrée ce qui interpella la pouliche. Un pégase noir à la crinière bleue et jaune, entra dans la pièce, et le cœur de la ponette commença à battre très vite.
Le pégase déposa deux pièces devant la caisse des Cake et prit un muffin chocolat. Il se dirigea vers la pouliche blanche, et vint s’assoir sur le siège en face du sien. Il commença à manger son muffin, quand soudain, il s’arrêta pour dire :
« Tu ne voudrais pas un bout de mon muffin ? demanda-t-il.
- Hum… C’est à moi que tu parles ? demanda la ponette blanche interloquée.
- Oui, je parle à une ravissante ponette qui n’a rien a manger, en gentlecolt, je lui offre un bout de mon muffin, dit-il simplement.
- D’accord, acquiesça la pouliche avec un faible sourire.
- Je veux bien t’en donner la moitié si tu relèves la tête et que tu me montres tes yeux », dit-il d’une voix mielleuse.
La jument leva la tête lentement, jusqu’à que le pégase puisse apercevoir ses yeux aux iris couleur lavande
« Tu t’appelleras Lavande pour moi d’accord ? demanda-t-il.
- Si tu veux, et toi comment dois-je t’appeler ? Muffin ? dit-elle en pouffant de rire
- Je vois que tu as de l’humour ! Moi je m’appelle Dark », déclara-t-il.
C’est alors que la ponette qui devait apporter la commande de Lavande cria :
« Qui a commandé une boîte de muffins chocolat et des bonbons à la fraise ? dit une petite pouliche verte a la crinière rose.
- Moi ! dit Lavande calmement.
- Je vois que tu as déjà fait connaissance avec le p’tit nouveau du Sugar Cube Corner ! Au fait, j’en oublie les politesses, moi c’est Granny, je suis aussi nouvelle ici ! dit la ponette verte gaiement.
- Je suis désolé de vous fausser compagnie, mais il faut que je trouve un logement avant la tombée de la nuit dit tristement Dark.
- Euh… commença doucement Lavande, je peux te proposer de dormir chez moi, j’ai une chambre en trop…
- Je ne sais pas si je vais accepter, dit piteusement Dark, je n’ai pas envie de t’embêter Lavande…
- Ça ne m’embête pas au contraire ! Ça me fait plaisir ! dit-elle en rougissant.
- Dans ce cas… D’accord », dit-il en souriant.
Lavande prit son paquet dans sa bouche, puis indiqua un taxi à Dark. Celui-ci prit le paquet de Lavande et lui demanda quelles indications il devait donner au chauffeur, elle répondit qu’il fallait se rendre à l’entrée de la forêt Everfree. Il s’exécuta et monta dans la voiture aidant Lavande à y monter.
Le paysage défilait devant ses yeux à une allure monotone, apercevant de ci de là quelques connaissances. Avant d’arriver à l’entrée de la forêt, il se rendit compte d’où Lavande vivait. Comment une jument aussi magnifique pouvait-elle vivre dans un endroit aussi lugubre ?
Une fois descendus du taxi, le chauffeur dit :
« Quatre pièces s’il vous plaît », dit-il d’un ton monotone.
Lavande sortit la somme de sa sacoche alors que son invité tenait encore son paquet. Elle donna 5 pièces au chauffeur en lui indiquant qu’il n’avait pas à rendre la monnaie et elle reprit son paquet et continua son chemin. Dark la suivait comme il le pouvait à travers les branchages, le son des sabots de Lavande l’apaisait, car il ne se sentait pas du tout rassuré dans cet endroit.
Une fois arrivés, il put apercevoir la modeste maison de Lavande, murs beiges avec un toit brun, deux petites fenêtres et une petite cabane de même style juste à coté qui devait sans doute agrandir la petite maison. Lavande dit soudainement :
« J’ai un peu menti, je n’ai pas de chambre en plus, ma maison ne comporte qu’une pièce, mais j’ai deux lits, et je ne pouvais pas laisser la personne qui a été la plus gentille avec moi dans l’embarras, soupira-t-elle. Vous ne m’en voulez pas ?
- Aucunement, comment je pourrais en vouloir à une si jolie ponette ?
- Je vous préviens, ne vous attachez pas trop à moi ni à cet endroit, je devrai bientôt m’en aller pour toujours », dit-elle d’un ton sec.
Elle rentra dans sa petite maison et ordonna à son invité de se mettre à l’aise et elle commença à préparer le dîner.
Pendant ce temps, Dark pensait.
« Cette ponette me fait chavirer à chaque mot, elle est si belle… Je crois être amoureux… Mais je ne comprends pas pourquoi elle m’a demandé de ne pas s’attacher à elle… J’espère comprendre… » se dit-il.
Une bonne demi-heure plus tard, Dark avait un plan fantastique et le dîner était près.
Lavande et Dark mangèrent sans bruit, écoutant le chant de l’oiseau de Lavande enfermé dans sa maison de bois.
Après le dîner, Dark se devait de mettre son plan à exécution. Il dit :
« Merci de m’offrir ton hospitalité, c’est gentil. » Il se leva, lentement s’approcha et serra la ponette dans ses pattes, puis s’installa sur une chaise devant la table.
« On mange quoi Miss Lavande ? dit-il avec un grand sourire.
- On mange ce que je cuisine, Dark Bourison. » dit-elle d’un ton assuré.
Lui, étonné, ne compris pas pourquoi la ponette connaissait son nom entier, mais préférais se taire.
Lavande apporta une boisson pétillante accompagnée d’une calzone de foin. Suivi d’un bon appétit, ils mangèrent en silence, avec quelques sourires. Avant d’aller dormir, Lavande attrappa Dark, puis colla ses lèvres contre celles du pégase, dont les ailes commençait à se déployer, le pégase lui rendit son baiser plus puissant encore en sentiments, sans se rendre compte de ce qu’il faisait. La ponette commença à glisser délicatement sa langue sur celle de Dark, puis son chapeau commence briller légèrement. La ponette l’aimait, mais en voulant l’embrasser sur le front, Dark fit tomber le chapeau de Lavande, dont la corne et les longs cheveux rose pâle cachaient auparavant.
Surprise, elle se retourna et déclara :
« Je t’aime Dark, depuis longtemps je t’observe tapie dans l’ombre, ne comprenant pas ce qu’il m’arrivait… Mais je n’ai pas le droit de tomber amoureuse, ni de toi, ni de personne.
« Car je suis la princesse Célestia », dit-elle tristement, avant de s’envoler…
Sur un certain chemin de Poneyville, une certaine pouliche, les crins dissimulés sous un chapeau beige, la fourrure blanche lisse, les quatre pattes dans des petites bottines beiges et le flanc vierge, marchait gaiement en direction du Sugar Cube Corner.
Cette pouliche, sous ses airs assurants, n’était pas du tout comme telle, car elle était timide et même avant d’arriver au Suger Cube Corner elle n’avait qu’une hâte, retourner chez elle, dans la forêt Everfree.
Même si beaucoup de poneys n’appréciaient pas cette forêt, pour la plupart trop lugubre et effrayante, la pouliche elle, s’y sentait en sécurité et libre, surtout libre.
Une fois arrivée au Sugar Cube Corner, la ponette s’avança en regardant fixement le sol, et demanda d’une petite voix à la première personne dont elle croisa les sabots :
« Je… Je pourrais avoir une boîte de muffins chocolat et un petit paquet de bonbons à la fraise ? dit-elle en appuyant bien sur toutes les syllabes.
- D’accord je t’apporte ça dans 15 minutes, les bonbons à la fraise sont tout au fond de la remise », dit calmement une voix qu’elle ne connaissait pas.
La pouliche se dirigea vers les tables rose bonbon de la pâtisserie et s’assit à une d’entre elles. Elle commença à mordiller le bout de sa bottine quand la petite clochette de la porte d’entrée ce qui interpella la pouliche. Un pégase noir à la crinière bleue et jaune, entra dans la pièce, et le cœur de la ponette commença à battre très vite.
Le pégase déposa deux pièces devant la caisse des Cake et prit un muffin chocolat. Il se dirigea vers la pouliche blanche, et vint s’assoir sur le siège en face du sien. Il commença à manger son muffin, quand soudain, il s’arrêta pour dire :
« Tu ne voudrais pas un bout de mon muffin ? demanda-t-il.
- Hum… C’est à moi que tu parles ? demanda la ponette blanche interloquée.
- Oui, je parle à une ravissante ponette qui n’a rien a manger, en gentlecolt, je lui offre un bout de mon muffin, dit-il simplement.
- D’accord, acquiesça la pouliche avec un faible sourire.
- Je veux bien t’en donner la moitié si tu relèves la tête et que tu me montres tes yeux », dit-il d’une voix mielleuse.
La jument leva la tête lentement, jusqu’à que le pégase puisse apercevoir ses yeux aux iris couleur lavande
« Tu t’appelleras Lavande pour moi d’accord ? demanda-t-il.
- Si tu veux, et toi comment dois-je t’appeler ? Muffin ? dit-elle en pouffant de rire
- Je vois que tu as de l’humour ! Moi je m’appelle Dark », déclara-t-il.
C’est alors que la ponette qui devait apporter la commande de Lavande cria :
« Qui a commandé une boîte de muffins chocolat et des bonbons à la fraise ? dit une petite pouliche verte a la crinière rose.
- Moi ! dit Lavande calmement.
- Je vois que tu as déjà fait connaissance avec le p’tit nouveau du Sugar Cube Corner ! Au fait, j’en oublie les politesses, moi c’est Granny, je suis aussi nouvelle ici ! dit la ponette verte gaiement.
- Je suis désolé de vous fausser compagnie, mais il faut que je trouve un logement avant la tombée de la nuit dit tristement Dark.
- Euh… commença doucement Lavande, je peux te proposer de dormir chez moi, j’ai une chambre en trop…
- Je ne sais pas si je vais accepter, dit piteusement Dark, je n’ai pas envie de t’embêter Lavande…
- Ça ne m’embête pas au contraire ! Ça me fait plaisir ! dit-elle en rougissant.
- Dans ce cas… D’accord », dit-il en souriant.
Lavande prit son paquet dans sa bouche, puis indiqua un taxi à Dark. Celui-ci prit le paquet de Lavande et lui demanda quelles indications il devait donner au chauffeur, elle répondit qu’il fallait se rendre à l’entrée de la forêt Everfree. Il s’exécuta et monta dans la voiture aidant Lavande à y monter.
Le paysage défilait devant ses yeux à une allure monotone, apercevant de ci de là quelques connaissances. Avant d’arriver à l’entrée de la forêt, il se rendit compte d’où Lavande vivait. Comment une jument aussi magnifique pouvait-elle vivre dans un endroit aussi lugubre ?
Une fois descendus du taxi, le chauffeur dit :
« Quatre pièces s’il vous plaît », dit-il d’un ton monotone.
Lavande sortit la somme de sa sacoche alors que son invité tenait encore son paquet. Elle donna 5 pièces au chauffeur en lui indiquant qu’il n’avait pas à rendre la monnaie et elle reprit son paquet et continua son chemin. Dark la suivait comme il le pouvait à travers les branchages, le son des sabots de Lavande l’apaisait, car il ne se sentait pas du tout rassuré dans cet endroit.
Une fois arrivés, il put apercevoir la modeste maison de Lavande, murs beiges avec un toit brun, deux petites fenêtres et une petite cabane de même style juste à coté qui devait sans doute agrandir la petite maison. Lavande dit soudainement :
« J’ai un peu menti, je n’ai pas de chambre en plus, ma maison ne comporte qu’une pièce, mais j’ai deux lits, et je ne pouvais pas laisser la personne qui a été la plus gentille avec moi dans l’embarras, soupira-t-elle. Vous ne m’en voulez pas ?
- Aucunement, comment je pourrais en vouloir à une si jolie ponette ?
- Je vous préviens, ne vous attachez pas trop à moi ni à cet endroit, je devrai bientôt m’en aller pour toujours », dit-elle d’un ton sec.
Elle rentra dans sa petite maison et ordonna à son invité de se mettre à l’aise et elle commença à préparer le dîner.
Pendant ce temps, Dark pensait.
« Cette ponette me fait chavirer à chaque mot, elle est si belle… Je crois être amoureux… Mais je ne comprends pas pourquoi elle m’a demandé de ne pas s’attacher à elle… J’espère comprendre… » se dit-il.
Une bonne demi-heure plus tard, Dark avait un plan fantastique et le dîner était près.
Lavande et Dark mangèrent sans bruit, écoutant le chant de l’oiseau de Lavande enfermé dans sa maison de bois.
Après le dîner, Dark se devait de mettre son plan à exécution. Il dit :
« Merci de m’offrir ton hospitalité, c’est gentil. » Il se leva, lentement s’approcha et serra la ponette dans ses pattes, puis s’installa sur une chaise devant la table.
« On mange quoi Miss Lavande ? dit-il avec un grand sourire.
- On mange ce que je cuisine, Dark Bourison. » dit-elle d’un ton assuré.
Lui, étonné, ne compris pas pourquoi la ponette connaissait son nom entier, mais préférais se taire.
Lavande apporta une boisson pétillante accompagnée d’une calzone de foin. Suivi d’un bon appétit, ils mangèrent en silence, avec quelques sourires. Avant d’aller dormir, Lavande attrappa Dark, puis colla ses lèvres contre celles du pégase, dont les ailes commençait à se déployer, le pégase lui rendit son baiser plus puissant encore en sentiments, sans se rendre compte de ce qu’il faisait. La ponette commença à glisser délicatement sa langue sur celle de Dark, puis son chapeau commence briller légèrement. La ponette l’aimait, mais en voulant l’embrasser sur le front, Dark fit tomber le chapeau de Lavande, dont la corne et les longs cheveux rose pâle cachaient auparavant.
Surprise, elle se retourna et déclara :
« Je t’aime Dark, depuis longtemps je t’observe tapie dans l’ombre, ne comprenant pas ce qu’il m’arrivait… Mais je n’ai pas le droit de tomber amoureuse, ni de toi, ni de personne.
« Car je suis la princesse Célestia », dit-elle tristement, avant de s’envoler…
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