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.Drone.

Une fiction écrite par La Furry.

Chapitre 5. Une reine...

Arrivé devant la demeure de mes parents, les lumières étaient allumées et il semblait y avoir du monde. Je pouvais voir les ombres se déplacer par les fenêtres. J'étais étonné, il me semblait qu’ils savaient que je serai embauché sans problème. Ma surprise fut grande, en entrant, remarquant les poneys qui nous accueillaient dans la grande salle. Parmi ces terrestres, licornes et pégases se trouvait un poney que j'avais rencontré quelques temps auparavant. Le recruteur aussi était là. Je tournai la tête, l’air surpris vers mes parents qui étaient collés entre eux, s’embrassant. Je détournai la tête, gêné quand une terrestre se rapprochant, me renifla l’encolure. Je fus plutôt surpris de cette réaction et Fleur de lys, ma mère se rapprochait, elle me disait que cette femelle était surprise de voir un drone. Je dressai les oreilles, elle venait de parler de ce que j'étais, devant tous ces poneys, mais le sourire des poneys et l’absence de sentiment me rassura. Le pégase recruteur se rapprocha de moi, toujours avec son sourire et ses yeux mi-clos, me disant que les insectes avaient réussi à s'intégrer au peuple équin, et avec beaucoup d’effort et du temps, beaucoup de changelins avaient réussi à monter les rangs de la société équine, ce qui leur permettait de placer des insectes un peu partout, jusqu’au plus près des princesses alicornes. Mais pour eux, placer un drone au service de la jeune princesse lunaire était incroyable. Le pégase semblait gêné, couchant les oreilles, il baissa un peu la tête avant d'avouer que depuis le retour de la princesses Luna, il n’avait réussi à convaincre aucun insecte de se mettre à son service, parce qu’aucun changelin n’était prêt à servir une Alicorne, même la grande sœur, Celestia n’avait aucun insecte à son service. Il avait réussi à intégrer le peuple, le palais, mais aller au plus près, les insectes avaient une crainte, celle de se faire découvrir. Mais quelque chose me fit tiquer des oreilles. J'interpellai le pégase, le regardant et me rapprochant de lui, le reniflant. Je lui demandai comment il avait fait, pour les sentiments que j’avais sentis ? Il ouvrit les yeux, faisant un sourire presque mesquin en me disant qu’il avait une jument avec lui, et que c'était ses sentiments que je sentais. Et qu’au moment où je les avais sentis, elle était dans la cave, c’est pour ça que je ne l'avais pas vue. Ma mère, Fleur de lys se rapprocha, passant son sabot le long de ma crinière. Je tournai la tête, lui adressant un sourire. Elle ajouta aux parole du pégase que pour nous intégrions, beaucoup de changelins partageaient leur vie avec des poneys, comme cette terrestre qu'elle me désigna du sabot, une ponette à la marque de beauté ressemblant à trois bonbons. Elle me rajouta qu’elle venait de Ponyville, un petit village non loin d’ici et qu'elle vivait avec une licorne à la robe verte.

Ce qui m'étonnait beaucoup, c’était la quantité de gelée qu’il y avait sur la table, elle était dressée et il y avait beaucoup de changelins autour, ce qui m'étonnait encore plus, c’était que je ne voyais aucun cristal. Et la gelée était très fraîche, comme si une reine vivait à Canterlot et qu'elle en créait. Y aurait-il une ruche dans cette cité ? La question se faisait plus présente quand je regardais autour de moi, il y avait beaucoup d’insectes déguisés. Certains étaient de simples poneys, d’autres en nobles, mais il y avait aussi des gardes de la princesse solaire. Je me dirigeai vers mon père, qui était avec un poney, un terrestre de grand taille à la robe rouge et à la marque de beauté ressemblant à une tranche de pomme. Je n’osais m’approcher, il semblait que les deux mâles parlaient de quelque chose de sérieux, ils étaient à l'écart des autres, et parlaient faiblement pour ne pas être entendus. Le terrestre détourna la tête, m’apercevant, je relevai la patte avant avant de baisser les oreilles. Mon père tourna la tête, s’apercevant que son interlocuteur avait cessé de prêter attention à lui. Le grand poney rouge me regardait, il semblait me dévisager avant de se mettre à siffler. Son regard était noir, et il me dévisageait. J’avais l'impression d’être face à un changelin de ma ruche, un combattant peut-être. Mon père se déplaça se positionnant devant l'étalon, il plaça son sabot contre son poitrail, lui demandant de se calmer, et qu’il était son invité. Le terrestre le regardait, il semblait être furieux. Il se mit à ruminer, disant que j'étais une saloperie de drone, et que je n'avais rien à faire ici. Que les déchets comme moi n’avaient pas l’autorisation de sortir de la ruche. Plusieurs insectes se regroupèrent, se plaçant autour de moi, ils me protégeaient, alors qu’ils ne me connaissaient pas. Et pourtant, ils s’interposaient pour me protéger. Fleurs de lys rejoignit son mâle, se collant à lui, levant la voix pour se faire entendre. Elle laissait ses crocs apparaître, se mettant à siffler à son tour avant de lui dire que j'étais là, car la reine Chrysalis avait ordonné à ses drones de récolter des sentiments, elle rajouta que les créatures créées par la reine connaissaient très bien les règles, et qu'aucun ne serait sorti sans avoir l’autorisation de sa reine. La peur d’être puni les terrorisait tellement qu’aucun drone n’arriverait à Canterlot sans son autorisation. L'étalon à la robe rouge et à la chevelure blonde comme les blés se mit à montrer à son tour ses canines, crachant au visage de ma mère. Je redressai les oreilles, sentant en moi naître une crainte. Il allait faire du mal à ma mère, je me mis à avancer, avant qu’une patte ne se pose sur mon épaule, un voile noir se plaçait devant ma vue, je sentais mon corps chuter, ne répondant plus à mon envie d'avancer. Mes pattes laissant mon corps tomber. Je voulais ouvrir les yeux, et pourtant, mon corps ne voulait plus obéir. La voix distincte de ma mère se brouilla, se mélangeant aux autres voix. J'étais seul, dans le noir, ma reine n’était pas là. Et je n’entendais plus rien. Je me déplaçais, mais dans ce rêve, j'étais dans le vide, nul part, les ténèbres. Je me posai, m’enroulant sur moi, attendant la visite de ma reine, levant les oreilles et la tête, croyant voir quelque chose, entendre. Mais les minutes défilaient, puis les heures.

Je ne sais pas depuis combien de temps j'étais là, surement plusieurs heures, voire des jours, je n’arrivais pas à m’orienter, ni me repérer dans ce vide de noir et de silence. Je commençais à désespérer. Que s'était-il passé, ma mère, comment allait-elle, étais-je mort ? Je ne savais rien, et je restais dans le doute. Je me demandais si c'était ça la mort, le noir et la solitude. Je fermais les yeux, espérant ne plus être seul quand mon souhait se réaliserait. Je ressentais comme une caresse, parcourant mon encolure, descendant jusqu'à mon dos. J'ouvris les yeux, m’apercevant que j'étais entre les pattes de ma mère. Son déguisement était retiré, et sa douce fourrure et sa belle carapace me tenaient au chaud contre son abdomen. Je m'aperçus à mon tour que moi-même je ne portais plus mon déguisement. Mais je n'étais pas dans le bureau, j'étais dans la salle à manger, là où je m'étais écroulé. Mais la surprise la plus totale était que les invités étaient toujours là, sans leurs déguisements. J'essayai de me redresser, avant de sentir un vertige. Je fus rattrapé par Fleur de lys, qui me faisait une caresse du museau, me disant que je ne devais pas forcer, que j'avais été affaibli. Qu’en voulant intervenir j’avais relâché des sentiments, ma corne était tellement chargée avec la récolte de la journée que quand le combattant avait poussé ma mère, ma corne avait relâché tout d’un bloc, ce qui avait produit mon évanouissement. Je relevai les oreilles, la regardant avant de tourner la tête pour dévisager mon père qui venait de rentrer.

Il arrivait jusqu'à moi, posant sa patte sur ma corne. Il me disait qu’il était très content de moi. Il me maintenait d’un sabot, m’aidant à me lever pour me conduire à la table avant de me servir un grand verre de gelée que j’avalais d’une traite. Je lui souriais, mais je désirais la questionner. Je tournai la tête, regardant tous ces insectes et ma mère. Je devais lui demander. C’était trop étrange. Je me plaçai face à Fancypants, lui disant que je trouvais étrange toute cette quantité de gelée fraîche, et aussi pourquoi il n’y avait pas de cristal. La deuxième chose, était que depuis mon arrivée, j’avais compris que je ne pouvais sentir les sentiments des insectes, mais qu’en parcourant les rues, j’avais pu constater un grand nombre de changelins. Il y en avait tellement, que je me demandais s’il y avait une ruche en-dessous de Canterlot, ou bien, à l'extérieur ? Mon père me regardait, semblant étonné de ma question, mais je me remis à parler, lui demandant pourquoi on n’avait plus nos déguisements, alors qu'on était en dehors du bureau. Je lui rappelai que c'était lui qui me l’avait dit. Il avait les oreilles dressées et se tourna vers sa femelle, mais c’est un changelin mâle qui allait me donner mes réponses. Il semblait assez jeune et se rapprocha de mon père avant de se tourner vers moi pour me renifler. C'était assez étrange ce que les changelins faisaient, généralement, c’était des sifflements, des crachats ou des coups de sabots quand ce n'était pas des morsures, mais depuis ma sortie, il me reniflaient et semblaient apprécier, hormis ce changelin qui m’avait sifflé dessus. Le jeune insecte me disait que tous les changelin réunis ici avaient utilisé leur magie pour faire le même sort que dans le bureau de Fancypants, et que oui, on avait de la gelée fraîche, mais qu’il n’y avait pas besoin de cristal, cela était dû à une grande changeline qui était apparue depuis peu, quelques temps avant mon arrivée. C'était une reine, mais il ne savait pas qui c'était, elle se cachait toujours sous un déguisement, et elle ne venait jamais avec le même. Je me mis à regarder les changelins, cherchant la reine du regard quand ma mère prit la parole, me disant qu’elle était partie après avoir remis à sa place le combattant. L’insecte qui se trouvait être ma mère se rapprocha de moi, déposant un baiser sur ma corne, puis elle se tourna vers le jeune changelin, me disant que comparé à moi qui était un drone âgé d’un an et quelques mois et lui qui était un changelin âgé de 16 ans, on pouvait dire qu'on avait le même âge, et qu’on pourrait traîner ensemble pendant la journée pour faire la récolte. Voir deux jeunes étalons passait bien mieux qu'un poney solitaire.

Mon père et ma mère me poussaient avec le jeune insecte vers la table, nous disant que nous devions nous nourrir, que je n'étais pas le seul à aller travailler au palais des alicornes. Le jeune insecte à mes côtés allait être au service de l’alicorne du royaume de cristal, elle était arrivée hier, dans la soirée, d'après ce que me disait ma mère. Il semblait qu'elle était là pour un grand événement, mais personne ne savait lequel. Les alicornes et les gardes étaient dans le secret, ils n’en parlaient pas, et les gardes, bien que gentils, restaient des combattants, donc on devait éviter de trop poser de questions. Finalement, à y réfléchir, depuis que j'étais arrivé à Canterlot, je constatais que beaucoup de choses bougeaient, ça pourrait être étrange, mais je ne comprenais pas la raison, était-ce normal, ou pas ? Est-ce que c’était comme ça, avec les poneys ?

Le jeune insecte me tendit un bol de gelée, ce qui m'interrompit dans mes questions. Je lui répondis d’un sourire, prenant le bol d’un sabot avant d’en boire le contenu. L’insecte leva le sabot, me le tendant. Gardant un simple sourire, il me disait qui s’appelait Dimisit, et qu’il était heureux d’avoir fait ma connaissance, il rajouta qu'il aimerait récolter des sentiments avec moi. Il connaissait de nombreux endroits, où on pouvait se gaver selon ses dires. Je lui disais de je m’appelais Alex Blue ce qui semblait étonner l’insecte qui releva les oreilles, l’air assez surpris, il me demandait pourquoi mon nom ressemblait à ceux des poneys. Je m'assis sur la croupe, baissant légèrement la tête avant de commencer à jouer avec mon bol de gelée. Trempant mon sabot et remuant la substance alimentaire, je lui disais que les drones n’avaient pas de nom, on nous créait par utilité, pas par envie. Alors, on ne nous donnait pas de nom. Le nom que je portais, était celui de la licorne bleue, le poney que j'avais créé pour cette mission. Mais quand je rentrerai à la ruche, je redeviendrai le simple drone de transport que j'étais. Je finirai ma vie comme je l’avais débutée, sans personne pour me sourire. Dimisit sembla offensé, comme le montrait sa réaction, poussant un sifflement assez rapide répété. Il se redressa, me regardant avec un air désolé. Il me disait que dans sa ruche, les drones n’étaient certes, pas nombreux, mais ils étaient comme des larves, il se rappelait que quand il vivait auprès de sa reine, il jouait avec les drones, et qu’il avait beaucoup d’amis parmi ces créatures. Mais ils portaient tous un nom et que les changelins ne les méprisaient pas. Il ajouta qu’ils avaient bien sûr des insectes qui ne les aimaient pas, mais ils le gardaient pour eux. Dimisit, le jeune changelin me disait qu’il ne comprenait pas pourquoi c’était différent pour ma ruche. Je levai le museau, regardant le plafond, essayant de trouver une réponse, mais je n’en avais aucune.

Un insecte nous rejoignit, je pouvais le reconnaître, c'était le pégase qui m’avait questionné pour me faire embaucher au palais. Nous souriant avant de soulever deux parchemins par magie, nous les tendant. J’attrapai le mien, l’air étonné, à quoi pourrait-il me servir ? Avec ma magie, je le déroulai, constatant que c'était un laisser-passer pour entrer dans le palais. Le jeune insecte et moi même relevions la tête après s’être regardés mutuellement, demandant ce qu’on devait en faire et si on devait le garder sur nous tout le temps, mais il nous répondit de seulement le signer de notre nom et d’y poser notre marque. Il semblait remarquer notre étonnement. Il fit léviter une plume avec un encrier et nous dit de signer, et ensuite, de déposer de l’encre sur notre sabot droit et de le poser sur notre parchemin. Une fois fait, le changelin nous dit qu’il allait les déposer au palais, et qu’à notre entrée au château, les gardes sauraient qui nous serons et nous laisseraient passer. Puis, l’insecte nous laissa, retournant avec les autres.

J'avalai le reste de ma gelée et me tournai vers ce nouvel ami. Je lui demandai s'il voulait aller dehors, que je voulais prendre l’air et lui demander quelque chose. Il releva la tête, son pot de gelée bloqué sur son museau. Son regard étonné et ses oreilles bien droites, il se mit à essayer de le retirer, utilisant sa magie et ses sabots. Je me mis à siffler de rire, regardant le changelin se débattre avant de tomber à la renverse, entendant l’insecte pousser une série de sifflements avant de se relever et de me regarder. Son museau était recouvert de gelée, qu’il avala d’un coup de langue. Il me répondit qu’il voulait bien, et que s’il avait les réponses, il me répondrait.

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La Furry
La Furry : #44565
AuRon09 décembre 2016 - #44554
Mignon :D
Un chapitre entièrement dédié au développement. J'attends ardemment la suite ^^
Merci, c'est agréable d’avoir de tout petit mots, mais qui on le chic de nous faire avancé.
Il y a 1 an · Répondre
AuRon
AuRon : #44554
Mignon :D
Un chapitre entièrement dédié au développement. J'attends ardemment la suite ^^
Il y a 1 an · Répondre

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