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Le Chevalier Noir

Une fiction écrite par knightwinter333.

Chapitre 20: Première trahison

Une cellule sombre, tel fut le nouveau logis du chevalier estropié depuis quelques instants. Emmené par les gardes de Celestia accompagnés de leur capitaine Shining Armor, l’homme fut enfermé dans une cellule au plus profond du palais de Canterlot afin d’avoir une discussion privée avec la princesse du jour. Il n’avait ni résisté, ni protesté. Même quand les soldats mirent les chaînes autour de ses poignées et de ses chevilles.

De toute façon Ulrik s’y attendait au fond de lui. N’était-il pas un chien de guerre qui ôtait des vies facilement ? À des monstres comme à des innocents ?

Affalé sur une paillasse, Ulrik inspecta de manière lasse la pièce froide et humide ; il n’avait pas à se plaindre finalement, c’était assez grand avec au moins un seau d’aisance. D’ordinaire, les prisonniers enfermés dans ce genre de geôle croupissaient dans leur propre merde.

Il entendit les poneys derrière la porte de bois et de fer forgé.

-Vous deux, soyez de garde devant cette cellule, je vais prévenir la princesse Celestia que l’humain est enfermé au cachot, dit le frère de Twilight Sparkle.

-Capitaine ? demanda un soldat.

-Oui ?

-Pourquoi avoir enfermé le chevalier dedans ? Ces geôles sont pour les pires criminels du royaume, pas pour des gens comme lui.

-Que veux-tu dire par : des gens comme lui ? questionna un autre garde solaire.

-Et bien… Euh… Il est tout sauf un criminel. Je l’ai vu à Poneyville. Un criminel n’aurait pas agi comme il a fait. Il a sauvé beaucoup de nos gens en les combattants seuls dans la horde.

-Si Celestia veut qu’il soit mis au trou, c’est qu’il y a une raison. La sécurité de notre princesse prime avant tout. Même si ce dernier est un héros.

-Écoutez, je comprends ce que vous ressentez. Cela ne me plaît pas non plus. Mais ce sont les ordres de Celestia et notre rôle est d’obéir à sa volonté…

Alors qu’il entendit les bruits de sabots qui s’éloignaient, Ulrik pensa à l’alicorne blanche dont il se rappelait durant le tournoi de Poneyville ; une véritable déesse, qui par sa simple présence suffisait à inspirer au sombre chevalier un sentiment d’humilité. Une preuve comme quoi il existait bel et bien une force supérieure qui le surpassait bien plus que de sa force brute ou de ses croyances. Tout dépendrait donc de la décision de la princesse à son sujet.

Il devait y avoir une bonne raison pour que le chevalier finisse en prison ; le fait d’avoir insulté Twilight ou avoir tenté d’agressé la gamine. Mais les questions que se posait précédemment le garde étaient troublantes ; était-ce vraiment la princesse Celestia qui avait ordonné de l’enfermer ici ? Ces soldats n’avaient aucun intérêt de désobéir ou de tromper leur monarque… Du moins le croyait-il car du peu qu’il connaissait ces poneys, ils étaient peu enclins à la fourberie…

Shining Armor et ses huit autres gardes se dirigèrent vers la sortie du souterrain du palais. Au fur et à mesure qu’ils progressaient, des prisonniers les virent à travers leurs barreaux et se jetèrent comme des damnés en hurlant des insultes, des menaces et des demandes de grâces. Tous des violeurs, voleurs, déserteurs et meurtriers qui purgeaient leur peine ou attendaient leur jugement dans cette prison située sous le palais royale.

Le capitaine sortit une lettre au sceau de cire brisé de couleur or qui portait la marque du soleil, il la déplia pour la lire à nouveau ; car cela l’intriguait au plus au point.

Au Capitaine Shining Armor de Ma Garde Royale,

Appréhendez le chevalier Ulrik de Varlëniss qui est un danger pour la population. Maîtrisez-le et jetez-le dans le cachot le plus profond afin que je puisse l’interroger personnellement en privé en toute sécurité. N’hésitez pas à user la force si nécessaire.

Par Ma Volonté, Princesse Celestia du Soleil.

L’ordre était bref, l’écriture était bien la sienne, le sceau et la signature authentiques, aucune fautes, et rien de manquait… Mais Shining Armor connaissait suffisamment sa souveraine pour savoir qu’elle n’agirait jamais ainsi sur une personne blessée et surtout que les « discussions privés » dans la prison n’était pas sa manière de faire les choses.

Mais quand le chambellan était venu apporter ce message, il avait soigneusement précisé que la princesse Celestia était occupée et qu’elle ne devait pas être dérangée sous aucun prétexte. Et Shining Armor n’avait pas insisté car le vieux chambellan Karus Bonâme était un poney de confiance pour la famille royale depuis des lustres. Mais dès que la mission fut accomplie, la licorne avait conclu que la situation était trop grave pour devoir se contenter d’un bout de papier. Il irait demander des explications à Celestia, qu’elle soit occupée ou non.

Arrivée dans le hall principal du cachot souterrain, fréquenté essentiellement par des geôliers et des sentinelles en poste de la zone carcérale, il trouva le lieu étrangement désert. La troupe solaire s’apprêtait à gravir la marche d’escalier qui allait monter en direction de la sortie quand un vieux poney de la race des licorne, bien habillé, apparut à leur flanc droite. C’était le chambellan Karus Bonâme, un vieillard qui avait servi la royauté depuis des décennies. Au point de faire, plus ou moins, partie de cette même illustre famille. Il avait les yeux rivés sur les pierres aux sols. Il puait la culpabilité.

Les gardes solaires tournèrent tous le regard vers sa direction et le capitaine prit parole.

-Je me doutais bien que quelqu’un avait faussé cette lettre par le nom de Celestia. Et j’étais bien stupide d’avoir obéi à cet ordre. Mais j’avais confiance en vous, comme nos princesses avaient confiance en vous, donc j’ai obéi. Pourquoi ?

-Juste vous remettre cette lettre en vous disant que cela venait de Celestia, il leva sa tête les yeux pleins de remords. En échange d’or, beaucoup d’or… Une véritable fortune… Oui, une fortune colossale pour vous remettre cette lettre. Aucun mal ne vous serait fait… Non, aucun.

La trahison de ce chambellan enragea le cœur de Shining Armor, Karus était-il si cupide à se point-là ? L’odeur de l’or lui faisait-il déraisonner au point de trahir sa souveraine et amie ?

-Qui, Karus ? Qui vous a dit de faire ça ?

-Attention capitaine ! Il est armé, avertit une jument de la troupe d’élite en pointant l’épée au flanc du vieux poney.

-J’ignorais le contenu de cette lettre je vous le jure, mais maintenant je sais pourquoi, pourquoi il veut faire ça... Je ne peux vous dire à qui j’ai vendu mon âme. Pardonnez-moi… Vous ne sortirez pas d’ici en vie.

Soudain, une épée transperça le ventre de Karus le tuant immédiatement. Il s’effondra sur les dalles de pierres grises dans une gerbe de sang visqueux. Olton de la maison Drest, apparut vêtu de maille, fouettant l’air de son épée pour chasser un maximum de sang.

-Il aurait fini par avouer de toute façon, dit-il avec la froideur d’un être brutale de nature.

Par instinct, les gardes de Celestia firent un cercle de lance et de bouclier autour de leur officier alors que des sentinelles et des geôliers corrompus sortirent de leurs cachettes et des cellules vides de prisonniers pour encercler les soldats en armure dorée.

Certains assaillants pointèrent leurs arcs et leurs arbalètes prêts à faire feu sur ordre du seigneur félon.

-Tu t’es toujours targué d’être un grand combattant Olton, mais occire un vieillard dans le dos était bien bas. Mais quand on est lâche de nature on le reste à vie, non ? railla Shining en reconnaissant un vieil « ami ».

Olton était un poney terrestre à la robe jaune et à la crinière brune décoiffée, ses yeux verts flamboyaient d’une rancune farouche pour le capitaine.

-Tu m’as humilié et déshonoré, Shining ! Je me ferais un plaisir de te tuer pour de bon. Et le monstre que tu as bien sagement fait enfermer aussi.

C’était donc un bel et bien un piège vicieux. Le frère de Twilight comprit alors que la véritable cible était l’humain et que lui et sa troupe n’étaient que des témoins gênants. À l’image du pauvre Karus Bonâme.

Mais pourquoi Olton prendrait-il le risque de venir à Canterlot pour occire un chevalier qu’il n’a jamais rencontré, ormi de réputation. Il y a forcément un marionnettiste qui tirait les ficelles de ce pantin.

-Tu t’es disgracié toi-même en tentant de forcer Cadance par le passé, maudit porc. Tu ne devrais même pas être à Canterlot. Tu es banni de la ville et des terres royales sur ordre de la couronne.

-Pour le moment oui. Mais quand les alicornes auront rejoint leur race impie au Tartarus, je reprendrai ce qui était à moi. Et… Je m’amuserai un peu avec ta fiancée. Tuez-les ! cria l’étalon.

-Non ! hurla le capitaine en voyant les traits êtres décochés et les ennemis charger sur la maigre équipe de combattant d’élite.

Le sang des poneys coulait et leurs vies s’en allaient…

À plusieurs centaines de mètres du bain de sang, devant la cellule du chevalier noir, les deux gardes solaires entendirent les clameurs du combat sans pour autant deviner la nature exacte de ces bruits.

-Ils font quoi là-bas ? demanda la soldate de droite en empoignant farouchement sa lance.

-Des prisonniers qui s’excitent sans doute, répondit son collègue à moitié endormi contre le mur. Rien de nouveau. Ces cellules sont remplies de fous furieux.

-Ah ?... Bon. C’est juste que je ne me sens pas à l’aise au fait. J’ai un mauvais pressentiment. Comme si quelques choses de terrible est en train de se faire. Nous devrions voir ce qu’il se passe.

-Et abandonner notre poste ? Laisser l’humain seul ? L’étalon ricana. Depuis que tu as eu ton poulain tu as les nerfs fragiles, Môman…

La garde soupira fortement de ses naseaux en signe d’exaspération devant la moquerie puéril de son frère d’arme.

-On fait un métier dangereux et je sais que notre serment prendra fin à notre mort, mais je voudrais que mon fils ait une mère jusqu’à l’âge adulte. Je ne veux pas mourir par quelque chose que nous aurions stupidement ignoré.

-Et bien nous serons bientôt fixés, dit-il en désignant deux geôliers en brigandine et armés d’arbalète s’approcher d’eux.

Ils portaient en plus d’autres armes, l’un d’une hache d’armes et l’autre d’une dague.

-Hey, camarades ! Il se passe quoi ? demanda le garde solaire.

Sans un mot les deux gardiens de cette prison souterraine pointèrent leurs armes sur les deux poneys en faction et les abattirent sans que ces derniers ne puissent se défendre.

Leurs visages furent figés dans une stupeur qui indiquait clairement qu’ils ne s’attendaient pas à cette odieuse trahison.

L’un des assassins fouilla le corps de la jument pour sortir un trousseau contenant deux clés. L’une pour la porte, l’autre pour les chaînes du prisonnier.

-On entre, on l’égorge et on s’en va. Prêt ?

-Prêt !

Ils ouvrirent et s’enfoncèrent dans la salle obscure où ils s’attendaient à tomber sur un éclopé inoffensif…

La scène resta figée l’espace d’un instant… Les deux traîtres, encadrés dans la porte ouverte, étaient pétrifiés à la vue de ce géant au regard de dément et aux abois, enchaîné certes, mais debout malgré sa démarche peu assurée.

Avec un cri de guerre qui se répercuta jusqu’au plafond, les deux félons s’engouffrèrent dans la pièce. Le premier chargea le chevalier blessé comme un taureau tête baissée, avec une hache vers le haut, prête à fracasser un crâne humain.

Ulrik fit un pas en arrière et plaça la chaîne de ses menottes dans la trajectoire de la tête de hache d’arme qui le libera en brisant ses liens.

Libre, le chevalier assena un violent coup de ses deux mains sur les tempes du meurtrier qui le fit perdre l’équilibre, son arme contendante et une seconde vitale. Ulrik avait saisi cette arme rapidement et fendit la tête du poney en deux. À ce moment sanglant et répugnant, le second assaillant s’était jeté sur lui avec une dague, dont la lame déchira sa chemise blanche et siffla à quelques centimètres de son visage balafré. Dos au mur, l’homme s’élança avec la férocité d’un loup et trancha la patte armée du geôlier félon qui lâcha un hoquet de surprise avant d’avoir la lame lourde de la hache de guerre à moitié enfoncé dans la gorge.

Considérant avec mépris les deux cadavres mutilés au sol, le chevalier sortit de la cellule en boitant. Un long sommeil d’un mois causé par les puissantes mains du démon à tête de chien avait affaibli considérablement le guerrier de Blanches-Cimes. Les révélations sur la cause de sa venue dans ce monde inconnu et de son incapacité de revenir dans son pays d’origine, par la licorne violette nommée Twilight Sparkle, avaient rabaissé son moral.

Mais seule la main décharnée de la mort pourrait un jour anéantir sa nature presque bestiale. Cet instinct d’homme de guerre qui le poussait à se battre et à survivre malgré les fâcheuses circonstances. Seule la tombe pourrait lui enlever cette férocité qui faisait de lui le plus grand et invincible chevalier de son époque… Un jour la mort rappellera Ulrik de Varlëniss que ce serait le lot de toutes les créatures vivantes. Mais ce jour-là elle verrait le chevalier noir, debout l’arme à la main, se battant jusqu’à son dernier souffle. Et non pas recroquevillé par terre en implorant la clémence de ses bourreaux. La mort, soit, mais pas le déshonneur… La voie qu’avait choisie Adrian, son meilleur ami.

Il se libéra de ses entraves d’acier en utilisant la clé qui était dans le même trousseau que celle qui servait à ouvrir la porte de sa cellule humide. Libérant ainsi ses chevilles.

Il s’agenouilla devant les deux gardes solaires terrassés par les traits d’arbalète. Ce regard qu’ils conservaient dans leur décès bouillonnait l’esprit du borgne. Ce poney et cette jument étaient tous les deux encore relativement jeunes et n’avaient même pas eut le temps de se défendre. Le regard de ceux qui ont été trahis.

De ses deux doigts il ferma les yeux des soldats leur donnant l’impression de dormir.

L’éducation d’Ulrik enseignait le respect à un adversaire. Si ce dernier avait les intentions claires et qu’il se battait sur le champ de bataille avec honneur, cet adversaire méritait un combat et une mort honorable. Et surtout on lui laissait une chance de victoire. Mais un ennemi qui poignardait ses rivaux dans le dos et jouait les hypocrites, trahissait ses alliés et qui se parjurait méritait d’être traité en bête et de mourir comme une bête. Aux êtres si perfides qui commettaient des actions lâches et déloyales. À ceux-là, le chevalier noir leur réservait sa haine la plus féroce.

-Reposez en paix, petits poneys, votre garde s’achève, dit le guerrier.

Malgré son corps endoloris, l’humain ôta sa chemise en lambeaux, dévoilant ainsi torse musclé et bardé de cicatrices, il marcha lentement dans les couloirs carcéraux, une hache à la main et un bouclier de garde royal dans l’autre, pieds nus et guidé par les bruits d’un combat déloyal qui se déroulait à plus loin.

Alors qu’il progressait, les véritables prisonniers de cette prison le regardèrent passer avec une peur à peine dissimulée devant ce colosse armé d’une hache, mais aucun n’avait la stupidité de le provoquer.

-Hey, attends un peu, appela une voix féminine derrières des barreaux. Tu es le grand dadais de Twilight Sparkle non ? Ulrik, c’est ça ?

Le chevalier s’arrêta un instant et regarda à sa droite. Une jeune licorne à la robe azure, la crinière argentée et aux yeux violets se tenait appuyée contre les barres de fer en toisant le colosse musclé d’un œil hautain. Elle portait un chapeau pointu et une cape recouverts de motifs divers d’étoiles et un collier d’acier serti d’une émeraude au cou.

-Tu ne reconnais pas la puissante, magnifique et… emprisonnée Trixie ? acclama cette dernière en faisant de grand geste théâtral avec ces sabots.

Ulrik fronça les sourcils sans pour autant changer d’expression.

-On ne s’était pas croisé ? demanda-t-il.

-Comment ? Est-ce possible ? Tu as vraiment oublié ? Elle soupira. Trixie imagine bien que ton esprit de garçon stupide n’a pas pu se souvenir de la gloire et de la radiance de Trixie.

-Tu es une sorcière ?

-Une enchanteresse, ou magicienne c’est l’un ou l’autre, s’indigna-t-elle de manière. Ne confonds pas la grande et puissante Trixie avec ces herboristes de forêt.

Ulrik ne dit rien et n’arbore aucun autre signe particulier sur son visage. Il se contenta de demander.

-Que fais-tu ici ?

-Ha, malgré son excellente réputation de grande enchanteresse, Trixie n’est hélas… pas toujours riche. Il se pourrait que Trixie ait « oublié » de payer son ardoise à l’auberge, avoua la licorne azure tout en restant digne dans son attitude. Et l’addition était bien garnie. Hé hé hé… Trop garnie…

Ulrik la regarda encore un instant avant de reprendre sa route sans dire un mot.

-Attends ! Attends ! Libère Trixie, tu auras besoin de son aide, implora la jeune jument en agitant les sabots frénétiquement à travers la grille.

-Pourquoi aurais-je besoin de ton aide ? Tu ne vaux certainement pas mieux que ces malades enfermés là.

-Ne me confonds pas avec ces fous ! hurla-t-elle en ignorant complètement sa manière propre de parler. Je veux aussi juste sortir d’ici, je euh… Trixie aimerait avoir l’aide d’un preux chevalier et libre de ses mouvements de surcroît.

Les yeux violacés de la magicienne au chapeau pointu firent des aller et retours du haut du corps jusqu’à aux pieds nus de l’homme.

-Regarde-toi, tu tiens à peine debout. Tu es beau à sembler fort et déterminé et… bien fait dans ton genre. Mais Trixie sait ce qui se passe là-bas, ces types ne rigolent pas.

-Moi non plus, dit-il en levant un peu son arme imposante.

-Ce que Trixie veut dire c’est que le premier poney hostile qui te surprendra t’étripera sur place. Et c’est bien dommage. Trixie est belle et splendide, mais aussi redoutablement meurtrière. Elle peut sans problème t’aider à sortir de cet endroit infernal grâce à la puissante magie qui habite dans les veines de Trixie la puissante et terrible magicienne de tout Equestria.

-Le sang coulera, magicienne, est-ce qu’une jument comme-toi oserait prendre une vie ? Même la vie d’assassin ?

La licorne à la crinière argentée se tut un instant, perdue dans ses réflexions.

-Ça ne sera pas la première fois. Trixie devait se défendre plusieurs fois durant ses voyages. Les routes peuvent être dangereuses ; bandits, bêtes sauvages, monstres et collecteurs d’impôts. Ce n’est pas pour les petites natures comme Twilight… Alors, chevalier, tu aides Trixie à sortir et elle t’aidera à son tour.

-Et que veux-tu que je fasse ? Que je fouille chaque recoin de cette prison pour retrouver la clé ou que je démolis la porte avec mes mains ? Je n’aurais pas la force.

La licorne se cogna le front contre la barre en soupirant.

-Décidément, les étalons ne sont vraiment qu’une bande de grosses brutasses, regarde le collier, elle tapota sur le cristal vert incrusté dans cette entrave d’acier. Retire ce joyau et je pourrai utiliser ma magie pour sortir.

Ulrik se pencha en avant pour observer cette gemme qui semblait neutraliser les pouvoirs magiques de la jeune jument. Il conclut qu’il pourrait l’extraire avec les doigts.

-Dépêche-toi de décider, il semblerait que les gardes royaux soient de plus en plus en difficulté.

Ulrik tendit ses bras puissants en avant pour atteindre l’objet en question. De sa main gauche, il tint fermement le collier et de sa main droite il tenta d’extraire la gemme. Trixie semblait en proie à une certaine excitation de crainte entre les bras musculeux du guerrier. Une légère montée d’adrénaline face au fait qu’elle pourrait très bien finir étranglée par le colosse.

Au prix d’un grand effort, le joyau fut enfin extrait non sans un violent geste de la part du chevalier pour retirer l’objet. Comme le ferait un arracheur de dents.

-Tu as failli entailler la belle Trixie avec les bords tranchants de ce maudit collier, remercia-t-elle.

Ignorant la remarque Ulrik examina un bref instant le cristal vert et la jeta dans un coin du couloir.

-Écarte-toi et CONTEMPLE MA PUISSANCE !

Ulrik s’éloigna et vit la licorne, avec la force de sa magie qui prit la forme d’une aura rose, écarter les barreaux pour la laisser passer à travers sans effort. Une fois de l’autre côté elle en profita pour remettre les barres droites. Orgueilleuse de son exploit.

-Tadaaaam !

Ulrik croisa les bras l’air un peu déçu, il s’attendait à mieux depuis qu’il était témoin de la puissance de la Princesse Luna à Poneyville.

-Trixie n’a pas d’or à te proposer, mais elle peut t’offrir une bien meilleure proposition, dit elle langoureusement en envoyant un léger coup de queue sur la jambe droite d’Ulrik.

-Tu essaies de me séduire ? demanda Ulrik avec un léger frisson indescriptible sur le corps. Il secoua la tête tout en posant une main sur le front en se demandant depuis combien de temps n’avait-il plus touché une jolie femme ?

Elle s’arrêta, se retourna et le fixa du regard.

-Trixie est avant tout une jument libre, qui a parcouru des chemins et des chemins et affronter moult dangers. Et si elle veut quelqu’un qui en vaut la peine pour combler ses désirs elle l’aura, la jument azurée reprit les devants en rajustant son chapeau et fit léviter sa cape en l’air en déclarant : Comment disent ces crétins de chevaliers ? Ah oui ! En avant compagnon ! Allons sauver les faibles et les innocents. En avant chevalier !

Alors qu'Ulrik se remit en marche, la jeune jument se mit derrière le guerrier en murmurant.

-Mais... Passe devant. C'est toi le plus costaud.

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Note de l'auteur

Et voilà, un autre chapitre qui s'ouvre par le désir de vengeance. Navré du retard, mais j'avais une bonne semaine faites d'examens et autres tortures de ce genre que j'ai fini, je peut enfin pouvoir respirer.
Bien à présent je vous laisse à contempler le retour du loup de Blanches-Cimes qui j'espère comblera vos attentes.

Pour le thé avec Célestia il risque d'être retardé

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knightwinter333
knightwinter333 : #40450
@Plénitude
Woaho! Tu n'as pas menti tu ne m’as pas épargné. Mais je te remercie de ce gros pavé de commentaire car ça m'a fait réaliser que finalement ma fic possède pas mal de défauts et d'incohérences même si en réalité je les avais bien remarqué en relisant mes chapitres précédents.
Mais maintenant c'est trop tard car l'histoire est lancée dans ce sens et je ne peux me permettre de recorriger ou de modifier cela reviendrai à tout refaire et franchement, comprends moi, je n'ai pas du tout envie.
Donc je vais bien entendu terminer cette histoire comme elle est lancé tout en prenant en compte tes recommandations même si je suis navré d'apprendre que tu n'aime pas ma fiction il y en a d’autres lecteurs qui apprécient beaucoup et je ne peux pas me permettre de lâché le morceau malgré tout. Sinon ils me tabasseront à mort tu vois.
Mais crois je le prends bien et j'entends mais il y a des gens qui aiment et d'autres pas je faisais pas d'illusions c'est la vie
Il y a 2 ans · Répondre
Plénitude
Plénitude : #40434
Commençons directement dans le vif du sujet : « Le chevalier noir » est une œuvre que je n'hésiterais pas à qualifier de médiocre à quasiment tous les niveaux et, bien qu'il s'agisse d'une première fiction, je pense qu'il est nécessaire d'émettre un autre son de cloche au vu du plébiscite que la fiction reçoit. Avant d'entrer dans les détails, il est important d'expliquer pourquoi je considère l’œuvre médiocre. Je suis quelqu'un qui juge avant tout l'histoire, les personnages et la cohérence des univers car ce sont des choses qui me tiennent à cœur et que j'estime centraux dans la réussite d'une fiction. Et ici, et quand bien même je suis désolé de le dire, c'est un échec à de nombreux niveaux.

Tout d'abord, la fiction tente de prendre l'aspect d'une fiction d'heroic fantasy un peu grimdark où le héros de l'histoire est une figure importante. Le premier chapitre à ce niveau-là est sympathique et si on ne s'attarde pas trop sur des détails de forme, on a une scène intéressante… jusqu'à l'arrivée aux ruines. C'est là que, selon moi, la fiction explose une première fois. Tout au long du premier chapitre, et cela se vérifiera dans les autres, tu sembles vouloir montrer ta connaissance du monde médiéval, connaissance parcellaire pour le moins puisque tu fais utiliser une arbalète… sous la pluie. Au risque de faire mon prof d'histoire, l'une des raisons pour laquelle la France s'en est pris plein le cul durant la guerre de Cent ans et notamment la bataille de Crécy, c'est justement à cause du fait qu'une arbalète sous la pluie, c'est de la merde et ça tire pas à deux mètres. Petit trivia : c'est la même chose pour les cordes de catapultes, les cordes faites en boyaux typiques de ces mécanismes se détendent très fortement avec l'humidité. Donc, pour revenir à cette scène, tu menaces un chevalier avec une armure de plates avec l'équivalent d'un pistolet à eau. Je passerais aussi sur le fait que tu fais courir un mec en armure de plates après un fugitif sous la pluie. C'est juste débile, on envoie pas l’infanterie lourde pour faire des missions de récupération. Tu m'aurais dit qu'il avait une petite cotte de mailles sous une tunique matelassée, là, cela aurait été logique. Ou alors ton héros se balade en permanence avec son armure de plates et tu vas me dire que c'est du mythril et que ça pèse que dalle, c'est possible aussi. C'est nul, mais c'est possible.

Ensuite, et contrairement au premier point où je l'admet c'est plus mon amour du monde médiéval qui parle, toute la scène où ton héros est plus intéressé par le miroir des ruines que le fugitif qu'il poursuit m'a laissé assez dubitatif quand à l'intelligence du gugusse. Preuve en est qu'il se fait avoir par le fugitif mais heureusement, lui aussi n'est pas très malin puisqu'il se fait trancher la tête par un homme à genoux. Je passerai rapidement sur le tir d'arbalète qui lui fait pisser le sang, non parce que, qu'il saigne un peu je veux bien mais une blessure par flèche/carreau, ça pisse le sang que si tu arraches le carreau de la plaie. D'ailleurs, ce qui est bien avec ta blessure, c'est que « juste sous le coeur » avec une arbalète, tu lui as pété des côtes non flottantes, voire éclater le sternum, ce qui est autrement plus grave. Mais bon, on a compris que le beau chevalier devait être blessée avant de passer par le miroir magique mais c'est traité de pauvre manière.

Si je suis aussi exigeant c’est parce que, clairement, tu souhaites montrer que tu sais des choses mais tu t'arrêtes à mi-chemin pour des effets cheapos et des scènes vues et revues. Alors, certes c'est une première fiction et si le premier chapitre était mon seul problème, je n'aurais même pas commenté ta fiction. L'entièreté de l’œuvre souffre des erreurs de son genre : le Human In Equestria.

Je ne fais personnellement pas partie de ceux qui pensent que le HiE ne peut pas être réussi mais en revanche, je concède que ce genre est saturé de clichés et dont il faut savoir jouer habilement si on veut pas se prendre les éternels mêmes murs. Je ne vais pas détailler tous tes chapitres un par un, déjà parce que ce serait laborieux mais aussi parce que ce ne serait pas utile. Cependant, crois moi qu’il y a énormément à dire si je devais entrer dans le décortication méthodique mais j’insisterais seulement sur les points qui sont réellement préjudiciables à ta fiction en tant que telle.
Tout d’abord, tu perds ton temps à expliquer le fonctionnement de ton cristal magique au point d’ennuyer ton audience en lui offrant des informations dont il n’a pas besoin -- par contre les informations sur le cristal qui vont servir le scénario, eux, tu te gardes bien d’en parler, mais j’y reviendrai. On sort d’un prologue plein d’actions pour tomber dans un discours long qui peut se résumer dans les faits à “Ça crée des portails magiques.” Ici, c’est une faiblesse car tu fais de l’exposition inutile, et autant je ne suis pas contre contextualiser l’existence de cet artefact, autant je trouve que tu casses tout seul ton élan en changeant radicalement de ton.

Ensuite, continuons plus sur l’histoire, et je passerais rapidement sur ton chevalier qui essaye d’arrêter l’hémorragie alors que le carreau à traverser son armure de plates et tout ce qu’il y avait en dessous, ce qui rend la situation assez étrange (surtout que tu sembles vraiment vouloir insister que ça pisse le sang alors que le carreau fait toujours bouchon. Enfin bref.)

L’un des grands soucis du HiE que tu reprends ici est le héros ultra badass qui inspire directement la peur et l’admiration dans le coeur de tout le monde sans avoir rien à faire. Il est juste tellement dark et beau, mais torturé et plein d’honneur (j’y reviendrai aussi sur son “honneur”.) Donc ici, on a notre soldat frappé par un carreau d’arbalète qui fait son escargot sanglant qui fait trembler Twilight et Rainbow Dash. Bon, allez, admettons que c’est un univers alternatif avec une guerre quasi-génocidaire mais bon, je les trouve bien faiblardes mentalement les deux héroïnes là, et je dis ça aussi parce que je sais comment va évoluer Rainbow dans le futur et putain que c’est une régression de personnage en comparaison de celle du show ! J’ai rien contre les alternatives mais putain, je crois que dans cette fiction, Rainbow est l’archétype de la petite fille qui “try hard” pour devenir ce qu’elle veut pour au final rejoindre le harem d’Ulrik car oui, excuse moi, l’adoration de Rainbow Dash pour Ulrik a zéro justification qui tient la route et tient plus de l’amour au premier regard que du respect véritable.

Je vais briser l’analyse chronologique parce que je pense que tu as réellement besoin qu’on te le dise mais… “Arrête de faire que tous les personnages gentils sucent la bite de ton héros” et c’est littéral ici. Ulrik ne fait rien mais absolument rien pour mériter la sympathie de RD. C’est juste un gros soldat badass avec une épée craquée. Le mec est un connard absolu qui ne change de son habituel “Hello Darkness, my old friend” que pour trembler devant Célestia et s’extasier devant Luna comme un Roméo du pauvre. Cela ne serait pas un problème si Luna n’était pas aussi… incroyablement superficielle et naïve (en ce qui concerne sa relation à Ulrik) au point que c’est même pas “In Character” dans ton propre univers !

Comprends moi bien, on est dans un univers où les princesses se sont battues dans une guerre quasi-génocidaire et où les tensions entre les poneys et les griffons sont encore extrêmement fortes, un truc où y’a même des complots politiques, et Luna, face au spectre de la mort, nous fait sa donzelle en mode “Non, cet homme qui a pété la nuque d’un noble dont la tête ne lui revenait pas et que j’ai rencontré en tout et pour tout deux fois ne peut être qu’un homme bon et honorable, tu n’es que menterie !” Non mais je sais que tu voulais le shipper avec Best Princess mais faut quand même calmer cinq minutes tes ardeurs et pas charcuter les personnages comme ça. L’amour au premier regard n’est pas une excuse valable ici : ce sont des races différentes, avec des passés plutôt tourmentés, l’un des deux est quand même laid comme un cul et a le caractère du dernier des enfoirés. Tu ne peux juste pas faire un amour au premier regard convainquant comme cela. Roméo et Juliette, c’est la passion des adolescents qui est alimenté par les interdits de leurs parents, pour certains c’est la découverte du sexe mais là, c’est du shipping gratuit et absolument pas quelque chose que ton personnage a gagné à force de travail et d’efforts.


Au delà de tout cela, je vais expliciter mes problèmes avec ton personnage. Pour commencer, ton personnage se comporte comme un fieffé enfoiré et pourtant, on lui pardonne tout. Twilight accepte de se faire appeler “gamine” par Ulrik et elle se comporte comme une petite fille soumise qui est regardé par son papa qui lui fait les gros yeux. Tu jettes toute la logique par la fenêtre pour ton personnage. Tout le monde a peur de lui mais pourtant que fait-on ? Eh bien on le laisse se balader sans surveillance dans Ponyville en le laissant dormir chez Twilight bien sûr. Après tout, il n’est jamais qu’un colosse en armure noire avec une épée sorti d’un monde parallèle et dont l’une des premières actions aura été d’étrangler Spike. Je veux dire, quelles raisons pourraient-ils avoir de le garder en prison ? D’ailleurs, je pense que c’est lorsque j’ai lu qu’Ulrik se baladait armé dans Ponyville que j’ai commencé à m’énerver.

En plus de cela, tu le mets, inconsciemment ou non, moralement au dessus des autres : c’est un vieux guerrier donc il balance des grandes phrases sur les batailles à qui est là pour l’entendre. Un coup c’est Rainbow Dash, un coup c’est Lightning Dust et c’est très agaçant parce que l’on a l’impression de voir un mauvais film d’action où un héros Rambo-like balance des “C’est pas ma guerre, Colonel.” Ce n’est pas une mauvaise chose que de tenter de rendre ton personnage un peu sombre en montrant qu’il en a vu des vertes et des pas mûres mais depuis le début de ta fiction, on nous rabâche qu’il est censé être une figure imposante mais la surenchère d’effets rend ton personnage moins sombre et mystérieux que tu aimerais qu’il le soit. Je veux dire, tu nous l’a déjà présenté comme un bâtard borgne en armure noire qui a tranché la tête de son frère de sang. Tu te serais arrêté là, je pense que cela aurait suffi mais à chaque occasion, tu veux nous en remontrer avec ton personnage en ne nous montrant finalement pas grand chose. D’ailleurs je me permet un petit aparté qui est lié à ton personnage mais le meurtre du prince ne semble pas avoir affecté plus que ça ton personnage, certes il y a eu tout le passage “OMG des poneys” mais pour une personne qui a été presque tué par son frère qu’il a décapité d’un mouvement souple du poignet, je trouve qu’il le prend vachement bien. Et je ne considère pas des terreurs nocturnes comme étant suffisant, il y a une différence entre traumatisme conscient et inconscient et là je ne pense pas qu’Ulrik a pu intérioriser sa mort. Enfin, ce n’est que mon avis sur ce point-là.

En opposition au côté sombre de ton personnage, tu le plonges dans un univers très proche du sien -- ce qui désamorce totalement selon moi l’intérêt du HiE puisque toute la partie “Poisson hors de l’eau” est absente et que ton personnage est littéralement dans un autre monde mais qui respecte les mêmes règles de la chevalerie (d’ailleurs j’y reviendrais). Cependant, malgré ta volonté de faire un univers sombre… ton personnage est aimé ou respecté par tout le monde quasiment dès le départ sans qu’il est à faire grand chose et les seuls qui ne l’aiment pas sont au choix des connards reconnus ou des méchants, je t’en dis quelques-uns à la volée, Spitfire et Blueblood. Tu te rends tout de même compte que c’est en total décalage avec le ton général de ton univers alternatif ? Cela aurait juste été la “jeune génération”, j’aurais pu me forcer à croire qu’il s’agit d’une génération qui a été élevé hors du drame de la guerre et que leur mentalité est donc plus calme et que leur confiance s’offre plus facilement… Cependant, même des personnages ayant combattu durant la guerre subissent le même traitement. Cela ne fait qu’ajouter au superficiel de ton personnage et à sa qualité de Mary Sue. Je souligne également que l’énervement de Rainbow Dash ne constitue pas ce que j’appellerais une colère contre ton personnage. A chaque fois que Rainbow se permet d’être virulente, elle est tournée en ridicule, ce qui je trouve est bien dommage. On a l’impression qu’on devrait presque se moquer des petites piques sans effet de RD à l’encontre du sombre Ulric qui observe l’horizon pensivement, et étrangement, je n’ai pas envie de me moquer d’elle.

Revenons maintenant un peu sur l’univers des poneys, cet univers alternatif où existe chevaliers, ordalies et autres démons. Au delà du fait que ces trois choses n’ont rien à faire dans MLP puisque le terme chevalier n’aurait aucun sens (ou alors Shining chevauche un autre cheval ? Je suis pas en désaccord mais il manque un tag NSFW alors) et que les ordalies sont des jugements divins. Je répète : des jugements divins, faits sous le regard de Dieu. Outre le fait que, putain quel bol que le mec tombe dans un univers où le concept d’ordalie chrétienne existe comme dans le sien, quels dieux ? Non parce que tu peux pas juste balancer “ordalie” et penser que tu vas t’en tirer. Pas une seule fois tu ne parles de religion dans ta fanfic et là, soudainement, il y a des dieux qui sont les juges absolus des actes des hommes ? Alors qu’on a des alicornes en face ? Ne te méprend pas, je n’ai rien contre le fait que tu mettes des divinités dans ton univers mais pour que le concept d’ordalie existe, il faut une population un petit peu plus pieuse que ça. Là, en l’occurrence, ça ne passe pas. Tu ne peux pas juste mettre une ordalie parce que ça fait médiéval. Pour revenir au Human In Equestria, l’intérêt premier de faire ça en plus d’y mettre un scénario, c’est le côté dépaysement. Là, tu as transposé un chevalier humain qui vivait dans un monde avec un Dieu, des démons, des dragons et de la magie à un monde avec des dieux, des démons, des dragons et de la magie mais avec le détail que ce sont les poneys qui sont le plus représenté. Et d’ailleurs, cela se ressent durant toute ta fanfic, tout est trop commun pour Ulric et du coup bah, pendant toute la partie précédant la joute, on s’ennuie un peu (et on s’agace un peu aussi de certaines choses comme ce jeu de cartes random ou ce shipping forcé avec Luna.) Il y a beaucoup de choses que tu n’explores pas, ce qui est assez surprenant étant donné que cela semble dans la logique du personnage et du thème. Au hasard : Comment Ulric va-t-il rentrer chez lui ? Comment vit-il la mort de son “plus que frère” ? Comment se fait-il qu’il n’en ait jamais fait mention même lors de monologues/situations internes (et je parle de vrai introspection un peu sérieuse, pas deux mentions à la volée comme quoi il fait des cauchemars sur lui.) ? Y a t-il un dieu dans ce monde ? Que sont les alicornes ? et j’en passe.

C’est d’ailleurs avec tes récents chapitres (nommément les 18 et 19) que l’on ressent à quel point tu te rends compte que tu as oublié de te poser toutes ces questions. Pourquoi ? Parce que soudainement, Ulric se les pose et le soucis, c’est qu’on a clairement l’impression de vivre des scènes en différé. Des scènes qui auraient dû avoir lieu quinze chapitres auparavant où notre Ulric de service est surpris d’apprendre comment il est arrivé en Equestria. Un mois après ? C’est vraiment une question qui ne lui ait jamais venu à l’esprit ? Je passerais ensuite sur l’attitude de Célestia qui réagit… elle aussi en retard. Pendant toute l’oeuvre, on nous bassine qu’Ulric, il est mignon tout plein, de l’honneur, toussa, toussa et dès qu’il devient un peu violent, Célestia active les censeurs ? Non parce qu’en toute logique, j’aurais plutôt espéré la voir agir ainsi au début, quand la créature en question était encore inconnue et potentiellement dangereuse.

En bref et en résumé, cette fic souffre par trop d’une volonté de rendre le héros puissant au détriment de la logique, du monde et des personnages qui l’entoure. Et pour que l’on soit clair, ça n’est jamais que mon avis mais je déplore fortement que cette fic parte dans tous les sens.
Modifié · Il y a 2 ans · Répondre
knightwinter333
knightwinter333 : #40394
@PeKaNo
Non Non il n'a rien de tout ça. Il juste très balèze c'est tout
Il y a 2 ans · Répondre
NightMare
NightMare : #40373
Karus c'est son deuxième prénoms, je parie que le premier c'est Judas.

Du mouvement ça fait plaisirs, ce chapitre est la grande bouffé d’oxygéné dont la fic avais besoin,rien a redire sur le retour d'Ulrick, il est sur les talons mais il est toujours la et en bonne compagnie,la plus puissante des licornes de tout Equestria est dans la place.^^

Hâte de lire la suite.
Il y a 2 ans · Répondre
PeKaNo
PeKaNo : #40370
Cet homme a-t-il une capacité de régénération avancée ?

EDIT : Fail, j'ai cliqué trop vite :c
Modifié · Il y a 2 ans · Répondre
Le commentaire a été masqué par la modération.
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knightwinter333
knightwinter333 : #40348
@jurkyn @kokard
les amis je suis navré de l'attente mais normalement le chapitre aurait dût être publié le 19 juin. Mais il fallait attendre un peu car de nouveaux fic et chapitres étaient sortis et donc le chapitre à été publié que maintenant. C'est long la file d'attente.
Merci de vos enthousiasmes Ulrik aurait bien besoin d'un peu d'encouragement pour la suite.
Il y a 2 ans · Répondre
kokard
kokard : #40343
comme à dit mon préféré @jurjyn, ENFIN !!!

j'attend la suite comme un moustique qui attend de piqué Jackson.

Jackson - Je te hais.

les pions bougent. ils sont encore dans les ombres mais avance sans craindre la lumière révélatrice du jour. le joker emprisonné est libéré délivré et maintenant vas tout défoncé en s'accompagnant de la puissante (et maladroite) trixie

Thiery - Ouah ! Trés poétique ! c'était accidentel ?

Ta gueule
Bref, tu a mis longtemps à accrocher un appat sur ton hammeçon et j'avoue que tu ne m'as pas déçu au contraire.
Que la puissance du Magicarpe se transformant en léviator soit avec toi
Il y a 2 ans · Répondre
jurkyn
jurkyn : #40341
J'ai qu'une chose a dire : ENFIN !!!

ça recommence a bouger et on donne finalement une chance a Ulrik de se relever et peut-être un jour retrouver sont honneur et le respect qui lui est dû. Très bon chapitre dont l'ambiance nous laisse complétement dedans, j'adore.

La suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite MAIS PUTAIN DE MERDE LA SUITE !! ^^

bref un grand bravo, l'attente en valait la peine. Que t'a lame reste a jamais effiler Oh grand chevalier.
Il y a 2 ans · Répondre

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