Je viens d’entrer dans cette nouvelle demeure, les murs sont recouverts d’une couche de plâtre frais, ça sent le neuf et surtout l’enduit. Il y a un an maintenant que ma bien aimée m’a quitté. J’ai essayé de rester vivre à Ponyville, de faire fonctionner la boutique. Mais la présence de Bonbon… son odeur, cette impression à chaque fois que le carillon de la porte tinte, que je vais la voir entrer... Mais le plus dur pour moi, c'est quand je m’allonge sur notre lit, sentir son odeur, sa présence. Un matin je suis sorti, ça ne faisait qu’un mois, mais c’est un mois de souvenirs d’une vie passée, de joie, de surprise, mais surtout un amour que je n’avais pas ressenti depuis longtemps pour un être.
++
...Je n’ai plus le choix, je dois quitter Ponyville, ce matin. J’ai quitté la boutique plus tôt qu’à mon habitude, me dirigeant vers Everfree. J’ai vécu une vie paisible et heureuse avec Bonbon, mais voila, elle n’est plus là. Mon sac-selle placé sur mes flancs et comme unique bagage, mon carnet. Je n’ai pas réussi à continuer mon récit. Bonbon était de plus en plus faible, je suis donc resté à ses côtés, l’aidant jusqu'à sa fin. Ça a été douloureux de voir que sur ces derniers jours, elle perdait la mémoire. Je m’efforçais de lui sourire, me présentant à chaque fois qu’elle me voyait, lui raconter où nous nous sommes rencontrés, notre mariage à la mairie de Ponyville, l’achat de notre boutique, nos souvenirs partagés, sans la tourmenter en lui racontant que j'étais un humain vieux de plusieurs milliers d’années si ce n’est plus.
Bien avant qu’elle ne perde la mémoire, elle m’avait fait la demande, je ne pouvais pas lui refuser. Il m’a semblé normal de la conduire pour son dernier voyage, là où reposent mes amis, qui m'ont quitté bien avant elle. Quand je suis rentré à Ponyville, les habitants ont remarqué son absence, mais aucun d’eux n’a demandé où elle était. Ils le savaient, ils ont essayé de me réconforter de la perte de ma bien aimée, mais rien ne pouvait la faire revenir.
J'étais en colère contre moi même. Ce corps de licorne à la robe verte dont la cuti-marque représente une lyre n’a pas souffert du temps, utilisant un sort qui me faisait paraître à leurs yeux plus vieille. Les deux Alicornes sont venues me voir un soir, pour me donner leur condoléances. D'après ce que disent les poneys, elle sont immortelles. Pourquoi tant de gardes autour d’elles pour de simples condoléances ? Sont-elles réellement immortelles comme le disent les poneys. Non, elle ne le sont pas. Elles n’auraient pas besoin de se protéger avec une telle garnison. Elle sont aussi mortelles que les autres, que mes amis.
En leur présence, un souvenir lointain m’est revenu en mémoire. Elles ressemblent à ces deux poneys qui étaient venus me voir quand je me laissais dépérir auprès de mes amis, elles m’avaient dit : “que la vie quelque soit sa longueur, c’est un cadeau, il faut en profiter et chérir chaque instant que l’on partage avec les êtres que l’on aime. Ma seule réponse à ce moment ne fut que de la colère envers ces deux juments. Que pouvaient-elles savoir de la vie ? Elles qui sont devenues poussière depuis des centaines d’années. Je me suis relevé, fuyant ces deux juments qui ne m'ont pas quitté des yeux jusqu'à ce que les bois me recouvrent de leur végétation. Quand je me suis retourné, elles me regardaient, leurs yeux étaient triste, elles avaient de la peine pour moi, elles avaient le même regard…
Si, au lieu de leur envoyer ma colère, je m’étais excusé, auraient-elles souri ? Je ne le saurai jamais.
+++
Je viens de m'arrêter en plein milieu de cette forêt sombre, les arbres semblent être malades, leurs branches sont tordues de façon bizarre, on pourrait croire qu’ils souffrent. Je m'approche d’un tronc et m’assied les jambes tendues, de façon humaine, dos contre un arbre. Ces arbres semblent être pétrifiés, ils sont bien plus grand que tout autre arbre que j’ai vu auparavant. Je regarde le tronc de l’arbre qui se trouve face à moi, le soleil arrive à percer à un endroit de la cime et pose un rayon de lumière sur le tronc. Je me redresse et en approche. Sur le point lumineux, il semble y avoir quelque chose de gravé. Mon coeur vient de louper un battement, ces arbres, cette forêt, comment est-ce possible? Je me cabre sur toute ma hauteur, levant mon sabot pour caresser la gravure.
Avec toute la technologie qu’avait mon monde à l'époque de sa destruction, des êtres se sont déclaré leur amour, choisissant cet arbre pour symboliser leur union. Je souris à cette pensée, imaginant cet homme et cette femme, se tenant la main, regardant ce tronc qui portera pour l’éternité cette gravure : un simple cœur, percé d’une flèche en son centre et deux initiales. Ils n’auraient jamais imaginé que cet arbre serait pétrifié pour l’éternité, gardant leur amour gravé en son corps et qu’un humain pourrait le découvrir bien après leur extinction.
Je me déplace, dans cette forêt qui se trouve comme moi, piégée dans un monde qui ne lui appartient pas. Regardant autour de moi à la recherche d’une trace de mon temps. Bien que je me sente bien, j’ai l’impression d’être surveillé. Sûrement un loup-branche, ou comme les poneys les appellent, des timberwolfs. Pour moi, c’est une occasion de mourir ce qui me permettra de changer de corps, bien que je voudrais garder cette apparence, elle me rappelle trop Bonbon, même Ponyville a trop de souvenirs, je vais devoir aller m’installer autre part. Peut-être Canterlot ou bien un autre village du nom d’Appleloousa. Un cliquetis me sort de mes pensées, je tourne la tête de droite à gauche à la recherche du bruit. Je me retourne pour remarquer dans l’ombre d’un arbre deux orbites bleues, un magnifique bleu saphir. Il me fixe.
Pour une raison que j’ignore, je fais un pas en arrière. Je dois tenir à ce corps bien plus que je ne le pensais. La créature finit par se dévoiler. Il est de couleur noire, aussi sombre qu’une nuit sans lune. Une corne incurvée en arrière et une crête à la place de la crinière. Il me fait face, une faible lueur verte entoure sa corne, il semble épuisé. Il lâche de faibles sifflements qui semblent être sa respiration. C’est un changelin, cette armée menée par une reine qui avait attaqué Canterlot pendant le mariage de l’alicorne. Les journaux avaient dit qu’ils étaient moches et très dangereux, qu’ils se nourrissaient des sentiments et que les poneys qui subissaient ça, perdaient leur amour et pouvaient mourir s’ils n’étaient pas retirés de leur emprise.
C’est la première fois que j’en vois un, il ne ressemble pas aux croquis des journaux, c’est vrai que les trous dans ses sabots montant le long de ses pattes n’étaient guère jolis, mais je le trouve plutôt mignon. Il se met à avancer vers moi, ses ailes qui sont contre son corps se mettent à vibrer, ces ailes ressemblent à celles d’une abeille, Est-ce pour ça qu’on les considère comme des insectes ?
Il avance lentement, comme si chaque pas qu’il fait lui demande toute son énergie. Le changelin ne me quitte pas des yeux, il semble que je peux le fuir facilement, il est à bout de force. Après leur bannissement, ils sont revenus, attaquant des marchands et des voyageurs solitaires, mais je n’ai lu nulle part qu’un poney était décédé suite à sa rencontre avec un changelin, à croire que le mot “mort” leur soit complètement étranger, bien qu’ils sachent ce que ça veut dire.
Arrivé à moins d’un mètre de moi, je remarque sur le front du changelin des perles de sueur. Avait-il peur que je me sauve, ou que je l’attaque ? Il s'arrête à quelques centimètres de moi, poussant de faibles sifflements. “Faim... dois me nourrir, mes petits ont besoin que je me nourrisse.”
C'est une femelle, je penche la tête sur le côté pour regarder son ventre il est rond, pas autant qu’une poney qui porte un poulain, mais je sais qu’elle porte la vie en elle. Replaçant mon visage en face d’elle, je ressens l’air chaud qu’elle expulse de ses naseaux, ses sifflements sont plus faibles encore. Ses ailes viennent de retomber, traînant sur le sol. “Si tu as faim, nourris-toi, je te laisse faire.” La changeline ouvre ses yeux en grand, ses yeux sont encore plus magnifique de si près, un bleu envoûtant. Sans attendre plus, elle fait un pas sur le côté et colle sa corne à la mienne. Une forte sensation de chaleur me recouvre, ce n’est pas douloureux et je ne me sens pas partir comme les autres fois, ça me fait du bien. La changeline émet des cliquetis et siffle plus fortement, elle semble aimer ce qu’elle récupère de moi. Je ferme les yeux pour pouvoir profiter de cet instant, cette chaleur qui me donne envie de caresser cette femelle. Pendant cet instant, un autre souvenir me revient.
+++
C’était un jour comme les autres, je me promenais, pâturant les herbes grasses de la prairie, les poulains s’amusaient à galoper autour des juments du harem. L'étalon qui m’avait accepté comme l’une de ses femelle était monté sur un rocher, surveillant les alentours, gardant un regard sur les juments qui pâturaient. Il regardait les signes, des signes qui lui signaleraient qu’une des jument était sur le point d’avoir ses chaleurs.
Tout en pâturant, je me déplaçais pour me rapprocher d’une jument qui me servait comme d’une guide, elle avait la robe bleu-clair et sa crinière noire la rendait belle à mes yeux. J'étais un mâle à l’origine et les femelles m'intéressaient bien plus. Une fois près d’elle je commençais à me coller à elle feignant de la pousser pour récupérer son carré d’herbe. Elle releva la tête et me mordit le haut de la crinière. Ce n'était pas un acte de méchanceté. Elle avait sûrement compris mon manège et elle entra dans mon jeu, pour des raisons que je ne comprenais pas encore. Quand j’étais dans un corps de femelle, à certaines périodes, j'avais une envie de jouer, ça me prenait comme un poulain qui désire galoper, comme ça. Je me mis à lui mordiller l’épaule cherchant le moyen de la mettre en situation d’infériorité, je voulais qu’elle joue avec moi. Au fur et à mesure de mon jeu, une douleur dans les rênes se fit, me forçant à taper du sabot postérieur, je balançais la chevelure de ma queue de droite à gauche pour faire du vent et refroidir mes flancs qui semblaient me brûler. Mais au bout de quelques minutes, je ne pouvais plus la balancer, elle restait levée en l’air. Une sensation que je n’avais jamais ressentie auparavant me traversa le corps, une pulsion qui me poussa à me frotter de plus belle à cette jument à la robe bleue. Mon sexe me chauffait, je me sentais belle et attirante je voulais que la jument s’occupe de moi.
Une morsure bien plus forte me fit relever la tête, dressant les oreilles je regardais derrière moi ce qui m’avait mordu le flanc. C’était l'étalon qui était venu en voyant mon manège avec ma collègue. Je finis par comprendre ce qui se passait, mon corps se laissait faire, je ne voulais même pas lui donner un coup de sabot pour le repousser. Mes pattes arrières écartées et la queue en panache me firent comprendre que j'étais en chaleur. Laissant la jument pour me mettre sur le côté de l'étalon qui se mit à me mordre la base de la crinière, j'abaissai la tête pour regarder son entrejambes, il était déjà prêt à passer à l’acte. Un liquide se mit à couler le long de mes lèvres avant de couler le long de ma patte. L’odeur que l'étalon émanait m’attirait, je le désirais. Après plusieurs morsures qui me donnaient de plus en plus envie, je me tournais pour placer ma croupe face à lui. À ce moment, ce fut le signal qu’il attendait.
Une semaine venait de s’écouler, allongé sur le côté, les oreilles écartées, je regardais mon ventre. Rougissant à chaque fois qu’il m'approchait, je me sentais mal et bien à la fois. C’était étrange car même si j'avais apprécié, je ne désirais pas recommencer. Il avait été rude avec moi, si violent à la fois. J'aurais sûrement apprécié plus de douceur. Mais il réagissait seulement à une pulsion animale et je peux dire que j'avais fait de même.
L'étalon était à quelques mètres de moi, venant vers moi toutes les heures et me mordillait le flanc, je le chassais, essayant de le mordre à mon tour sans me relever. Ce petit manège continua environ quelques mois avant qu’il aille en voir une autre qui était dans le même état que moi. Maintenant qu’il était sûr que mes chaleurs étaient passées et qu’aucun autre étalon n’essaierai de me monter. Il me laissait tranquille. Mais je me sentais bizarre, des bouffées de chaleur sans compter une envie de manger des fruits sucrés me forçant à me lever. Cette sensation de fatigue et ce poids que je prenais me tirait sur le dos. Des fois je ressentais comme un coup dans mon ventre. Je repensais souvent à ce moment où ma femme, quand elle était enceinte de notre premier enfant. J'étais enceinte !!
Je me regardais, utilisant un cours d’eau qui passait en travers de la prairie ou l'étalon avait choisir de nous installer pour quelques semaines. L’eau y était claire et fraîche et peu profonde. J’y entrais pour me rafraîchir les pattes, mon ventre frôlait l’eau et cette sensation me faisait du bien, ça me soulageait. Repliant mes pattes avant, je rentrais dans l’eau qui me recouvrit le ventre jusqu’au dos, me plaçant de côté, je frottais mon museau contre mon ventre, poussant de petits hennissements à chaque sensation que je recevais quand le petit être qui vivait en moi se mettait à bouger. Ma guide, cette jument à la robe bleue n'était jamais loin de moi, elle semblait me protéger et elle me réchauffait la nuit venue. Elle était d’une grande douceur avec moi. Je la surprenais souvent à donner du sabot et mordre tout autre jument qui s'approchait de moi, même les poulains qui étaient trop vifs à son goût tâtaient du sabot de la jument.
+++
La changeline semble avoir récupéré, sa respiration semble être normale, elle a cessé de se nourrir, mais elle continue de garder le contact. Mon sabot lui caresse le dos descendant le long de son abdomen. “Toi pas avoir peur de moi?” Je stoppe net ma caresse et fais un pas en arrière. Elle a redressé ses ailes, faisant un pas pour se rapprocher de moi collant son museau au mien. “Toi, différent des autres. Beaucoup de souvenirs, étrange.”
Ces créatures semblent, par le biais des sentiments pouvoir voir mes souvenirs. Elle se déplace sur mon côté et se rapproche de mon ventre comme pour le sentir. Elle pousse un sifflement long, battant de ses ailes avant de me regarder. Je baisse la tête, plaquant mes oreilles. “Oui, moi aussi j’ai connu ça. Il y a bien longtemps, ça semble bizarre pour toi?” Elle se déplace se mettant sur le côté, collant son corps au mien. Ses ailes se mettent à vibrer.
Relevant la tête, je la regarde, elle a les yeux mi clos. “Pourquoi reste tu ? Des gardes pourraient venir, tu serais en danger.”
Elle se met à frotter son visage contre mon encolure, continue de faire vibrer ses ailes. “Garde vient jamais ici, eux trop peur de forêt”. Sa façon de parler est étrange, elle semble ne pas pouvoir articuler correctement. Comment peut-on repousser des êtres aussi doux et attachant, leur seule différence à mes yeux sont qu’ils se nourrissent de sentiments. C’est étrange, mais cela ne fait pas d’eux des monstres ou des ennemis. “Toi gentil, toi être différent des autres poneys. Reste avec moi”.
Pourquoi je dois rencontrer des êtres comme ça, aussi attachant, si doux que si on leur refuse quelque chose, me sembleraient les briser. “Pourquoi veux-tu que je reste à tes côtés ? Les tiens vont sûrement te chercher, et le fait que tu sois sur le point de donner la vie fait de toi un être fragile.”
Relevant la tête, elle se met à me fixer. “Les miens, parti, seule je suis” Elle rabaisse la tête couchant ses oreilles, sa crête semble perdre ses effets de résistance et se couche à son tour. “Beaucoup changelins avec moi, mais suis seule, longtemps, très longtemps.” La changeline finit par s'asseoir, poussant un petit sifflement dû à sa condition, relevant la tête pour regarder la cime des arbres. “Toi, comme moi. beaucoup de poneys autour, mais seul tu es.”
Je finis par m'asseoir à mon tour face à cette créature, dans cette forêt où mon passé semble refaire surface, je parle avec une créature qui aurait fait fuir n’importe quel poney. Moi qui espérais mourir par elle. Je me retrouve à lui parler, elle semble abandonnée et seule. Pourtant elle ne l’est pas, ses congénères ne devront plus tarder, ils me tueront en pensant que je vais lui faire du mal, je pourrais enfin recommencer à zéro ou bien ne pas revenir. Quel soulagement ça serait, enfin pouvoir rejoindre mes amis, mes amours les êtres que j’ai rencontré pendant ses longues années d’errance. “Pourquoi tu ne m’as pas tué ?”
Sans bouger de sa place, elle secoue la tête. “Beaucoup de souvenirs, moi aimer. Bien avec toi, poney gentil. Tu pourrais nourrir petits avec amour” Le bruit d’une branche cassée nous arrête, je me redresse pour regarder autour de nous, hormis les arbres, je ne vois rien. Un tir puissant de couleur vert vient de passer et semble avoir touché quelque chose. Des bruits se font entendre. Je me tourne regardant la changeline sur ses quatre sabots, sa corne scintille encore de l’attaque qu’elle vient de lancer. “Loups, bois, toi fuir.” Elle lève son sabot et me pointe une direction à prendre. “Toi partir, vite”.
J’hésite un instant regardant son ventre avant de me placer à ses côtés, utilisant ma magie pour la soulever, je la pose à l’endroit qu’elle indiquait quelques secondes auparavant. “Merci, mais c’est toi qui dois vivre, tu as des petits.” Elle se met à pousser un sifflement qui ressemble a du mécontentement et commence à avancer vers moi. Je lance une attaque qui percute le sol juste devant elle. “Barre toi, profite de ta vie. La mienne n’a que trop duré !” Levant un sabot sous l’effet du tir, elle regarde les 3 loup-branches qui viennent d’apparaître. Elle se retourne me regardant une dernière fois avant de partir au galop. Je la suis du regard, jusqu'à ce que la pénombre de la forêt la recouvre. Je me redresse et relâche l’emprise sur ma corne. “Bien, on peut dire que vous savez vous faire attendre vous”. Se séparant pour pouvoir l’entourer, ils se mettent à pousser des grognements, dévoilant les épingles qui leur servent de crocs. " Dans quelques instants, avec un peu de chance je vous rejoindrai. Enfin, je vais faire mes adieux à cette poney du nom de Lyra Heartstrings. Ce poney qui n’est rien d’autre qu’un vieil être qui ne fait que passer d’un corps à un autre, découvrant un nouveau monde. "
Vous avez aimé ?
Coup de cœur
S'abonner à l'auteur
N’hésitez pas à donner une vraie critique au texte, tant sur le fond que sur la forme ! Cela ne peut qu’aider l’auteur à améliorer et à travailler son style.
Les créations et histoires appartiennent à leurs auteurs respectifs, toute reproduction et/ou diffusion sans l'accord explicite de MLPFictions ou de l'auteur est interdite. Ce site n'est ni affilié à Hasbro ni à ses marques déposées. Les images sont la propriété exclusive d'Hasbro "©2017 Hasbro. Tous droits réservés." ©2017 MLPFictions, version 1.2.7. Création et code par Shining Paradox, maintien par Sevenn.
Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.
Cadox pour toi, cher fan de Luna: [lien] [lien] [lien] [lien]
@La Furry, j'attendrais avec impatience alors. ;)
Cadox pour toi aussi: (La 2ème image irais d'ailleurs a merveille comme couverture de ta fic.)
[lien] [lien]
Je trouve celle la vraiment intéressante, l’immortalité c'est pas une chose facile à vivre, ( Encore un jeux de mots foireux ) et c'est bien représenter ici.
Après le récit en lui même est très immersif.
Idem que pour mon ami le diable @cedricc666 : ;) je trouve le changement de sexe vraiment amusant, du fait qu'il arrive encore à apprendre et comprendre de nouvelles choses après des millénaires d’existence.
En tous cas j'aime beaucoup ce que tu as écrit jusque la, c'est riche émotionnellement et ça pose des questions un peu existentielles. Vivement la suite ^^