Site archivé par Silou. Le site officiel ayant disparu, toutes les fonctionnalités de recherche et de compte également. Ce site est une copie en lecture seule

Une vie d'insecte.

Une fiction écrite par La Furry.

Sois le malvenu.

Il y a bien longtemps, dans une contrée inconnue se trouvait un palais. Un magnifique château souterrain où vivait une grande reine qui veillait sur son peuple. Ses sujets aimaient leur reine et pour lui démontrer leur amour, ils creusaient des galeries et créaient des grandes salles où leur reine pouvait admirer tous leurs talents.

Ces créature étaient des poneys insectoïdes. Et pour rendre leur reine heureuse, ils sortaient de leur contrée pour absorber de tendres sentiments qu’une autre race leur fournissait. Le besoin de se nourrir de sentiments n'était pas un problème. Car la race qui leur fournissait ce dont ils avaient besoin, était des poneys terrestres. La seule race qui semblait ne pas avoir peur de ce qu’ils étaient. En contre-partie, les poneys insectoïdes leur offraient une aide pour le temps. Étant munis d’ailes translucides comme celles des abeilles, ils pouvaient se déplacer dans les airs et placer des nuages ou bien les retirer pour que le soleil réchauffe les plantations.

Mais un jour, les poneys terrestres ne virent pas revenir les poneys aux ailes d’abeilles et aux cornes incurvées. Ils les attendaient, mais ils ne revinrent jamais. Les poneys oublièrent rapidement la race des insectes, quand ils rencontrèrent les deux autres races, puis les alicornes apparurent et les poneys insectoïdes furent complètement oubliés.



Les années ont passées et les poneys ont rencontré une race de poneys appelés les changelins et conduits par leur reine, ils attaquèrent la capitale. Quand une reine a le devoir de nourrir ses sujets, celle-ci doit prendre des décisions. Et quand la race à laquelle vous avez demandé de l’aide, vous a refusé ce droit, les choses se compliquent et vous devez prendre des décisions rapides. La reine et son peuple furent rejetés par une magie plus forte que celle de la reine changeline, mais cela n'était pas une amère défaite pour elle. Elle désirait récolter des sentiments pour nourrir son peuple et elle avait pu en récupérer à foison. La reine et ses sujets retournaient à leur ruche, heureux de n'avoir aucun blessé à déplorer. Une attaque rondement menée, des poneys qui ont cru qu’elle était là pour les asservir. Rien de mieux pour elle et son peuple pour récupérer les sentiments espérés. L’amour et la bravoure de nombreux poneys avait rempli leur stock et c’était suffisant pour une année. Ensuite ses sujets reviendraient récolter des sentiments moins nourrissant, mais suffisants pour garder les stocks en état. La reine était heureuse que les poneys aient réagi sans vraiment réfléchir. Leur passé avait joué contre eux et la reine s’en était servi. Ils auraient pris le temps ou bien seulement regardé. Ils se serait rendu compte que leurs ennemis plaçaient seulement des entraves, empêchant les gardes et poneys de fuir, d’attaquer ou bien de se blesser.

-------

Dans un tunnel fraîchement creusé, une créature continue de s’enfoncer plus profondément, donnant des coups de sabot dans la terre et l’expulsant derrière elle. Utilisant ses sabots arrières pour tasser la terre. Cette créature est une changeline sauvage, comme le reste de son essaim, elle n’a pas de reine. Mais comme tout insecte, elle la recherche désespérément. Dans cette galerie qu’elle creuse, ce n’est pas sa matriarche qu’elle cherche, mais un endroit ou elle serait en sécurité. Elle s'arrête et regarde derrière elle où la faible lumière lunaire passe par l’entrée. La créature pousse un long sifflement dévoilant une dentition aiguisée. Elle rapproche son museau de son abdomen et se caresse tendrement. Ses petits sont près à sortir, mais la femelle estime qu’elle n’est pas encore suffisamment en sécurité. Battant de la queue, elle se remet à creuser. Après plusieurs minutes à creuser, elle rencontre une seconde galerie. Sûrement l’un de ses congénères qui dans sa tâche pour retrouver ce qu’il a perdu est passé par là. Estimant qu’il est temps pour elle de mettre bas, elle commence à pousser des sifflements, allongée sur le côté, elle serre les dents, ses oreilles sont placées en arrière. Elle se met à pousser un long sifflement. La délivrance, enfin, après huit mois de gestation, elle donne enfin la vie à ses quatre petits. Elle se retourne et prend ses petits entre les dents, plaçant chaque petit entre ses pattes arrière. Les nouveaux insectes savent ce qu’ils ont à faire et se dirigent chacun à leur pis. La femelle commence à se détendre et repose sa tête contre le sol avant de pousser un long sifflement de plaisir. Un petit gémissement lui fait redresser la tête, elle se retourne et s'approche de son flanc. Elle voit un petit, un cinquième. Rapprochant son museau, elle se met à le renifler, vérifiant qu’il est bien d’elle. Elle se redresse et regarde ses quatre petits qui la tètent. Un autre gémissement lui fait redresser les oreilles. Elle doit prendre une décision. Elle ne peut pas s'occuper de cinq petits, son choix est fait. D’un sabot postérieur, elle lui donne un violent coup, envoyant le petit contre un mur de la galerie. La femelle se retourne et frotte son museau contre ses petits. Elle commence à donner des coups de langue, nettoyant ses petits, les quatre seuls petits qu’elle a.

Après une heure de toilettage, ses petits se sont endormis contre son abdomen. La femelle insectoïde vient de poser sa tête contre le sol, repliant ses pattes pour sentir ses petits contre elle, les réchauffer aussi. Poussant quelques cliquetis mélangés à des sifflements elle se détend. Seules ses oreilles bougent dans tous les sens, surveillant les deux galeries, près à prendre ses petits et fuir si un son se fait entendre. Un bruit, mais la femelle ne fuit pas. Relevant la tête, elle regarde derrière elle, le petit qu’elle a rejeté semble vouloir la rejoindre. Se relevant en faisant attention à ne pas réveiller ses petits endormis, elle se déplace et s'approche de l’insecte qui rampe en sa direction. Arrivée auprès de lui, elle baisse la tête, commençant à le renifler. Le petit insecte relève la tête, poussant un gémissement, il se met à lécher le museau de sa mère. Plaçant ses oreilles en arrière, elle ouvre sa gueule et le prend entre ses dents. Elle se tourne, vérifiant que ses petits sont bien endormis. Elle se déplace dans la galerie secondaire, le petit dans sa gueule pousse des gémissements, frottant sa tête contre les lèvres de sa mère. La créature vient de s'arrêter, observant une crevasse dans le sol.

Baissant la tête, elle observe la profondeur avant d’ouvrir sa gueule et laisser le petit tomber. Un gémissement puissant se fait entendre, se répercutant contre les parois de la galerie, puis le silence s’installe. La femelle relève ses oreilles, faisant demi-tour, elle rejoint ses petits, si elle ne revient pas rapidement, ils pourraient se réveiller, et commencer à se déplacer pour la retrouver, au risque de rencontrer un être qui pourrait leur faire du mal.



Non loin de ses galeries et bien plus profondément se trouve une ruche. Deux changelins mâles dont un semble plus jeune que l’autre discutaient. Le plus jeune suivait son mentor et devait assimiler rapidement ce que le plus ancien lui apprenait.

Le plus âgé avait une robe noire comme celui du plus jeune, mais les plaques de sa carapace qui lui protégeaient son abdomen et son poitrail étaient de couleur grisâtre. Ses ailes comme sa chevelure de queue sont bleu clair avec des traits vert, couleur de sa reine. Le plus jeune lui était à l’identique hormis ses plaques qui étaient de couleur mauve.

Le plus âgé avançait doucement, relevant le museau pour humer les odeurs autour de lui. Le plus jeune aux plaques mauve avait incliné la tête sur le côté avant de lui demander la raison. “Il y a un problème maître Nara ?”

Aucune réponse n’arriva de la part du changelin qui fronça des sourcils avant de s'arrêter, plaçant ses oreilles en avant il fit un pas en arrière. Sans détourner son regard de la galerie qui lui faisait face, il posa son sabot sur l’encolure du poney insectoïde. “Voici la leçon à ne jamais oublier. Quand tu sens cette odeur, tu fuis. As-tu bien compris Maura ?” Sans attendre que son disciple lui réponde, le changelin à la carapace grisâtres fit demi-tour et se mit à galoper comme si sa vie était en danger, laissant le plus jeune dans l’incompréhension la plus totale.

Le jeune changelin restait bouche bée, ne comprenant pas ce que voulait lui dire son mentor. Il se mit à regarder la galerie que l'ancien avait observé et se mit a humer les odeurs. Il pouvait ressentir beaucoup d’odeur différentes mais une se dégageai en particulier, celle-ci était sucrée et semblait se rapprocher de lui très rapidement. Le jeune changelin fit un pas en avant, attiré par l’odeur, désobéissant à son maître qui lui avait dit de fuir cette odeur. Le poney insectoïde vit au fond de la galerie un changelin, humant lui aussi. Il s'arrêta et se mit à observer Maura qui venait d'incliner la tête comme pour essayer de savoir si c’était un mâle ou une femelle qui le dévisageait. L’insecte se mit à pousser un sifflement assez strident avant de se mettre à galoper vers le jeune changelin qui venait de se retourner pour fuir, s’aidant de ses ailes pour se propulser et s’éloigner de cette femelle qui avait enfin trouvé un mâle pour assouvir son besoin mais aussi pour calmer ses chaleurs.

Plusieurs galeries plus loin, le vieux changelin s'arrêta quand il entendit le sifflement du jeune qui venait d’être capturé, la femelle avait dû lui mordre l’encolure pour lui intimer l’ordre de la suivre ou bien il avait essayé de se défendre et la femelle lui avait simplement montré où était sa place, c’est à dire sur le dos et obéissant à cette femelle pour une bonne semaine. Maître Nara regardait derrière lui, ses oreilles baissées, espérant que cette femelle ne lui ferait pas trop de mal. Après tout, c’était leur devoir, bien qu’il préférait les fuir car elles étaient bien trop violentes à leur goût. Le vieux changelin s'arrêta, une douce odeur sucrée lui rentrait dans les naseaux et il savait à la concentration que celle qui émanait cette odeur se trouvait devant lui. Doucement il tourna la tête, découvrant une grande changeline à carapace marron, celle-ci le dévisageait un instant avant de le contourner et continuer son chemin. Maître Nara ne comprenait pas. Il était certes âgé, mais les femelles lui galopaient toujours après. Mais cette garde royale l'avait simplement zappé, comme s’il n’était pas là. Sans attendre plus, le vieux changelin entra dans son alvéole pour se mettre à l’abri. À cette époque de l’année, rares étaient les changelins mâles qui quittaient les alvéoles protectrices ou seul les mâles pouvaient entrer. C’était la règle. Vous devez sortir au moins une fois par jour au risque de vous faire attraper, mais une fois à l'intérieur, les femelles n'ont aucun droit d’y entrer.

La garde changeline aux plaques marron avaient la tête baissée, traînant des sabots, elle se dirigeait vers une grande alvéole où elle allait reprendre sa place. Son abdomen lui lançait et sa queue s'agitait sans qu’elle puisse la contrôler. Elle connaissait cet état dans lequel elle se trouvait. Mais après avoir rencontré la vieille changeline que tout insecte appelait l'ancienne pour ses connaissances sur les corps des insectes. Elle savait que retenir un mâle pendant la période de ses chaleurs ne lui apporterait rien. Elle était stérile et sa deuxième raison de vivre semblait s’être envolé sans lui laisser la moindre chance. Elle passa devant deux de ses soeurs qui la saluèrent sans recevoir de réponse de sa part. Elle se dirigeait au centre des alvéoles où se trouvaient des coussins et où sa première raison de vivre se trouvait. Sa reine était allongée, les pattes avant croisées où un jeune mâle se trouvait bloqué sous son corps et donc sa tête était posée sur ses pattes avants. La reine avait une crinière comparée à ses sujets qui possédaient une crête. La reine possédait plus de plaque de carapace qui lui protégeait le corps et son encolure était l’une des partie qui n’était pas protégée. Le jeune mâle se tordait le cou pour lui mordre et essayer de fuir sa reine qui le retenait, elle n’était pas dans le besoin, mais elle appréciait d’attraper un mâle pour la nuit.

La garde royale aux plaques marron salua sa reine avant de poser son sabot sur le museau du mâle. Elle rapprocha son museau et dévoila sa dentition. “Arrête de te débattre, tu es là pour une nuit alors que la reine, notre mère est la plus douce. Tu devrais être heureux”.

Un sabot recouvert d’un fer de couleur verte releva le museau de la garde, puis la reine rapprocha son visage, esquissant un sourire. “C’est la règle, ma garde. Tu sais que les mâles doivent toujours essayer de fuir les femelles, quelque soit leur rang ou statut social. Ils ont ce droit et tu n’as en aucun cas le droit de leur refuser”. La garde, à ces mots détourna son visage.

La reine fut surprise par le geste de sa garde, mais elle pouvait ressentir le malaise de la changeline, elle qui dans son état ne devrait pas être auprès d’elle, mais en train de pourchasser les mâle ou de s’accoupler. Mais elle était là et elle pouvait voir au mouvement de la queue de la changeline qu’elle devait souffrir. La reine releva son sabot et rapprocha le museau de sa garde, et avec un regard tendre mais interrogateur. “Que fais-tu ici ma belle?”

La garde royale releva ses oreilles avant de détourner son regard, sans s’en rendre compte, elle se mit à frotter le sol de son sabot. La reine s’en aperçu et fit un sifflement court, ordonnant à ses deux gardes qui se trouvaient à l’entrée de l’alvéole de se retirer, puis elle se leva pour offrir une caresse à la changeline. “Qu’y a-t-il? Tu es en chaleur et tu ne cherches pas à trouver un mâle ?” La garde avait du mal à rester à côté de sa reine, elle désirait fuir comme le jeune mâle qui venait d’en profiter pour ce faire la belle, mais elle se sentait comme obligée de rester et devoir dire la vérité à sa reine.

La changeline commençait à jouer sur ses sabot, ne sachant pas par où commencer, elle avait l'impression que sa tête allait exploser. La grande changeline à la crinière bleue et au traits vert posa son fer sur le dos de sa garde et la rapprocha d’elle. “Allons calme-toi ma petite, tu es avec moi, tu peux tout me dire” La reine rapprocha son museau de la corne de la garde et y déposa un doux baiser, comme pour lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à lui cacher.

La changeline à la carapace marron ressentit comme un plaisir naître au fond de ses entrailles et lui remonter le long de son abdomen, sous ce plaisir elle se laissa tomber sur le flanc et s'appuya sur sa reine, fermant les yeux un instant, elle les rouvrit pour relever la tête vers sa reine. Ses oreilles se couchaient en arrière avant de se mettre à mordiller l’encolure de sa mère. “Ma reine, Chrysalis. J’ai été voir l'ancienne aujourd’hui.” La garde enfonça son museau contre le poitrail de sa reine, cherchant a éviter de la regarder dans les yeux, lui dire qu’elle ne pourrait jamais mettre bas, concevoir, porter la vie en elle, lui arrachait le coeur. Chrysalis remonta le visage de sa garde, plaçant son sabot sous son museau pour lui maintenir relevé.

“Ma belle, je suis au courant. Ça me fait autant souffrir que toi d'apprendre que ma meilleure garde soit dans l'incapacité de concevoir. Mais tu ne dois pas t'empêcher ou t’interdire d'avoir du plaisir.” La reine esquissa un sourire avant de regarder autour d’elle. Elle serra la mâchoire quelques secondes avant de retourner son attention sur sa garde. “Le plaisir de chasser, soumettre un mâle à son plaisir. N’aimes-tu pas ça ? Je me rappelle de tes dernières chaleurs, tu avais attrapé quatre mâles et tu les avais soumis pendant une semaine complète. Tu avais rendu jalouse plusieurs femelles.” La garde royale se mit à sourire à ce souvenir, mais celui-ci fut bref.

La changeline se rapprocha plus de sa reine avant de tourner la tête pour observer les mouvements de sa queue. “Oui je sais, mais je voulais tellement avoir des petits, les dresser et qu’ils deviennent de bons et loyaux sujets. Ils auraient pu devenir d'excellents gardes.”

Chrysalis offrit une caresse à sa garde qui lui déclencha un petit sifflement de plaisir. À ce geste la reine plaça son sabot devant son museau, cherchant à cacher son amusement de voir sa garde se laisser aller au moindre contact. Se penchant à l'oreille de sa garde, elle lui murmura de partir à la chasse, de trouver un mâle ou deux et de passer du bon temps. Elle ne pouvait rien faire de plus et sa garde devait reprendre rapidement du poil de l’insecte. La garde royale se releva et salua sa reine avant de se retourner pour quitter son alvéole et répondre à son besoin. Chrysalis se releva et la rappela. “Sinitra ? Attends.” La changeline s'arrêta avant de se retourner. “As-tu vu par où il est parti ?” La reine arborait un sourire enfantin et sa garde comprit rapidement à qui elle faisait allusion. Elle désigna un pan de mur où le jeune mâle était caché, espérant que sa reine pense qu’il était sorti, au risque d’être attrapé par une autre femelle. Chrysalis se redressa et se rapprocha du mur ou une queue de couleur noir tremblait. Passant la tête derrière le pan de mur, ses aile se mirent à vibrer ce qui déclencha un petit sifflement du mâle qui se coucha sur son abdomen. La garde royale quitta l’alvéole, un sourire aux lèvres en entendant sa reine parler au mâle. “Ouh le vilain petit, où il est le petit. Viens voir Maman !”

Vous avez aimé ?

Coup de cœur
S'abonner à l'auteur

N’hésitez pas à donner une vraie critique au texte, tant sur le fond que sur la forme ! Cela ne peut qu’aider l’auteur à améliorer et à travailler son style.

Chapitre suivant

Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.

La Furry
La Furry : #29628
Trone28 octobre 2015 - #29627
j'ai envie de dire que c'est un démarrage sur les chapeaux de roue.
A la fin on n'a qu'une envie c'est de connaitre la suite, ce qui a mon sens en fait un premier chapitre totalement réussi.
Bien jouer et bon courage pour la suite.
merci. Sa fait agréablement plaisir d'avoir ce type de commentaires. J'espère que la suite te plairas.
Il y a 2 ans · Répondre
Trone
Trone : #29627
j'ai envie de dire que c'est un démarrage sur les chapeaux de roue.
A la fin on n'a qu'une envie c'est de connaitre la suite, ce qui a mon sens en fait un premier chapitre totalement réussi.
Bien jouer et bon courage pour la suite.
Il y a 2 ans · Répondre

Nouveau message privé