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Bref, une autre histoire dont je voit la fin. Cool.
Encore une fois merci beaucoup a l'équipe de traduction.
Rien à dire à part... Woaw *o*
Tout d'abord, un grand merci pour ta reconnaissance que je me dois de partiellement décliner ; en effet, lorsque je lis ceci : « Deux silhouettes se trouvaient étendues sur l'herbe équestrienne, discutant et rigolant gaiement. L'une était humaine ; un homme relativement jeune au nom peu commun de Lero (diminutif de Bellérophon, car ses parents étaient des personnes excentriques), qui avait atterri là d'une manière que ni lui ni qui que ce soit d'autre n'avait été capable d'identifier, et qui n'avait toujours aucun moyen de rentrer chez lui. Il était légèrement trapu, avec des épaules assez carrées et une poitrine gonflée, sa chevelure était d'un blond vénitien de même que sa moustache et sa barbiche », je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.
Il est bien loin le temps où j'ai entamé cette traduction, et ça se voit. Je ne peux pas me plaindre d'avoir progressé ou d'avoir rehaussé mes standards, mais c'est toujours un petit pincement au cœur de le réaliser. C'est difficile de recevoir les compliments des lecteurs en sachant de quel œil tu vois les débuts de ton travail. D'ailleurs, je compte bien relire une dernière fois toute la fiction au cours des prochaines semaines, histoire d'harmoniser le contenu selon mes standards actuels (subjonctif imparfait, etc.). Cela reste une page définitivement tournée à mes yeux et je peux enfin souffler ; je pense que ce n'est pas une délivrance donnée à tout le monde, il faut se battre pour l'obtenir.
Pour la fin, je suis presque ravi de t'avoir tant averti et convaincu qu'il n'y avait rien de fantastique, au moins, tu as presque trouvé que c'était pas trop mal. Ça reste assez bateau et je trouve que c'est rushé – première fois que l'auteur use de breaks dans toute l'histoire, c'est dire ce qu'il devait lui tarder d'en voir le bout. Cependant, j'invoque une nouvelle fois la possible pression du lectorat : comme tu le dis, il a dû se sentir assez vite dépassé tellement il était acclamé. Il avait des choses à écrire et ça le motivait d'être encouragé, mais je pense qu'il en a eu marre d'être attendu. Du coup, il a fait en sorte de conclure en laissant plein de points d'interrogation et c'est ainsi que le Xenoverse est né. Depuis, l'auteur a écrit quelques chapitres pour les side stories, c'est bien qu'il savait qu'il coupait sa fiction en plein élan, le bougre !
Étant donné que l'on ne connait pas l'identité de l'auteur, il est difficile de savoir si c'était un professionnel sous le couvert de l'anonymat ou réellement un amateur avec un certain don pour l'écriture (il faut le reconnaître). Mais il est vrai que la fiction aurait mérité d'être plus étoffée, et ce, autrement que par l'apport de spin off officiels et non officiels.
En ce qui concerne l'écriture, je dois t'avouer que c'est du kif-kif niveau culpabilité. Ça m'est arrivé de recourir à des tournures alambiquées, mais bien pour deux raisons distinctes : soit je devais faire un compromis ou éviter une répétition, soit je devais retranscrire ce que l'auteur écrivait quasiment de la même façon dans sa langue. Plus d'une fois, le Drive a été le témoin de débats houleux entre traducteurs et relecteurs ; il faut savoir que certains termes sont bien passés à la trappe malgré ce que l'on peut encore trouver dans la version publiée. Pour les subjonctifs, il peut y avoir là aussi différentes raisons : changement de style et expérimentations de ma part, retranscription maladroite d'une formule conditionnelle en anglais, retranscription directe sans qu'une autre formulation nous soit venue en tête, remaniements de dernière minute sans se situer dans le contexte, etc. Difficile de bien choisir parfois, surtout quand on bosse à plusieurs : certes, on va plus vite et ça permet d'avoir une dynamique d'équipe, mais qu'est-ce que j'aurais parfois aimé être seul lorsque j'ai dû céder des choses à contrecœur.
En tout cas, ce n'est pas pour rien que je mène une dernière grosse relecture générale avant de laisser cette fiction se figer dans le temps : des faute subsistent (Parrot m'en a décelées une quinzaine dans le chapitre onze rien qu'hier soir), certaines phrases ne veulent absolument rien dire (notamment lorsque nous étions pressés par le temps ou démotivés ; puis, au début, tant que tous les mots mis bout à bout étaient correctement orthographiés, je me fichais de savoir si la tournure existait, si le verbe était suivi de la bonne préposition, etc.), le style et le registre varient d'un chapitre à l'autre, et j'en passe des meilleures.
Bref, l'aventure Xenophilia n'est pas encore achevée. On vient juste d'arriver au sommet, maintenant, il faut redescendre ! Encore merci à toi, c'est un plaisir de recevoir de tels compliments et de lire des commentaires constructifs maintenant que la fiction est terminée.
En premier lieu, comment ne pas applaudir le courage, la ténacité et le talent de ce groupe de traducteurs (à géométrie visiblement variable, certes) ? Un grand bravo pour être arrivé au bout de ce projet et bravo pour cette retranscription dont la qualité fait régulièrement pâlir le modeste auteur que je suis. C’est une page qui se tourne définitivement mais elle le fait, pour vous, avec panache.
Maintenant, pour ce qui est de l’histoire en elle-même, et bien… on va dire que tu m’as tellement prévenu de cette fin en demi-teinte que j’ai finalement dû inconsciemment m’y préparer, car je ne suis pas spécialement déçu. Certes, nous avons droit à une dernière scène de sexe incroyablement inutile (ok, avec une première déclaration d’amour au milieu, j’admets) mais bon, au final c’est mignon, ils sont amoureux, blablabla mariage blablabla. Ouais bon c’est officiel, je suis devenu un caillou.
Plus sérieusement, cette apathie est sans doute aussi due au délai entre chaque publication. Maintenant que je vois la chose dans son ensemble, je n’ose imaginer l’amère déception de celui qui lira cette histoire d’une traite (qui fut d’ailleurs presque la tienne). Quid de Lyra ? De Twilight et de son enfant ? De la ségrégation dont peut être victime Léro ? Des monstres qui lui en voulaient ? Et j’en passe et des meilleurs (au hasard la jalousie de Rainbow envers Fluttershy). Nous en avions déjà parlé mais après un build-up pareil, en finir avec un "ils s’aiment, c’est meugnon et le reste on s’en câliss’, démerdez-vous", c’est presque de la confiture jetée aux cochons.
Après je ne peux pas en vouloir de l’auteur (amateur, est-il besoin de le préciser) d’avoir jeté l’éponge après s’être rendu compte de l’énormité qu’il avait créé ; sans doute aurais-je fait pareil si je m’étais retrouvé dans la même situation. Cependant, à ce niveau cela devient presque un cas d’école des limites de la fanfiction. En un sens, c’est même assez intéressant : n’attendons pas trop de ceux qui ne font que nous offrir des histoires sur leur temps libre et apprenons plutôt à apprécier ce qu’ils daignent nous donner, c’est déjà beaucoup.
Damn’, j’arrive presque à en devenir positif !
Allez, parce qu’il faut bien un peu chipoter pour la route, j’ai deux trucs à noter quant à l’écriture. Sur le précédent chapitre, je t’avais déjà parlé des subjonctifs pas toujours utiles et sans doute en avons-nous ici un bon exemple : "Pourtant, il fallait qu’elle le dît". Pourquoi ne pas avoir juste écrit "Pourtant, il lui fallait le dire" ? Nous entrons sans aucun doute ici dans le domaine du subjectif mais tabarnac’ (oui, je sacre beaucoup ce soir), est-il toujours nécessaire de suivre des tournures aussi complexes ? Un point aussi sur les termes en italiques, qui deviennent un moment tellement abondants qu’ils en perdent leur force ; c’est justement parce que quelque chose est ponctuel qu’il développe un impact, sinon il se vide de sa substance.
Bref, c’était là juste pour grogner un peu. Histoire de. Parce qu’en définitive, merci à AnonAuthor pour en avoir fait tellement, tout en nous rappelant qu’il faut savoir remettre nos attentes à la baisse quant au travail de personnes qui ne nous doivent absolument rien. Et surtout, merci à toi ainsi que toute ton équipe de vaillants traducteurs/relecteurs/arracheurs de balsamines pour ce travail d’orfèvre (oui !). Sans conteste, je pense pouvoir dire que Xenophilia est La référence de traduction sur ce site, résultat d’un travail acharné – avec ses hauts et ses bas – qui ne peut que mériter notre plus grand respect. Chapeaux bas les artistes !
rainbownuit: #25222