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Révérend

Une fiction écrite par valz.

Pour le péché des poneys

Encore un jour de chaleur extrême dans les contrés d'Appleoosans, les récoltes de pommes cependant ont apporté prospérité même si les bisons aujourd'hui en harmonie avec les poneys de la contrée les ont quelque peu entravés ces derniers temps mais la route maintenant définie n'apporterait plus son lot de problèmes. Ce fut en ce jour que la communauté aussi organisait une fois par ans à son habitude un immense marché rempli de victuailles de toutes les régions agricoles afin de ne pas oublier les périodes de famine qui les assaillaient autrefois en des temps anciens. C'était un jour normal pour les habitants, la ville était certes bruyante mais relativement calme dans les tumultes de la vie quotidienne. Cependant notre histoire commençant ici ne relèvera pas des tracas de la vie quotidienne mais commencera plutôt par l'arrivée d'un poney sur le soleil au zénith dans la ville, très peu d'habitants restaient encore à marchander aux heures les plus chaudes et cela se réduira au fur et à mesure de son avancement dans le temps.

Mais revenons sur cet étrange poney qui vêtu d'un long manteau poussiéreux et abîmé en tous points avançait tranquillement dans la ville, son apparence était des plus anodines, grands yeux noirs, crinière et queue noires et pelage blanc, la seule chose qui dénotait dans tout cela était son chapeau fripé et entaillé sur ses bordures, il n'amenait que pour tout bagage sur son dos qu'un sac de toile. Tout ça était normal et n'importe qui aurait pu l'ignorer car rien ne reflétait un quelconque signe distinctif le distinguant de la masse sauf sur un point... Son étrange habilité à ne pas se déplacer autrement que par la bipédie et cela jurait énormément avec la population locale mixant bisons et poneys. Tous maintenant étaient focalisés sur sa seule présence et tous attentèrent de lui une quelconque manifestation.

Rien n'y faisait, il ne disait ou ne demandait rien comme s'il était atteint d'un mutisme profond. Pourtant sa réaction la plus consternante fut d'observer attentivement le pégase noir muni d'une sacoche verte achetant une pomme à cette heure-ci, ce ne fut que lorsqu'il finit son emplette que l'étranger s'approcha de lui et le bloqua de sa patte avant gauche. Le pégase voulait se détacher de son emprise mais l'étranger le rassura de sa voix grave et rauque :

- Excuse-moi mon fils quel heure est-il je vous prie ?

- Pourquoi mon "fils" ? Je ne vous connais pas voyons et vous n'êtes pas mon père !

Le pégase avait l'air perdu lorsqu’il s'exprimait et légèrement en colère mais l'étranger continua de parler comme essayant de le rassurer :

- Pardonnez mes expressions, mais je suis un messager de la divine Célestia et par définition je suis votre "père" spirituel donc je vous considère à juste titre comme mon "fil".

- C'est très étrange et je vous avoue que je n'avais jamais entendu parler d'un quelconque "messager" de Célestia.

- C'est normal, je viens juste d'être nommé au titre mais dites-moi vous n'avez toujours pas répondu à ma question il me semble, non ?

- Oui eh bien il est précisément sur l'horloge de la ville 13h30, pourquoi ?

- Bien, j'en ai presque fini dites-moi pourquoi avez-vous acheté cette pomme ?

Le pégase de plus en plus énervé lui cracha à la figure :

- Eh bien pour la manger tiens donc ! Et même si j'ai déjà mangé elle ne sera pas de refus !

- COMMENT ?! Hérésie !

Et il emmena de force le pégase dans une ruelle sombre à proximité, et même s'il résista à son attraction pendant un moment il fut projeté avec une force herculéenne sur les pavés de la rue presque inconscient. La foule n'ayant pas entendu leur conversation ou n'ayant pas prêté suffisamment attention n'avait entendu que la dernière partie à savoir au moment où l'inconnu hurla à la blasphémation. Aussi ils se retournèrent tout juste pour voir l'inconnu saisir un objet de forme allongée muni d'un rectangle bloquant un cylindre doté d'un système à percussion des plus rustiques. Puis d'un cri hurla :

- Meurs de ton péché, que dame Célestia te pardonne pour cela !

Personne ne s'attendait à voir la détonation qui suivit, ainsi que l'immense flaque de sang se répandre et s'infiltrer au cœur même des pavés. Tous voulurent partir pris de panique mais l'inconnu rangea rapidement l'instrument de mort dans son petit sac de cuir et hurla plus fort que le bruit ambiant dégagé par la foule :

- Mes frères ne vous méprenez pas ce poney était extrêmement dangereux ! Je n'ai fait que vous sauver de sa dangerosité latente !

Certains paniquèrent encore bien sûr, mais certains se retournèrent interloqués par les paroles de cet homme dangereux, et d'autres voulaient des réponses qui découlaient de cet acte de barbarie et de cette drôle de réponse, comment ce pégase pouvait-il être dangereux ? Un terrestre s'exprima pour l'ensemble :

- Comment ça dangereux ? Vous vous moquez de nous ? Il est arrivé il y a à peine trois jours et personne ne s'en est plaint alors vous avez intérêt à avoir de bons arguments si vous voulez éviter la condamnation !

L'étranger buvait les paroles de ce poney dans la foule, et d'un bond sauta sur l'étal proche de lui, enleva son chapeau et le débarrassa de la poussière présente puis le remit sur sa tête et d'un ton plus que jovial s'exprima devant cette foule perdue et incompréhensive :

Mes frères, mes sœurs mon nom est Révérend ! Je suis le messager et le transmetteur de la déesse Célestia ! Connaissez-vous tous Célestia mes amis ?

Tout le monde avait cessé de paniquer, qui était ce guignol assez stupide pour poser une question à laquelle même un poulain de primaire pouvait répondre surtout au vu de la situation ? Le poney qui s'était adresser au révérend lui répondit en premier :

- Bien sûr que nous la connaissons étranger !

- Alors vous devez savoir qu'elle à fixé des règles nous séparant des animaux et que dépasser ses actes représente un crime dans notre société, ce... poney avait dépassé tout ce qui pouvait exister en crime répréhensible, il avait commis un des neuf péchés de dame Célestia, les neuf crimes que seule la mort peut pardonner ! Je l’espionnais depuis des jours et ce n’est qu'aujourd’hui que je suis passé à l’action ! Je vous le dis encore une fois, je suis là pour vous apporter par ma sainte présence la solution débarrassant à tout jamais Equestria du chaos et de la méchanceté, alors pensez-vous toujours que je suis méchant ?

La foule était perdu par ce qu'il disait mais le shérif de la ville aussi en présence au moment des faits en avait entendu assez et décida d'intervenir :

- Étranger je vais essayer de vous faire difficilement confiance, car s'il est vrai que ce pégase représentait un danger vous nous avez par définition tous sauvés. Je vais vous demander cependant de me suivre, de me confier cette "chose" et vous allez passer un interrogatoire, ainsi nous saurons si vos intentions sont louables.

La foule ayant une confiance aveugle envers leur shérif acquiesça en silence sa décision. Tandis que le révérend s'approcha toujours en bipédie vers le shérif, mais avant de partir vers le poste de police l'étranger tendit sa patte avant gauche vers le shérif et lui demanda :

- Puis-je vous serrer le sabot mon fils ? En gage de notre nouvelle amitié bien sûr, car j'ai le moyen ici et maintenant de prouver ma bonne foi !

Le shérif hésita longuement car pourquoi cette expression de "fils" pour le désigner ? Peu importe pour le moment au vu de la situation il serra le sabot de l'étranger avant de demander :

- Allez-y et surprenez-nous. Je serais curieux de savoir comment.

- Bien, dites-moi madame, oui vous madame approchez, approchez je vous en prie, n'ayez pas peur !

Tandis qu'il pointait avec ferveur la licorne au teint beige et à la crinière rouge comme le sang la personne désignée s'approcha hésitante de l'étranger. Une fois à sa portée et presque en contact elle trembla devant sa taille immense car bien sûr il ne se baissa pas pour la saluer ou rester sur un même pied d'égalité, cependant dès l'instant où elle fut suffisamment près de son grand manteau un souffle de vent le fit passer au-dessus d'elle et de ses sacoches de transport. Ce petit détail aurait des répercussions énormes pour la suite, mais pour l'heure le révérend se contenta de lui demander :

- Dites-moi, me connaissez-vous ?

- Heu… non pourquoi ?

- Rien ne manque dans vos sacoches ? Juste pour être sûr vérifiez je vous prie.

Elle s'exécuta et au bout d’une minute cria avec stupeur :

- Ma montre ?! Où est ma montre en or ?!

- Regardez tous et soyez surpris de la révélation. Car je vais vous montrer La vérité !

Il s'approcha du corps du pégase et tout en glissant par l’ourlet de son manteau la montre volée précédemment dans la sacoche du pégase d'une manière lâche et discrète. Puis arracha du cadavre cette même sacoche et la présenta à la foule tout en demandant de l'examiner attentivement, tous purent voir la montre brillante d'or et la pégase concernée la reconnaître au-dessus du fatras restant. L'incompréhension fut énorme et même pour le shérif car il ne s'attendait pas à un tel retournement de situation, le révérend reprit là où il c'était arrêter :

- Je vous l'avais dit mes frères ! Et c’est pour ça que j'ai réagi aussi brutalement ! Depuis que je l'observais je ne voyais en lui qu'un voleur, un menteur, et d'autres mots qui pourraient qualifier le cadavre se tenant devant vous, car Célestia m’a confié le don de voir les impurs et de protéger les justes, vous tous justement ! Maintenant shérif avez-vous enfin confiance en moi ?

Le shérif consterné par cette preuve évidente, et donc de "sa bonne foi" s’exprima :

- Je dois reconnaître que vous aviez raison, merci de nous avoir protégés de ce poney mon brave, nous ferez-vous l'honneur de rester au sein de notre communauté ?

- Bien sûr mais tout d'abord quel est votre nom mon fils, nous sommes amis n'est-ce pas ?

Le shérif hésitant sur la réponse donnée lâcha :

- Euh... oui mon père ? Curieuse façon de s'exprimer quand même ! Mais mon nom est Braeburn, je serai votre guide dans cette ville, cependant... À vous tous ! Dispersez-vous il n'y a plus rien n’à voir ! Désormais galvanisez notre sauveur : le révérend !

Tous acclamèrent le nouvel arrivant chaleureusement, son arrivée était pour tous synonyme de paix au sein de la ville au vu de son action et tous pensèrent gentiment que ce poney était bon et bienveillant par ce tour de force, mais sous ce chapeau vieux et délavé un immense sourire se dessinait sur son visage et tous l'interprétèrent comme de la satisfaction. Et effectivement c'était une forme de satisfaction mais pas pour son acte "héroïque" car en son esprit on pouvait plutôt lire : "première partie du plan gagnée, la suite dans les prochains jours, attendez de voir mes très chers "disciples" ! Ce fut sur cette pensée que la journée se finit, et malheureusement rien ne sera plus jamais pareil en Equestria, plus jamais...

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Note de l'auteur

Premier chapitre, dites-moi si l'ambiance vous plaît, je ne mors pas à la vue de mauvais commentaires.

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Cryozer
Cryozer : #18205
Alors, malgré quelques formulations qui me dérange, ce chapitre a fait son boulot pour moi et me donne envie de continuer.
Modifié · Il y a 3 ans · Répondre
IGIBAB
IGIBAB : #16838
"-Hier, j'ai mangé une pomme.
- MEURT HÉRÉTIQUE ! AU BÛCHÉ !"

Bon, mis à part ce raccord scénaristique que j'espère justifier, le problème est, encore une fois, dans l'écriture pour l'instant. Ponctuation, et formulation boiteuses qui foirent. "'arrivée d'un poney sur le soleil au zénith dans la ville" non, c'est "sous un soleil au zénith" par exemple. Les temps ont été anarchique au début, fait gaffe, tu passes du présent au passé dans tes descriptions (et un futur mal formulé avec ton "cela se réduira").

Mais cessons de faire la diva de la lecture, et attendons de voir la suite.
Il y a 3 ans · Répondre
Doudoupika
Doudoupika : #12150
Très spécial comme début, mais néanmoins pas désagréable, un suspens qui nous donne envie de lire la suite, j'adore et je suis sur que cette fic vas me mettre sang dessus-dessous (c'est tout pour moi *sort*)
Modifié · Il y a 3 ans · Répondre
valz
valz : #9723
Oui cela peu sembler un peu étrange au début^^, mais tu verras la raison de tout cela quand tu liras la suite de l'histoire.
Il y a 3 ans · Répondre
Brocco
Brocco : #9722
Peine de mort sans aucune forme de procès pour le vol d'une montre et tout le monde semble trouver ça normal. Eh beh, faut pas leur baver sur les rouleaux à Appleoosa.
Il y a 3 ans · Répondre

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