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De l'art de la Critique et de l'Ecriture Aller aux commentaires
26 mai 2015

Mes petits gars,

Trop souvent je vois (et pas forcément par ici) des avis positifs. Pas que ce soit mal, mais il y en a vraiment TROP, y compris concernant des choses qui sont éminemment de piètre qualité et ne méritent donc pas ces éloges.

Je suis donc venu vous apprendre la Critique avec un grand C.

La critique est un art qui meurt, comme j'ai pu m'en rendre compte. La plupart des gens ne voient que le bien ou que le mal dans quelque chose, plutôt que de l'apprécier comme un tout. Exemple : beaucoup de gens ont apprécié la saison 4 de MLP, qui était une véritable daube inqualifiable. D'autres vont détester certains trucs pour aucune raison: ma relation avec les Batponies.

Mais non, la vie ne marche pas comme ça. On peut aimer ou pas, c'est subjectif, mais si on poste un avis, à moins de dire explicitement "j'aime" ou "je n'aime pas", on se doit d'être clair et précis. On se doit également d'avoir du goût, ce qui n'est malheureusement pas le cas de tout le monde, parce que pour être objectif, il faut reconnaître le bon et le mauvais.

Et du coup, je vais vous apprendre ce qu'est le bon, et surtout le mauvais, dans ce domaine magnifique qu'est la littérature, même si ça peut être extrapolé à l'art en général, que ce soit simplement du pictural ou quelque chose de plus évolué comme le cinéma ou, pour les plus balaises d'entre vous, la musique, extrêmement difficile à critiquer en dehors des paroles.

Notez que ça vaut aussi bien pour savoir écrire de bonnes choses. tâchez de vous mettre des deux côtés du tableau!

Vous êtes prêts? Lançons-nous!

 

Comment reconnaît-on le Bon?

En général c'est simple. C'est quelque chose avec lequel on a aimé perdre son temps. Maintenant attention, il y a aimer perdre son temps et se dire que "bon, ce n'était pas si mal", autrement dit, s'en foutre. Si à la fin de votre expérience vous vous dites que ça allait, c'est que soit il y avait à la fois du bon et du mauvais, soit c'était intégralement vide. Le meilleur exemple que j'aie de ça est le dernier Pixar pour ceux qui l'ont vu : "Les Nouveaux Héros". Il était bien, mais je ne me rappelle de quasiment rien, et je n'en ai jamais reparlé en sortant de la salle de cinéma. Pas de problème majeur, mais rien d'exceptionnel. "Ca allait".

Ce qui est bon va généralement vous donner l'envie d'en parler. Vous direz à votre entourage "hey, regarde ça!". 

Il y a plein de façons d'être bon, et tout autant d'être mauvais. Mais le bon, ça se reconnaît à ça:

- L'objectif : que ce soit de vous faire peur, rire, pleurer ou simplement de vous troubler, une bonne oeuvre d'art va toujours parvenir à vous faire ressentir quelque chose. Cela dit, c'est typiquement là qu'on retrouve le "tellement mauvais que c'en devient bon", quelque chose dont l'objectif primaire est tellement raté qu'il en remplit un second (en général,ce second objectif improvisé et de faire rire ou de terrifier), et cette catégorie ne figure pas dans le bon. Une bonne oeuvre d'art se doit d'être efficace. Donc quand vous lisez une slash-fic pour ceux que ça intéresse, il faut, dépendant de l'atmosphère, soit qu'elle vous fasse peur, soit qu'elle vous dégoûte, soit les deux. (Avis personnel : les slash-fics sont intrinsèquement mauvaises, parce que trop facile à écrire. On aligne les descriptions de boyaux et la torture inutile et hop, on a une slash-fic).

Ce premier point est le plus important, et tout le reste va graviter autour de cela. Que ce soit le design d'un personnage, auquel je reviens dans un instant, la description d'une scène, un titre de chapitre... Ca marche pour tout. Il faut toujours que vous ressentiez ce que l'histoire est supposée vous faire ressentir. Mot-Clé : Efficacité.

- Le concept : un bon concept est beaucoup plus difficile à saisir, notamment concernant un personnage. Pour moi, un bon personnage est un personnage auquel on peut s'identifier et qu'on peut comprendre, ou au contraire qui nous dépasse totalement. Dans le premier cas, typiquement, il faut éviter à tout prix de s'inspirer d'un manga/anime ou je ne sais quelle autre ânerie. Je m'explique:

  • Le personnage doit être spécial, au même titre que tous les autres. Les élus, les enfants de dieux, les mystérieux solitaires, tout ça, c'est cliché d'une part, mais ça appelle surtout à des personnages très vides. Au final, ils vont se lancer dans une aventure pour des raisons atrocement vues et revues et qui ne renseignent en rien sur le personnage : trouver ses origines (oui je l'ai fait, mais je vais y revenir aussi), détruire le mal ou que sais-je. C'est un sentier glissant, le cliché, et il faut être sacrément bon pour s'en sortir. Concrètement, un bon personnage va avoir une personnalité complexe, et vous allez pouvoir vous identifier à lui un minimum. Vous allez comprendre ses choix. On peut aimer un personnage parce qu'il est drôle ou simplement badass, mais il faut toujours regarder ce qu'il y a derrière. S'il n'y a rien et que le personnage est récurrent, l'auteur s'est planté quelque part. Prenez Pinkie dans les saisons 3 et 4, absolument insupportable, toujours en train de brailler et bonne seulement à faire n'importe quoi. Aucun intérêt. Mot-Clé : Profondeur.
  • Dans le cas d'un personnage qui nous dépasse, typiquement un dieu ou un être à la logique anormale (Discord pourrait correspondre à cette description), l'incompréhension et l'impossibilité de s'identifier au personnage peut être excusable. Mais faites toujours attention au trait principal du personnage, et vérifiez s'il n'y a rien d'autre. Un méchant juste méchant ne vaut rien, à moins de l'être à fond. Maléfique la sorcière est un exemple de ce cas : elle respire le mal, sa simple existence est une offense à tout ce qui est bon, parce que rappelons qu'elle décide de tuer des gens juste parce qu'elle a été un poil contrariée, et de le faire de manière spectaculaire. Joffrey Baratheon est dans le même genre, un petit salopard qui préfère défouler sa violence interne sur le premier être qui lui tombe entre les mains plutôt que de réfléchir plus de cinq secondes. Il ne suffit pas d'exécuter un sbire pour une raison triviale pour faire un bon méchant : il faut qu'il le fasse à fond, qu'il adore ce qu'il fait. Un méchant passionné est toujours plus intéressant qu'un méchant plus moyen. Même chose dans le cas d'un gentil/méchant, dont la limite serait brouillée : il s'agit ici de représenter à fond le fait que l'individu fasse le mal non par choix, mais par ce qu'il croit être le devoir. Il faut aller à fond dans le tiraillement intérieur, les regrets du personnage et autres. Bref : je n'ai exploité que l'aspect du méchant, mais ça vaut pour tout. Si on ne peut pas comprendre, autant apprécier le spectacle. Un personnage mémorable est un personnage qui y va à fond. Mot-clé: A donf'.
  • Dans le cas d'autre chose, comme d'une race particulière ou d'un lieu ou de quoi que ce soit d'autre, il faut cette fois que ce soit cohérent : encore une fois, pas d'overpower, pas de races quasiment éteintes à la technologie supérieure, ou alors mis à l'équilibre par un défaut monumental. Exemple : les Prêtres-Mages Slanns de Warhammer. Chacun est capable d'ériger des montagnes ou de balayer un continent entier sous l'eau par un simple geste de la main, mais en contrepartie leur esprit est constamment accaparé par des contemplations astrales que nul ne peut appréhender, et ils peuvent passer des millénaires dans cet état second, devenant aussi vulnérables que des bébés endormis. Ils ont 90% de chances de ne pas survivre à un combat. Le mot-clé: Equilibre.

- L'originalité: ne vous laissez jamais avoir par cette saleté. L'originalité est un critère idiot qui n'a été inventé que pour justifier la stupidité de certains critiques et repris par certains auteurs encore plus stupides. Être original signifie rarement être bon, et bien que l'inverse soit faux, ce n'est pas parce qu'on répète quelque chose qui a déjà été fait que c'en est moins bon. Un jeune homme qui rencontre un vieux maître et qui part sauver le monde, ça a beau être un scénario atrocement cliché, Le Septième Fils a bien négocié la chose je trouve. Même si le film reste globalement mauvais, je suis carrément convaincu par les personnages. En fait, on sent qu'ils veulent se développer, mais que le directeur du film ne les laisse pas faire. Mais parfois, il lâche un peu la bride, et le film devient tout de suite plus sympathique, et, au final, je suis content de l'avoir vu. 

D'un autre côté, un truc que j'ai jamais vu comme cet animé dont j'ignore le nom mais où les canettes de soda deviennent des gonzesses à forte poitrince, c'est sûr que c'est original, mais je vais passer mon tour.

Ne vous laissez pas avoir par l'originalité : une bonne histoire est certes conduite par un bon scénario, mais la plupart du temps, dans les bonnes histoires, ce sont les personnages qui conduisent le scénario. Bons personnages = bonne histoire, c'est aussi simple que ça. L'originalité du scénario vient en général avec, et ne se pose donc pas en tant que contrainte.

PAR CONTRE, là où il faut être original, c'est dans les concepts. Repiquer un concept qui existe du domaine public, bon, ça passe. Ca montre que l'auteur manque d'idées et qu'il y a peu de chances que son scénar tienne la route, parce qu'il ne saura pas s'écarter suffisamment des clichés et autres lieux communs. Si les persos sont des copies conformes d'autres personnages existant ou alors des adaptations, il y a de fortes chances pour que ce soient des copies ratées. Si un scénario manque d'originalité, laissez passer. Si vous sentez que vous avez déjà vu un personnage quelque part, faites-le savoir, et si le personnage est en plus mauvais, n'hésitez pas à le faire savoir aussi.

- Repérez les grosses ficelles : J'ai moi-même pas mal souffert de ça, étant donné que je suis un amateur dans l'écriture, mais on retrouve souvent ces tendons de cachalot qui servent à conduire une histoire quand les personnages l'emmènent dans la mauvaise direction. Les Deus Ex Machina et autres phénomènes qui surviennent à l'improviste et ne sont pas annoncés sont l'expressions directe des grosses ficelles. Apprenez à les reconnaître, et vérifiez leur fréquence. Plus il y en a, plus les personnages sont faibles et le scénario mal conduit, et donc mauvais. Mot-Clé : Vraisemblance.

Le style : Un bon style se reconnaît tout de suite : fluide, sans fautes d'orthographe parasites, pas trop lourd mais précis, c'est ce qui va faire la qualité d'un auteur. Tout le monde peut le reconnaître, je ne vais donc pas y passer trop de temps. Pensez juste à TOUJOURS indiquer à l'auteur comment améliorer son style, c'est super sympa pour lui.

La réalisation : les fins de chapitre, les introductions, les descriptions... Tout ça, je le place dans la réalisation. On retombe sur le premier point : si c'est bien fait, vous allez ressentir quelque chose. Un bon cliffhanger vous tiendra en haleine, mais un mauvais vous fera deviner la fin. Une description trop courte ou trop longue perd son effet, il faut toujours garder une part pour l'imagination du lecteur. Ce sont de petites choses, mais elles sont importantes, et font la différence entre les bonnes fics et les excellents fics.

 

Bon, je crois avoir tout couvert. Si vous voyez quoi que ce soit qui manque, faites-le moi savoir!

Enfin, même si sur la fin, ça tire plus sur le tuto d'écriture, comme je le disais au début, mettez-vous des deux côtés du tableau. Tâchez d'éduquer votre intellect littéraire, vérifiez si ce que vous lisez/regardez est bon, et formez votre goût. Pourquoi? Parce qu'on a trop tendance, de nos jours, à laisser sa chance à chacun. C'est une horrible idée de laisser quelqu'un croire qu'il peut faire quelque chose alors qu'en réalité, il n'y parviendra jamais tout seul. Ca peut paraître dur de dire à quelqu'un, surtout s'il est de bonne volonté, que ce qu'il fait est mauvais. Mais de là ne peut ressortir que du bien, surtout si vous le lui dites de manière cohérente et construite. 

Si quelqu'un subit une critique, il n'y a que deux réactions logiques : il  persévère et s'entraîne pour devenir meilleur, encore et encore, ou il arrête et consacre son temps à quelque chose qui lui sera plus utile. Il y en aura toujours pour s'acharner, penser qu'ils sont bons de toute façon et que ce sont les autres qui ont tort, mais ceux là sont des idiots et méritent le ravin qui les attend au bout du chemin.

Croyez-moi, la critique permet de grandir à chacun d'entre nous. J'ai eu la chance d'écrire ma première grosse fic, Discors Consentus, avec des critiques assez durs et pointilleux, et le résultat fait que j'ai eu pendant un temps une certaine popularité, Bro-Nie pourra en témoigner. Et c'est à la portée de chacun, alors soyez cools, faites pas les cons, et aidez les gens de la bonne manière.

Etant donné que cet article ne serait pas un bon tuto sur la critique sans une bonne critique pour montrer l'exemple, je vous offre la critique même de ce que vous venez de lire, par Plénitude, que je remercie chaleureusement pour sa contribution!

"L'article en soi n'est pas mauvais car on sent que l'intention est là, il se place dans un contexte de critique d'une attitude générale qui est au choix l'hypocrisie de groupe ou bien l'incapacité des gens à juger d'une oeuvre et la critiquer avec efficacité, précision et justesse et je vais partir sur ce dernier point. Noch fait ici une erreur qui est sans doute involontaire mais il y a dès le début une confrontation forte entre le ton employé (qui est sec et professoral) et l'intention très louable de rendre service aux lecteurs et aux auteurs en ajoutant une part de réflexion dans la critique afin de rendre service à l'un comme l'autre. Et c'est là le soucis, un ton professoral fait se braquer le lecteur car on se place en supérieur en pensant pouvoir expliquer ce qu'il ne voit pas voire ne peut pas voir, ce qui rend l'article malheureusement très sujet à l'analyse détaillée car "si tu te prétends professeur, tu as intérêt à ne pas te tromper, ou je te tombe sur la gueule."

De plus, il y a une légère décrédibilisation au départ, notamment à cause de phrase maladroite du style : "La critique est un art qui meurt, comme j'ai pu m'en rendre compte. La plupart des gens ne voient que le bien ou que le mal dans quelque chose, plutôt que de l'apprécier comme un tout. Exemple : beaucoup de gens ont apprécié la saison 3 de MLP, qui était une véritable daube inqualifiable."

Critique de la critique "blanche ou noire" et derrière on enchaîne avec un exemple qui agit en contre-exemple car il dit fondamentalement "Beaucoup de gens ont vu la S3 comme blanche alors qu'elle était noire." L'avis de chacun diffère et je vais vite expliquer pourquoi plus tard.

Ensuite, cet article est (et cela a sans doute déjà été dit) beaucoup trop vague dans les termes qu'il emploie et malheureusement seusl ceux qui ont une connaissance plus ou moins acquise de la littérature soit par étude soit par lecture assidue pourront comprendre le sens induit derrière les mots de Noch. Par son aspect général, ce qui manque dans cet article c'est aussi la notion de perspective. On peut critiquer selon des notions fixes et définies mais ce qui fera que l'on considérera une oeuvre comme bonne ou mauvaise dépendra de la perspective de chacun.

Par exemple, les classiques de la littérature française ont un style qui est très... particulier dirons-nous, auquel j'ai énormément de mal à m'accrocher et dont la lecture m'est pénible. Dois-je pourtant considérer l'oeuvre comme "mauvaise" sur un critère général ? Bien sûr que non mais je peux considérer Germinal comme mauvais si de mon point de vue, sa lecture ne m'a pas touché. Ce qui manque finalement dans la critique d'aujourd'hui, ce n'est pas vraiment la capacité à séparer le bon grain de l'ivraie ou de faire dans l'analyse-critique poussée et détaillée. Ce qui manque aujourd'hui, c'est l'investissement dans un commentaire, dans une critique.

Toutes les critiques sont bonnes à prendre mais comment reconnaître ceux qui sont pertinents ou non ? Ceux qui pensent savoir ce qu'ils disent en étant précis ou bien ceux qui parleront sans terme alambiqué pour exprimer leur ressenti (ce qui est stimulant certes mais pas forcément... informatif.) Les gens pensent à tort qu'une simple ligne d'encouragement est suffisante et d'autres par manque d'intérêt ou d'envie ne passe pas à l'élaboration critique ou même au commentaire.

L'article passe trop de temps et de façon vague à expliquer des choses qui nécessiterait finalement un article bien plus long. Cependant, la démarche est honnête, un peu vague mais suffisamment détaillé pour donner les grandes lignes aux débutants.

Finalement, le meilleur moyen d'avoir des retours sur une oeuvre, c'est encore d'aller au devant de son lectorat pour lui en demander. D'interagir. Si l'audience n'est pas trop apathique, cela devrait marcher. L'important c'est que l'auteur sache ce sur quoi il doit s'interroger donc passer aux cribles ses textes en demandant à son public ou même à des amis peut aider à faire dans la critique un peu développée.

Enfin, je m'égare.

Plénitude logging out."

Voilà qui vous aidera à mieux comprendre un texte (notamment celui que vous venez de lire) et à en apprécier la qualité. Encore merci à Plénitude, qui complète merveilleusement mon analyse en en exposant les travers et en y ajoutant du sens.

C'était Nochixtlan qui vous a gonflé pendant 24 minutes, bonne soirée, et à la prochaine!

 EDIT : J'ai beaucoup craché sur la saison 3 dans cet article, mais en réalité c'était la saison 4 que je visais. Rendez-vous compte, je l'ai tellement détesté que j'ai oublié son existence.

Je ne change rien d'autre dans l'article, parce que je tiens à ce que mes propres incohérences demeurent pour faire ressortir la qualité de la critique de Plénitude, ce qui, je crois, conserve la pertinence de l'article.

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stronger
stronger : #20186
Il y a une chose que je trouve vraiment dommage. C'est qu'une telle communauté se dispute d'une telle façon. (/!\ Je ne suis pas ici pour prôner la paix mais seulement participer à l’enrichissement du fandom.)

Quand je suis arrivé sur le site, je ne commentais pas trop les fictions, peut être par manque d'argument pertinents.
Mais je pense sincèrement que la critique est une chose qui n'est pas à la portée de tout le monde. ( Des peintres pourrons critiquer d'autres peintres, des écrivains, d'autres écrivains... Mais à vrai dire ici, je sens plus l'envie de donner mon avis, sans devoir écrire un "wall of text de niveau 4" ( je plaisante ^^) Je veux surtout dire que la plupart des personnes de ce site se contentent de lire des fics et basta, d'autres les écrivent, les postent et puis voilà... Mais après tout... On est sur internet, et je trouve ça, à la fois dommage et normal.

J'aimerais beaucoup pouvoir argumenter, être aussi éloquent que certaines personnes déjà citées précédemment mais avant tout, je souhaite écrire de beaux textes, de belles fictions. ( Quelque part, je suis jaloux de nombreux artistes mais je suis admiratif en même temps ^^)
Je trouve la communauté de bronies francophone très accueillante et chaleureuse.
Mais quand j'écris un texte et que mes retours sont "C'est bien !" où "C'est pas bien"... Là, je me dit qu'il y a un problème. Je suis friand de séries comme mlp et je suis passionné par l'écriture, mon rêve serait de faire quelque chose de mes œuvres et pas abandonner en voyant la réaction de certaines personnes.

J'estime que je me débrouille avec mes capacités actuelles mais je ne suis jamais satisfait de mon travail et j'estime que les lecteurs ont un travail à faire avec ce grand nombre de fiction en tout genre qui affluent vers des site comme celui là. Je suis d'ailleurs très content et fier qu'un site qui permet aux artistes en herbe de poster leur créations existe car cela leur permettra de progresser dans leur travail à ondition que la partie public du site y mette du sien ^^
J'ai souvent envie de faire plaisir à tout le monde mais je ne peux tout simplement pas.

En tout cas... Il aura quand même fallu que cette article soit créé pour lancer un tel débat.
Je remercie l'équipe de mlp fiction pour ce site génial et également les personnes présentes ici car on sent que vous voulez y mettre du vôtre et c'est ça l'esprit ! ^^

Ma conclusion : Vive les bronies, et vive moi ^^

PS : Il faut de tout pour faire un monde ^^
Modifié · Il y a 3 ans · Répondre
Nochixtlan
Nochixtlan : #20153
Toropicana27 mai 2015 - #20152
Oai @Plénitude is back ! Avec ses phrases qui font la taille d'un paragraphe en Time New Roman bleu, même si c'est en noir.

Après si on devait résumer une critique, tout va dépendre déjà de la taille de la fic en question ainsi que de son contenu. Plus le contexte sera sérieux, plus la critique le sera aussi. On demande pas a faire un pavé de 10 000 mots sur un truc comme Cupcake par exemple, mais est-ce bon de simplement dire "azi continu lol" pour un truc du genre Night and Day alors que les incohérences se comptent tellement que ce n'est même plus du MLP ? Au point même que l'auteur me répondent "c'est ce que les gens veulent j'y peux rien." ?

C'est là que je me pose la question : est-ce finalement utile de critiquer comme à la oldschool si au final les 9/10èmes du site aiment tout dès que le mot "poney" apparaît ? Moi c'est pas un problème, je serai le premier à pointer une erreur mais si c'est pour ne rien voir en retour, et comme aujourd'hui me faire rembarrer. Il va se passer que je vais faire comme beaucoup de monde ici : écrire mes chapitres, les poster, et basta. Le site sera très très vivant didonc !
"c'est ce que les gens veulent j'y peux rien."
Je demande autorisation de brûler cette personne en place publique.

"les 9/10èmes du site aiment tout dès que le mot "poney" apparaît"

C'est ma motivation pour écrire l'article. Tu sais pas à quel point c'est une plaie sur DeviantArt. Une vraie peste noire ces gens.

"si c'est pour ne rien voir en retour, et comme aujourd'hui me faire rembarrer"
Pas ici j'espère? Parce que c'est vraiment pas le but non plus.
Il y a 3 ans · Répondre
Toropicana
Toropicana : #20152
Oai @Plénitude is back ! Avec ses phrases qui font la taille d'un paragraphe en Time New Roman bleu, même si c'est en noir.

Après si on devait résumer une critique, tout va dépendre déjà de la taille de la fic en question ainsi que de son contenu. Plus le contexte sera sérieux, plus la critique le sera aussi. On demande pas a faire un pavé de 10 000 mots sur un truc comme Cupcake par exemple, mais est-ce bon de simplement dire "azi continu lol" pour un truc du genre Night and Day alors que les incohérences se comptent tellement que ce n'est même plus du MLP ? Au point même que l'auteur me répondent "c'est ce que les gens veulent j'y peux rien." ?

C'est là que je me pose la question : est-ce finalement utile de critiquer comme à la oldschool si au final les 9/10èmes du site aiment tout dès que le mot "poney" apparaît ? Moi c'est pas un problème, je serai le premier à pointer une erreur mais si c'est pour ne rien voir en retour, et comme aujourd'hui me faire rembarrer. Il va se passer que je vais faire comme beaucoup de monde ici : écrire mes chapitres, les poster, et basta. Le site sera très très vivant didonc !
Modifié · Il y a 3 ans · Répondre
Plénitude
Plénitude : #20134
Nochixtlan27 mai 2015 - #20133
Eh bien dès demain, quand je serai reposé, je copie-collerai ton commentaire pour qu'il fasse partie intégrante de l'article, en supprimant juste la partie traitant de ce cher renard.

Quant à débattre, j'y penserai!
Je vois mal comment tu vas l'intégrer à ton article mais avec plaisir.
Il y a 3 ans · Répondre
Nochixtlan
Nochixtlan : #20133
Plénitude27 mai 2015 - #20132
Mais Noch, tu fais bien ce que tu veux avec mes commentaires, du moment que tu n'altères pas le sens de mes mots, tu peux bien en faire une banderole. J'ai toujours fait dans les critiques longues (enfin c'est relatif, techniquement, des gens comme Norlf peuvent écrire plus longuement que moi, seulement pas en permanence) et si tu veux discuter un jour de quoi que ce soit,je t'en prie. Je meurs d'envie de trouver quelqu'un avec qui débattre ou critiquer donc, ce n'est pas moi qui vais refuser cela.
Eh bien dès demain, quand je serai reposé, je copie-collerai ton commentaire pour qu'il fasse partie intégrante de l'article, en supprimant juste la partie traitant de ce cher renard.

Quant à débattre, j'y penserai!
Il y a 3 ans · Répondre
Plénitude
Plénitude : #20132
Nochixtlan27 mai 2015 - #20130

Et aussi parce que mon caractère pourri ne nous a pas servi ni lui ni moi.

Oh oui, on la sent bien.

" Noch fait ici une erreur qui est sans doute involontaire mais il y a dès le début une confrontation forte entre le ton employé (qui est sec et professoral) et l'intention très louable de rendre service aux lecteurs et aux auteurs en ajoutant une part de réflexion dans la critique afin de rendre service à l'un comme l'autre."

C'est gentil de chercher à comprendre ce que je dis de manière exécrable. Je ne peux pas cacher que c'est comme ça que je suis, j'ai facilement tendance à être pédant et arrogant, et je m'en excuse. Mais le but est bien de rendre service.

"La critique est un art qui meurt, comme j'ai pu m'en rendre compte. La plupart des gens ne voient que le bien ou que le mal dans quelque chose, plutôt que de l'apprécier comme un tout. Exemple : beaucoup de gens ont apprécié la saison 3 de MLP, qui était une véritable daube inqualifiable."

Headshot. Juste ça.
Et merci de trouver une explication pour moi, j'en ai été incapable.

Excellent point avec Germinal. Je n'ai pas grand chose à redire là-dessus, ne l'ayant pas lu. Mais c'est là que mon tout petit paragraphe sur le style intervient : c'est extrêmement subjectif, et je trouve également le style de Zola aride. Donc je n'aime pas le lire, étant donné qu'il freine son histoire dans mon esprit. Mais c'est vraiment du "je n'aime pas" plutôt que du "c'est naze".

Enfin, de manière générale, j'ai presque envie d'intégrer ceci de manière permanente à l'article, avec ta permission. Parce que des critiques comme celles-là, on en fait pas souvent, ça vaut le coup de l'encadrer.




Mais Noch, tu fais bien ce que tu veux avec mes commentaires, du moment que tu n'altères pas le sens de mes mots, tu peux bien en faire une banderole. J'ai toujours fait dans les critiques longues (enfin c'est relatif, techniquement, des gens comme Norlf peuvent écrire plus longuement que moi, seulement pas en permanence) et si tu veux discuter un jour de quoi que ce soit,je t'en prie. Je meurs d'envie de trouver quelqu'un avec qui débattre ou critiquer donc, ce n'est pas moi qui vais refuser cela.
Il y a 3 ans · Répondre
Nochixtlan
Nochixtlan : #20130
Plénitude27 mai 2015 - #20129
J'en discutais avec Bro-Nie mais autant que je le dise ici, après tout, c'est un emplacement fait pour. Je ne mentionnerais pas l'échange déplorable entre Vuld et Nochixtlan, notamment parce que le comportement de Vuld frise l'hystérie.

Je fais rarement des critiques ici, notamment parce que je ne me donne pas le temps de lire ce qui n'attire pas de suite mon regard, ce qui fait de moi une feignasse diplômée, mais je pense que je peux ici faire part de ce que d'aucuns appelleront une Plénituderie en Times New Roman bleu (tu la sens la private joke ?)

L'article en soi n'est pas mauvais car on sent que l'intention est là, il se place dans un contexte de critique d'une attitude générale qui est au choix l'hypocrisie de groupe ou bien l'incapacité des gens à juger d'une oeuvre et la critiquer avec efficacité, précision et justesse et je vais partir sur ce dernier point. Noch fait ici une erreur qui est sans doute involontaire mais il y a dès le début une confrontation forte entre le ton employé (qui est sec et professoral) et l'intention très louable de rendre service aux lecteurs et aux auteurs en ajoutant une part de réflexion dans la critique afin de rendre service à l'un comme l'autre. Et c'est là le soucis, un ton professoral fait se braquer le lecteur car on se place en supérieur en pensant pouvoir expliquer ce qu'il ne voit pas voire ne peut pas voir, ce qui rend l'article malheureusement très sujet à l'analyse détaillée car "si tu te prétends professeur, tu as intérêt à ne pas te tromper, ou je te tombe sur la gueule."

De plus, il y a une légère décrédibilisation au départ, notamment à cause de phrase maladroite du style : "La critique est un art qui meurt, comme j'ai pu m'en rendre compte. La plupart des gens ne voient que le bien ou que le mal dans quelque chose, plutôt que de l'apprécier comme un tout. Exemple : beaucoup de gens ont apprécié la saison 3 de MLP, qui était une véritable daube inqualifiable."

Critique de la critique "blanche ou noire" et derrière on enchaîne avec un exemple qui agit en contre-exemple car il dit fondamentalement "Beaucoup de gens ont vu la S3 comme blanche alors qu'elle était noire." L'avis de chacun diffère et je vais vite expliquer pourquoi plus tard.

Ceci expliquerait la réaction de Vuld. Son hystérie par contre, chacun est juge.

Ensuite, cet article est (et cela a sans doute déjà été dit) beaucoup trop vague dans les termes qu'il emploie et malheureusement seusl ceux qui ont une connaissance plus ou moins acquise de la littérature soit par étude soit par lecture assidue pourront comprendre le sens induit derrière les mots de Noch. Par son aspect général, ce qui manque dans cet article c'est aussi la notion de perspective. On peut critiquer selon des notions fixes et définies mais ce qui fera que l'on considérera une oeuvre comme bonne ou mauvaise dépendra de la perspective de chacun.

Par exemple, les classiques de la littérature française ont un style qui est très... particulier dirons-nous, auquel j'ai énormément de mal à m'accrocher et dont la lecture m'est pénible. Dois-je pourtant considérer l'oeuvre comme "mauvaise" sur un critère général ? Bien sûr que non mais je peux considérer Germinal comme mauvais si de mon point de vue, sa lecture ne m'a pas touché. Ce qui manque finalement dans la critique d'aujourd'hui, ce n'est pas vraiment la capacité à séparer le bon grain de l'ivraie ou de faire dans l'analyse-critique poussée et détaillée. Ce qui manque aujourd'hui, c'est l'investissement dans un commentaire, dans une critique.

Toutes les critiques sont bonnes à prendre mais comment reconnaître ceux qui sont pertinents ou non ? Ceux qui pensent savoir ce qu'ils disent en étant précis ou bien ceux qui parleront sans terme alambiqué pour exprimer leur ressenti (ce qui est stimulant certes mais pas forcément... informatif.) Les gens pensent à tort qu'une simple ligne d'encouragement est suffisante et d'autres par manque d'intérêt ou d'envie ne passe pas à l'élaboration critique ou même au commentaire.

L'article passe trop de temps et de façon vague à expliquer des choses qui nécessiterait finalement un article bien plus long. Cependant, la démarche est honnête, un peu vague mais suffisamment détaillé pour donner les grandes lignes aux débutants.

Finalement, le meilleur moyen d'avoir des retours sur une oeuvre, c'est encore d'aller au devant de son lectorat pour lui en demander. D'interagir. Si l'audience n'est pas trop apathique, cela devrait marcher. L'important c'est que l'auteur sache ce sur quoi il doit s'interroger donc passer aux cribles ses textes en demandant à son public ou même à des amis peut aider à faire dans la critique un peu développée.

Enfin, je m'égare.

Take Care

Plénitude logging out

Et aussi parce que mon caractère pourri ne nous a pas servi ni lui ni moi.

Oh oui, on la sent bien.

" Noch fait ici une erreur qui est sans doute involontaire mais il y a dès le début une confrontation forte entre le ton employé (qui est sec et professoral) et l'intention très louable de rendre service aux lecteurs et aux auteurs en ajoutant une part de réflexion dans la critique afin de rendre service à l'un comme l'autre."

C'est gentil de chercher à comprendre ce que je dis de manière exécrable. Je ne peux pas cacher que c'est comme ça que je suis, j'ai facilement tendance à être pédant et arrogant, et je m'en excuse. Mais le but est bien de rendre service.

"La critique est un art qui meurt, comme j'ai pu m'en rendre compte. La plupart des gens ne voient que le bien ou que le mal dans quelque chose, plutôt que de l'apprécier comme un tout. Exemple : beaucoup de gens ont apprécié la saison 3 de MLP, qui était une véritable daube inqualifiable."

Headshot. Juste ça.
Et merci de trouver une explication pour moi, j'en ai été incapable.

Excellent point avec Germinal. Je n'ai pas grand chose à redire là-dessus, ne l'ayant pas lu. Mais c'est là que mon tout petit paragraphe sur le style intervient : c'est extrêmement subjectif, et je trouve également le style de Zola aride. Donc je n'aime pas le lire, étant donné qu'il freine son histoire dans mon esprit. Mais c'est vraiment du "je n'aime pas" plutôt que du "c'est naze".

Enfin, de manière générale, j'ai presque envie d'intégrer ceci de manière permanente à l'article, avec ta permission. Parce que des critiques comme celles-là, on en fait pas souvent, ça vaut le coup de l'encadrer.




Il y a 3 ans · Répondre
Plénitude
Plénitude : #20129
J'en discutais avec Bro-Nie mais autant que je le dise ici, après tout, c'est un emplacement fait pour. Je ne mentionnerais pas l'échange déplorable entre Vuld et Nochixtlan, notamment parce que le comportement de Vuld frise l'hystérie.

Je fais rarement des critiques ici, notamment parce que je ne me donne pas le temps de lire ce qui n'attire pas de suite mon regard, ce qui fait de moi une feignasse diplômée, mais je pense que je peux ici faire part de ce que d'aucuns appelleront une Plénituderie en Times New Roman bleu (tu la sens la private joke ?)

L'article en soi n'est pas mauvais car on sent que l'intention est là, il se place dans un contexte de critique d'une attitude générale qui est au choix l'hypocrisie de groupe ou bien l'incapacité des gens à juger d'une oeuvre et la critiquer avec efficacité, précision et justesse et je vais partir sur ce dernier point. Noch fait ici une erreur qui est sans doute involontaire mais il y a dès le début une confrontation forte entre le ton employé (qui est sec et professoral) et l'intention très louable de rendre service aux lecteurs et aux auteurs en ajoutant une part de réflexion dans la critique afin de rendre service à l'un comme l'autre. Et c'est là le soucis, un ton professoral fait se braquer le lecteur car on se place en supérieur en pensant pouvoir expliquer ce qu'il ne voit pas voire ne peut pas voir, ce qui rend l'article malheureusement très sujet à l'analyse détaillée car "si tu te prétends professeur, tu as intérêt à ne pas te tromper, ou je te tombe sur la gueule."

De plus, il y a une légère décrédibilisation au départ, notamment à cause de phrase maladroite du style : "La critique est un art qui meurt, comme j'ai pu m'en rendre compte. La plupart des gens ne voient que le bien ou que le mal dans quelque chose, plutôt que de l'apprécier comme un tout. Exemple : beaucoup de gens ont apprécié la saison 3 de MLP, qui était une véritable daube inqualifiable."

Critique de la critique "blanche ou noire" et derrière on enchaîne avec un exemple qui agit en contre-exemple car il dit fondamentalement "Beaucoup de gens ont vu la S3 comme blanche alors qu'elle était noire." L'avis de chacun diffère et je vais vite expliquer pourquoi plus tard.

Ceci expliquerait la réaction de Vuld. Son hystérie par contre, chacun est juge.

Ensuite, cet article est (et cela a sans doute déjà été dit) beaucoup trop vague dans les termes qu'il emploie et malheureusement seusl ceux qui ont une connaissance plus ou moins acquise de la littérature soit par étude soit par lecture assidue pourront comprendre le sens induit derrière les mots de Noch. Par son aspect général, ce qui manque dans cet article c'est aussi la notion de perspective. On peut critiquer selon des notions fixes et définies mais ce qui fera que l'on considérera une oeuvre comme bonne ou mauvaise dépendra de la perspective de chacun.

Par exemple, les classiques de la littérature française ont un style qui est très... particulier dirons-nous, auquel j'ai énormément de mal à m'accrocher et dont la lecture m'est pénible. Dois-je pourtant considérer l'oeuvre comme "mauvaise" sur un critère général ? Bien sûr que non mais je peux considérer Germinal comme mauvais si de mon point de vue, sa lecture ne m'a pas touché. Ce qui manque finalement dans la critique d'aujourd'hui, ce n'est pas vraiment la capacité à séparer le bon grain de l'ivraie ou de faire dans l'analyse-critique poussée et détaillée. Ce qui manque aujourd'hui, c'est l'investissement dans un commentaire, dans une critique.

Toutes les critiques sont bonnes à prendre mais comment reconnaître ceux qui sont pertinents ou non ? Ceux qui pensent savoir ce qu'ils disent en étant précis ou bien ceux qui parleront sans terme alambiqué pour exprimer leur ressenti (ce qui est stimulant certes mais pas forcément... informatif.) Les gens pensent à tort qu'une simple ligne d'encouragement est suffisante et d'autres par manque d'intérêt ou d'envie ne passe pas à l'élaboration critique ou même au commentaire.

L'article passe trop de temps et de façon vague à expliquer des choses qui nécessiterait finalement un article bien plus long. Cependant, la démarche est honnête, un peu vague mais suffisamment détaillé pour donner les grandes lignes aux débutants.

Finalement, le meilleur moyen d'avoir des retours sur une oeuvre, c'est encore d'aller au devant de son lectorat pour lui en demander. D'interagir. Si l'audience n'est pas trop apathique, cela devrait marcher. L'important c'est que l'auteur sache ce sur quoi il doit s'interroger donc passer aux cribles ses textes en demandant à son public ou même à des amis peut aider à faire dans la critique un peu développée.

Enfin, je m'égare.

Take Care

Plénitude logging out
Modifié · Il y a 3 ans · Répondre
Nochixtlan
Nochixtlan : #20127
Brocco27 mai 2015 - #20124
Wow, sacré shitstorm ici.

Bon, en tout cas un article qui comporte pas mal de points intéressants. Est-ce que je me retrouve dans tout ? Nope. Mais est-ce que pas mal d’idées sont tout à fait pertinentes ? Ouip. Après, il fallait bien dire que cet article avait pour but assumé d’essayer de cerner ce qu’était le bon. Vaste programme !

En tout cas, offrir des outils à une part de lectorat pour tenter d’affiner leur esprit critique est tout à fait louable. Seulement, pour avoir récemment proposé plusieurs usines à gaz dans l’espoir d’améliorer les retours critiques positifs et négatifs (créer des usines à gaz est une sorte de hobby), j’ai vraiment l’impression que plus qu’à un manque de compétence, on a affaire à un manque de volonté. Les gens ont la flemme (chose ô combien normale sur l’internet).

Reste qu’avec un peu de chance, cet article contribuera à une tentative plus large d’amélioration des retours. On verra bien. D’un côté, je me dis que si on le rappelle de plus en plus, peut-être que cela finira par avoir un effet.
Parfait, je ne demande pas non plus qu'on dise "amen" à tout ce que je dis.

D'accord avec toi également, c'est gonflant de faire une critique précise. Mais il faut se sortir les doigts par moment, si on est un minimum intéressé.

En tous cas merci de ton point de vue!
Il y a 3 ans · Répondre
Brocco
Brocco : #20124
Wow, sacré shitstorm ici.

Bon, en tout cas un article qui comporte pas mal de points intéressants. Est-ce que je me retrouve dans tout ? Nope. Mais est-ce que pas mal d’idées sont tout à fait pertinentes ? Ouip. Après, il fallait bien dire que cet article avait pour but assumé d’essayer de cerner ce qu’était le bon. Vaste programme !

En tout cas, offrir des outils à une part de lectorat pour tenter d’affiner leur esprit critique est tout à fait louable. Seulement, pour avoir récemment proposé plusieurs usines à gaz dans l’espoir d’améliorer les retours critiques positifs et négatifs (créer des usines à gaz est une sorte de hobby), j’ai vraiment l’impression que plus qu’à un manque de compétence, on a affaire à un manque de volonté. Les gens ont la flemme (chose ô combien normale sur l’internet).

Reste qu’avec un peu de chance, cet article contribuera à une tentative plus large d’amélioration des retours. On verra bien. D’un côté, je me dis que si on le rappelle de plus en plus, peut-être que cela finira par avoir un effet.
Il y a 3 ans · Répondre

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L'article a été visualisé 1 174 fois depuis sa publication le 26 mai 2015. Celui-ci possède 47 commentaires.

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Salut à toi, explorateur! Moi, c'est Nochixtlan,artiste, anciennement auteur, et sagouin notoire. Lis Ragnarök. Je te lèche la joue.

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