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Triste = Facile ? Aller aux commentaires
03 décembre 2017

Happy heart's warming eve !

'Fin c'est pas maintenant mais...


 

 

BREF.

 

Vous l'avez sûrement compris grâce à ce MAGNIFIQUE titre, je me pose encore une fois une question.

 

Est-ce que faire une histoire triste est plus facile que d'en faire une joyeuse, ou qui provoque de la peur, du dégoût ?

 

Evidemment, j'ai jamais rien écrit, genre, vraiment, et donc je peux pas "témoigner".

MAIS !

J'en ai parlé à quelques membres, et beaucoup m'ont dit avoir commencé par des one-shot tristes, et que 

globalement, ça avait bien marché. 

 

Vous vous doutez bien que je ne me limite pas à juste deux trois avis, non !

Aussi mon expérience personnel.

 

Très souvent, les histoires qui ont provoquées en moi une émotion, bah c'était les histoires tristes. Ué.

J'ai jamais ressenti de la peur en lisant quelque chose, pas non plus du dégout, 

de la joie assez rarement, mais de la tristesse, ouais.

 

 

Mais vous, qu'en pensez-vous ? 

D'après vous, est-ce que c'est vraiment plus simple de susciter chez le lecteur de la tristesse qu'un autre sentiment ?

 

Voici un petit sondage, juste pour voir la majorité !

 

 

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RainbowSoarin00
RainbowSoarin00 : #50202
Plus que l'inverse en tout cas. Mais bon, je passe après six auteurs de talent, donc...
Mais Acylius m'a donné une idée. De toute façon, il est validateur, il le verra, même si c'est trop bizarre pour passer.
Modifié · Il y a 2 semaines · Répondre
Rosycoeur
Rosycoeur : #50200
En fait, j'ai l'impression que quand tu débutes joyeusement : le héros a une vie tranquille et heureuse et tout, et qu'en suite ça devient très sombre, c'est triste.

Mais je ne sais pas si l'inverse marche.
Il y a 2 semaines · Répondre
Acylius
Acylius : #50197
Oui, faire du triste c'est facile, parce qu'il n'y a pas besoin de beaucoup d'ingrédients. Le silence autour d'un lit d'hôpital, des mains qui tremblent en ouvrant une lettre, quelqu'un qui marche seul sous la pluie... Pas besoin de mise en contexte ou de savoir de quoi on parle pour saisir l'émotion. C'est d'ailleurs pour ça que beaucoup d'auteurs débutants choisissent ce genre et qu'on y trouve plein de clichés.
Il y a 2 semaines · Répondre
Illheart
Illheart : #50192
Etant donné que je fais des études en art, je vais pouvoir essayer de te donner une réponse complète et qui va un peu plus loin que ta question initiale.

Je vais commencer par dire que pour que quelque chose: un écrit, une oeuvre, une peinture, un film, etc... reste en mémoire il utilise très souvent deux extrêmes: soit l'humour très bien orchestré, soit le choc. Ce sont deux émotions très poussés qui vont forcément laisser une marque dans ton esprit étant donné qu'elles se basent sur une chose soit extrêmement confortable, soit exagérément dégoûtante. Dans les deux cas, le résultat est le même, la personne s'en souviendra, même si ce n'est pas toujours pour de bonnes raisons. Par exemple les nanars dans les films qui sont très très drôle de par leur absurdité non voulu, ou les films gores tels que les suites de Saw bien que tout le reste autour soit assez nul.
A partir de cela je peut dire que ce n'est pas spécialement les fictions tristes qui marquent, mais plus celles qui choquent. C'est assez simple à voir avec les mythes que l'on a retenu et qui sont avant tout d'être des tragédies assez violents, comme celui d’œdipe par exemple.

Après pour ce qui est du "triste"... C'est comme l'humour, ça semble simple à écrire, et pourtant il faut savoir bien doser la chose pour ne pas tomber dans le pathos si cliché qu'il en devient lassant. C'est donc une question d'équilibre qui demande de faire très attention au moindre petit élément, et c'est d'ailleurs avec cet équilibre que l'on comprend pourquoi beaucoup de personnages OC ou Mary-Sue sont haïs. Parce que les histoires sont souvent très proches, avec des morts, des maladies, des viols, des tortures, etc... Bref un panel de cliché si souvent réutilisé qu'il ne provoque plus l'empathie mais bien le ras-le-bol.
Donc là encore... Non ce n'est pas si simple de faire un écrit dit triste.

J'aurais pleins d'autres exemples à t'énoncer mais bon je ne suis pas non plus là pour faire une dissertation, et je pourrais m'égarer en chemin.
Pour rester simple, je dirai que l'expérience de chacun nous rend insensibles ou non aux clichés qui sont utilisés avec des œuvres dites tristes ou tragiques. La question n'aura jamais de réponse vraiment claire parce que c'est en fonction de chaque personne. Etant très émotive je ris très facilement, ou pleure également assez rapidement devant un film ou une scène s'il y a un bon accompagnement musicale. Par contre à l'écrit j'ai plus de mal à ressentir une tristesse assez forte pour en avoir la larme à l'oeil, c'est très rare, mais quand ça arrive je sais que la personne a trouvé un très bon équilibre entre drama et réalité.

En bref, je dirai que ce n'est pas plus facile que d'autres genres, mais on sous-estime bien souvent la difficulté de l'exercice car on peut tomber très rapidement dans le piège de l'accumulation de clichés.
En espérant que mon avis puisse te donner de nouvelles pistes de réflexions.
Il y a 2 semaines · Répondre
QuietOne
QuietOne : #50191
A mon avis, c'est surtout une tendance à être affecté par ce qui arrive aux personnages auxquels on est attaché et la tristesse est un sentiment plus marquant, dans le sens où on a plus envie de changer ça. Par exemple, voir la Golden Oak Library se faire détruire affecte normalement beaucoup plus que de voir Rainbow Dash passer Wonderbolt ; le premier cas est tragique et on voudrait pouvoir y faire quelque chose alors que le second, on est juste content pour elle.

C'est uniquement mon expérience et chacun peut avoir son avis, mais pour moi la tristesse est moins un sentiment plus facile à provoquer que celui le plus marquant. Cela n'empêche pas les autres d'être efficace, les textes joyeux ou drôles donnent la pêche, les textes effrayants et les textes dégoûtants... je saurais pas mettre de mots dessus, mais ils ont leur utilité aussi. Mais c'est juste mon opinion.
Il y a 2 semaines · Répondre
BroSparkle
BroSparkle : #50188
Hum... Même si j'ai commencé mon action sur le site avec des fictions tristes qui ont bien fonctionné, je constate avec ma dernière fiction en cours que l'on peut aussi faire rire ou ressentir de la joie, de l'anxiété et de l'impatience pour connaitre le sort des personnages. Après, peut-être que cela dépend de l'âge du lecteur.
Modifié · Il y a 2 semaines · Répondre
Shamanchien
Shamanchien : #50187
Quels sont les sentiments que j'éprouve en lissant?.
De la tristesse assez rarement; de la joie, jamais; du dégoût, hum pas depuis mon adolescence, je crois qu'à présent je suis blindé; de l'amusement, oui souvent, des textes que je trouve drôle et qui me font rire. Une ou de fois j'ai ressenti de la colère ou de la révolte face à ce qui arrive aux personnages, du genre c'est trop injuste/sale ce qui lui arrive, ça se fait pas. Dans le même genre il m'est arriver un peu plus souvent de de ressentir de l'inquiétude face à ce qui va arriver aux personnage, du genre au non pourvu qu'il/elle s'en sorte.
Il y a 2 semaines · Répondre

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