Il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule définitivement. Un mot de trop, un geste inconsidéré et plus rien ne sera jamais comme avant. Parfois, la victime n’a même aucune responsabilité dans ce changement pour le pire ; c’est cette égoïste fatalité qui, dans sa cruelle indifférence, modifie arbitrairement les règles de la réalité sans la moindre considération pour ceux qui en pâtiront. Cependant, et dans de très rares cas, ils arrivent que ces deux phénomènes se conjuguent et se nourrissent l’un de l’autre. Alors ils enfantent de l’inconcevable. De l’intolérable.
Avertissement : Mon relecteur, Sire Kaspink, m’a ardemment conseillé de mettre un avertissement pour cette fic, qui n’a pas pour objectif d’être gaie, proprette ou tout-public – bien au contraire. Ainsi, si vous comptez la lire quand même, considérez-vous comme étant avertis. A noter toutefois que malgré le tag -18, cette fiction ne comporte pas le moindre clop.
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Tout d’abord, merci à tous d’avoir pris le temps de réagir à cette fiction. Il n’est pas difficile de voir que les ressentis ont été très variés d’une personne à l’autre et c’est bien la première fois que je vois ici une telle disparité dans la manière de les exprimer.
De nombreux point d’intérêts ont été soulevés par la majorité d’entre vous (excès, arrogance, exigence, limites du style voire du genre et tutti quanti) et je les prendrai sans aucun doute en considération quand, d’ici sans doute quelques mois, je relierai cette fiction à tête reposée. En tout cas, il a à nouveau été très intéressant d’observer cette forte variété dans l’intégration de cette fiction par vous autres après l’avoir lâchée dans la nature.
En bref, il me fait plaisir d’avoir réussi à toucher certaines personnes de la manière dont je voulais. Pour ceux qui ont plutôt pris ça à la rigolade, au moins avez-vous été divertis par cette fiction, ce qui est déjà ça. Désolé par contre pour ceux qui se sont ennuyés à sa lecture, vous n’y avez de votre côte rien gagné.
@Evolioz : en effet, la statue n’est rien d’autre qu’un petit clin d’œil. Je me disais qu’il me fallait un objet massif et je me suis donc dit "bah, allons-y". Seulement, peut-être que certains ont ensuite sur-interprété cet élément (@Hans ?). Zut.
@Acylius : Chiche.
Plus sérieusement, j'aime bien la fiction. On sent la référence au Mythe de Cthulhu avec la statuette, non ?
Je ne crois pas que ce soit un problème de style. Ton style est exigeant, et sans doute plus lourd que nécessaire parfois, mais j'ai l'impression qu'il te va bien. La vraie question est de savoir si c'est une bonne chose de réclamer autant d'efforts de la part du lecteur, mais ça je n'en sais rien ; si j'ai précisé que j'ai lu dans de bonnes conditions, c'est parce que je me doute que j'aurais pu abandonner sinon. Alors si tu veux te faire aimer de tes lecteurs, je te conseille d'alléger tes descriptions par moments, quand il est temps de faire une pause.
Ce qui m'a vraiment empêché de rentrer dans l'histoire, c'est que je ne me suis pas senti impliqué émotionnellement. Je n'ai pas ressenti grand-chose pour Lyra ou Bonbon. Du dégoût, oui, mais pas d'empathie.
D'abord, j'aurais aimé savoir pourquoi Lyra et Bonbon se disputent, moi. Ce n'est pas "important" pour l'histoire, mais sans ce genre d'élément j'ai l'impression d'être en face de deux automates au comportement prédéterminé, pas deux êtres hu– poneys. Il y a un effort de préparation, tu racontes des choses et d'autres sur les personnages, mais dans le fond ce n'est que de la description, c'est statique.
Donc une raison à la dispute m'aurait beaucoup aidé. Et il y aurait d'autres façons bien sûr ; ce que j'aurais voulu, dans le fond, c'est voir les personnages vivre quelque chose, autre chose qu'une scène habituelle, histoire que je sois avec eux pour la suite. Bonbon en particulier, puisque je dois rester avec elle plus longtemps ; dans l'idéal, si je savais pourquoi, par exemple, elle n'appelle pas les secours, ou se met en tête d'achever Lyra, j'aurais pu mieux m'identifier à elle.
La deuxième partie est correcte à ce niveau-là : on est avec Twilight, on sait qu'elle est là pour faire son devoir, et au-delà aider un de ses semblables ; on la voit se battre pour y arriver, on souffre avec elle. Même quand la caméra s'intéresse au médecin, qui veut juste partir, il y a de l'identification, parce que le personnage a un but et fait des efforts pour l'atteindre. Voilà ce qu'il manque dans la première partie.
Et pour ce qui est de la longueur, je n'ai pas envie de dire qu'elle devrait être moindre. Ce serait sympa pour le lecteur, dont la patience a des limites, mais on revient au problème du style plus haut. Je ne veux pas être catégorique là-dessus. Ça a marché pour moi quand j'ai lu tranquillement, c'est tout.
Je suis désolé mais déjà partons de la base de l'histoire : Lyra et Bonbon sont un couple impulsif et elles se battent souvent pour se réconcilier sous la couette. Alors, pourquoi pas, c'est une interprétation du couple un peu tiré par les cheveux mais admettons que ce soit ta vision ou le résultat d'une influence magique extérieure. Cependant, on part déjà d'une phrase qui dit en gros : "Elles ne sont jamais blessées sauf si on prend en compte les diverses coupures et bleus." ce qui est déjà un joli contresens des familles mais qui en plus ne sert pas à grand chose puisque au final :
- On ne sait même pas le sujet de la dispute (parce que oui, ça pourrait servir à en avoir quelque chose à faire que l'une des deux devienne un mollusque), ni ce qui l'a causée. En gros, elles se disputent, c'est dans la charte.
- Bonbon bute notre amie Lyra, certes par accident, mais du coup ça vient juste mettre en emphase à quel point la phrase d'avant est juste ridicule.
- Cela aurait pu servir à nous dire qu'une influence étrangère aurait touché les deux juments, ce qui aurait pu expliquer la montée en puissance de la dispute.
S'en suit des descriptions à rallonge à base d'hyperboles et de superlatifs à tire-larigot qui parsèment tellement la fiction qu'on a l'impression d'entendre un enfant nous dire "Genre, il a tré tré mal" tant les vingt paragraphes qui suivent sont juste une boucle infini de "Spasmes, Pas mort, j'essaye de tuer, ça fait de la bouillie, Repeat" en montant dans les octaves.
On parle de folie avec des grands effets de manche avec du mélodrame artificiel qui essaye de faire se sentir mal le lecteur et si au début, ça peut avoir son effet même si bon, le côté : je me suis pété la nuque et je peux encore bouger mon corps et je suis toujours consciente, au début, on pouvait penser à quelque chose d'horrible mais plus on avance et moins on comprend ce qu'il se passe. Sans doute qu'une influence externe l'aura rendue invincible mais tout ce que l'on voit, nous lecteurs, c'est une succession de façon de tuer et de détruire l'amour de sa vie. D'abord, on tape à répétitions la tête contre le sol, puis le couteau puis la statue.
Ce qui devrait être horrible devient burlesque. On dirait la chanson "Le matou revient..." avec le maître qui trouve des moyens de plus en plus improbables pour tuer son chat mais qui revient toujours, la différence ici est que la fiction se prend terriblement au sérieux et que donc on est pris de fou rire tant il y a une volonté artificielle de dégoûter le lecteur avec du "C'est immonde au delà des mots.", "C'est le désespoir intense de l'intensité véritable." etc.
Et puis, la seconde partie avec Twilight est inintéressante au possible. Au delà du discours pseudo-philosophique sur la notion de vie, les cinq paragraphes où Twilight vomit et nous redit ce que l'on a déjà vu en détails décrit pendant 5000 mots et la discussion sans intérêt entre le docteur Deer et Twilight sur la notion de science, d'éthique et de considération "équine", on a un essai de fin tragique sur les séquelles éternelles sur la psyché des personnages. Sauf que c'est d'un artificiel, on sent tellement que tu essayes de dire "C'est horrible ! Soyez horrifié ! Regardez comment les personnages tombent dans des comas profonds rien qu'à la vue du nouveau tapis Lyra." et du coup, on ne ressent rien tant la monotonie de l'hyperbole dans cette fic est constante.
Pour générer de l'angoisse, de la terreur, du malaise, il faut qu'on nous mette dans l'ambiance, que l'on s'intéresse un minimum aux personnages mais là, on a juste du vide entouré de descriptions très précises sur les fluides, les sons et les sensations. Sur presque 9000 mots, on ne ressent rien et on ne veut rien ressentir.
Pour les petits détails, c'est également très... prétentieux. Les mots savants et peu usités côtoient des constructions de phrase ignobles, des contresens et j'en passe ce qui montre à quel point la volonté d'impressionner est manifeste. Les gros fils du marionnettiste sont en train de briller comme un char de la Gay Pride et du coup, on se fout du spectacle.
Une fiction longue, ennuyeuse qui rate totalement ce qu'elle souhaite faire et ne possède que très peu de qualités si ce n'est de tenter deux trois choses sur la fin mais en chemin, le lecteur aura tellement était aseptisée par la constante volonté d'en faire des caisses et des caisses qu'au final, on a plus l'impression de sortir d'une séance de Ubu Roi, Gore edition que d'un one-shot d'horreur aux influences lovecraftiennes.
Passez votre chemin, la fiction ne vaut pas le coup et ce malgré l'hilarité qu'elle a pu engendrer bien malgré elle.
J'aime bien comparé une histoire écrite à une tartine de Nutella, t'as le scénario et l'idée de base qui est la tartine et la forme/vocabulaire qui est le Nutella (Je fais ça juste pour @BroNie), et je vais pas te mentir, dans ton cas...
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L'histoire aurait pu être largement mieux, vraiment, mais entre ce que j'ai dit précisément, sans compté que c'est ultra condenser au possible avec l'utilisation de certains mots à répétition, trop recherché et trop flagrant à la vue. Les dialogues sont vides, manques de vie, et je parle même pas du docteur qui, malgré l'emploie de terme bien précis pour sa profession, a un franc parlé largement surdéveloppé. C'est un médecin, pas un ministre.
C'est bête parce que je suis sûr qu'avec un vocabulaire plus léger, tout en gardant l'horreur des évènement de manière subtile pour enfin les ressortir de manière totalement libre, ça aurait été l'une des histoires les plus hardcore qui m'aurait été donné de lire. Dommage qu'on passe plus de temps à se concentrer pour pas perdre le fil sur certain terme sans se noyer dans le reste. Après c'est peut-être une question de connaissance, de goût, je sais pas, peut-être que je me trompe et que c'est tout bonnement pas mon genre de style d'écriture.
Bon pour être franc, je suis arrivé au tiers de la fic' et... je m'ennuie. J'ai regardé la barre défilante à droite, j'ai fait défiler, j'ai soupiré et regardé les blocs de paragraphe et j'ai fait "non, ça vaut pas le coup".
J'en suis à Bonbon qui veut achever Lyra à coups de sabots et pourquoi pas, mais le style n'y est pas du tout. À un moment j'ai dû aller voir les tags, vérifier si c'était une comédie. À un autre j'ai cru que le texte serait de l'horreur-fantastique et que Lyra allait devenir un monstre avec des tentacules.
L'idée d'une mourante qui n'arrive pas à mourir devrait être dramatique. Effrayante. Mais le texte adopte le ton d'un médecin qui ausculte et du coup tout devient ridicule. Les réactions, les descriptions, j'ai l'impression d'être un étudiant de médecine dont le professeur explique "et alors là on observe que le sujet A"... et je ne connais même pas le sujet de l'examen.
J'ai jeté un oeil à la fin, et cette fin vaut le coup, mais quel parcours du combattant pour y arriver...
Je sais pas pourquoi, je pense que j'ai faux.