« La la la la », fredonnait tranquillement Pinkie Pie en naviguant dans la ville. C’était la première fois qu’elle y venait seule. Après le succès de sa première fête avec sa famille, elle avait décidé de parcourir le monde et d’amener la joie aux autres. Elle savait que c’était sa destinée.
Le voyage en train était assez calme, mais maintenant, elle était dans la ville animée appelée Poneyville. Elle pouvait voir des tas de types de poneys différents de différentes couleurs et marques de beauté. Les poneys terrestres, pégases, et licornes étaient tous amis. Elle aimait déjà cet endroit.
Son ventre grogna, et elle décida de s’acheter des douceurs avant de poursuivre sa route. Elle passa devant un magasin avec un panneau en forme de cupcake devant, et elle bondissait d’excitation. Elle adorait les cupcakes.
Quand elle entra, elle vit un seul client dans le magasin. Tandis qu’elle attendait qu’il finit de se faire servir, elle courait tout autour, regardant les différents gâteaux et bonbons, imaginant leur délice. Il n’y avait pas tout ce choix à la maison. Elle avait eu beaucoup de mal à organiser sa première fête. Elle avait dû se faire envoyer tout le nécessaire parce qu’il n’y avait rien chez elle qui permettait de faire la fête à la carrière. Alors avec tout ce choix, elle pouvait organiser toutes sortes de fêtes.
Elle regarda soudainement le client grogner lourdement.
« Je ne peux pas y croire ! » dit l’étalon, en agitant ses sabots de haut en bas. « Il y a un trou dans ma veste ! Je n’ai pas assez d’argent. Il me manque dix pièces ! C’est tout ce que voulait ma fille pour son anniversaire et la fête va bientôt commencer. Je n’ai pas le temps de revenir chez moi et de prendre plus d’argent. Ma fille va être si triste ! »
Le tintement de pièces le fit baisser les yeux, vers une petite pouliche au pelage rose qu’il n’avait jamais vu avant.
« Il y en a assez ? » demanda Pinkie, comptant dix pièces.
L’étalon sourit malgré la situation. « C’est très gentil de ta part, mais je ne peux pas prendre ton argent.
« Bien sûr que vous le pouvez ! Je sais à quel point c’est merveilleux d’organiser une fête et à quel point ça rend les gens heureux. » Elle sourit, en se souvenant de la joie sur le visage de ses parents et de ses sœurs. « Je peux pas rester ici et laisser une fête être gâchée ! C’est troooopp important ! Je veux que votre fille ait la meilleure fête possible ! »
Le sourire de l’étalon grandit. Elle était si mignonne. « Eh bien, merci pour ton aide, ma petite. Comment t’appelles-tu ?
« Je suis Pinkie Pie ! » dit-elle en bondissant de joie.
-Merci beaucoup, Pinkie Pie. » Il regarda un instant le plafond, pensif, avant de baisser le regard vers elle, en lui demandant, « Voudrais-tu venir à sa fête ? Je ne voudrais pas prendre ton argent sans t’offrir quelque chose en retour ».
« Mais vous m’avez déjà donné quelque chose en retour : un grand et beau sourire. »
Son sourire s’effaça un moment devant la réponse inattendue de la petite. Il revint très vite accompagné d’un rire. « Et moi donc. Mais mon offre tient toujours. »
« J’ai des choses à faire, sinon j’aurais adoré venir à la fête. Merci quand même. »
« Dommage. Je pense qu’elle aurait adoré te rencontrer. Merci encore. »
« De rien ! »
L’étalon finit de payer, exprimant sa gratitude une dernière fois avant de partir.
« C’était vraiment gentil de ta part » , dit Cup Cake.
« C’était la moindre des choses. »
« Alors, qu’est-ce que je peux faire pour toi, mon cœur ? Oh attends, j’ai une idée. » Sortant de la pièce pendant un moment, elle revint avec un petit sac. « Tiens », dit-elle en déposant le sac. « Prends quelques cookies. C’est sur le compte de la maison. »
Pinkie pencha légèrement la tête. « Non, ils ne le sont pas. C’est sur le comptoir, maligne. »
La jument rit. « Je veux dire, c’est gratuit. Toute bonne action doit être récompensée. »
« Merci ! » dit joyeusement Pinkie, en se servant. « MMMmmm, mmmm ! » A chaque bouchée elle sentait le bonheur l’envahir. « Oh, wow ! Ces cookies sont fantastiques. Vous m’avez demandé avant ce que je voulais, et maintenant j’aimerais dire ‘un de chaque’ car tout a l’air délicieux. Et s’ils sont à moitié aussi bons que ça, je sais que ça le sera. »
Mme Cake soupira, l’air confus. « Je suis heureuse que tu le penses. »
Pinkie arrêta soudainement de bouger, le cookie tout proche de sa bouche. « Qu’est-ce qui ne va pas ?
« C’est notre dernier jour d’ouverture. »
« QUOI ? » dit Pinkie, lâchant le cookie. « POURQUOI ? »
« Le business ne décolle pas. Nous sommes tout nouveau ici. Peu importe que le produit soit exceptionnel si personne ne vient l’acheter. On doit vendre assez pour payer le loyer, et on n’y arrive pas. Alors, nous allons vendre tout ce que nous pouvons aujourd’hui, et vendre l’endroit à celui qui veut l’acheter. » Mme Cake mit un sabot sur sa tête, séchant quelques larmes. « Et dire qu’ouvrir une confiserie a toujours été mon rêve. » Elle renifla en poussant un lourd soupir. « J’imagine que c’est fini maintenant. Mais ça n’est pas ton problème. » Elle s’essuya à nouveau le visage. « Regarde-moi », dit-elle à elle-même, « en train de parler de mes soucis à une petite pouliche. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? »
Pinkie resta bouche bée quelques instants, incapable de comprendre ce qu’elle avait entendu. Qui pouvait ne pas aimer un magasin comme ça ? Il n’y avait qu’une chose à faire. Elle jeta le sac de gâteaux dans son sac de selle, et le déposa près de la porte. Pas le temps pour des cookies ! Il y a avait un visage dont l’expression devrait être retournée dans le bon sens. « Hey ! »
« Oui ? »
« Si votre magasin pouvait continuer à vivre, vous seriez heureuse ? »
« Oui, bien sûr. Mais- »
« D’accord ! En échange des cookies, je vais sauver votre magasin. »
« Quoi ? » demanda Mme Cake, confuse. « Hé ! » dit-elle à la pouliche alors que Pinkie avait attrapé la cloche sur le comptoir et courut dehors.
Dehors, Pinkie avait grimpé sur un poteau à proximité, agitant la cloche de manière répétitive. « HE TOUT LE MONDE ! » cria-t-elle. Quelques poneys s’arrêtèrent, pour jeter un œil vers la source de ce bruit. « Comment pouvez-vous juste passer par là sans vous arrêter ? Venez au Sugarcube Corner, la meilleure confiserie de Poneyville. Leurs produits sont TELLEMENT, TELLEMENT bons. Venez vérifier ! Vous ne le regretterez pas. »
Quelques-uns continuèrent leur route, mais une grande partie d’entre eux suivirent son enthousiasme, et la suivirent pour voir ce qui la rendait si joyeuse.
Elle descendit du poteau et retourna devant le magasin, louant les produits et encourageant tous les poneys qui passaient à entrer.
Carrot Cake avait fini de préparer une nouvelle fournée de gâteaux, et sortit de la cuisine en demandant, « Chérie ? Qui est cette petite fille ? »
Cup Cake regardait étonnée la pouliche rose. « Je ne sais pas. C’est la première fois que je la vois. Elle est venue acheter quelques bonbons. Quand je lui ai dit que nous allions fermer aujourd’hui, elle a pris d’un coup la cloche et a commencé à faire ça. »
« Pourquoi ? »
« Je…je ne sais pas. Elle a aidé un étalon parce qu’il n’avait pas assez d’argent, alors je lui ai donné quelques cookies pour la récompenser. Maintenant, elle dit qu’elle va sauver le magasin de la fermeture. »
« C’est impossible. »
« On devrait aller lui parler. Elle n’a pas besoin de faire ça. »
Ils n’en eurent pas le temps. Ils furent rapidement envahis de clients, et n’avaient aucune chance de prendre une pause pour lui dire d’arrêter. Une heure et demie plus tard, les ventes avaient décollées de façon exponentielle. Dans ce court laps de temps, ils avaient eu plus de clients que depuis le temps où ils avaient ouvert le magasin. Et tout le monde leur posait la même question : « Qui est cette mignonne petite fille dehors ? Je suis venu grâce à elle. »
Alors que le mot se répandait à propos d’une incroyable pouliche qui se donnait corps et âme pour le magasin, la queue avait grossie, tous attirés par son charisme et sa personnalité.
Pinkie vit que le business se portait bien. La queue dépassait du magasin. Ils avaient les clients et maintenant, elle devait vendre les produits.
Mme Cake avait du mal à respirer. Elle avait beaucoup de mal à s’occuper des clients, seule avec son mari. Ils étaient bien trop nombreux.
« Hé, je peux avoir des muffins à la myrtille, cinq cupcakes au chocolat, et une grande part de cheesecake ? » demanda une jument.
« Ç-ça vient tout de suite », souffla Mme Cake.
Elle n’avait même pas tourné sa tête quand une voix derrière elle se fit entendre, « Et voilà ! »
Pinkie Pie tendit un sac au client, et la jument lui sourit en retour. « Merci. »
« Ce sera tout ? » demanda-t-elle, agitant sa queue comme celle d’un chien. « Vous êtes sûre de ne pas vouloir quelque chose d’autre ? QUELQUE-CHOSE ? » Elle utilisa son charme et sa voix douce, souriant autant que possible.
La jument gloussa. « Pas vraiment, mais…oh, comment puis-je dire non à ce visage ? J’imagine que je peux prendre encore trois muffins, au chocolat cette fois. »
« Ça vient tout de suite ! » A une vitesse insensée, elle revint avec les produits demandés. « Merci pour votre aide. »
« Mon aide ? » demanda la jument confuse.
« Ouaip ! » dit Pinkie.
La jument s’en alla, après avoir payé les douceurs. « Tiens, pour avoir été si serviable. » Elle laissa un des muffins aux pépites de chocolat en partant.
« Youpi ! » dit Pinkie en engloutissant d’une traite le présent, avant de dire très fort, « SUIVANT ! »
Mme Cake avait l’impression que Pinkie avait pris complètement le contrôle de la situation. Le business explosait, et sa personnalité rayonnante continuait à attirer encore plus de poneys. Chacun d’entre eux achetait un petit quelque chose en plus grâce à Pinkie, qui était si adorable qu’ils ne pouvaient pas lui dire non. La majorité d’entre eux lui donnèrent aussi un peu de leurs douceurs, en remerciement du bonheur qu’elle leur apportait.
Durant les heures suivantes, le magasin continuait à grouiller de clients. Pinkie passait l’essentiel de son temps à servir les clients, mais quelques fois elle partait aider Mr Cake à cuire plus de choses pour répondre à la demande. La seule chose qu’elle ne faisait pas était prendre la monnaie.
A la fin, les Cakes durent fermer le magasin car tout avait été dévalisé. Ils n’avaient plus rien pour préparer des douceurs.
« Merci d’être venus, tout le monde ! » dit Pinkie Pie, en saluant énergiquement les derniers clients qui commençaient à s’en aller. « Désolée, nous n’avons plus rien, mais merci quand même de votre aide. » Même s’ils étaient déçus, ils ne pouvaient pas s’empêcher de sourire. Pinkie Pie n’avait rien perdue de son esprit. « J’espère que vous pourrez revenir demain pour apprécier encore d’autres douceurs. »
Cup Cake et Carrot Cake restèrent figés pendant quelques instants, tentant de comprendre ce qui leur était arrivé. Ils avaient travaillé non-stop depuis tellement longtemps qu’ils n’avaient eu le temps de penser à rien d’autre. Leurs regards se tournèrent vers la montagne de pièces qu’ils avaient eue à l’issue de la journée. Ils avaient en plus reçu des tas de commandes pour des anniversaires, des fêtes, des festivités, et autres.
« Doooooooooooooooooooooooooooooooooooooooonnnccccc », dit Pinkie, bondissant de haut en bas, la joie se lisant sur son visage. « Il y en a assez ? Hein ? Hein ? Vous pouvez rester ouvert maintenant ? Est-ce que le magasin est sauvé ? Est-ce que vous avez assez vendu ? »
Mme Cake regarda la pouliche infatigable qui les avait sauvés du désespoir. Elle était submergée par l’aide que Pinkie avait apportée. Elle n’aurait jamais imaginé cela possible ce matin. Les larmes montèrent dans ses yeux, et elle mit un sabot dessus tandis qu’elle commençait à pleurer.
Pour la première fois depuis que Pinkie Pie avait démarré sa quête, elle perdit son sourire. Elle arrêta de bondir. « Oh…ce n’était pas assez…c’est ça ? » Elle aussi avait envie de pleurer. « Mais j’ai fait de mon mieux… », dit-elle tristement. Les larmes montaient aussi dans ses yeux. « Je suis désolée ! Je suis vraiment désolée ! »
Mme Cake marcha vers Pinkie, et lui fit un câlin affectueux. « Pinkie Pie, c’est bien, bien, BIEN plus qu’il n’en faut pour rester ouvert.
« Alors, pourquoi est-ce que vous pleurez ? »
« Parce que nos rêves n’ont pas à s’arrêter. Tu nous as sauvés. Je suis si heureuse ! »
« Ben, si vous êtes heureuse vous n’avez pas besoin de pleurer. Vous devriez être joyeuse. Comme ça : WOOOOHOOO ! » cria-t-elle en bondissant en l’air.
Pinkie Pie souriait à nouveau, et Mme Cake ne put s’empêcher de faire de même. « Merci beaucoup, Pinkie Pie. »
« Tu as vraiment fait ça parce que tu as eu quelques cookies gratuits ? »
« Bien sûr que non », répliqua Pinkie. « Ça serait idiot. Je l’ai fait car je voulais vous voir sourire. »
C’était la même réponse qu’elle avait donné à l’étalon. Comme lui, sa réponse naïve désorienta Mme Cake ? « …C’est tout ? »
« Qu’est-ce que vous voulez dire, ‘C’est tout ?’. Ce que je veux dans la vie, c’est rendre heureux autant de poneys que je peux. Pour faire sourire quelqu’un, je suis prête à tout. »
Pinkie se retourna et commença à marcher vers la sortie. « Je dois y aller. Je vous verrais plus tard. »
Carrot Cake cligna des yeux, surpris. Elle était si innocente. Elle ne voyait même pas qu’elle avait réalisé quelque chose d’extraordinaire. Elle était venue ici, les avait aidés, et allait s’en aller comme si rien n’était arrivé. « Pinkie Pie, est-ce que tu veux au moins rester pour dîner ? »
Pinkie gloussa et secoua sa tête. « Désolé, mais je n’ai pas le temps. »
« Tu rentres chez ta famille ? »
« Non, je n’ai aucune famille à Poneyville. C’était mon premier jour ici, et j’aime déjà tous ceux que j’ai rencontrés. J’ai quitté ma maison dans une carrière pour voir de nouvelles choses, et je dois me dépêcher avant que le soleil... », elle s’arrêta soudainement de parler en ouvrant la porte, et vit qu’il faisait déjà noir, « se couche… », finit-elle dans un soupir.
« Quelque chose ne va pas ? » demanda Mme Cake.
Pinkie se tourna vers eux avec un sourire forcé. Elle secoua rapidement sa tête. « Pas du tout. Je pensais passer la journée à chercher un endroit où dormir mais j’étais trop occupée à vous aider. Mais ça ira. J’ai vu un parc sur la route qui a l’air d’avoir un banc confortable où je pourrais passer la nuit. »
Alors que Pinkie commençait à sortir, Mme Cake bafouilla, incrédule de ce qu’elle avait entendue. « P-P-Pinkie Pie ! » appela-t-elle. Quand la pouliche tourna les yeux, elle avait perdu son sourire forcé. Son expression était tout le contraire de celui qu’elle avait arborée toute la journée. Les larmes brillaient dans ses yeux.
Il semblait que la joie avait quitté la jument en voyant leur héroïne si triste. « Tu te fiches de nous ? Tu restes ici ce soir ! » Elle frappa du sabot pour mettre l’accent sur ses mots.
« Oh, ne vous inquiétez pas pour moi. Tout ira bien. »
« Sottises ! » dit Carrot Cake. « On ne se pardonnerait jamais de t’avoir laissée dormir dans le froid sur un banc après tout ce que tu as fait pour nous aujourd’hui. «
«-C’est vrai ! » poursuivit Cup Cake. « Tu penses que tout cela aurait été possible sans toi ? Tu penses que tous ces clients seraient venus juste avec notre marchandise ? Ils sont venus grâce à toi ! On pourrait avoir besoin de quelqu’un avec tes capacités et ta personnalité dans notre magasin. On a une chambre vide en haut où tu pourrais rester tant que tu es à Poneyville. Tu n’aurais pas à payer de loyer. Nous aimerions simplement que tu nous aides comme tu l’as fait aujourd’hui, et nous aider à offrir de la joie et des sourires. »
Pinkie s’approcha d’eux, l’air incertain. « Vous êtes sûrs ? Je ne veux pas être un fardeau. »
Les deux marchèrent vers elle. Après s’être regardés, tous deux hochèrent la tête, et Madame Cake parla. « Pinkie Pie, tu te souviens quand tu as dit que tu n’avais pas de famille à Poneyville ?
« Oui… »
Les deux placèrent leurs sabots autour d’elle, tendrement en lui faisant un gros câlin. « Eh bien…maintenant, tu en as une. Bienvenue dans notre famille, Pinkie Pie ! Je t’aime !»
« Je t’aime aussi ! » dit Carrot Cake.
Des larmes de joie coulèrent sur le visage de Pinkie tandis qu’elle restait dans leur étreinte. « Je vous aime aussi ! » dit-elle. Elle leur avait donnée un sourire, et comme tout bon sourire, il était revenu vers elle. Et maintenant qu’ils lui en avaient redonné un, elle ne put s’empêcher d’avoir un sourire sur son visage.
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Aprouvé!!!
Ce serai bien de faire un épisode comme celui-là.