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The Snow on Her Cheek

Une fiction traduite par System.

Chapitre 23 - On a Clear Day

« Puis Old chap dit, c'est Byronic, pas bionique ! » Vinyl finit son histoire, en explosant de rire, alors qu'elles descendaient toutes deux le long de la rue enneigée ; elles étaient de bonne humeur, car elles étaient d'accord pour dire que le jour précédent avait été le plus beau jour de leurs vies – leur premier Hearth's Warming Eve passé ensemble, en tant que couple. Tout s'était passé comme elles l'avaient prévu – et elles n'auraient pas pu espérer mieux.

Octavia montra à sa compagne le plus bel exemple de désarroi imaginable, et grogna. « Vinyl, sans vouloir t’offenser, c'est l'un des plus mauvais jeu de mots que j'ai jamais entendu. »

« Eh bien... » Vinyl lui fit un clin d’œil, la tapotant amicalement. « Je crois que c'était plutôt... ironique... » Le visage de la pianiste s'éclaira littéralement avec un énorme sourire.

« Oh Celestia... » Octavia essaya de montrer qu'elle n'était pas du tout amusée, mais elle ne put s'empêcher de trouver son jeu de mots un peu drôle. « Vinyl, de toutes les juments du monde- »

Elle s'arrêta soudain au milieu de sa phrase lorsqu'un poney gris avec une moustache noire les approcha, en fronçant des sourcils. Vinyl s'empressa de supprimer un autre jeu de mots qui commençait à naître dans son esprit.

« Mesdames, je vous prierai de bien vouloir parler moins fort. » Dit-il aux deux juments, son visage exprimait de la consternation et de la désapprobation. « De plus, je ne vois pas comment vous pouvez être joyeuse et gaies par un temps pareil ! » S'exclama-t-il de colère.

« Eh, on est pas gay ! » Rétorqua Vinyl, se préparant déjà à une bataille morale, ou – si cela devait être ainsi – avec les sabots.

Octavia se frappa une fois de plus le visage, se demandant si elle était sur le point de fixer un quelconque record de marques de désarroi aujourd'hui.

« Gai dans le sens, heureuse, ou joyeuse. » Murmura-t-elle dans l'oreille de Vinyl, la faisant rougir et glousser de honte. « Monsieur, » Continua-t-elle, s'adressant maintenant à l'étalon. « Je crains de ne pas bien vous comprendre. Pourquoi nous ne devrions pas être heureuses alors qu'hier était le jour le plus heureux de l'année, l'Hearth's Warming Eve ? »

L'étalon fronça des sourcils, même sa moustache exprimait son dégoût. « Avez-vous lu les journaux récemment ? » Siffla-t-il, en s'en allant et en remuant la tête, murmurant quelque chose dans son souffle.

Vinyl et Octavia échangèrent des regards inquiets. Sans dire un mot, elles firent demi-tour et se dirigèrent vers leur maison.

***

L'horloge tournait avec un tic-tac caractéristique, interrompant le silence qui s'était étalé sur la pièce. Octavia et Vinyl étaient assises sur le canapé, entrelacées, perdues dans leurs pensées ; leurs esprits étaient complètement vides, ne présentant aucun signe de compréhension. Le son régulier résonnait dans l'esprit d'Octavia, la remplissant de quelque chose sur quoi se concentrer ; tout... mais pas ça.

« Je ne peux pas y croire. » Dit finalement la violoncelliste, posant un sabot sur le journal. « Je ne peux pas y croire. » Répéta-t-elle fermement, remuant la tête. « Equestria n'aurait pas du prendre part à une... guerre... » Ce mot semblait si étranger ; bien que le sujet de la guerre était devenu commun dernièrement – tout le monde savait que la guerre arrivait ; mais qu'elle arrivait à Zebrica, ou à Buffalo lands... n'importe où mais pas à Equestria. Mais dorénavant les faits parlaient d'eux-même. La guerre était proche ; et elle atteindrait bientôt Manehattan si les troupes d'Equestria rataient aussi lamentablement leur objectif comme aujourd'hui : les Griffins avaient traversé la frontière pratiquement sans pertes, approchant du désormais sous-domination-Griffin Zebrica, prenant les habitants qui étaient peu armés par surprise.

Vinyl soupira et ferma les yeux, serrant plus fort sa compagne, se sentant en sécurité à côté d'elle. « Je ne sais pas quoi croire, Tavi. Je veux dire, nous savions tous qu'il y aurait une guerre, mais... » Elle ouvrit les yeux et les leva, pour faire face à la violoncelliste. « C'était comme... des paroles en l'air, tu vois ? Et maintenant c'est ici. Et... c'est vraiment difficile de se diriger à travers ça. » L'habituelle expression jazzy ne convenait pas à la situation présente, et elles le savaient toutes les deux ; mais avant même qu'une d'elles ne puisse dire quoi que ce soit, quelqu'un frappa à la porte, interrompant leur étreinte.

« J'y vais. » Dit Octavia, en se dirigeant vers la porte. Qui cela pourrait bien être ? Se demanda-t-elle. Les gens ne venaient pas chez eux ; personne ne l'avait jamais fait. Et c'était parfait pour les deux juments : leur appartement était une forteresse, leur île sécurisée au milieu d'un océan de douleur et de misère ; leur château.

Lorsque Octavia ouvrit la porte, elle vit un poney marron visiblement en état d'ébriété qui se tenait sur le pas de la porte, une expression maussade sur son visage.

« Tom ?... » Octavia murmura d'étonnement lorsque son frère acquiesça et entra dans l'appartement. Elle le suivit, se demandant ce qui avait bien pu l'amener ici.

« Salut, Tom. » Vinyl l'accueillit, d'un air choqué. « Comment as-tu trouvé- » Commença-t-elle, mais une réalisation soudaine lui parvint à l'esprit. « Ah, exact. » La mafia, Vinyl. Un business sérieux, se remémora-t-elle.

« Octavia. » L'étalon parla doucement, occupant le centre de la pièce. « Je dois te dire quelque chose. » Il grimaça, son visage était tordu de douleur. « Quelque chose de désagréable. »

« La guerre est ici, nous savons. » Dit Octavia, regardant son frère d'un air suspicieux. Quelque chose n'allait pas ; quelque chose de différent de la guerre. « Pourquoi as-tu bu, Tom ? J'ai toujours pensé- »

« Cornelio est mort, Octavia. » Tom l'interrompit lentement. Une larme coula le long de sa joue – une marque d'émotion qui était extrêmement rare pour le poney robuste.

Le silence envahit la pièce, assez fin pour être tranché au couteau. Le cerveau d'Octavia essayait désespérément d'assimiler l'information que ses oreilles venaient juste d'entendre. Elle cligna plusieurs fois des yeux et relâcha finalement son souffle dans un murmure, « Quoi ?.. »

« Ton frère, Cornelio, est mort. » Répéta Tom plus ou moins sans émotion dans sa voix, comme s'il ne faisait que constater un simple fait, cependant ses yeux larmoyant laissaient entendre que cette nouvelle l'avait atteint au plus haut point. « Lorsque les Griffins sont arrivés à Zebrica hier, Père a envoyé son avion à Mère et Cornelio... » L'étalon tressaillit et se dirigea vers la table, descendant les restes de whisky qui se trouvaient sur la table depuis hier. « La police des Griffins ne les a pas laissés s'en aller, donc Cornelio a aidé Mère à rentrer dans l'avion et il a sorti son arme... » Tom ferma les yeux, laissant couler un flot de larmes sur ses joues. « Mère est partie en toute sécurité... Elle est arrivée juste au moment où nous fêtions l'Hearth's Warming Eve... »

Octavia couvrit sa bouche avec un sabot, pour arrêter un cri qui était sur le point de quitter ses lèvres. Mère est en vie, Mère est en vie, Mère est en vie... Cette unique pensée tournait dans son esprit.

« Cornelio n'a pas été aussi chanceux. » Tom remua la tête, inspectant la bouteille vide. « Le journal dit qu'il a tué quatre Griffins avant qu'ils n'aient réussi à l'abattre... C'était un excellent tireur... »

Vinyl se déplaçait mal à l'aise : elle était aussi choquée que sa compagne, mais elle ne pouvait aucunement l'aider, et cela la rendait dingue.

Octavia ne put pas retenir ses émotions plus longtemps : elle se précipita vers son frère, l'étreignant de toutes ses forces. Cornelio est mort... Pensa-t-elle, et c'était suffisant pour la faire pleurer, une rivière de larmes s'écoulait à travers sa fourrure, mélangeaient à celles de Tom, qui commença également à sangloter. D'un côté, la violoncelliste était choquée d'apprendre la mort de son frère, mais d'un autre côté...

« Cornelio est mort. » Répéta-t-elle, d'une voix tremblante. « Mais Mère est en vie. »

Voyant Tom acquiescer, elle se redressa, ses yeux étaient emplis de détermination. « Je dois la voir. Tout de suite. » Elle se retourna vers sa compagne, qui s'était levée du canapé. « Vinyl, es-tu- »

« Je suis toujours avec toi, Tavi. » Dit doucement la pianiste. « Peu importe où tu vas. » Elle tressaillit. « Tavi, je suis vraiment désolée pour ton frère... » Murmura-t-elle.

Octavia acquiesça. « Je sais. » Elle inspira profondément et regarda Tom, puis sa compagne. « Nous nous en allons immédiatement. »

Après quoi, les deux juments attrapèrent le nécessaire et s'en allèrent, suivies par un Tom sous les effets de l'alcool, et au cœur brisé.

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