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L'écho du passé

Une fiction écrite par PhoenixBleu.

Chapitre 1 - L'An Mil - Trois Royaumes en guerre

Des châteaux forts crevant le ciel comme des épées

Des forêts noires que des sorcières ont envoûtées

Des chevaux fous et des milliers de races diverses

Lancées sur nous du plus profond de terres perverses

De hautes vigies dressées pour garder les campagnes

Des fortins gris posés au sommet des montagnes

Des rois enfants conduits par des peurs inhumaines

Un roi méchant soufflant la fureur et la haine

Et tout là-haut un Dieu colère

Qu'on ne sait comment apaiser

Un Dieu du fond de l'Univers

A des années de Voie lactée

C'était la fin du millénaire

Aux horloges de la royauté

L'apocalypse avant l'hiver

L'arrivée du Dies Irae...

Début de soirée. Himinbiorg, Cristal Palace de Gemmalia, Résidence officielle des dirigeants de l'Empire de Cristal.

« Blossom Saphire... ce serait bien, non ? Moi en tout cas ça me plaît assez !»

Le Vice-roi Phos Phoros se regardait dans le miroir de sa chambre princière. Il se préparait pour aller rendre visite à son père, le Roi Sweet Light. Certes, cette réunion familiale quotidienne ne présentait pas de caractère solennel particulier. Mais il devait se conformer à un protocole, notamment un habit d'apparat, qu'il considérait comme ridicule, eut égard au lien qui l'unissait au roi et au caractère privé de cette rencontre. Mais bon... c'était ainsi.

Cela faisait peu de temps qu'il détenait ce titre de vice-roi. Il y a cinq mois, il n'était encore que le prince héritier de l'empire et il ne se voyait absolument pas aussi près d'accéder au trône. Malheureusement, la grave maladie de son père précipita les choses et ce dernier ne voulut prendre aucun risque pour l'avenir, très incertain en ces temps de guerre. Pour être sûr et certain que son fils puisse accéder à la royauté à l'instant même de sa mort et éviter ainsi une cérémonie où il pourrait être victime d'un attentat, il le désigna comme le vice-roi de l'empire. Il sera donc en mesure de pallier au décès du roi qui paraissait désormais plus qu’imminent.

Il regardait fixement son reflet dans le miroir. Dans sa tête, les pensées se bousculaient. Il savait la fin de son père proche et inéluctable. Il deviendra sous peu le nouveau roi de l'Empire de Cristal, prenant ainsi la suite d'un père à la fois aimé et admiré depuis toujours. Il devra alors reprendre le flambeau et poursuivre cette guerre fratricide contre le Royaume d'Equestria. Un conflit destructeur qui durait depuis cinq ans et qui avait fait des morts dans des proportions jamais vues depuis longtemps. Il songeait aussi à son enfant qui allait bientôt naître. Dans quel monde allait il voir le jour ? Pourra-t-il mettre fin à cette guerre pour lui assurer un avenir dénué de souffrances et de peurs? En sera t-il capable ? Et puis... il y avait aussi la trahison du Royaume des Montagnes Fumantes. Traditionnellement, il fut de tout temps l'allié fidèle de l'empire, et c'était le cas jusqu'à présent. Mais voici quatre mois, à la stupéfaction générale, le Roi Orobas avait changé de camp et avait rejoint Equestria. Cela le travaillait beaucoup. Orobas était un ami d'enfance, ils étaient comme deux frères. Ce dernier avait même épousé sa sœur, la princesse Light Heart. Comment a-t-il pu en arriver là ? Non vraiment, la situation était plus que périlleuse en ces jours sombres, et bien malin celui qui pourra dire quelle tournure elle va prendre. Mais malgré tout, il se devait de faire bonne figure afin de ne pas affoler son peuple et devait paraître confiant en l'avenir, particulièrement lorsqu'il paraissait en public. L'annonce de sa nomination avait rassuré la population. Il était aimé de tous, et même au-delà des frontières de l'empire, pour sa profonde empathie envers ses sujets et pour son travail au quotidien afin d'améliorer leurs vies.

Son physique jouait également en sa faveur et un profond charisme émanait de lui. C'était un puissant licorne assez grand et très charpenté. Qui plus est, il possédait une ample crinière dorée qui ressemblait plus à celle d'un lion qu'à celle d'un poney. De plus, une douce lumière dorée irradiait en permanence de ses yeux, signe d'un grand pouvoir. Il maîtrisait ainsi une puissante magie basée notamment sur le pouvoir des cristaux, privilège des souverains de l'empire. Mais c'était aussi un guerrier émérite, rompu aux arts de la guerre et un grand stratège. Tout ceci concourant à construire un grand charisme et une réputation assez flatteuse, ce qui le mettait, il faut dire, assez mal à l'aise.

Car il savait bien qu'il n'était pas aussi parfait qu'on voulait bien le dire. Contrairement à son père, il ne savait pas faire preuve de patience et encore moins de diplomatie. Plus d'une fois, il avait été à deux doigts de donner une cuisante correction aux émissaires d'Equestria du fait de leur condescendance et de leur mépris envers son peuple et son père. Le Roi Sweet Light l'a souvent retenu afin qu'il ne commette pas de fautes.

« Si tu te comportes comme lui, alors tout est perdu ! Nous sommes le dernier phare de cette terre face au fanatisme de Moros ! Tu te dois d'agir en monarque, non en guerrier sans cervelle ! Tu dois savoir te contenir, et ce, en toutes circonstances ! Sans ça, tu risques d'aller au devant de graves problèmes ! Et comme ton destin est d'être roi, tes problèmes sont ceux de ton peuple, ne l'oublie jamais !»

Non, il ne l'oubliait pas. Mais c'était bien difficile... Sa colère et sa haine face aux atrocités commises notamment par les Kères l'ont souvent fait littéralement disjoncter et il fut plus d'une fois sur le point de commettre l'irréparable. Il n'était pas aussi tempéré que son père, il ne le savait que trop bien. Cela risquait, un jour ou l'autre, de lui porter préjudice. Il en était bien conscient. Mais il fera tout pour être digne de sa confiance et se montrer juste dans ses décisions afin de ne pas devenir comme le monstre qui dirigeait Equestria. Il s'en était fait le serment.

Il ferma les yeux et poussa un long soupir, plongeant plus encore dans un état détaché de tout ce qui l'entourait. Soudain, il ressentit tout de même deux mains se poser sur ses épaules et une voix doucement lui murmurer: « Alors, encore soucieux mon chéri ? » Il émergea de sa torpeur et se retourna pour voir le visage radieux de la princesse Twilight Shine qui le gratifia alors d'un franc et doux sourire. Souriant à son tour, il caressa tendrement la joue. « Tu me connais... Il faut toujours que je me fasse du soucis. Et particulièrement pour toi...et pour lui ! » Joignant le geste à la parole, il posa sa main sur le ventre de la princesse. Effectivement, son épouse était enceinte depuis maintenant quatre mois, ce qui ne le rendait que plus nerveux. Et elle ne le savait que trop bien. Mais son air perpétuellement enjoué avait le don d'apaiser profondément le vice-roi. Ils restèrent ainsi silencieux, se regardant dans les yeux jusqu'à ce qu'il déclare :

« Tu es ma bouffée d'oxygène, je me demande bien ce que je ferais sans toi ?

- N'importe quoi bien sûr ! » lança-t-elle dans un rire. Cette petite pique de la princesse chassa pour un temps les questions et les idées noires qui hantaient son esprit et les entraîna tout deux dans un rire sonore et joyeux.

Tout en riant, il la contempla avec tendresse. Il l'avait rencontré il y a deux ans et demi, lors d'une réception de son père qui avait rassemblé tout les seigneurs de l'Empire de Cristal afin de déterminer de la poursuite de la guerre et des nouvelles actions à mener dans cette optique. Elle était la fille du Duc de Pinnipeg, une baronnie du centre de l'Empire de Cristal. Perpétuellement pleine de joie et positive, elle l'avait immédiatement séduit lors de leur première rencontre. Ses merveilleux grands yeux bleu azur avaient eux aussi fait beaucoup pour cela. Depuis, ils ne s'étaient plus quittés, officialisant leur relation lors de fiançailles qui avaient été l'occasion d'un petit intermède de paix et d'espoir en ces temps tragiques. C'était une licorne elle aussi, avec une magnifique crinière blanc nacré et soyeuse. Sa couleur de peau était d'un beau rouge cuivré et sa Cutie Mark représentait un splendide Soleil levant rayonnant. Elle portait en ce jour une magnifique robe turquoise, couleur qu'elle adorait, bien en accort avec celle de ses yeux. « Oui, c'est sûr que sans toi, j'aurais sûrement déjà fait de grosses bêtises !

- Oh, je n'y suis pas pour grand chose, lui répondit elle avec chaleur, tu sais très bien tenir ton rôle et toutes les charges qui y incombent ! » Tout en parlant, elle lui arrangea le col de son vêtement.

Elle fit une courte pause, comme hypnotisées par son regard étincelant, puis repris : « Mais si tu veux vraiment remercier quelqu'un, cela devrait être ton père ! Tous les deux nous nous connaissons depuis peu de temps. C'est grâce à lui que tu es devenu ce que tu es ! Tu le sais ça ?

- Oui... je le sais bien, n'ait pas de craintes à ce sujet ! En plus d'être un grand roi qui m'a préparé à devenir son digne successeur, il fut aussi un bon père et pas seulement ! Ma mère étant morte quelques mois après la naissance de ma sœur., il a du pallier à son absence. Et pour quelqu'un avec autant de fonctions et de responsabilités que lui,ce ne fut pas de la tarte ! Mais il s'en est acquitté mieux que quiconque ! Jamais je ne pourrais assez le remercier pour tout ce qu'il a fait, et qu'il continue à faire malgré son état... Je lui serai à jamais redevable ! » Un doux sourire aux lèvres, il caressa à nouveau tendrement la joue de son amour. Avec ma sœur, il fut tout ce temps ma seule et unique famille...

- Maintenant, nous aussi nous somme ta famille ! Je t'aime mon trésor !

- Je t'aime moi aussi ma chérie ! »

Ils s’étreignirent affectueusement. S'abandonnant entièrement dans ce petit moment de douceur, ils ne firent pas attention à la personne qui venait d'arriver. Ce visiteur, visiblement gêné et tournant la tête dans la direction opposée du couple, se gratta ostensiblement la gorge afin de signaler sa présence et déclara. « Je vous présente toutes mes excuses les plus sincères, Majesté. Je suis désolé de vous déranger dans un moment aussi intime... »

Assez surpris, ils brisèrent leur petit câlin et découvrirent qui venait ainsi d'arriver. C'était Crystal Tears, la Grande Intendante du palais d'Himinbiorg. Cette pégase de cristal avait en responsabilité tout ce qui se déroulait au sein du palace et se trouvait la plus part du temps aux côtés du Roi Sweet Light. Elle était bien souvent accompagnée de sa jeune fille prénommée Strélitzia, ce qui était également le cas ce soir. Un sourire franc éclaira le visage du vice-roi Phos Phoros : « Mais non voyons ma chère ! Vous ne nous dérangez pas ! Après tout, vous devez bien faire votre travail, non ? » Mais ce fut un visage défait que cette dernière présenta à son suzerain, ce qui l'inquiéta profondément.

Il se précipita auprès d'elle et la pris par les épaules. « Mais enfin, que se passe-t-il ? »

Essuyant une larme qui perlait au coin de son œil, elle lui répondit avec des trémolos dans la voix. « Votre père.... »

Le visage du prince s'assombrit brutalement, plissant son regard et serrant les dents. Il savait pertinemment ce que cela signifiait. Il du se faire violence pour ne pas perdre pied et pour reprendre le contrôle de la situation. Il serra un peu plus fort ses mains sur les épaules de la jument et plongea son regard dans le sien.

« Conduisez moi auprès de lui... vite !

- B... bien votre majesté !... Viens Strélitzia !

- Non, il vaut mieux qu'elle reste ici avec la princesse, ce ne sont pas des choses pour une enfant de son âge !

- Mais... mais... je ne voudrais pas déranger...

- Ne vous inquiétez pas, répondit Twilight Shine, je suis sûre que nous aurons plein de choses à nous dire !

- Bien, alors allons-y ! Ne perdons plus de temps ! » conclut Phos Phoros.

Ils s'éloignèrent pour partir à toute hâte vers la chambre du roi. La princesse Twilight resta seule avec la jeune pouliche. « Il va pas bien le papa du prince ? » questionna naïvement l'enfant. Un large sourire triste para le visage de la princesse. Elle s'agenouilla devant l'enfant et lui posa affectueusement la main sur la tête. « Tu sais, nous devons tous un jour partir pour faire le grand voyage vers le séjour des dieux. Et cela cause toujours du chagrin aux personnes qui tiennent à nous. Mais c'est ainsi, nous n'y pouvons rien, à part conserver éternellement leur mémoire gravée dans nos cœurs. » Se rapprochant un peu plus, elle la serra contre elle.

Au même instant, à Canterlot. Gimlé, résidence officielle des monarques d'Equestria.

La salle du trône... C'était une pièce où planait une atmosphère assez particulière, plutôt oppressante. De part nature assez sombre, eut égard au faible éclairage et à l'orientation particulière des fenêtres qui rendait ce lieu faiblement lumineux, même en plein jour. Cette caractéristique avait son rôle dans ce ressentiment de stress... mais c'était surtout le locataire qui contribuait le plus à cette sensation. Le Roi Moros ne quittait jamais son trône, sauf cas exceptionnel. Ni son armure d'ailleurs ! D'un rouge minium intense, elle lui donnait un aspect effrayant de dieu de la guerre. Il possédait un regard perçant aux iris orangés ainsi qu'une particularité physique étrange. Une importante tâche noir profond qui partait de son œil droit et descendait dans son dos jusqu'au creux de ses reins. Elle était d'autant plus visible que le monarque avait la peau blanc d'un blanc pur, hormis cette tâche. Cachée la plus part du temps sous son armure, on pouvait tout de même la remarquer au niveau de son visage et dans sa nuque, et malheurs à celui dont le regard se montrait trop insistant à son encontre. Mais le physique n'était pas la seule explication de ce sentiment de malaise ressentit en sa présence.

Roi depuis un peu plus de dix ans, il n'aurait jamais du accéder à de telles responsabilités. Et pourtant... A l'origine simple soldat de la garde royale de Canterlot, ce puissant pégase à la crinière rousse finit par en prendre la tête et devint le capitaine des gardes solaires. D'une ambition démesurée, il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Se créant un vaste réseau d'influence au sein de la noblesse Equestrienne et profitant de la vieillesse du très âgé roi Green Spirit, il parvint enfin à épouser la princesse héritière Iridia après la mort brutale et inexpliquée du mari de cette dernière. Soupçonné un temps d'avoir commandité un empoisonnement pour arriver à ses fins, l'affaire retomba néanmoins bien vite. Maître absolu de la garde, il eut les moyens d'étouffer toute recherche dans cette optique. Néanmoins, cela ne lui ouvrait pas toutes grandes les portes du pouvoir. En effet, c'est la princesse Iridia, en tant qu'héritière du roi en place, qui aurait du devenir la souveraine réelle du royaume, son époux ne devant se contenter que d'un rôle de consort. Mais ce ne fut pas le cas. Marquée au vif par le décès de son premier époux qu'elle connaissait et aimait depuis l'enfance, elle se retira peu à peu de la vie sociale et politique, se refermant sur elle même. Elle devint froide et insensible aux malheurs des autres, totalement détachée des douleurs touchant son peuple et ses proches.

Cette situation laissa les mains libres à Moros qui profita de la mort du roi Evergreen pour embrasser, dans sa totalité, la fonction de monarque. L'armée dans une main, le pouvoir politique dans l'autre, il pouvait mettre en œuvre ses plans nationalistes. Donnant le change au début afin d'abaisser la méfiance des royaumes voisins, il déclencha rapidement ce conflit qu'on baptisa la Guerre dés Trois Rois. Il lança tout d'abord les hostilités contre l'Empire de Cristal, puis se tourna par la suite aussi vers le Royaume des Montagnes Fumantes. D'une paranoïa incommensurable, pensant que tous les royaumes poneys devaient être réunis en un seul, et de préférence Equestria, il avait également des idées très arrêtés concernant les différentes espèces peuplant ce monde. Considérant les pégases comme étant l'aboutissement de la race des poneys, il se méfiait des licornes du fait de leur magie et considérait au mieux les terrestres comme de simples paysans tout juste bons à travailler la terre. Mais ce qu'il détestait le plus au monde, c'était ce qu'il nommait les 'inférieurs'. Il entendait par ce terme tout ce qui n'était pas poneys. A savoir dragons, humains, griffons, etc. Il haïssait tout particulièrement les dragons qu'il considérait comme de la vermine qui pullule et les humains qu'il accusait de comploter contre Equestria, notamment en faveur de l'Empire de Cristal. D'où la mise en place d'une politique systématique d'enfermement et même d'extermination afin de, comme il le scandait, purger le pays de toutes ces sous-créatures salissant la noble terre d'Equestria. Toute cette intolérance provoqua d'importants mouvements de populations fuyant cette terreur imposée, surtout vers l'Empire de Cristal, ne faisant que renforcer le Roi Moros dans son idée de complot général envers son royaume. Pour toutes ses basses œuvres, il pouvait compter sur son fidèle corps de soldats fanatisés à l'extrême, les Kères. Composé uniquement de juments pégases triées sur le volet, elles étaient dirigées d'une main de fer par la Commandante Blood Thirster, la plus impitoyable de toutes. Sans aucune pitié pour leurs malheureux adversaires, elles s'abaissaient aux pires atrocités, notamment s'amusant à crever les yeux des soldats ennemis pour les laisser errer sur le champs de bataille, dans l'angoisse et la terreur, avant de les achever. On dit même qu'elles buvaient le sang des blessés et se repaissaient de leur chair. Leur équipement était lui même fait pour effrayer. Un casque munis d'un heaume évoquant un monstre au visage hideux et grotesques, des gants portant, au niveau de leurs doigts, des lames tranchantes comme des rasoirs, ainsi qu'une cape rouge écarlate venant se fixer à leur cou. Elles en ravivaient régulièrement la couleur en la trempant dans le sang frais de leurs victimes. Un vrai escadron de la mort. Les liens qui s'étaient tisés entre Blood Thirster et son roi étaient très étroits... et très ambiguës. On chuchotait en effet de-ci, de-là (à ses risques et périls !) que la générale en chef de l'armée d'Equestria était la maîtresse du roi. Il était vrai que ce dernier ne faisait pas mystère de toute l'admiration qu'il lui portait. Il se plaisait même parfois à affirmer qu'elle seule méritait toute sa confiance et toute sa considération. Mais cela n'allait jamais plus loin... officiellement et en public en tout cas.

Le Roi Moros semblait bien être le maître tout puissant d'Equestria. Néanmoins, il y avait un petit accroc dans son monde 'parfait', et même deux pour être plus précis... ses filles. En effet, la Reine Iridia lui avait donné deux filles, deux alicornes, à la grande déception du souverain qui espérait bien avoir un héritier mâle, et un pégase de préférence. Mais il y avait plus grave. Infiniment plus grave. Le roi en prit conscience lors de l’acquisition de leurs cuties marks. La plus jeune, nommée Sélène, dont la peau présentait une couleur bleu intense, possédait au départ une belle et ample crinière d'un noir profond. Puis sa cutie mark parue. Elle représentait un ciel nocturne étoilé où brillait un superbe croissant de Lune. En réponse à ce premier changement, sa chevelure prit alors une splendide couleur bleu nuit et semblait comme constellée d'une myriade d'étoiles. Concernant l'aînée, appelée Uranie, les transformations furent de même nature. D'une stature plus haute que sa cadette, elle avait la peau d'un blanc immaculé, à l'image de celle de son père. Sa crinière, au départ rose bonbon, vira par la suite au multicolore : violet, turquoise, vert et indigo. Mais le plus remarquable fut sa cutie mark représentant un merveilleux Soleil flamboyant. Et tout cela , ajouté à leur nature d'alicornes, constituait un très mauvais présage pour le Roi Moros. Ces transformations signifiaient en effet que l'aînée des princesses était destinée à devenir la grande prêtresse du Dieu Hélios, le dieu du Soleil, et sa sœur cadette la grande prêtresse de la Déesse Nyx, la déesse de la nuit. La dernière fois que deux grandes prêtresses avaient vu le jour, Equestria n'existait pas encore, c'était il y a cinq milles ans. Une découverte bien funeste pour le monarque. Ses filles pourraient en effet utiliser leurs statuts pour tenter de détrôner leur père en invoquant un ordre divin. Cette pensée le hantait en permanence. Mais il n'était pas question qu'il perde le trône, qu'il perde son trône ! Il était résolu à faire en sorte que cela n'arrive jamais, que cette malédiction ne puisse jamais s'accomplir. Il commença donc par écraser les deux princesses sous une discipline de fer, profitant de la froideur et du désintérêt de leur mère qui lui laissait le champs libre. Le résultat fut désastreux pour la cadette. D'une sensibilité à fleur de peau, elle en fut profondément marquée. Elle s'enferma alors peu à peu dans sa coquille, ne quittant presque plus sa chambre royale, abandonnée de tous, y compris de sa sœur qui ne lui rendait visite que bien rarement. Car l'aînée, au contraire, en réponse aux brimades et aux humiliations, se dota d'un caractère rebelle et effronté qui la mettait perpétuellement en conflit avec le roi. Et la méfiance de ce dernier envers sa fille ne faisait que croître, allant même jusqu'à la soupçonner un temps de comploter avec l'Empire de Cristal afin de le détrôner. Mais il n'en n'eut jamais la preuve. Qui plus est, elle s'était acoquinée avec cette erreur de la nature, cette aberration qu'était ce Draconequus ! Un vrai déshonneur pour la famille royale d'Equestria ! Il lui interdit bien de le revoir, mais il savait pertinemment qu'elle lui désobéissait à coup sûr. De plus, l'individu furetait sans cesse, revenant faire un rapport des activités secrètes du roi à la princesse. Il n'en avait pas de preuves formelles, mais ses soupçons étaient importants.

Il réglera ce problème en temps voulus. Pour le moment, il avait des choses plus urgentes à régler. Blood Thirster pénétra dans la salle du trône et mit un genou à terre devant son roi.

« Majesté, le roi Orobas vient d'arriver !

Un sourire malsain illumina le visage du roi Moros, Parfait... Les événements suivent leurs cours... comme prévus ! Fais le rentrer !

- Oui mon maître ! » La générale des Kères fit une révérence et repartit quérir le souverain du royaume des Montagnes Fumantes. Elle ne fut pas longue à revenir. Mettant à ,nouveau genou à terre, elle présenta le dirigeant du royaume voisin d'Equestria à son roi. « Sa majesté le Roi Orobas, souverain absolu du Royaume des Montagnes Fumantes ! »

Ce dernier suivait en effet la leader des Kères de toute sa majesté de puissant pégase à la crinière noir d'encre. D'un charisme incontestable, l'iris rouge de ses yeux renvoyait un regard très intense et sa peau très matte, tirant fortement sur le gris anthracite, tranchait fortement avec l'apparence de son vis à vis. D'un point de vue psychologique, il était le total opposé de Moros. Silencieux, taciturne, modeste, se limitant au strict nécessaire dans ses discours, c'était la mort dans l'âme qu'il avait concédé à cet accord avec l'ancien ennemi équestrien. Il n'était tout de même pas venu seul se jeter dans la gueule du loup. En effet, son armée stationnait tout près de Canterlot. De plus, il était accompagné par son Grand Chambellan, Myrtilos. Ce dernier était au service du roi depuis de nombreuses années. Sa famille, qui avait été anoblie il y a plusieurs siècles par un prédécesseur d'Orobas, était originaire de Ponerey, une ville au nord de la capitale du royaume, San Franticorno. Il était vraiment un cas à part. Un humain, à de si hautes fonctions, c'était quelque chose de très rare sur le continent des Poneys. Plutôt grand, la peau assez pâle, les cheveux courts et châtains, il était du genre effacé toujours dans l'ombre de son roi. Il était son fidèle et dévoué second et c'est lui qui avait été à la manœuvre lors des tractations qui ont débouchés sur ce changement d'alliance. Mais l'humain n'était pas le seul à accompagner Orobas. Firefly, l'éclair bleu des Montagnes Fumantes, était elle aussi du voyage. Cette pégase à la peau rose était la générale en chef des armées du royaume de l'ouest. Elle tenait son surnom de son ample crinière turquoise et de sa cutie mark, deux éclair bleus parallèles de la même couleur. D'une fidélité sans borne envers son roi, elle l'accompagnait souvent lors des entrevues diplomatiques.

Un sourire de satisfaction se dessina sur le visage du roi Moros qui, une fois n'est pas coutume, se leva de son séant et alla à la rencontre de son coreligionnaire.

« Mon cher ami ! Je suis heureux de vous voir à Canterlot !, lui lança-t-il d'un ton enjoué qui sonnait très faux, ce qui eut le don de puissamment exaspérer Orobas

- Ne me jouez pas votre numéro d'hypocrite ! Si je suis là, c'est parce que je n'ai pas d'autres choix. Mais ne vous leurrez pas ! L'idée de passer un accord avec un être tel que vous m’écœure au plus haut point ! »

Un splendide sourire carnassier s’étala sur le visage du souverain d'Equestria. Il jubilait de voir un de ses anciens adversaires être contraint à devoir littéralement quémander de l'aide. Néanmoins, il ne devait pas trop montrer ce ressentiment au risque de faire capoter cet accord qui ne tenait qu'à un fil. Heureusement pour lui, Myrtilos vint à son secours : « Je comprends ce que vous ressentez majesté, mais nous n'avons pas le choix ! Nous devons saisir cette occasion qui mettra fin à la guerre et apportera la paix à notre peuple ! »

Orobas resta un long moment silencieux, silence qui ne fut rompu que par son fidèle chambellan : « Majesté... »

Le roi des Montagnes Fumantes inspira profondément. « Soit ! Puisque nous avons été trahis par nos prétendus alliés et que nous avons désormais le pouvoir d'épargner nos gens, je me dois de tout mettre en œuvre pour obtenir la paix... » Toujours aussi satisfait de la situation, Moros se précipita aux côtés d'Orobas : « Vous avez fait le bon choix ! Vous ne le regretterez pas, je peux vous le garantir ! » Pour toute réponse, le pégase noir se contenta de faire la moue. Mais le souverain d'Equestria ne lui laissa pas le temps de plus réfléchir. Il le prit par l'épaule et le conduisit vers une autre salle : « Venez, nous allons finaliser les préparatifs ! »

Il l'emmena ainsi vers une très grande pièce contiguë à la salle du trône. Il s'y trouvait de très nombreuses tables sur lesquelles étaient disposées diverses cartes roulées ou étalées et divers instruments de mesures et de géométrie. De nombreuses cartes étaient également accrochées aux murs. Un peu partout dans la salle, adossé à ces mêmes murs, on pouvait voir plusieurs armoires fermées ou ouvertes, ces dernières débordant de cartes et d'outils elles aussi.

Ils s’arrêtèrent devant une table sur laquelle était couchée une grande carte d'Equestria. « Voilà, c'est ici ! » Le roi Moros désigna une zone sans relief et assez vaste qui s'étendait de la base du Mont Cambria jusqu'aux pieds des Montagnes du Poulain au nord et à l’Arête Rocheuse du Pèlerin au sud.« Nous avons étudié toutes les possibilités qui s'offraient à nous. Il en résulte que c'est cette plaine qui présente les meilleures conditions pour un affrontement qui tournerait à notre avantage. De plus, loin de ses bases, l'Armée de Cristal ne pourra pas compter sur d'éventuels renforts ! »

Malgré tout, le roi Orobas demeurait fortement dubitatif, Et... qu'est-ce qui pousserait Phos Phoros à prendre de tels risques ?

- Oh ! Mais plusieurs raisons. Tout d'abord, le roi Sweet Light est à l'article de la mort, il n'en a plus pour longtemps. Cela va pousser le prince à prendre une décision dans la plus grande précipitation. Mais surtout..., un grand sourire malsain illumina à nouveau son visage, il ne pourra pas résister au fait de vous rencontrer et d'essayer de vous faire changer d'avis ! Il ne sait pas prendre de recul quand la situation le concerne personnellement, et son père mort, plus personne ne sera en mesure de le raisonner ! »

Orobas demeurait toujours silencieux, assailli encore de doutes.

Mais le roi Moros n'était pas prêt à rendre les armes. Il fit venir auprès de lui sa générale en chef. « Blood Thirster !

- Voilà majesté ! » Elle lui remit un parchemin enroulé autour d'une flèche et entouré d'un ruban rouge cacheté par un sceau demeuré vierge. Il le prit, le regarda un instant puis le tendit au roi Orobas : « N'ayez crainte, nous avons pensé à tout ! Voici un ultimatum par lequel vous assignez le roi de l'Empire de Cristal à venir vous affronter sur le terrain de bataille que nous venons de définir, sans quoi vous attaquerez Gemmalia avec mon aide dans les plus brefs délais. Il ne manque plus que votre sceau pour l’authentifier. »

Ce discours ne rendit pas Orobas plus bavard. Il restait toujours aussi muet et immobile. Pouvait il faire confiance à Moros ? Bien sûr que non ! Comment le pourrait-t-il ? Ce n'était qu'un monstre qui ne travaillait que pour sa propre gloire. Néanmoins, il avait l'occasion de régler ses comptes avec l'Empire de Cristal et surtout avec Phos Phoros. Un adversaire en moins, il s'occupera en temps voulu du pégase blafard de Canterlot. Émergeant de ses pensées, il saisit le document, le fixa un long moment toujours aussi silencieux. Puis, sans le lire, il s'empara d'une chandelle qui se trouvait sur la table devant lui, réchauffa et ramollit la cire du document avec, et après l'avoir remise en place, apposa son sceau, montrant ainsi son accord dans ce plan, ce qui enjoua Moros.

Le souverain des Montagnes Fumantes, resta encore quelques secondes sans dire un mot, puis...

« Firefly !

- Oui mon Seigneur !

Orobas lui remit le dit document, Que l'un de tes soldats le fasse parvenir de toute urgence à Gemmalia...le temps presse !

- Il en sera fait selon votre bon vouloir, mon Seigneur ! »

La générale tourna les talons, passa devant Blood Thirster qu'elle toisa allègrement, et sauta d'un bond jusqu'à une fenêtre entre-ouverte. De là, elle se jeta dans le vide pour rejoindre à tire d'aile son armée à quelques encablures d'ici.

Une fois la pégase disparue, le maître d'Equestria reprit la parole : « Vous ne le regretterez pas, je peux vous l'assurer ! Bien... l'essentiel ayant été fait, si vous me le permettez, je vous invite à visiter notre modeste demeure ! »

Les deux rois, accompagnés de Myrtilos et de la générale des armées équestriennes sortirent de la salle des cartes. Blood Thirster fermait la marche. Elle allait clore les portes derrière elle lorsqu'elle crut voir un mouvement du coin de l’œil. Revenant immédiatement dans la pièce, elle scruta attentivement le mur face à elle. Mais au bout de plusieurs minutes, elle dut se rendre à l'évidence, rien ni personne. Rebroussant chemin, elle ferma, cette fois-ci pour de bon, les portes derrières elle.

« Pfff..., .ce coup-ci ce fut juste ! »

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Note de l'auteur

Premier chapitre de la première partie (l'An Mil). On rentre dans le vif du sujet ! ^^
Cela doit faire à peu près une semaine que j'ai posté le prologue. Pour les chapitres suivant, le délais sera plus important (deux semaines je pense). Mais comme le prologue était plutôt maigre, j'ai fait cette fois-ci une exception.
Chapitre assez descriptif, j'en suis désolé, mais c'est pour planter le décor. Vous l'avez remarqué, beaucoup d'apport de mon cru dans ce chapitre. Un article suivra dans les prochains jours histoire de faire clair sur toutes ces nouveautés sans pour autant polluer ma fic avec de fastidieuses descriptions qui seraient même pour le coup plutôt hors sujet.
Les paroles débutant ce texte sont issue d'une chanson de Michel Sardou, l'An Mil. Comme vous pouvez le constater, je les ai remaniées à ma sauce pour les faire rentrer dans le contexte. Si vous voulez en savoir plus : [lien] et paroles (http://www.paroles.net/michel-sardou/paroles-l-an-mil). A u passage, Dies Irae signifie 'jour de colère' en latin. C'est aussi le nom d'un requiem.

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Savon
Savon : #48509
j'ai commencé cette fic, et même si c'est pas trop mal, j'ai vraiment envie de pointer qu'un chapitre "exposition" comme ça, c'est criminel... enfin, je vais continuer bien sûr, mais j'attends vraiment qu'il se *passe* des trucs rapidement
Il y a 6 mois · Répondre
PhoenixBleu
PhoenixBleu : #47074
@BroNie
Je le conçois...mais personne n'est parfait.
Modifié · Il y a 9 mois · Répondre
BroNie
BroNie : #47073
Je prolonge ici mon interrogation sur les titres mal employés, en réaction à ta réponse au commentaire de Plénitude.

Tu joues la carte de "c'est de la fantasy" mais pour moi, tu réponds à côté. Ta remarque serait juste si on bloquait sur l'emploi de titres exotiques, qui là effectivement, seraient justifiées par le fait qu'on est dans un autre monde, donc dans un autre référentiel. Pour prendre un exemple qui parlera à tous, dans le Trône de Fer, il y a le titre de Main du Roi, qui en tant que tel, ne renvoie à rien dans notre monde. On comprend très vite en revanche que c'est un synonyme de premier ministre, et une fois qu'on a digéré ça, le reste vient tout seul.

Ce n'est pas ce que toi tu fais, puisque tu utilises des titres humains (et je ne t'en blâme pas, je comprends bien qu'il est plus aisé de s'appuyer sur un terrain connu pour bâtir son monde), et dans leur sens le plus universellement accepté. Quand tu me parles du commandant Blood, je m'attends, avec ce titre qu'elle commande aux armées, et c'est ce qu'elle fait. Suivant cette simple logique, quand tu me parles de vice-roi, j'ai l'image d'un gouverneur de colonie en tête, pas de prince héritier.

Ce qui s'applique pour l'un doit s'appliquer pour l'autre. Il est regrettable selon moi, d'avoir de si hautes ambitions que l'emploi d'articles explicatifs te semble nécéssaire dès le chapitre un, mais que tu achoppes sur une simple définition de terme, vérifiable en un clic sur Wikipédia ou l'Encyclopedia Universalis.
Il y a 9 mois · Répondre
PhoenixBleu
PhoenixBleu : #46942
@Luiwen : Oui, merci de me l'avoir fait remarquer ! Une faute à la con, comme j'ai pu l'écrire ainsi ! Comme quoi, on se relit jamais assez. Encore merci en tout cas de m'avoir mis cette erreur en lumière. Faute corrigée.

@BroNie : Oui... peut être...
Il y a 10 mois · Répondre
BroNie
BroNie : #46911
On a là aussi un souci de titre : le vice-roi n'est jamais que le représentant du roi dans une province ou colonie ultramarine. C'est le gouverneur-général, qui gère le territoire au nom de son monarque. Cela n'a rien à voir avec l'ordre de succession, même s'il a pu arriver que des princes soient vice-roi.

De même prince héritier est le plus haut titre possible avant le roi, puisque il est le premier dans la ligne de succession. Il ne peut donc pas y avoir d'élévation au dessus de ce titre, avant la mort ou l'abdication du roi lui même.

Je pourrais aussi faire une remarque sur le fait qu'il me semble bizarre qu'un couronnement passe necéssairement par une cérémonie, si on applique la règle de transmission immédiate dès l'expiration du monarque en place (concrétement "le roi est mort, vive le roi"). Mais peut-être que je me calque trop sur le modèle monarchique français.
Il y a 10 mois · Répondre
Luiwen
Luiwen : #46842
[...] les idées noires qui entaient son esprit [...]

"entaient"? C'est quoi ce mot? Voulais-tu dire "hantaient"?
Il y a 10 mois · Répondre
PhoenixBleu
PhoenixBleu : #46790
@Xelarande, @Supersonic
Et bien que de compliments ! Vraiment; je sais plus quoi dire ! ^^ Enfin si quand même, merci ! ^^
Merci d'apprécier autant ma bien modeste histoire, c'est sûr que ça fait rudement plaisir, encore merci ! ^^
En espérant que la suite vous plaise aussi ! ^^
Il y a 10 mois · Répondre
supersonic
supersonic : #46707
Ouah qu'es ce que c'est ce truc la eux
1-une fiction de débutant
2-une merde
3-le saint-Graal


P.S. La bonne reponse est la troisième
Il y a 10 mois · Répondre
Xelarande
Xelarande : #46658
Pas mal , je suis vraiment captivé par ton récit !
Il y a 10 mois · Répondre
PhoenixBleu
PhoenixBleu : #46650
Je vais être absolument honnête, je m'en rappelle plus ! XD Mais c'est fort possible ! Tu as sûrement raison !
Mais n'oublions pas qu'il s'agit ici d'un univers alternatif, et donc, bien sûr, je prend certaines libertés avec le show. Alors, libertés, plus ou moins importantes selon le sujet, mais l'objectifs, ici, était de montrer que cette transformation était en relation avec leur statut de prêtresse. J'introduit les dieux dans mes fics, et ils seront pas que nommés ^^
A part ça, content de voir que tu as aimé ce chapitre ^^
Il y a 10 mois · Répondre

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