Bas Les Masques !

Chapitre 4 : Bas les masques :

« Cela faisait bientôt quinze ans que mon père m'avait enfermé dans la cave où seul une fenétre me permettait de voir l'extérieur depuis que j’étais petite. Cette pièce faite de pierre grise avec pour seul sortie la porte situé au fond de la pièce au sommet d'un escalier en bois.

Mon père tout comme ma mère était des bat-ponies mais mon géniteur n'était qu'un raciste de première, et c'est pour cela qu'il me séquestrer depuis mon enfance la plus tendre dans cette cave froide et humide. Évidemment, maman avait bien tenté de me faire sortir mais mon père devenait alors violent. Ce dernier travaillait dans la garde royale de Luna et du coup il frappait souvent fort, souvent trop. Il avait aussi un penchant pour l'alcool ce qui lui avait valu plusieurs avertissement de la part de Luna ainsi que Célestia, mais il n'en payait pas attention.Ce qui lui a valu un renvoi définitif. Le plus part des gens qui venait à la maison était des gardes qui fouillaient la maison sur demande des voisins qui entendait les disputes, qu'est ce que je maudit cette cave insonorisée !

Le soir de mon quinzième anniversaire, que je fêtais seul, tout bascula pour cet enfoiré ! Tout débuta dans une dispute comme je commençais à avoir l'habitude, mais soudent le ton monta rapidement et ma mère annonça alors son départ de la maison avant que je n'entende des pas se rapproché puis la poignet tourna. J'étais heureuse au plus au point, mais elle s’arrêta. La dispute s'emporta en bagarre et je ne réagis alors qu'au moment où j'entendis ma mère le suppliait de me laisser sortir. Puis un cri dû à un coup, puis un autre, puis un autre... S'en était trop ! J'avais alors dépliée mes ailes et j'avais foncer de toute ma rage et ma rancune envers ce connard contre la porte qu'elle ne tenu pas coup ce qui m'a surprise, depuis le temps que je taper contre cette dernière.

Ce que je vis me rempli de nouveau d'une rage, si incommensurable que j'aurais fais fuir un manticore d'un simple regard, mon père tabassait ma mère à coup de bouteille.

Je m'étais alors jetée sur lui pour le stopper avant qu'il ne la tue. Je l'avais alors frapper à plusieurs reprise avant qu'il ne m'envoie voltiger à travers le salon, je m'étais alors évanouie pendant quelque instant. Quand je revins à moi mon père était à l'étage chercher son fusil, je m'étais alors précipité vers ma mère. Elle ne respirait presque pas et sans doute que si elle avait été emmené à l'hôpital mais je n’eus pas le temps car j'entendais déjà mon père redescendre.

J' étais en colère face à cet homme que je n'avais désormais plus considérer comme mon géniteur. Lorsqu'il arriva en face de moi, il fut surpris de me voir debout face à lui, la tête baissée, j'étais perdu dans mes pensées tout en le gardant à l’œil. Le déclic du chargement de l'arme me fit perdre le contrôle, tandis que je déployait mes ailes avant de foncer vers lui à grande vitesse, il tenta de tirer mais le coup de pied que j'avais alors donné le fit tirer au plafond. Le temps qu'il se rende compte de ce qu'il se passait, je lui assena un coup poing au visage le faisant lâcher son arme que j'eus alors ramassé avant de me reposer au sol et de charger de nouveau l'arme.

Je pense que je me souviendrais longtemps de son expression mortifié quand je l'ai braqué avec l'arme, son arme. Il commença alors à me supplier de le pardonner, bref ce genre de con qui serait prêt à te tuer si tu leur laissait une mais trop peureux pour riposter si tu l'avais.

Je l'ai regardé dans ses rempli de peur, mais les miens était rempli de haine. J'ai fais feu, une foi deux fois, et encore une. Trois coup pour un connard.

Malheureusement lorsque l'enterrement eu lieux, la seul chose à laquelle j'ai eu droit fut à un jugement de la part des princesses, Luna me jugea innocente mais sa sœur, qui avait déjà quelque chose qui commencer partir en vrille dans sa caboche de régente solaire, me jugea coupable de meurtre, et empêcha à sa sœur de riposter, mais pour m'alléger, Célestia m'envoya en hôpital psychiatrique pour un bilan de ma santé mental.

Je fut envoyer dans ce bâtiment qui étais situé au milieu de nulle part. On me passa plusieurs teste avant de découvrir que j'avais une sorte de double personnalités mais plutôt a moitié car en fait quand je me sentais en danger, je devenais calme et agissait comme une experte du combat.

Après cinq années, on qualifia mon cas de incurable mais sans danger tant que je n'étais pas menacé et je fut relâcher ensuite je rencontra Myrne. »

« Voilà mon histoire, c'est pas sans mal de raconter ceci, fit-elle avant de fondre en larme.

-Ne t’inquiète pas, nous somme entre amis, tenta alors Wall pour la réconforter.

-Et toi, Okami ? Quelle est ton histoire ? » Se décida Myrne au bout d'une dizaine de minutes.

« Tu n'as nulle part où fuir maintenant, Okami... » fit une voix que je connaissait bien mais que seul moi entendait.

J'ai ravalé ma salive avant de me lancer :

un mois avant la guerre...

« Mes parents était partie il y a longtemps, pour un certain voyage d'affaire mais n'était jamais revenue. Lors de leur départ, ils m'avaient dit :'' Veille sur ce monde car il retournera cendre''. Bref un moyen comme un autre de dire ''ton monde vas s’effondrer dans genre... un mois ou deux''. J'étais seul dans la maison que mes parents m'avait laisser, il y avait un salon avec un canapé, puis deux chambres et un cuisine. Au début, je pensais que ce n'était que des rumeurs mais je l'ai découvert bien trop vite malheureusement. J'avais décidé de voyager et j'étais de passage à Ponyville lorsque la guerre fut déclaré et entre les deux régentes des astres.

Mais si j'avais décidé d'aller à Ponyville, c'était pour une bonne raison. Tout avait commencé à Canterlot où les gens parler déjà d'une guerre potentielle, personne n'y croyait ou ne voulait y croire. Peu importe de toute façon, j'avais dû vendre la maison pour pouvoir me nourrir, donc je m'en foutais royalement des problèmes politiques. Enfin c'était jusqu'à qu'ils m'atteignent de façon plutôt brutal.

Tout mes amis avaient du jour au lendemain étaient tués par des gardes lors d'une simple querelle avec des gardes solaires plus qu’extrême. Et lorsque j'ai demandé pourquoi à Célestia, elle m'avait alors tout simplement répondu que c'était de la légitime défense or mes amis n'étaient même pas armés ou n'avaient même pas levé la main face au garde. Pourtant elle avait ordonnée de les tués.

J'ai tout perdu ce jour-là, mes amis, ma foi envers une princesse juste. Mais cette dernière fut remplacée par une haine pure envers la régente du soleil.

Puis deux jours avant mon départ, j'étais entré dans l'armurerie des gardes et j'y trouvé ce sabre que je lève désormais face à la gloire sanglante du soleil »

Lorsque mon récit se termina, tout les regards étaient dirigés vers moi. Ma tristesse et ma compassion envers Star c'était évaporées pour laissé place à ma haine. J'ai alors serré les poings pour éviter d'exploser. Et comme si cela suffisait pas, '' il '' était venu :

« Comme c'est émouvant... »

La soirée a continuer avant que Sound Wall n'annonce :

« Si vous voulez, pour info ce qu'a racontée Luna n'était pas complet. Et au passage bonne nuit à tous, je suis crevé. »

Nous nous étions alors tous regardés. Nous étions surpris de cette révélation mais il avait bien fait remarquer, tout le monde était fatigué.

La lune était toujours au même endroit au côté du soleil, les autres dormaient comme des souches sauf moi. J'étais sorti pour prendre l'air avant qu'il ne revienne :

« Tu compte tenir combien de temps encore avant de craquer ?

-Et toi, tu compte me harceler longtemps ?

-Au voyez vous ça, monsieur prends la grosse tête, dit-il avant d'apparaître sur une branche face à moi.

-Et tu me saoules sérieusement.

-Nous avons conclu un pacte lorsque tes amis sont morts sous tes yeux, « Tu m'offre le sang en échange de ma puissance, en contrepartie tu deviens une bombe de haine lorsque cette dernière te submerge ».

-Et c'est ce que je fais...

-Effectivement mais il y une partie que tu oublies volontairement et tu la connais parfaitement.

-Je sais, je sais... Le sang d'une déesse en échange de ma liberté. Mais aussi, tu m'avais prévenu qu'il y aurait des séquelles et tu ne m'a jamais répondu quelles était ces séquelles !

-Tout vient à point à qui sait attendre... Tu le sauras tôt ou tard... A bientôt mon ''ami'' »

Et il disparut, je m'étais alors retrouvé seul, encore...