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POURQUOI ?

Une fiction écrite par mégabuilder.

La premiere fois

   Les premiers contacts avaient peut être été amicaux mais dès que les hostilités ont été déclarées, comme par magie, une sorte de haine viscérale était née de chaque coté du no man's land.

   Ça, personne ne s'en plaignait et s'en accommodait parfaitement, en trouvant même toutes les raisons du monde pour se taper dessus. A l'époque ça ne me faisait rien du tout, mais aujourd'hui ces arguments ont fini par me mettre mal à l'aise, pour ma part le racisme était exclu, et de toute façon c'était mon métier de me battre contre les pauvres gars d'en face.

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Depuis l'annonce de la déclaration de guerre l'humeur était maussade et les fêtes qu'organisait Pinkie Pie pour lutter contre la tristesse de la guerre ne suffisaient plus, au bout de deux semaines c'était juste devenu une occasion pour boire jusqu'à oublier. Oublier quoi ? Oublier le fait que par rapport aux Marines nous faisions pale figure, la seule branche de l'armée equestrienne à peu près moderne était les pégases, et les huiles ne se sont pas privées pour nous utiliser.

Un matin une patrouille de quatre pégases est partie trouver et identifier les forces ennemies et alors que je sortais du mess, je voyais un pégase tomber du ciel, complètement épuisé, le poil et les vêtements roussis et tachés de sang. Quelques minutes plus tard le commandant Spitfire nous expliquait l'objectif de la patrouille disparue et nous demandait de veiller le retour des autres.

Cruelles illusions.

Tout le reste de la journée occupé à observer le retour des trois autres en sachant que c'était inutile, à ce moment tout le monde s'est mis à douter du bien fondé de verser les Wonderbolts, ils était considérés comme des militaires depuis bien avant nous mais semblait tout de même appartenir à un autre monde, où le bonheur et les poneys tout mignons et gentils était une constante.

Nous ne savions même plus si notre mission était justifiée, nous devions protéger un pays où effectivement cette utopie était la règle, comme en témoignaient tous les jours l'Élément du Rire, mais au passage nous sacrifiions ce qui faisait de nous les défenseurs de cette utopie à force de penser à ce que nous aurions à faire dans un proche avenir, que nous nous étions résolus à être sacrifiés. Cet état d'esprit nous faisait rapidement tomber dans une profonde mélancolie, mais un jour la princesse Luna débarqua. Cette visite était plus pertinente que celle de Blueblood, car cette fois c'était quelqu'un que nous autre, soldats, respections.

Elle vint un midi et se joignit aux pilotes du deuxième escadron, et lança une idée, donner des nom aux formations rapidement les pilotes s'amusèrent à trouver des noms de guerre, un peu exotiques si il en est l'escadre fut composée comme cela: 1er escadron/ Canterlot Busters

2eme escadron/ Manehatten Bastards

3eme escadron/ Ponyville's Terrors

4eme escadron/ Smoking Snakes

L'escadre elle même, était en même temps nommée "Moon princess Guards", ces nom donnèrent un esprit de corps qui nous manquait, et raviva une flamme qui s'était éteinte, ensemble nous pourrions affronter l'ennemi, même si cet ennemi nous était supérieur. Nous avions pris confiance en nos chefs, mon escadron était le deuxième, commandé par le squadron captain Soarin, il avait eu un peu de mal à s'adapter à l'uniforme de l'aviation equestrienne, mais il était un commandant né, à notre grand malheur il avait tendance à s'effacer quand le commandant Spitfire le tançait malgré quelques soucis personnels nous étions prêts, nous avions laissé les vieux tromblons d'entrainement et touché un matériel neuf copié sur celui des humains

"A ce train là on avait qu'à piller un de leurs stocks, grognait le sergent Oldball, ça serait plus rapide.

- A ton avis où est-ce qu'ils ont trouvé ces magnifiques brelages, et ces belles grenades, répondait Joke le petit nouveau.

- Bah ouais, c'est sûr, c'est la crise, c'est la dèche complète, dis-je en mettant mon grain de sel dans la conversation.

- Mon capitaine, on va quand même pas partir faire la peau à des mecs attifés comme ça ? C'est même pas à nous, dit Oldball l'air dépité.

- Posez pas de questions stupides, on nous dit d'y aller alors on y va, dit Soarin avec son air le plus impassible.

- Adieu la vie, adieu l'amour, adieu toute-eu les juments, nous soooommes tous condamnés, nous sommes les sacrifiés, chantèrent les jeunes étalons en riant, Joke en tête.

Quelques minutes après une fois sortis des vestiaires, nous nous chargions de nos charges de mort et de nos casques. Spitfire se présenta devant nous et cria les ordres et les instructions. Un vol de deux heures aller pour Phillydelphia, attaque d'un convoi, et retour pour le diner.

Sur le papier c'est simple, et puis la plupart d'entre nous attendait le baptême du feu depuis longtemps et on sentait l'excitation gagner chaque poneys en armes.

Pour moi aussi c'était la première fois.

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