Comment ?

   La journée est ensoleillé, les oiseaux chantent, les rayons de soleils passant à travers les arbres font de jolis jeux d'ombres sur le sol.

   Sur le sol et dans les arbres les oiseaux s'ébattent, picorent des fruits des arbres, et voltigent entre les branches.

   Devant moi une foule de poneys divers : riches, pauvres, jeunes, vieux, intéressés ou non.

   Derrière moi un bâtiment de briques, assez massif, percé de grandes baies vitrées assez élégant aussi et surtout assez familier car c'est l'un des bâtiments de l'Université de Manehatten, l'université où tout a commencé, l'endroit où j'ai fait mes études.

   "Ah, les études, un moment particulier de la vie des jeunes poneys fréquentant cet établissement de choix."

   Les cours sont de première qualité ici, tout comme les fêtes et les bars (où officiait une certaine Vinyl Scratch), ces activités sont devenues comme rituelles.

   Les professeurs avait toujours insisté sur les valeurs qu'Equestria défendait depuis toujours, pour moi c'était une sorte de propagande mais après plusieurs mois ici je m'étais pris au jeu et j'étais devenu le pégase le plus investi de sa mission de délégué de classe (ce qui soit dit en passant ne voulait pas dire que je restais cloitré dans mon appartement, bien au contraire) faisant presque jeu égal avec les professeurs au niveau de la déification des princesses.

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   J'étais maintenant un vieux pégase au poils blanchi par les années, qui avait du mal à saisir l'intérêt des gens pour cette période de souffrance et de tristesse.

   J'étais comme mes camarades vétérans, assis à mes cotés, un survivant d'une période que le gouvernement proclamait glorieuse, mais dont nous avions une toute autre idées de la chose.

   Sur l'estrade dressée sur l'esplanade ont pouvait entendre différentes personnes sois disant "importantes" qui prenaient la parole pour nous couvrir de louanges.

   La période où je faisais partie de ces étudiants observant ses bêtises de loin en partant boire un pot de cidre après les cours semblait bien loin maintenant.

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   L'air était remplis de la chaleur des différents poneys circulant dans le bar et par l'odeur du cidre chaud, l'atmosphère du "Famous Derby" était toujours le même: indescriptible

   L'ambiance était comme magique: tous ceux qui rentraient stressés par les cours, en sortaient détendus et un peu éméchés, les élèves discutaient avec les profs, les plus assidus et renfermés en cours était ceux qui surprenaient le plus par leurs pitreries (on a ainsi pu voir un "premier de la classe" faire une imitation tordante de la princesse de l'amitié en train de danser).

   C'était la que les idées s'échangeait et que les commérages se faisaient, notamment la popularité d'un élève dépendait des tournées qu'il offrait.

   Un jour lors de mon deuxième semestre, en plein hiver alors que je venais d'entrer pour me "réchauffer" après les cours, un poney arriva en ouvrant violemment la porte, recevant au passage une volée d'insultes pour le vent froid s'engouffrant tout a coup dans l'établissement.

   Quand le silence fut fait il dit "il se passe un truc bizarre il parait à l'Empire de Cristal".

   Tout à coup plusieurs poneys cristallins galopèrent jusqu'à la sortie sans prendre le temps de prendre leurs bonnets et leurs écharpes.

   Plus tard nous avions tous été rassemblés dans l'amphithéâtre pour nous exposer une situation étrange:

   Des créatures appelés "Humains" étaient passées par un portail et avait demandé à pouvoir établir des liens avec Equestria.

   Une histoire de fous.   

   Mais les jeunes poneys curieux que nous étions ont admis que en effet ça serait cool d'en voir et éventuellement de travailler avec eux.

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   Encore aujourd'hui il m'arrive de me demander si c'était une bonne idée.

   Mais bon le mal est déjà fait.

   Puis sortant de mes pensées je regardai l'écran derrière le recteur de l'académie et je vis une image de moi même avec les autres pégases de mon unité.

   En regardant cette image des souvenirs remontèrent et des larmes en même temps, ces jeunes étalons......, combien avaient survécu, sur les dix de la photographie il n'en restaient que deux lui et le barman.

   On pouvait les voir souriants dans un uniforme bleu foncé avec un ceinturon en cuir et une casquette qu'ils portaient de travers pour avoir la "classe".

   Je me souvenais de ce jour, tout juste formé l'escadron avait effectué sa première patrouille et les pégases avait décidé de fêter ça.

 C'est à cet endroit que la guerre m'avait trouvée à l'époque.