Le lendemain
[Lumen]
« Huf… huf… huf… »
Je m’agrippe au cadran de la porte de la cuisine, y entrer pour boire un verre d'eau pendant que je me calme, tâchant de reprendre mon souffle et de stopper mes tremblements.
Je devrais peut-être en parler à quelqu'un?? Chercher de l'aide…
Ce n'est sans doute rien de plus qu'un mauvais rêve qui se répète, inutile d'en parler ou de s'inquiéter, ça passera avec le temps.
Le liquide coule dans ma gorge et me rafraîchit… ça fait un bien fou.
Quelle heure est-il ?
Je distingue le cadran du coucou dans le salon derrière moi… Cinq heures du matin??
C'est mieux que rien j'imagine.
Entre ma sieste d'hier après-midi, et les trois heures de sommeil que j'ai pu enchaîner cette nuit, je devrais être assez reposé pour pouvoir travailler normalement aujourd'hui.
Par la fenêtre je distingue le ciel… Il commence à peine à prendre des couleurs, c'est vrai que le soleil doit se lever tôt en été…
Je me ressers un verre, le mets de côté et use de mes mains pour m’asperger le visage d'eau froide, histoire de me réveiller pour de bon. De toute façon, je préférerais ne pas dormir quand j'y pense…
Prendre une douche, s'habiller, manger un morceau et j'irai tôt au spa, j'ai rien d'autre à faire aujourd'hui de toute manière.
Je m'étire tranquillement, pris d'un soulagement en sentant des craquements dans mon dos, débloquant et finissant de stimuler les parties de mon corps à demi endormie encore.
Un bruit attire mon attention.
C'est minuscule, comme le frottement à peine perceptible d'un tissu. Je fais face à la porte de la cuisine, fixant ce que je peux voir du salon à partir de là.
Je fais peut-être mon parano… encore… mais je préfère être prudent.
Je ressens une tension familière alors que mes gantelets me recouvrent, leurs plaintes se diffusant doucement dans la maison.
Ce n’est peut-être rien, ou alors c'est l’un de ces poneys qui ne m'aime pas qui s'est introduit chez moi. Comme les gardes d’il y a quelques temps maintenant…
L'adrénaline m'inonde et m'enivre, les poings serrés, complètement crispé, tous mes sens en alerte.
De longues secondes passent… puis des minutes où je me tiens immobile.
… Rien…
Le manque de sommeil y est sûrement pour quelque chose. Je devrais essayer d’être un peu plus détendu.
Je soupire longuement.
C'est mon imagination… encore… Faut vraiment que j’essaye d’être moins sur les nerfs en permanence, ça va finir par me retomber dessus.
« Vous êtes vraiment terrifiant quand vous avez ce regard », dit une voix mielleuse et masculine, hors de mon champ de vision, mais venant clairement du salon.
Je me fige sur l'instant, attendant de voir ce qui va se passer.
« … »
« Je suis cependant étonné de voir que vous ne vous êtes pas déchaîné, est-ce voulu ? »
Je desserre les mâchoires, m’exprimant d'une voix pleine de menace : « Montre-toi tout de suite. »
Un bruit de pas, puis un deuxième et je distingue la silhouette se tenant devant le cadran de la porte.
… Pas encore… non…
Il porte un manteau noir le couvrant complètement, une capuche couvre son visage. Un peu plus petit que moi, de pas grand-chose et moins large. Il se tient sur deux jambes, et a tout l'air d’être un de mes semblables. Mais un sentiment de familiarité, et la peur de ce que celui-ci m'inspire, me tourmentent quand je le regarde.
La silhouette lève lentement ses mains et tire la capuche en arrière.
Il a des cheveux courts, d'un rouge de sang et hirsutes. De grands yeux exorbités, ses iris d'un noir inquiétant, semblent sur le point de m’engloutir. De lourdes cernes noires sous ses globes oculaires. Les joues sont très creusées, comme quelqu'un à moitié mort de faim, la peau pâle et maladive où l'on distingue chaque angle des os de la face. Il sourit de toutes les dents qui lui restent, quelques-unes à peine. L'ensemble du visage me donne froid dans le dos. Il a l'air heureux de me voir, pourtant je pourrais presque jurer sentir une lame glaciale presser ma gorge, sur le point de m'enlever la vie en sa présence.
« Si vous saviez comme je suis content de vous retrouver… hihihi… hehehe… hahahahaha… » Son rire semble retenu de toutes ses forces. Il tend les bras vers moi comme s’il voulait me saisir malgré la distance nous séparant, puis les écarte pour finalement entourer son propre corps dans une étreinte solitaire, se tordant de gauche à droite, sans relâcher son regard sur moi un seul instant.
C'est quoi ça encore… Il me fait froid dans le dos.
Je déglutis et tâche de garder une attitude calme et pleine de confiance, j'en ai déjà croisé des sadiques et des malades, ce n'est qu'un de plus parmi tant d'autres. Je croise les bras devant moi, je ne dois pas lui montrer d'émotion de dégoût ou de peur, ne rien laisser paraître.
Il semble me reconnaître, je dois beaucoup ressembler a quelqu'un qu'il connaît… Oui ça doit être ça.
Une idée me vient en tête, ça n'a quasiment aucune chance de marcher je pense mais… je pourrais essayer.
« Tu as pris ton temps… » dis-je d'une voix neutre.
Le visage de l'inconnu se fige, son sourire disparaît, j'y vois de l'étonnement, ainsi qu'une peur naissante.
« J-Je vous demande pardon… j'ai fait du mieux possible mais l'Égide a été plus rapide… Je vous en prie pardonnez-moi… pardon, pardon pardon… VOUS TUEZ… non, tais-toi ! Pardon pardon pardon, je vous demande pardon. »
J'en ai vu des secoués du casque… mais celui-là en tient une méchante… Ça doit être un pote à celui que j'ai combattu y’a un moment.
Il s'agite de manière incohérente, des tremblements sur une moitié de son corps, alors que l'autre cherche à se saisir lui-même, le mur, moi, ses cibles changent sans cesse. De nombreux craquements se font entendre de son corps chaotique. Chaque geste qui l'anime me dérange et m’inquiète de plus en plus.
Me dites pas que c’est son corps qui fait un tel bruit…
Je décroise les bras, à l'instant où j'allais faire un pas pour m'approcher, il se jette à terre à genoux, le front contre le sol.
« Mon maître, me permettez-vous une question venant de la misérable larve de folie que je suis?? »
Encore ce truc… Pourquoi ? pourquoi m'appeler ainsi ? J'aime pas ça mais jouons le jeu dans ce cas. Avec un peu de chance je pourrais apprendre beaucoup de choses, notamment la raison de cette confusion avec son “maître”.
« Fais donc… » dis-je calmement, cherchant à avoir l’attitude la plus neutre possible, espérant ne pas le faire tiquer trop vite.
« Pourquoi n'avez-vous encore rien détruit ? Pourquoi n'avons-nous pas encore commencé notre offrande ? » dit-il sans relever la tête pour me regarder.
« Tu viens d'en poser deux », répondis-je durement, lui arrachant un couinement. Il a l'air de me craindre plus que ce que je ressens à son égard.
Avec ça je gagne un peu de temps pour trouver une réponse convaincante.
Je saisis mon menton entre deux doigts, soutenant mon coude de l'autre main pendant ma rapide réflexion, sentant les pointes de mes gants sur la peau. J'ai peut-être une idée.
« Disons… que pour une fois je voulais changer mon approche, histoire de voir ce que ça fait », dis-je d'une voix posée, cherchant à me figer dans un masque d'assurance pour être le plus persuasif possible.
Si un truc aussi gros que ça marche… je me teins les cheveux en blond platine.
Il relève soudain la tête vers moi, un grand sourire illuminant son visage, une expression tellement béate, qu'il me fait penser à un acolyte complètement lobotomisé par une foi quelconque envers un dieu tentaculaire souterrain.
« C'est vrai ?! Oh que je suis content, vous m'avez écouté ! » dit-il en se relevant, me donnant l’impression qu'il va se jeter sur moi.
Eh merde… je préfère ma couleur naturel en plus…
Je tâche de durcir mon regard, comme si j’étais fâché par ce qu'il a dit, lui faire comprendre que je lui en veux d'une quelconque manière.
L'effet est immédiat, son expression change de nouveau, se jetant à nouveau à terre.
« Pardon mon maître?! Je n'aurais pas du dire cela, je vous en supplie pardonnez-moi… TUE-LE ! Tais-toi, on ne peut rien faire contre lui… IL EST FAIBLE?! Non?! Il cache ses pouvoirs pour être discret, il nous aurait si facilement autrement… Pardonnez-moi je vous en prie, il n'y a que vous pour avoir des idées, que vous pour les appliquer. Rien ne saurait vous surpasser. Rien ne saurait vous arrêter. Rien ne saurait vous surpasser, rien ne saurait vous arrêter. RIEN NE SAURAIT VOUS SURPASSER, RIEN NE SAURAIT VOUS ARRÊTER ! »
Oh putain… c'est pire que ce que j'imaginais.
Il répète la fin de sa phrase en boucle de plus en plus fort, finissant par la hurler, parcouru de spasmes intenses, se relevant, le regard dans le vide. Des larmes coulent de ses yeux, un côté du visage triste alors que l'autre semble joyeux, riant aux éclats, puis reniflant, reprenant ensuite son hilarité sur une autre note, s'agitant de tous les côtés, les craquements venant de son corps devenant frénétiques, semblant avoir complètement oublié que je suis devant lui dans son délire fanatique.
Il est complètement fou… Mais aussi très dangereux j'ai l’impression… Devrais-je l'abattre pendant qu'il ne fait pas attention à moi??
Non… Les Princesses m'ont demandé d'essayer de faire autrement, de montrer de la bonne volonté.
J'en ai la chair de poule et je sens la bile me remonter dans l’estomac, tant le dégoût qu'il m'inspire s’insinue profondément en moi.
Je parviens à peine à garder une contenance neutre devant une telle situation, prenant la parole : « Arrête. »
Il se fige à nouveau, son visage arbore une autre expression, somme toute étrange, comme s’il avait une révélation, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés, les deux mains tendues, m'approchant lentement, sur le point de toucher mes joues. Comme si une manifestation divine se déroulait là où je me trouve.
Ma main repousse vivement l'un de ses membres, il sursaute et recule d'un pas.
Dingue… mais obéissant on dirait.
Je le vois se gifler avec force, s’essuyer les yeux et se redresse. Son visage a complètement changé en un instant. Un sourire en coin, il me regarde, comme si rien ne s'était passé, pour peu il a l'air presque saint d’esprit, arrogant même.
« Que dois-je faire pour vous servir mon seigneur ? » dit-il d'une voix étrangement posée et calme, reprenant le ton mielleux de la première fois que je l'ai entendu.
Je fais mine de réfléchir de nouveau, essayant d'avoir l'air nonchalant, comme si je me fichais complètement de ce qu'il a dit juste avant.
Il y aurait quelque chose qui pourrait être fait pour nous assurer de sa coopération, sans qu'il ne soupçonne quoi que ce soit…
Je ne peux pas lui poser directement plein de questions, ce serait étrange que je ne sois pas au courant de tout. Même s’il a l'air fou, il me donne l’impression de ne pas être complètement à la masse en fait.
Mais si quelqu'un d'autre les lui posait ? se faisant passer pour quelqu'un qui nous aide et à qui je n'aurais rien dit parce que ce n'est pas mon rôle ?
L'idée aurait des chances de marcher... Les détails passent à toute vitesse dans mon esprit, construisant le plus vite possible un croquis de plan, les personnes à impliquer et comment leur expliquer les choses, notamment la façon de procéder.
Il se passe plusieurs secondes pendant lequelles il semble maître de lui, ne bougeant plus d'un cil.
Je finis par m'adresser à lui : « J'ai une idée, et ton arrivée va bien m'aider. Pour faire simple je fais semblant que je suis un ami parmi les habitants. Nous allons te faire passer pour une terrible menace que j'aurais capturée et je vais te guider jusqu'à quelqu'un que tu pourras soutenir pendant que je continue de préparer le terrain pour l’arrivée des autres, ainsi que la finalisation de mon plan. »
« Quel est ce plan ? » dit mon interlocuteur, d'une voix pleine de défi.
On s'y attendait, c'est le moment de voir si tu sais encore faire peur à quelqu'un.
Je m'approche de lui calmement, le fixant, un air outré par le ton et les mots qu'il a osés employer en ma présence. Mon front vient heurter le sien et je lui murmure d'une voix emplie de menace alors que le gémissement de mon pouvoir gagne un peu en intensité : « Depuis quand as-tu besoin de connaître mes intentions ? »
Il déglutit bruyamment, tombant en arrière, l'air terrifié : « Je suis désolé, je ne voulais pas vous offenser, je– »
« –Silence ! » Je détourne le regard, faisant mine de réfléchir. « Il nous faudrait de quoi t'attacher, venant de ce monde de préférence, pour ne pas attirer l'attention… Des cordes ou des chaînes feront l'affaire. »
« Je peux aller vous en chercher immédiatement. Nous pourrons alors faire comme vous l’entendez maître », répond-il l'air excité.
Je lui fais un vague geste de la main : « Dépêche-toi dans ce cas, nous n'avons pas de temps à perdre. »
Je le vois filer à toute vitesse, cherchant ce que j'ai demandé.
Je n'aurais pas cru que ça marcherait aussi bien, ça semble bien trop facile même… Il… Il y a un problème avec tout ça…
J’attends d’être sûr qu'il ne me voit plus et ne peut plus m’entendre avant de soupirer longuement. Des tremblements d'angoisse me parcourent et une énorme boule me pèse sur l’estomac.
Je souffle un bon coup et reprends contenance. Si elles m'aident on apprendra tout ce qu'on pourra, et j'aurai peut-être des réponses me concernant… J’ai besoin de comprendre ce qui se passe avec moi…
Ne laisse rien transparaître, tu t'en es bien sorti jusque-là, encore un peu…
J'entends une course endiablée, des tintements de métal et un rire se mêlant avec le tout. Quelques instants plus tard, le dément est de nouveau devant moi, un énorme morceau de chaîne épaisse dans les bras.
Il a fait vite…
Il la laisse tomber à terre, me fixant d'un air suppliant : « Si vous le permettez, j'aurais une dernière requête avant de faire ce que vous avez demandé mon maître », murmure-t-il, plein d’espoir au ton de voix. J'acquiesce, il reprend aussitôt : « Nous ne savons pas encore combien de temps je serai enfermé, mais je souhaiterais vous être utile malgré tout… Puis-je?? » dit-il en portant ses mains à sa poitrine.
Que compte-t-il faire ?
* * *
Je crois que je n'aurai jamais de toute ma vie autant regretté d'avoir dit oui à quelqu'un…
L'instant d’après mon approbation, dans un sourire et un “merci” plein d'émotion… ce dingue… Il… Il a ouvert son manteau, révélant une peau blafarde et lisse, plaçant ses doigts au milieu de la poitrine…
Je suis pris d'un haut-le-cœur en le voyant faire…
Je ne sais pas comment c'est possible mais… Je le vois enfoncer lentement ses doigts à travers la peau. Le sang éclabousse le sol, un bruit abominable de muscles qui se déchirent, de tendons brisés, d'os déplacés se fait entendre dans la maison.
L'effort que je fais pour garder un air neutre est presque héroïque…
Le pire, c’est son visage, il a l'air heureux de ce qu'il s'inflige, comme si ça ne lui faisait rien alors que ses phalanges sont pratiquement totalement enfoncées dans la poitrine. Il ricane doucement avant de ressortir ses mains de son propre corps, comme s’il avait arraché quelque chose.
Il crache dans une seule toux une grande quantité de sang, coulant sur son buste éventré et recouvrant en grande partie le sol de la cuisine, s'approche de moi et ouvre lentement la main pour révéler ce qui s'y cache.
« Me voilà tout entier, tout ce que je suis, pour pouvoir demeurer à vos côtés mon maître, ainsi ils ne soupçonneront rien de moi. Je suis comme un humain ordinaire maintenant, c’est vous qui avez le précieux. »
Toute la chaleur de mon corps m'a quitté, comme si j'étais mort pendant un instant tant le choc est violent. Mon regard se pose sur ce qu'il me tend et je distingue une pierre : plus grosse que le pouce, parfaitement ronde et polie, noire mais parcourue de petits points blancs brillants et demeurant en mouvement en permanence, comme un ciel étoilé enfermé dans une petite géode.
Je m'en saisis lentement entre deux griffes et l’observe un instant, puis lui. Il a l'air en parfaite santé en dépit de l’énorme creux palpitant dans la poitrine et du sang inondant toute la cuisine à présent.
« Commence à t'attacher, je vais m'habiller et nous y allons immédiatement », lui ordonné-je, me dirigeant d'un pas rapide a l'étage.
J'entends un “Oui mon seigneur” et le bruit des chaînes derrière moi.
Une fois dans la chambre, je tombe sur un genou alors que de violents spasmes me secouent, cherchant à me faire vomir alors que je n'ai rien dans l’estomac.
Je lutte pour me reprendre et cherche à enfiler rapidement une chemise et mon manteau.
Je ne sais pas ce qu'il est, mais j'ai du mal à croire qu'il ait été humain avant… Mais au vu de ce que je suis capable moi aussi, le suis-je encore moi-même ? S’il dit vrai en tout cas… la menace qu'il représente est réduite à zéro grâce à ce qu'il m'a donné. C'est une bonne nouvelle. Je l’espère de tout cœur.
La peur… je crois que je n'ai jamais autant tremblé de peur de toute ma vie… La suite de cette histoire promet des choses horribles j'ai l’impression.
… Qui suis-je, ou plutôt… Qu’est ce que je suis devenu ?
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@speedangel *tends un mouchoir et le reconforte* je sais, c'est pas facile, mais ça pourrais être pire ^^
Je voulais que ça soit creepy et malsain, content que ça a l'air de marcher :) et rassure toi les poneys von en voir de toutes les couleurs dans les prochains chapitres. ^^
Jackson - la bêta de celui du seigneur des anneaux ?
Thiery - il lui ont fait une sacré mise à jour dans les films.
rien à dire. c'est légèrement creepy, le mec est malsain au possible et il se met un doigt...
J- Il a vraiment Lumen dans son coeur.
ou en tout cas dans sa poitrine vu ce qu'il en ressort. apparement, il a pas fini de nous surprendre le @jurkyn. j'ai hâte de lire le prochain chapitre avec le reste des poneys qui vont apprendre la VRAI folie humaine
T- Eux qui se plaignaient de Lumen, putains ils vont être servit...
je te le fais pas dire surtout quand ce type louche vas connaitre la vérité. au fait, je sais pourquoi j'ai un chat bizzare dans mon lit, c'est le tien ?