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Song of the Fallen

Une fiction écrite par Inobi.

08 - Réalité

Une infirmière tendit plusieurs papiers à Aria en lui demandant de les signer. La sirène ne prit pas la peine de les lire, faisant confiance en ce que lui avait dit Aura. Elle était impatiente de pouvoir revoir sa soeur, et le fait que l’infirmière vérifie chaque papier commençait à l’énerver. Elle prit cependant son mal en patience en sachant qu’elle n’était plus très loin de son but.

“Très bien, miss Blaze,” fit finalement l’infirmière. “Je préviens le docteur Star. Elle va venir vous chercher.”

“Merci,” répondit Aria.

Elle retourna auprès d’Aura dans la salle d’attente. Elle enleva le sac qu’elle avait posé sur un siège pour s’y asseoir.

“Tout va bien ?” demanda Aura.

Aria resserra sa main sur le sac avant de répondre.

“Ça ira mieux quand je me serai débarrassée de ça.”

Sa voix était triste, Aura tenta de prononcer quelques mots mais une femme à la peau beige et au yeux vairons l’interrompit. Un badge sur sa blouse blanche l’identifiait comme le Docteur Midnight Star.

“Miss Aria Blaze ?” demanda-t-elle avec un sourire.

“Oui,” répondit la sirène.

“Bonjour, je suis le docteur Star, heureuse de vous rencontrer malgré les circonstances. Si vous voulez bien me suivre dans mon bureau. Thunder tu viens aussi,” termina-t-elle en regardant Aura.

“Chef, oui chef,” répondit-il en souriant.

Leur complicité énerva un peu Aria, énervement accentué par leur apparente bonne humeur. Elle avait du mal à accepter que des gens puissent être heureux alors que sa soeur était mal, alors qu’elle se sentait mal. Elle avait parfaitement conscience que ce sentiment était normal et qu’il ne fallait pas s’énerver.

Tout en suivant le docteur vers son bureau, elle se mit à repenser à tout ce qu’Aura lui avait dit sur le trajet ce matin là. Il lui avait parlé de Star, qu’il connaissait depuis son enfance et avec qui il était entré dans l’armée. Contrairement à lui, elle n’avait jamais quitté l’armée et s’était retrouvée dans cette clinique militaire spécialisée dans le stress post-traumatique. Elle avait apparemment choisi cette affectation, et était reconnue comme l’une des meilleures psychiatres de la clinique. C’était grâce à elle qu’Adagio avait pu être admise dans cette clinique.

Le docteur Star ouvrit la porte de son bureau, sortant Aria de ses pensées. Elle les invita à s’installer dans celui-ci. Il n’était pas exceptionnel, les nombreux diplômes et citations de Star ornaient le mur, quelques médailles étaient exposées sur une étagère. Seule une médaille encadrée attira le regard d’Aria, celle-ci étant accrochée en dessous d’une photo de Shadow Aura entourée de son frère et du docteur Star.

“Quand tu m’avais dit qu’elle ressemblait à Shadow, je ne m’attendais pas à rencontrer son sosie parfait,” fit Star en regardant Aura avant de se tourner vers Aria. “Il m’a beaucoup parlé de vous, miss Blaze. Il vous tient en haute estime. J’espérais vraiment pouvoir faire votre connaissance dans d’autres circonstances.”

“Heureuse de vous rencontrer aussi, même si je n’avais jamais entendu parler de vous avant aujourd’hui,” répondit la sirène.

“Ça lui ressemble beaucoup. il n’a…”

“Docteur Star,” l’interrompit la sirène, “j’aimerais que l’on se concentre sur ma soeur.”

“Excusez moi, mais je souhaitais juste essayer de mettre un sourire sur ce joli visage. Vous allez en avoir besoin. Votre soeur…”

“Est une camée, je sais,” s’énerva Aria en lançant le sac sur le bureau, révélant son contenu. “J’ai trouvé tout ça cette nuit, caché dans toute la maison.”

Le docteur examina les nombreux sachet de poudre et pilules qui étaient répandus sur son bureau. Tout le contenu du sac était parfaitement trié, ensaché et étiqueté avec le nom de chaque drogue ainsi que l’endroit où celle-ci avait été trouvée. Star compta les sachet et sortit une petite boite où elle rangea toutes les drogues. Aria commençait à s’impatienter. Le docteur regarda de nouveau Aria avant que celle-ci ne s’énerve vraiment.

“Je comptais parler de son agressivité, qui semble être de famille. J’aimerais cependant vous féliciter pour votre travail, tout est parfaitement trié.”

“Je…” répondit Aria, gênée.

“Ne vous inquiétez pas, je comprends votre réaction, c’est normal que vous soyez en colère. Connaissant Thunder, il a dû éviter de vous parler de votre soeur, même si je l’ai grandement encouragé à le faire,” expliqua Star en perçant du regard Aura.

“Mais… “ essaya de se défendre l’homme, mais Star l'interrompit directement.

“Tu te tais, compris ? Tu ne m’as pas facilité la tâche, mais tu as surtout rendu ça très difficile pour elle. As-tu seulement une idée de ce qu’elle a dû ressentir lorsqu’elle a découvert tout ça ?” gronda-t-elle en montrant la boite où étaient stockées les drogues. “Je sais que tu pensais bien faire, mais tu ne dois pas la protéger de tout. On en a déjà parlé et on en reparlera.”

Aura détourna le regard, frustré d’avoir subi de tels reproches devant Aria. La sirène était un peu amusée de voir cet homme, habituellement si mature, réagir comme un enfant. Le docteur se retourna vers elle.

“Aria, je peux vous appeler Aria?”

“Euh, oui, bien sûr,” répondit la sirène, surprise par la question.

“Merci. Vous pouvez m’appeler juste Star si vous le souhaitez. Donc, je vous disais que votre soeur, Adagio, est plutôt agressive en ce moment. Cela est dû à la sensation de manque qu’elle doit ressentir pendant son sevrage. Nous faisons ce que nous pouvons pour la soulager, mais son manque de coopération et sa grossesse ne nous permettent pas d’envisager un traitement lourd.”

“Vous ne pouvez vraiment rien faire pour l’aider ?” demanda Aria, les larmes aux yeux en pensant à la douleur que devait ressentir sa soeur.

“Pas sans risquer la vie de l’enfant qu’elle porte,” répondit Star

“Je pourrais donc choisir d’améliorer son confort en échange de son enfant ?” demanda Aria.

“Vous pourriez autoriser un traitement plus lourd, mais je vous le déconseille. La perte de son enfant, avant sa naissance, pourrait être un choc violent pour elle, et l'amener à culpabiliser, ce qui réduirait à néant tout le travail que nous aurons accompli. De plus, je pense que la présence de cet enfant pourrais lui donner une raison de se battre pour s’en sortir.”

Le docteur Star attrapa la main de la sirène.

“Je ne peux pas vous promettre de miracles, que tout se règle du jour au lendemain. Ce sera un combat long, difficile et éprouvant. Mais je serais là pour vous aider et vous soutenir, vous et vos deux sœurs.”

Le visage d’Aria se décomposa lorsque le docteur lui rappela l'existence de Sonata. L’idée de devoir lui annoncer était difficile, mais elle était incapable de savoir comment sa soeur accueillerait la nouvelle, celle-ci se comportant différemment dernièrement lorsqu’on lui parlait d’Adagio.

“Vous allez bien ?” s’inquiéta Star

“Non, je viens de réaliser…” répondit la sirène en essayant de garder son calme. “Sonata, il faut que je lui explique. J’ai peur de sa réaction.”

“Aria, “ reprit Star en souriant, “ne vous inquiétez pas pour elle. Je l’ai déjà rencontrée et je m’occupe d’elle. Tout ce que vous avez a faire, c’est de vous occuper de vous pour pouvoir aider Adagio. Et je serais là si vous en avez besoin.”

Le sourire chaleureux du docteur associé avec son timbre si doux calma la sirène. Elle n’était pas habituée à tant de gentillesse de manière si naturelle. Elle ne savait pas vraiment comment réagir. Elle tenta de dire merci mais celui-ci fut noyé dans des larmes. Elle réussit à reprendre son calme et essuya ses yeux.

“Je peux la voir ?” demanda-t-elle.

“Bien sûr,” répondit Star. “Un visage familier pourrait lui faire du bien et la calmer. Vous devez cependant comprendre qu’elle risque d’être… blessante.”

“J’ai besoin de la voir, de lui parler,” affirma Aria d’une voix assurée, “et je suis prête à tout pour ça.”

“Très bien, je vous emmène la voir tout de suite. Veuillez me suivre,“ termina Star en se levant.

Le téléphone d’Aura sonna en sortant de la pièce. Il s’écarta un peu pour y répondre, laissant Aria seule avec le docteur. Celle-ci lui présenta rapidement la clinique, mais la sirène ne l’écoutait qu’à moitié, plongée dans l’appréhension de la rencontre à venir.

Elles s'arrêtèrent devant une porte simple avec pour unique inscription “Adagio D.”

“Je dois vous prévenir d’une dernière chose avant de vous faire entrer,” expliqua Star. “Adagio semble croire qu’elle a vécu plus de mille ans. Je pense qu’il est encore trop tôt pour travailler sur ce point et il serait intéressant que vous ne la contredisiez pas si elle y fait référence. Elle risquerait de se bloquer si on travaille trop vite.”

“Euh, d’accord,” répondit la sirène.

“Je vous attendrai dehors une fois que je vous aurais fait entrer. Vous pourrez sortir à tout moment, la porte ne sera pas fermée. Vous êtes prête?”

“Oui, “ affirma Aria avec conviction.

Star lui fit un sourire d’encouragement avant d’ouvrir la porte sur une petite chambre très simple. Tout y était blanc, avec peu de nuances. Seuls un lit et une petite armoire, blanc eux aussi, occupaient la pièce. Une fenêtre située en face de la porte laissait entrer la douce lumière extérieure. Adagio se tenait devant celle-ci, les bras croisés tout en regardant dehors. Elle était dans un pyjama blanc sur lequel tombaient ses cheveux détachés. Ceux-ci n’avaient pas leur volume habituel, tombant en plusieurs mèches sur le dos de la sirène en bouclant légèrement. Sa peau était très pâle.

“Adagio,” commença le docteur.

“Miss Dazzle, ce sera miss Dazzle pour vous,” l’interrompit Adagio d’une voix tremblante mais autoritaire. “Et je vous ai déjà dit que je ne souhaitais pas parler à de misérables…”

Elle se retourna vers le docteur et vit Aria dans cette chambre. Son visage commença à s’illuminer avant de se refermer rapidement.

“Aria, que viens-tu faire ici ?”

“Je suis venue te voir, “ répondit la sirène violette.

Elle n’eut comme seule réponse qu’un haussement de dédain. Star se tourna vers Aria.

“Je vais vous laisser. Si vous avez besoin de moi, je suis juste dehors. Bon courage Aria.”

“Miss Blaze, “ Hurla Adagio en s’approchant violemment du docteur. “Vous devez l’appeler miss Blaze. Vous n’avez aucun droit de vous adresser à elle si familièrement. Avec aucune d’entre nous.”

La sirène jaune pâle essaya d’attraper Star, mais une main violette l’en empêcha. Le docteur sortit comme si rien ne s’était passé.

“Adagio, calme toi, “ fit Aria en lâchant le poignet de sa soeur.

Adagio ouvrit la bouche, mais ne prononça rien. elle retourna devant sa fenêtre, ignorant de nouveau Aria. Celle-ci s’approcha d’Adagio et mit sa main sur son épaule. La sirène jaune repoussa violemment ce geste et replongea son regard dans le vide.

“Adagio…” implora Aria.

“Je ne veux pas te parler,” l’interrompit Adagio. “Maintenant pars.”

“Non,” répondit Aria d’une voix assurée.

“Pars,” répéta Adagio.

“Adagio, je veux juste…” insista Aria

“Pars, casse-toi, tire-toi. Choisis l’expression que tu veux, mais laisse moi seule.”

“Pourquoi refuses-tu de me parler ?”

“Tu as réussi à m’écarter, à prendre ma place, et maintenant tu veux me parler ? Tu as réussi ta mutinerie, bravo. Maintenant laisse moi seule et va profiter de ton nouveau pouvoir.”

Adagio gardait un ton calme tout en fixant cette fenêtre. Elle n’avait pas reposé les yeux sur sa soeur. Aria était perdue, elle n’avait jamais vu sa soeur réagir de cette manière.

“Ada…” commença-t-elle avec un voix tendre.

“N’essaye pas de me manipuler !” l'interrompit violemment Adagio en se retournant. Une forte colère pouvait se lire sur son visage. “ Tu as pris le contrôle des sirènes, tu peux maintenant tout gérer comme tu l’entends, Tu as gagné. Tu m’as retiré le peu de réconfort que j’ai trouvé dans ce monde et maintenant tu veux parler ? Me battre ne te suffit pas, il faut que tu viennes te pavaner devant moi, m’humilier encore plus ?”

Aria ouvrit la bouche pour répondre, mais Adagio ne lui laissa pas le temps.

“Es-tu heureuse Aria ? Maintenant que tu peux me voir brisée quand tu le souhaites, es-tu heureuse? Maintenant que tu peux régir ma vie selon tes envie, es-tu heureuse ? Maintenant que tu as réussi à m’enfermer avec ces pitoyables créatures, es-tu heureuse ?”

“Non,” répondit Aria. “Non, je ne suis pas heureuse de te voir dans cette état. Je veux que tu ailles mieux.”

“Alors rends moi ma drogue.”

“Adagio, non. Ce n’est pas une solution. Tu sais ce que ça fait, tu sais ce que tu risque. Je ne veux pas que tu en souffres. C’est trop dangereux, pour toi et ton enfant.”

Adagio se mit à rire avant de regarder Aria avec un air sérieux.

“Aria, nous sommes des êtres du Chaos. Nous ne pouvons pas porter la vie. Tu le sais. Ce n’est qu’une ruse mise en place par ces humains pour te faire croire que je ne dois pas…” Son regard changea. “Non, c’est toi qui l’a inventé. Depuis notre défaite contre ces misérables humaines, tu fais tout pour nous convaincre que nous sommes devenues comme eux. Me faire croire que je suis enceinte n’est qu’une autre de tes ruses.”

“Adagio, arrête. Tu sais bien que tout ce qui m'intéresse, c’est votre sécurité.”

“Tu mens. Tu as toujours été douée pour mentir. Mais ta ruse ne sert à rien. Je ne suis pas comme toi, tu ne peux pas m’attendrir avec un enfant. J’ai toujours méprisé cette habitude que tu avais d’aider tous ces enfants. Je les ai toujours détestés, mais tu avais tellement pitié d’eux que tu nous ramenais tout ce qui traînait dans les caniveaux. Sonata s'amusait bien avec eux, mais pas moi. Il m’a toujours été difficile de les supporter, même s’il était plus facile de les manipuler pour qu’ils fassent ce que je voulais. Certains ont bien été, comment dire ça sans te choquer, hum, agréables, mais jamais je n’ai eu le moindre attachement pour eux. Ils auraient pu mourir à côté de moi sans que je réagisse. Je me serais peut-être sentie un peu indisposée, mais rien de plus.”

Aria serra le poing. Elle voulut parler, mais Adagio l’en empêcha en reprenant immédiatement la parole.

“Serait-ce un sujet sensible ? Tu n’aimes pas que je te parle de tous ces gamins que tu as laissé mourir derrière toi ? Très bien. Et si nous parlions de la seule que tu as mise dans ton lit ? Je ne vais pas te reprocher de l’avoir mise dans ton lit, j’ai mit plus d’homme dans le mien en une vie que tu ne l’a fait dans toute les tiennes. Mais qu’es-ce que j’ai été heureuse de l'abandonner dans ce Paris dévasté. Je ne pouvais plus supporter sa présence à tes coté. Elle avait toujours ce petit sourire de joie insupportable quand elle était avec toi. Elle faisait toujours bien attention à porter le parfum que tu aimais, les vêtements que tu aimais. Elle faisait tout pour te faire plaisir que c’en devenait écœurant. Je n’ai jamais compris ce que tu lui trouvais. Son aura n’avait pas un goût exceptionnel, elle non plus d'ailleurs. Elle ne m’a apporté aucun plaisir lorsque je l’ai mise dans mon lit, si ce n’est de la voir pleurer après avoir réalisé ce qu’elle venait de faire et aussi le plaisir de te l’avoir volée. Ma plus grande réussite de cette époque, si tu veux mon avis.”

Aria restait debout sans un bruit, faisant tout son possible pour garder un semblant de calme.

“Oh, et comment va cette salope de Sunset Shimmer ? Tu sais, cette pétasse qui nous a privées de nos pouvoir et que tu as pardonné juste parce qu’elle ressemble à ton ancienne pute de compagnie. J’espère qu’elle est plus douée au lit que Satine car tu nous as quand même trahies pour elle.”

Le poing d’Aria heurta la mâchoire d’Adagio, qui tomba au sol.

“Pourquoi tu es si conne ?” demanda Aria en pleurs. “Je me suis pris une putain de balle pour te sauver et comment tu me remercie ? En m’insultant et en essayant de me blesser ? Tu pense réellement que c’est ce que je mérite après tout ce que j’ai fait pour te protéger ? Tous ces problèmes que j’ai réglés pour toi ? Tous ces hommes que j’ai fait taire parce qu’ils n’étaient plus à ton goût ? Tous les gens que j’ai dû neutraliser parce que tu avais eu envie de baiser avec la mauvaise personne ?”

“Comme si tu n’avais pas pris de plaisir en les tuant, “répondit Adagio en crachant du sang. “On ne peux pas être aussi efficace que toi sans aimer ça.”

“Tu…”

“Ça t'énerve que je te dise que j’ai utilisé ces gamins, mais toi aussi tu les utilisais. Ils n’étaient là que pour te laisser croire que tu étais une gentille fille, pour te faire oublier tout ce sang sur tes mains, ma petite tueuse.”

Adagio arbora un immense sourire narquois en regardant Aria reculer vers la porte, terrorisée par tous les souvenirs qui lui revenaient en tête. La sirène violette laissa la panique s’emparer d’elle, cherchant à ouvrir la porte sur laquelle elle s’appuyait. Ce sourire lui faisait peur, ce sourire la faisait souffrir. Elle devait lui échapper. Elle finit par trouver la poignée, et se retourna en ouvrant la porte.

“Tu fuis encore ?” rit Adagio. “Tu es si faible.”

Aria sortit de la pièce avec précipitation. Star l’attendait dehors, mais Aria se dirigea sans s'arrêter vers la sortie. Le docteur la suivait et essayait de lui parler, mais la sirène ne comprenait pas ce qu’elle disait. Son esprit était trop trouble pour cela. Elle arriva devant la porte de sortie de la clinique, mais Star lui bloqua le passage.

“Aria, parlez moi. Vous allez bien ?” demanda-t-elle avec un peu d’inquiétude dans la voix.

“Je, j’ai…” Aria avait le souffle court. “J’ai besoin de sortir.”

Star tendit une carte à la sirène et lui parla. Aria n’arrivait plus à comprendre ce qu’elle disait. Elle voulait sortir et cette femme se tenait sur son chemin. Elle allait la pousser lorsque celle-ci dégagea le chemin. Les portes de la clinique s’ouvrirent devant Aria qui put sortir. Ses jambes la portèrent en direction de la ville, sans autre but que de l’éloigner de cet endroit.

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Note de l'auteur

Salut.
Bon, promis, les prochains chapitres seront un peu moins sombres. J'espère quand même que revoir Adagio vous aura fait plaisir.
Comme d'habitude, le prochain chapitre sort le moi prochain.
N'hésitez pas à me faire savoir ce que vous avez pensé de ce chapitre.

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Sliter
Sliter : #33944
XD ha mon pif au mètre n'a pas marché.
Je le veux ! Je veux une fiction où un Inobi ninja pro-communiste se bat avec Albator dans l'espace contre ces robots !
(Pars lire "dernier repas")
Il y a 2 ans · Répondre
Inobi
Inobi : #33940
@sliter: SotF =song of the fallen.
Et ma vie est assez normal, sauf dans ma tête ou j'ai du traverser plusieurs fois l'univers tout en me battant à coup de boule de feu contre des robots clonés. À côté de ça, j'imagine des fluttershy prédatrices cannibale (fiction "dernier repas"). Et ca c'est seulement les trucs logiques.
Il y a 2 ans · Répondre
Sliter
Sliter : #33939
@Inobi : nope je l'ai pas lu mais peut être j'y m'intéresserai.
Genre tous les jours tu vois des croix gammée sur ton chocolat et des reptiliens au kfc ou autre ?
Il y a 2 ans · Répondre
Inobi
Inobi : #33938
@sliter: c'est que tu n'as jamais lu un chapitre de SotF avant que featherly n'y soit passé. Et une fiction bizarre peut être intéressante. Mon univers contient des éléments étranges en permanence.
Il y a 2 ans · Répondre
Sliter
Sliter : #33934
@Inobi : ça sera une fiction bizarre.... très bizarre mais bourré de fautes d'orthographes et de conjugaisons au point de brûler les yeux des lecteurs 0x0
Il y a 2 ans · Répondre
Inobi
Inobi : #33932
@sliter : je me demande ce que ça donnerais une fiction écrite par toi. Tu as l'air d'avoir une assez bonne imagination.

@Hotaka : merci pour le commentaire. Il est vrai qu'Adagio est très violente dans ce chapitre, mais elle a ses raisons.
Il y a 2 ans · Répondre
Hotaka
Hotaka : #33927
Chapitre très bon et violent. Revoir Adagio pour un trash talk harecore m'a bien fait marrer mais sérieux c'est vraiment un monstre avec tout le monde...
Il y a 2 ans · Répondre
Sliter
Sliter : #33889
YAAAY j'ai rendu @Inobi un peu de joie de vivre et d'écrire. J'en suis sûr tu peux mentalement forcé les gens à écrire un commentaire en mettant une pression sur les lecteurs dans tes chapitres...
Mais il y a des 'trucs vrais' et ce n'est pas rien !
Merci surtout à toi pour tes fictions ;D
Il y a 2 ans · Répondre
Inobi
Inobi : #33886
@sliter : tes idées m'amuserons toujours. au moins elle me donne envie de continuer à écrire. j'avoue que j'ai eu un petit moment de vide récemment (ce qui a ralenti l'écriture du journal intime de Sonata). J'aimerais tant qu'il y ai plus de lecteur comme toi, qui soit aussi actif en nous donnant des retours. Mais on ne peut obliger personne à s'exprimer, juste l'espérer (#InobiAUnCoupDeBlues)

Sinon ils y a des trucs vrai dans ce que tu as marqué, mais pas tout.

Encore merci pour tes commentaires.
Il y a 2 ans · Répondre
Sliter
Sliter : #33828
Ah oui adagio s'enfuit de l'hôpital fin
Il y a 2 ans · Répondre

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