Tract du POR, distribué devant les usines métallurgiques de San Franciscolt, 1920

Camarade !

Pendant trois ans, les impérialistes t’ont forcé à combattre dans une guerre qui n’était pas la tienne. Ils t’ont trompé, avec de belles paroles, s’entendant depuis Londres et Washington pour sacrifier la classe ouvrière. Ne t’y trompes pas, pendant que tu versais ton sang en Flandres, pendant que tu travaillais à l’usine pour un salaire de misère, les gros banquiers internationaux riaient de toi.

Aujourd’hui, nous voyons le résultat de leurs machinations : notre économie est ruinée, nos devons payer d’immenses dettes de guerre aux vainqueurs, et les laquais des trusts, pilotés depuis Rome, occupent nos foyers.

Camarade ! Vas tu te laisser avaler tout cru ?

Aujourd’hui, le Parti Ouvrier Révolutionnaire est le SEUL parti qui appelle à l'amélioration des conditions de vie des classes laborieuses. C’est le SEUL parti qui refuse que nous soyons sacrifiés aux intérêts des banques. C’est le SEUL parti qui appelle à l’amitié avec le peuple libre de Russie quand Fancypants et ses ministres, pantins des grands trusts, soutiennent les criminels tsaristes.

Camarade ! Par près de 20 000 voix, tu as prouvé que la classe laborieuse equestrienne avait compris qu’on s’était joué d’elle, et qu’elle ne serait plus l’idiote utile du système capitaliste. Ce n’est qu’un commencement. La Révolution est en marche, vers le sentier lumineux de la société sans classe, et des lendemains qui chantent !

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !