L’hiver était tombé sur la tendre contrée
D’Equestria. Des poneys, s’étant rencontrés
Au hasard des chemins, se retrouvèrent enfin,
Transis mais heureux, sous un ferreux sapin.
Ce dernier, magique et aux boules colorées,
Brillait de trois feux alternés et mordorés
Mais cela suffisait à raviver leurs yeux
Le temps d’une soirée glaciale au coin d’un feu
Manehattan la grande, puissante et aveugle.
Un peuple souffre quand d’autres beuglent !
Erre, infortunés ayant tes rues pour cercueil,
Quand d’autres les ignorent dans leur vil orgueil.
Pas une personne pour leur ouvrir la porte.
Tout juste par bonté d’âme on leur crie : Cloportes !
Ils restent donc sous ce feu de croisement, ivres,
Car ils ont tout perdu , même l’envie de vivre.
Ne les oublie pas, ceux pour qui personne bouge.
Ceux qui ne passeront sûrement pas l’hiver
Ceux qui ne quémandent même pas une aumône.
Ne les oublie pas. Ils rient quand le feu est rouge.
Ne les oublie pas. Tombent quand le feu est vert.
Ne les oublie pas. Sourient quand le feu est jaune.
Et maintenant qu’il sont morts,
Ne plaint pas même leur sort
Dort donc jusqu'à cette aurore
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