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Turn It On Again

Une fiction écrite par inglobwetrust.

Chapitre 3: Big Mac

La ferme de Sweet Apple Acre s’était bien étendue depuis ces dix dernières années. Applejack continuait à y travailler, ainsi qu’Apple Bloom et Big Macintosh, qui assuraient la majeure partie du travail pour faire fructifier la propriété de la famille.

Les vergers fleurissaient de pommiers, les champs de maïs s’étendaient au loin et ceux en jachère ne demandaient qu’à être cultivés. Le soleil cognait fort en cette après-midi, ce qui ne ralentissait pas le travail des Apple, toujours levés avant l’astre et travaillant jusquà ce que la journée de travail du globe lumineux aille à son terme. La ferme s’étendait à perte de vue et il était facile de s’y perdre quand on ne connaissait pas avec précision les chemins à suivre pour retrouver le sens de l’entrée.

Malgré l’extension, la famille Apple restait à trois pour travailler ici. Apple Bloom avait bien grandi et travaillait désormais tout autant que sa grande sœur, soulageant un peu sa charge de travail. Sa marque de beauté en forme de pomme verte entourée d’un cœur rouge l’avait logiquement destinée à rester ici et à participer à l’entreprise familiale. Un jour, la ferme serait à elle, c’était écrit.

Rarity venait rarement y poser le sabot, ses rapports avec Applejack s’étant distendus pour d’évidentes raisons. Sans aller jusqu’à une guerre totale, les relations étaient fraîches et les voir toutes les deux seules était plus rare qu’un oranger dans un champ de pommiers, pour rester dans la métaphore côté pommes.

En posant donc un sabot sur le sol de Sweet Apple Acre, Rarity avait légitimement une certaine appréhension. Big Mac était toujours aussi taiseux et elle ne savait pas si elle pourrait le convaincre aussi facilement de repartir à l’aventure avec le groupe. Après quelques minutes de recherche dans le vaste verger, les deux sœurs virent un point jaune et rouge au loin, qui agita un sabot en leur direction.

Peu à peu, les trois poneys finirent par se rapprocher et se rencontrer. Apple Bloom ne perdit pas de temps pour crier le nom de son amie et lui sauter dans les sabots, s’étreignant comme deux poneys perdus de vue depuis longtemps, ce qui était plus ou moins la vérité.

« Sweetie ! Ça fait tellement longtemps qu’on s’est pas vues ! » s’exclama la terrestre avant de serrer la licorne dans ses sabots avec une force qui manqua de la faire suffoquer. Elle fit un signe de tête vers Rarity pour lui souhaiter la bienvenue, geste que renvoya la jument, touchée par les retrouvailles entre les inséparables amies.

« Bloom ! Moi aussi, je suis contente de te voir ! » s’exclama à son tour Sweetie, en passant ses sabots autour des épaules de son amie, avec toutefois moins de force. « Comment ça va à la ferme ? » demanda-t-elle après avoir desserré son étreinte.

La terrestre passa un sabot dans sa crinière pour se recoiffer et commença. « Oh, ça va, ça va. On travaille toute la journée, alors on voit pas le temps passer. Mais… ça fait trop longtemps qu’on ne s’est pas revues, tu sais… tu m’as manqué.» Elle baissa un peu les yeux, et les releva rapidement. « Tu viens pour la fête des anciens de l’école ? » demanda-t-il avec un grand sourire plein d’excitation.

« Hmm-hmm », fredonna Sweetie, en posant rapidement une question évidente. « Tu as toujours la cape des Chercheuses de Talent ? »

« Tu rigoles ? Bien sûr ! T’as qu’à venir voir, elle est toujours accrochée au-dessus de mon lit à la maison ! Viens, je vais te montrer ! » dit Apple Bloom en prenant le sabot de son amie dans le sien. Rarity choisit à contrecœur de s’interposer.

« Apple Bloom darling, même si je déteste être celle qui brise vos retrouvailles, nous sommes venues, Sweetie et moi, voir ton grand frère. Est-ce que tu sais où il se trouve ? » demanda-t-elle en se mettant devant les deux amies.

« Oh, Mac ? Ça tombe bien, il est à la maison. Tu sais, il fait de la paperasse, ce genre de trucs… Suivez-moi ! » dit-elle en s’avançant de quelques pas et en faisant signe du sabot pour indiquer la marche à suivre.

Les deux sœurs suivirent Bloom à travers les vergers, jusqu’à arriver devant la petite maison, le refuge des Apple après une dure journée de travail. Les murs extérieurs étaient moins colorés qu’il y a quelques années, ne put s’empêcher de remarquer Rarity. La peinture s’écaillait, et les photos de famille accrochées ici et là dans la maison portaient des poids plus ou moins lourds dans leurs images, notamment celles avec feu Granny Smith, donnant une atmosphère assez pesante dans chaque recoin.

Rarity remarqua aussi qu’aucune photo de Mac ne le montrait avec les Ponytones. La jument n’en avait pas chez elle et elle n’en avait pas vu non plus chez Fluttershy, mais le simple fait de ne pas en voir lui rappela à quel point la séparation avait pu être douloureuse pour les autres et pas uniquement elle. Mac avait-il seulement envie d’en reparler ? La réponse arriverait vite.

Les trois entrèrent dans la cuisine, Apple Bloom toquant légèrement contre la porte ouverte pour annoncer sa présence au fermier qui avait la tête plongée dans un livre de comptes, insensible au monde qui l’entourait, alors que le sien se résumait à un coin de table.

« Mac, t’as de la visite », dit Bloom quand l’étalon releva la tête de ses papiers, les yeux visiblement fatigués après des heures passées devant les chiffres. Il leva ses sabots pour s’étirer et pencha la tête en arrière pour détendre son corps endolori.

Sweetie apparut la première dans la pièce, faisant sourire l’étalon, qui lui lança un « B’jour Sweetie ». Quand il vit Rarity, sa mine s’assombrit un peu plus, laissant poindre de la surprise plus qu’aucune autre émotion. Si surpris que ni colère, ni amertume ne put remonter sur ses traits rapidement.

« S’lut… », dit-il de sa voix grave en voyant Rarity entrer. La jument hocha la tête et marmonna un petit ‘bonjour’ du bout des lèvres, à peine audible.

Un silence pesant, ajoutant encore plus de tension dans la maison, s’installa pendant quelques secondes. Remarquant la situation, Sweetie prit la parole et arriva à la hauteur de son amie, lui donnant un léger coup d’épaule pour lui faire tourner la tête.

« Bloom, tu as promis de me montrer la cape des Chercheuses de Talent, pas vrai ? »

« Hein ? » Sweetie lui donna un autre petit coup de coude. « Oh, ouais, c’est vrai ! Suis-moi ! » Et sur ce, elles montèrent à l’étage, laissant Rarity et Mac seuls dans la même pièce, une première depuis très longtemps. En creusant dans ses souvenirs, la jument ne parvenait pas à situer la date de cette dernière rencontre à moins de dix ans.

« Tu veux t’asseoir ? » proposa Mac, toujours aussi galant, malgré les circonstances. Rarity hocha la tête et s’assit à sa droite, tandis qu’il mettait les papiers de côté. Un silence tout aussi long s’ensuivit, s’étirant pendant un encore plus long moment. Le tic-tac de l’horloge du salon résonnait jusque dans les cuisines, alors que les bruits de pas montant dans les escaliers et dans la chambre de Bloom se stoppèrent après un temps. Ni lui ni elle ne se regardait, détournant le regard dans la pièce alentour.

« Je fais du thé. Tu en veux ? » proposa-t-il pour faire cesser ce silence. L’offre surprit un peu Rarity, qui répondit rapidement, pour ne pas laisser un autre silence s’installer.

« Volontiers », répondit-elle. Mac se leva de sa chaise et prit une bouilloire chaude avec ses dents, avant de la déposer sur un plateau à proximité, où se trouvaient plusieurs tasses et des sachets d’infusion. Il prit le plateau entre ses dents, mais le poids des objets déséquilibrait le tout, ce qui faisait tanguer dangereusement le plateau.

Rarity le remarqua et vint à sa rescousse, en prenant l’objet dans sa magie, soulageant un peu l’étalon, qui la laissa faire.

« Je ne te savais pas amateur de thé », sourit la jument, dans une tentative de briser la glace.

« Bah, à force d’en boire des litres dans les réceptions d’après-concert, c’est resté. Y’a au moins ça qui est toujours là », répondit laconiquement l’étalon, renvoyant rapidement Rarity dans un mutisme pesant.

La jument servit le thé pour elle et Mac, obtenant un petit ‘Merci’ de sa part, plus grommelé qu’autre chose. Après quelques minutes passées à siroter le thé sans un regard l’un pour l’autre, le fermier reprit la parole.

« Je pense pas que tu sois là pour me vendre des robes, pas vrai ? » demanda-t-il, en laissant s’échapper un petit rire sarcastique, qui n’amusa pas autant Rarity.

« Non, pas vraiment », essaya-t-elle de sourire. « Je pense que tu sais pourquoi je suis venue… » ajouta-t-elle, laissant Mac deviner la suite.

« Les Ponytones ? » questionna Mac, avec un ton qui laissait peu de doute sur la réponse qui allait suivre.

« Oui », répondit-elle, scrutant une réaction chez Mac, qui resta stoïque, avant de laisser voir un petit sourire en coin.

« Faudrait que je meure pour qu’on m’en parle plus… » rit-il. « Et pourquoi, d’un coup, tu viens m’en parler comme ça, dix ans après, du jour au lendemain ? » s’empressa-t-il de demander en se penchant en arrière dans sa chaise.

Rarity ne flancha pas et planta son regard sur l’étalon. « J’ai… Sweetie m’a fait comprendre une chose. Même si l’histoire s’est mal finie, ça ne veut pas dire qu’on doit la laisser se terminer comme ça. J’aimerais qu’on puisse tous se réconcilier pour éviter d’avoir des regrets plus tard. » Elle marqua une pause, sous le regard toujours dépourvu d’émotions de Mac. « J’aimerais reformer le groupe. Peut-être pour une dernière tournée. De façon à finir sur une bonne note… Euh, sans mauvais jeu de mots », se reprit-elle en riant de façon gênée.

Mac rebut une gorgée de thé, avant de reposer sa tasse et de poser une autre question. Même plusieurs. « Juste pour ça ? Tu y tiens vraiment ? Après ce qui s’est passé ? »

« Mac, ça fait dix ans. Nous sommes des adultes, je pense que ça peut mieux se passer. Tu ne le crois pas ? Ce n’est pas comme si nous allions faire les mêmes erreurs, n’est-ce pas ? » demanda à son tour Rarity, comme pour se convaincre du bien-fondé de son idée.

« Tu sais, on a beau dire qu’on ne refera pas les mêmes erreurs, on a beau se préparer à ne pas les faire, on finit toujours par se jeter en plein dedans », répondit sagement Mac en baissant les yeux.

« Si tu ne veux pas, je ne te forcerai pas, tu sais », poursuivit Rarity, sans baisser le regard. « Alors ? » le pressa-t-elle. L’étalon releva lentement sa tête, la fixa longuement, prenant tout son temps pour répondre. La jument continua à le fixer aussi. Le jeu dura pendant longtemps, quelques minutes au moins, avant que la licorne ne soupire et se lève de sa chaise.

« Toujours aussi bavard à ce que je vois. Heureusement que tu savais chanter sur scène », grinça Rarity. Mac fronça les yeux et serra les dents, comme si la colère ne demandait qu’à s’échapper d’entre ses lèvres. La jument se leva de table et se dirigea vers la cage d’escalier, ouvrant la bouche pour appeler Sweetie quand Mac la coupa en parlant d’une voix douce et ferme.

« C’est oui. »

Rarity referma sa mâchoire, avant de la rouvrir légèrement, surprise de sa réponse.

« Quoi ? » demanda-t-elle en se retournant, certaine d’avoir mal entendu.

« Ouaip. »

La jument se redirigea lentement vers la table et s’arrêta face à l’étalon, posant ses deux sabots sur la table. « Oh, et pourquoi ce soudain changement d’attitude ? » se moqua-t-elle. Mac leva un sourcil et ne put s’empêcher de laisser s’échapper un petit rire sarcastique.

« Tu tiens vraiment à le savoir ? » se moqua-t-il à son tour.

Rarity le fixa encore pendant de longues secondes. « Non. C’est déjà assez difficile de venir te le demander. Je te préviendrais pour les répétitions, je dois encore convaincre Toe et Torch de nous rejoindre. Tu as toujours ton costume ? » questionna-t-elle en reposant ses sabots au sol.

« Ouaip », répondit l’étalon.

« Parfait. Tu me jetteras cette horreur. C’est tellement daté, tellement la mode d’il y a dix ans », persifla la jument en prenant un air dégoûté. Mac soupira longuement.

« Il y a des jours où j’aimerais te comprendre », souffla-t-il.

« Et moi donc », ajouta Rarity. Sans un mot de plus, la licorne se dirigea de nouveau vers la cage d’escalier. « Sweetie ! Tu viens ? Il est temps d’y aller ! »

« J’arrive ! » répondit sa jeune sœur, descendant les escaliers avec Apple Bloom, qui portait fièrement sa cape de Chercheuse de Talent autour du cou, nouée comme durant ses jeunes années.

« On se voit samedi à l’école ? » demanda Bloom.

« Promis. Les Chercheuses de Talent… » commença Sweetie.

« EN AVANT !! » se joignit la jument jaune au cri de ralliement. « Au revoir, Sweetie », ajouta Bloom avant de faire un dernier câlin et de repartir dans les champs pour finir sa journée de travail.

Rarity était déjà repartie vers la porte d’entrée de la maison, attendant sa sœur sous le porche, tandis que Bloom partit par la sortie de derrière. Seule avec Mac, Sweetie vérifia que la voie était libre et posa une question à l’étalon.

« Mac, pourquoi tu as quitté le groupe à l’époque ? »

Mac réfléchit quelques secondes à sa réponse, avant de se poster à une fenêtre et de fixer l’horizon, tandis que Sweetie le suivit de quelques pas derrière. Après un temps de réflexion, il répondit.

« J’suis un Apple, et rester loin de la ferme pendant les longues tournées… Ouais, la ferme me manquait trop… » Il fit une pause et baissa les yeux vers le sol, remplis d’une certaine colère indicible. « Entre autres. »

« Entre autres ? » interrogea Sweetie en levant un sourcil. « Mac, c’est quoi les autres raisons ? » le pressa-t-elle.

Mac releva ses yeux et resta à fixer l’horizon, voyant sa jeune sœur s’agiter dans le champ, ainsi que d’autres poneys en plein travail de récolte. « Demande à ta sœur », finit-il par répondre. « Elle, elle sait », répliqua-t-il un peu sèchement avant de s’en aller par la porte de derrière pour se remettre au travail.

Sweetie tourna la tête vers Rarity, qui l’attendait toujours sous le porche, dos à elle et qui semblait s’impatienter, tapotant du sabot sur les planches de bois. La jeune jument sortit de la cuisine et rejoignit sa sœur.

« Sweetie, tu en as mis du temps ! Qu’est-ce que tu fichais ? » gronda Rarity en commençant à marcher loin de la maison.

Sa sœur se tut quelques secondes, avant de tourner la tête vers l’autre licorne. « Rarity, pourquoi Mac a quitté le groupe ? Il m’a dit que tu savais », dit-elle.

Rarity fronça les yeux, et ne détourna pas le regard d’un point imaginaire fixé droit devant elle. « Bah, c’est Mac. Toujours à rejeter la faute sur les autres. Tout ça parce qu’il était le baryton du groupe et qu’il se croyait indispensable. Au moins, il a dit oui, ou plutôt ‘ouaip’», grinça-t-elle, dents serrées, imitant son accent campagnard sur le dernier mot.

Sweetie n’ajouta rien de plus, sentant que ce n’était pas le moment de mettre sa sœur encore plus en colère. Trois sur cinq. Plus que deux à convaincre, se rappela-t-elle. Les deux plus éloignés de Poneyville, de là où tout avait débuté presque vingt ans avant.

Rarity jeta un dernier coup d’œil vers la ferme et crut voir Mac à la fenêtre qui les regardait partir. Quand elle sembla apercevoir cette ombre, elle détourna la tête et se reconcentra droit devant elle, quelques pas derrière Sweetie.

À la ferme, Mac s’éloigna de la fenêtre de laquelle il avait regardé les deux sœurs partir après avoir fait semblant de sortir, jusqu’à ce qu’elles ne soient plus qu’un point à l’horizon. Quand elles disparurent, il tourna la tête vers la table, où les papiers et son livre de comptes l’attendaient. Il inspira et expira longuement, grommelant face à la perspective de retrouver sa calculatrice et sa plume pour le reste de la journée.

Les mots de Rarity lui revinrent à l’esprit. Puis le reste de la conversation. Lui-même se surprenait presque d’avoir dit Ouaip… Euh, oui à sa proposition aussi vite. Comme s’il s’exprimait inconsciemment.

Une idée lui vint alors en tête.

Il grimpa à l’étage, passant devant plusieurs chambres avant d’atteindre la sienne au bout du couloir. Un grand lit qui pouvait contenir deux poneys, adapté à sa morphologie, et une simple penderie.

Il l’ouvrit et se cabra sur ses pattes arrières pour atteindre une boîte mise tout au fond du meuble dans le haut. Il s’assit sur sa croupe et posa l’objet devant lui. Lentement, il l’ouvrit et en ressortit un pull aux motifs jaune et vert, celui qu’il avait porté si souvent sur scène.

Tout aussi lentement, il passa son sabot dessus, sur le tissu devenu rêche depuis son dernier lavage il y a bien des années. Trop curieux, Mac commença à l’enfiler, luttant avec les bords, avant de passer la tête à travers le trou, ressortant avec la crinière un peu ébouriffée. Il se surprit lui-même de constater que cet habit lui allait encore bien, même après des années sans le porter.

CRAC

Bon, il avait peut-être un peu grossi depuis. Ou était devenu plus musclé encore. Ouaip, sûrement le second pensa-t-il pour se rassurer et essayer de rire de la situation.

Il alla dans la salle de bains pour voir le résultat dans un miroir. Arrivé devant, il sembla se revoir dix, quinze, vingt ans plus tôt. Son visage avait certes vieilli et était marqué par quelques rides qui commençaient à apparaître, des yeux plus fatigués et moins d’énergie ainsi qu’une crinière moins brillante qu’auparavant.

Il fixa son reflet pendant quelques secondes. Avant de commencer à paniquer, ne supportant plus cette image, retirant à toute vitesse cet habit, avant de le jeter dans sa boîte d’origine, et de la ranger tout aussi rapidement dans la penderie, refermant la porte en la bloquant avec son dos.

Il mit quelques minutes à reprendre ses esprits, le cœur battant rapidement avant de redescendre à un rythme normal, suant à grosses gouttes. Enfin calmé, il leva les yeux et vit son visage dans un petit cadre photo posé à côté de son lit. Juste à côté d’une photo de lui avec les Ponytones à la belle époque.

Il soupira longuement, passa les deux sabots sur son visage et se demanda, à voix haute.

« T’as vraiment envie de revivre ça ? Ouais ? T’as vraiment encore envie de te faire du mal ? »

Il marqua une pause et s’observa un peu plus longuement dans le reflet renvoyé par le cadre.

« Pauvre con. »

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Note de l'auteur

Hello les poneys!

Je reviens d'une journée organisée par les Ponies Holidays, super éclate, faudra qu'on se refasse ça un jour. Broo-hoof et câlins en plus, c'est toujours ça de pris vu les évènements.

Bon, en revenant chez moi, j'ai constaté qu'on m'a volé mon vélo... FFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF........Fuck, fuck, fuck, fuck. Connards. Une minute de silence pour mon compagnon, avec qui j'ai roulé tant de fois. Mais ils ne réussiront pas à me pourrir ma journée, et dès demain, un nouveau vélo m'accompagner sur les routes icaunaises (googlez ça et vous aurez une idée de ma localisation actuelle).

A dans deux semaines et... allez faire un tour sur FIM Fiction, on y trouve une fic bien connue: [lien]

PS Le coup de la marque de beauté d'Apple Bloom était écrit avant la diffusion du fameux épisode. Du coup, je suis peut-être obligé de passer ça en 'Univers Alternatif...'

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Especiel
Especiel : #31130
J'ai beaucoup aimé hâte de la lire la suite *0*
Il y a 2 ans · Répondre
PhoenixBleu
PhoenixBleu : #30744
@inglobwetrust : On ne peut pas faire mouche à chaque fois, c'est humain. Parfois, l'inspiration manque et on arrive pas à aller au bout de ce que l'on voulait obtenir, je peux en témoigner. Et parfois c'est l'inverse, on croit faire un petit machin, et on déroule un texte très long. C'est à la fois le charme et le problème du fonctionnement de l'imagination, ça ne marche pas sur commande.

Mais de toute façon, comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas péril en la demeure.
Il y a 2 ans · Répondre
inglobwetrust
inglobwetrust : #30711
@Phoenix Bleu : j'aurais aimé qu'il soit plus long aussi mais je n'arrivais pas à aboutir à de longs dialogues. Je n'ai pas trouvé la clé.... Le prochain sera beaucoup plus long. Certains chapitres feront plus de 7000 mots quand même...
Il y a 2 ans · Répondre
PhoenixBleu
PhoenixBleu : #30708
"Ils m'ont volé mon vélo !" Bon, heureusement que vous entendez pas mon imitation pourrie de Bourvil...
Tu te feras de nouveaux souvenirs avec ta nouvelle acquisition.

Pour en revenir à ce chapitre, je dirais que...je ne sais pas...
Non pas qu'il soit mal exécuté, non, pas de soucis, c'est toujours aussi bien que d'habitude. Mais je sais pas, j'ai comme un ressentiment de brièveté, comme si ce chapitre avait été trop court. J'aurai en effet trouvé mieux que Bic Mac mettent plus de temps à se décider, je sais pas cela me laisse un arrière goût d'inachevé.

Après, ce n'est pas non plus un drame. Un petit chapitre de transition je dirais, pour passer à la suite.
Mais j'attends toujours autant le prochain chapitre.

Alors bonne continuité.
Et vivement la suite !
Il y a 2 ans · Répondre
jojo
jojo : #30701
@inglobwetrust super chapitre !!! Désoler pour ton vélo condoléances † RIP
Il y a 2 ans · Répondre

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