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Lunar Obsession : Second Moon

Une fiction écrite par Ponycroc.

Not your fault

« Jazz, ce n'est vraiment pas le moment. » Avertit l'étalon plaqué contre les tuiles d'une vieille maison de Canterlot.

« Oh aller, pour une fois qu'on a l'occasion d'être dehors tous les deux, t'arrives encore à tout gâcher !

— Nous sommes en mission ! » Rétorqua-t-il sèchement.

« Et tu peux me rappeler cette mission importante au point de m'envoyer bouler ?

— Surveiller le moindre mouvement dans les airs, et au moindre incident au sol, on fonce ! »

Voir l’entrain qu'avait Blues pour tout ce qui ressemblait à une mission de près ou de loin avait de quoi faire soupirer Jazz. Se relevant, elle libéra l'étalon qui était sous elle et s'assit juste à côté.

« Tu crois qu'elle nous a demandé ça juste au cas ou Rave essayerait de s'enfuir ?

— Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Luna a bien dit le moindre mouvement, c'est donc pas forcément Ra…

— Depuis qu'il est là, on fait des patrouilles tous les soirs. »

L'étalon avait encore la bouche ouverte lorsqu'il s'était fait couper la parole. Réfléchissant aux paroles de la batpony à la crinière blanche, il ne put que douter.

« Blues, quand Luna nous a donné les ordres par télépathie, tu n'avais pas l'impression qu'elle était quelque peu nerveuse, voir inquiète ?

— Je ne sais pas, mais il faut être préparé à toutes éventualités.

— Qu'est-ce qu'elle va faire à Rave ? C'est une licorne après tout, elle nous a toujours expliqué qu'elle ne peut pas changer l'une d'elles en batpony, car sa corne bloque ses pouvoirs lunaires.

— Luna et Funk savent ce qu'ils ont à faire. » Termina le batpony gris foncé.

Jazz fronça les sourcils avant de porter son regard sur le paysage en contrebas. On entrait en fin de soirée, la plupart des poneys dans les rues étaient en train de rentrer chez eux après un petit tour dans un bar ou un restaurant pour les plus chics. La jument gris clair adorait regarder le quotidien si grisant des nobles comme des plus modestes. Cela lui rappelait une époque qui lui était interdite d'évoquer maintenant.

« Qu'est-ce que Funk a à voir dans l'histoire ? » Demanda-t-elle quelque peu agacée de porter encore autant d'attention à ce sale type.

« Il est très proche de Luna, tu ne l'as jamais remarqué ? » Gloussa-t-il. « Bien qu'il peut être insupportable, il est le plus ancien d'entre nous, donc, le plus expérimenté pour gérer la situation.

— Qu'est-ce qu'il pourrait faire de toute façon à part essayer de foutre les jetons à Rave ? »

Le batpony à la crinière noire prit un air sombre en fronçant les sourcils ce qui fit aussitôt perdre son air narquois à Jazz.

« Non, ne me dis pas qu'il pense…

— On ne peut pas laisser l'un d'entre nous devenir totalement incontrôlable.

— Tu parles ! Dis juste que Funk n'a pas envie de se prendre la tête et qu'il préfère agir comme l'abruti violent et dégénéré qu'il est !

— Il n'obéit qu'à l'ordre de luna. »

Jazz tiqua de l’œil en entendant ça et se retourna brusquement sur l'étalon pour le fusiller du regard.

« Ne me dis pas que tu défends Funk !?

— Il faut juste savoir comment lui parler, après je ne cache pas qu'il peut m'énerver par moment, mais si tu laisses un peu couler et que tu ne cherches pas à trop l'embêter, il peut parfois se montrer gentil. »

Jazz semblait complètement perdue.

« Blues ! On parle de funk là, pas de Disco.

— Écoute, Funk peut être un sale type quand il le veut, mais crois moi quand je te dis que son rôle est très important et très lourd à porter.

— Mais il ne va quand même pas tuer Rave ?! » Insista Jazz qui n'en revenait toujours pas.

L'étalon baissa la tête sur les poneys en contrebas.

« Si Luna ne réussit pas à avoir un minimum de contrôle sur Rave, elle ne pourra pas se permettre de le laisser devenir un potentiel danger.

— Mais c'est injuste ! Elle ne peut pas se débarrasser de quelqu'un comme ça !

— Et tu voudrais faire quoi Jazz ? Tu as bien vu Rave, tu as vu comment il a encore réagi au contact d'autres poneys ?

— Ce n'est pas sa faute, c-c'est la faute à sa corne, c'est sûrement à cause de ça qu'il a l'air aussi… mort physiquement. Je suis sûre qu'il lui faut juste un peu plus de temps que nous.

— Tu l'as menacé et maintenant tu essayes de le défendre ? Et dire que tu te moquais de ce que je disais sur Funk.

— Ce n'est pas pareil ! J'étais énervée contre lui, mais de là à s'en débarrasser ainsi... non ! »

L'étalon soupira avant de se relever et de s'étendre en faisant craquer une bonne partie de ses vertèbres. Il retira alors son casque qui composait son armure qu'il ne lâchait jamais lorsqu'il était en dehors du château… et même à l'intérieur en fait. Déposant la pièce de métal sur le toit de la vieille bâtisse sur laquelle ils s'étaient posés, il se frotta l'arcade sourcilière avant de répondre à Jazz.

« Nous sommes des gardes royaux Jazz, nous représentons l'ordre dans Canterlot à la nuit tombée, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser passer le moindre débordement.

— Et si c'était Luna la méchante dans l'histoire ? Si ce qu'elle faisait n'avait rien de juste, mais que tu obéissais simplement parce qu'elle représente Equestria et qu'elle te l'a ordonné. »

L'étalon soupira uniquement pour montrer toute son exaspération.

« Luna est une alicorne vivant depuis plusieurs centaines d'années. Et dans notre condition de batponies, nous allons la suivre pendant de nombreux, et de nombreux milliers d'années. Si on ne fait pas place à un minimum de rigueur, nous n'y arriverons jamais. »

Jazz eut tout à coup comme un vertige. L'immortalité. Quelque chose qui semblait incroyablement séduisant au départ, et qui le restait selon Jazz. Mais pourtant l'idée de vivre indéfiniment avait de quoi être troublant. On finirait par devenir fou ? Tout à coup, l'idée de faire preuve d'un peu plus de « rigueur » semblait prendre tout son sens.

« C'est pour cette raison que tu as toujours ton armure sur toi ? Pour cette image que tu veux donner, comme pour montrer aux poneys de Canterlot que tout va bien ? »

Il baissa le regard vers son armure rutilante, il en prenait grand soin, bien plus que tous les autres batponies. Jazz n'avait jamais aimé les lanières de cuir des plaques de métal qui serraient son corps lorsqu'elle volait, en fait, il n'y avait que Blues qui semblait apprécier ça.

« Tu sais très bien pourquoi je garde mon armure ! » Coupa-t-il sèchement.

La jument rabattit ses oreilles au ton si brusque de son ami. Elle se rappelait seulement maintenant du complexe du soldat avec ses cicatrices. Cela l'interrogeait beaucoup, comment pouvait-il avoir ces marques ? Leurs capacités de régénérations les préservaient de tout risque à ce niveau là pourtant, elle avait déjà vu des coups de crocs sur une gorge s'effacer sans laisser la moindre trace.

Elle déglutit bruyamment avant de sourire maladroitement à l'étalon qui avait les sourcils froncés. Se rapprochant peu à peu de lui, elle s'assit juste à côté avant de prendre un ton plus ferme.

« Je t'ai déjà dit que je me fichais complètement de tes cicatrices !

— J-je sais Jazz… c'est juste que… c'est peut-être plus dur pour moi. » Dit-il en baissant la tête.

La batpony gris clair se pinça les lèvres avant de secouer la tête, elle détestait voir Blues s'apitoyer ainsi. Marmonnant quelque chose entre ses dents, elle se plaqua complètement contre lui avant de lui retourner un sourire des plus chaleureux pendant qu'elle passait ses sabots par-dessous l'armure du garde lunaire.

« Jazz, tu sais bien que ce n'est vraiment pas le moment là ? »

Elle ne lui répondit rien et se contenta d'utiliser sa force surnaturelle de batpony pour renverser brusquement Blues en arrière. Allongé sur le dos, Blues voulu grogner, mais la jument à la crinière blanche l'avait déjà surplombé pour s’allonger à moitié sur lui.

Ne faisant pas du tout attention aux protestations du mâle, elle entreprit de baisser la tête sur le ventre de l'étalon, là où plusieurs cicatrices marquaient sa peau. Elles zébraient une bonne partie gauche de son ventre et remontaient jusqu'à son poitrail, là où les traces semblaient former une sorte de mâchoire.

Elle reporta son regard vers les yeux or du batpony qui semblait tout à coup s'être fermé à la moindre émotion. Jazz lui sourit pourtant avant de descendre ses lèvres sur les anciennes plaies. Retenant un mouvement de recul qui lui était de toute façon impossible dans sa position, Blues se contenta de siffler entre ses dents, comme s'il ressentait les caresses de Jazz bien plus intensément qu'il ne le voudrait.

Passant avec sa langue en dessous de la patte gauche de l'étalon, là où une nouvelle marque semblait encore plus large que les autres, le soldat se mit à glousser. Et quand elle finit par remonter sur son poitrail, là où les dernières marques se terminaient, elle continua jusqu'à glisser le long de son cou, mais des sabots vinrent se refermer sur elle pour la plaquer contre le soldat.

« Merci, jazz. » Murmura-t-il à quelques centimètres de son oreille, les yeux fermés pour tenter de ne pas trop se laisser aller par l'émotion.

La jument ne retenait pas son enthousiasme et rendit facilement son étreinte au garde lunaire. Elle avait toujours eu des sentiments pour lui. Oh, elle en avait obligatoirement pour tous les batponies à cause du lien qui les unissait entre eux, mais elle partageait quelque chose d'un peu plus particulier avec l'étalon gris foncé, et elle savait que ce sentiment était partagé.

Il fallait être honnête, les débuts avaient été difficiles, faute au jeune âge de Jazz qui ne l'avait jamais mis dans de bonnes conditions pour aimer Blues. En effet, Jazz n'avait que vingt ans, alors que lui arrivait presque à la bonne quarantaine. Mais elle avait fini par changer son fusil d'épaule quand elle avait réalisé qu'ils étaient immortels. La différence d'âge se fera beaucoup moins sentir après une petite centaine d'années. Bien sûr, le lien qui animait leur désir avait aussi joué sa part dans leur relation.

« Dis-moi Blues... » Demanda-t-elle toujours allongée sur l'étalon qui la caressait. « Tu peux m'expliquer comment tu as eu ces marques ? »

Il resta silencieux plusieurs secondes avant de dire sur un ton neutre : « Je te l'ai déjà dit, une attaque de timberwolf.

— Oui d'accord, mais comment c'est arrivé ? » Insista-t-elle en relevant son regard carmin vers le sien.

« Tu sais très bien que Luna interdit d'évoquer notre passé. » Informa-t-il quelque peu agacé. Mais il avait toujours du mal à se montrer ferme avec la jument, peut-être était-ce à cause de son jeune âge et de sa curiosité, ou alors qu'il l'apprécie énormément.

Fermant les yeux comme pour se remémorer des souvenirs refoulés loin dans son esprit, Blues prit une grande inspiration avant de se mettre à raconter son histoire.

« J'étais sergent-chef dans l'armée solaire et je devais conduire une expédition dans l'Everfree. C'était une simple mission de surveillance. Plusieurs ouvriers avaient constaté des dégâts faits aux outils et au chemin de fer. » Il fit une pause en se remémorant ces vieilles histoires. À l'heure d'aujourd'hui, il ne s'était même pas intéressé de savoir si la voie avait été réparée ou non. « J'étais avec quatre de mes soldats, une licorne, un pégase, et deux terrestres.

— tu les connaissais bien ? »

L'étalon fut surpris de la question, mais ne put que sourire à Jazz.

« Oui, je les connaissais bien parce que j'ai même été leur instructeur pour la plupart. Il y avait Foo Fighters, Sky High, Rhapsody et Green day, une licorne qui te ressemblait dans sa manière de vouloir bien faire les choses, mais qui s'y prenait toujours maladroitement… comme toi. » Se mettant à rire, il reprit en ignorant les rouspétances de Jazz. « La nuit était tombée et on observait toujours de loin le chemin de fer. Le reste de la mission de reconnaissance n’ayant rien rapporté d’hostile ou d’inhabituel nous étions bien moins en alerte qu’à l'accoutumée. Et donc… » Il s’interrompit pour renifler l’odeur de la batpony, le lien ajoutait à ce parfum un certain apaisement pour l’étalon. « On n’avait pas remarqué qu’on était en train de se faire traquer par une meute de timberwolf. Alors, tu te doutes de la suite.

— Non. » Répondit-elle, la tête allongée sur son poitrail. « Continue s’il te plait. »

Fronçant les sourcils, Blues se retint de protester. Il n’avait certainement pas envie de raconter toute cette histoire, pourtant, il n’arrivait pas à aller contre le désir de la jument gris clair.

« Un premier et arrivé devant nous, au lieu de directement attaquer, il semblait nous juger, nous évaluer... ou plutôt… de se moquer de nous. Quand j’ai entendu un cri derrière moi, je me suis retourné pour voir Sky High plaqué au sol par une autre de ces créatures… Si je devais choisir entre un batpony en colère ou un timberwolf, je préfèrerais mille fois plus le batpony. Ces monstres de bois sont de vrais animaux, même pour donner la mort. Je n’eus même pas le temps de le rejoindre qu’un autre de ces monstres m’ait tombé dessus. Heureusement, Green, notre licorne réussit à lui mettre le feu et je m’en sortis qu’avec quelques brûlures légères. Mais ils semblaient tellement organisés. Les pégases avaient été neutralisés en quelques secondes seulement, et Green avec ses rayons offensifs qui illuminaient toute la forêt devint très vite la cible de trois d’entre eux. Mon épée ne pouvait pas faire grand-chose face à ces créatures faites de bois. J-je crois que c’est à ce moment-là que j’ai levé mon regard vers la lune, me demandant pourquoi je me battais pour une raison aussi stupide qu’un chemin de fer. J’étais en colère contre Celestia, et je ne pouvais plus que me mettre à hurler quand un timberwolf me plaqua au sol. J’avais beau utiliser mon épée, ça ne l’empêchait pas de me tailler en pièce avec ses griffes ainsi que ses crocs. » Il fit rapidement un geste du sabot pour désigner les marques qu’il avait sur le ventre et les autres sur le poitrail. « C’est à ce moment qu’en reportant mon regard sur la lune, je l’ai vu briller avant de produire un grand flash de lumière. Après il y a eu du feu, puis ensuite Luna est arrivée. Elle tentait de me parler, mais je n’entendais plus rien du tout, alors je me contentais de tendre un sabot vers elle. Je ne sais pas si c’est les événements qui m’avaient poussés à penser ça, mais je la trouvais incroyablement belle, je ne pouvais m’empêcher de la dévisager. Et donc, la fin tu la connais, elle m’a transformé, mais j’ai gardé les marques de mon combat, j’étais le seul survivant alors que c’était moi qui était censé prendre soin de mon équipe… Ces cicatrices… Luna m’a dit que c’est parce que j’avais subi un sort de guérison qui a bloqué la transformation là où j’avais été blessé… Green Day avait réussi à faire ça alors même qu’elle était dans la plus mauvaise posture… Et c’est ainsi que j’ai échoué dans mon devoir de sergent-chef. J’ai fait de lourdes erreurs qui ont coûté la vie à mes soldats, et le pire c’est qu’ils ont tout fait pour me sauver moi… »

Il se retenait de ne pas hurler de rage. L’injustice était ce qu’il reprochait le plus, ainsi que les erreurs dont il a fait preuve durant cette mission. Pourquoi a-t-il eu la chance de revenir et pas eux ? Forçant sur ses paupières pour ne pas laisser l'émotion déborder, il ne put retenir une larme qui coula le long de son visage. Jazz le sentit immédiatement et remonta le corps de l’étalon pour venir plaquer sa joue contre celle de l’ancien soldat.

« Ne cherche pas à dire que ce n'est pas de ma faute, que c’est à cause du destin, que Luna ne pouvait pas faire autrement, que Green Day avait une bonne raison de faire ça. Ces cicatrices sont gravées dans ma chaire et bien plus profondément en moi ! »

La jument se contenta de souffler de l’air contre le cou de l’étalon en passant un sabot dans sa crinière sombre.

« Je t’aime Blues. »

Le batpony se détendit quelque peu dans l’étreinte de la jument qu’il appréciait le plus. Elle lui faisait vraiment repenser à Green Day. Trois simples mots… elle n'avait besoin que de trois bêtes mots pour réussir à le calmer, l’apaiser sans le blâmer. Elle se fichait bien de toutes ces questions qui resteraient à jamais sans réponse, pour elle, il n'y avait que ces trois mots idiots qui comptaient… Et ils n'étaient pas si idiots que ça.

« Je t’aime aussi Jazz. »

Leurs caresses finirent par s’arrêter après une bonne quinzaine de minutes. Blues prétexta qu’ils devaient se remettre à leur mission pour se défaire de Jazz. En réalité, il ne voulait pas prolonger leur contact sous peine de ne plus pouvoir se retenir à cause du lien qui faisait grandir leur désir.

Scrutant l’horizon à la recherche de la moindre ombre en mouvement qui dénoncerait la présence de quelqu'un dans le ciel, Jazz se mit à trouver le temps affreusement long. Heureusement que les pégases n’avaient plus le droit de circuler dans les airs à partir de vingt heures, facilitant ainsi sa tache. Blues, lui, surveillait les rues en contrebas, guidant la batpony d'un toit à un autre pour changer de point de vue.

Faisant un signe à Jazz, il plana jusqu’au toit d’une bâtisse un peu plus grande que les autres. Elle prit un peu d’élan avant de rejoindre son camarade le plus discrètement possible. Blues avait toujours été le meilleur de tout le groupe pour ce qui était de disparaître, il était quasi impossible de le voir, sauf pour Luna qui bénéficiait d’un lien avec eux bien plus perceptible.

Le garde lunaire plaqua rapidement la jument contre les tuiles de la toiture en lui intimant silencieusement l’ordre de ne faire aucun bruit. Jazz observa dans la même direction que son collègue et vit une pouliche accoudée à l’appui d’une fenêtre de la façade face à eux. La jument se maudit d’avoir failli se faire repérer par une enfant.

À force d’attendre un moment sûr pour s’en aller, les deux batponies purent entendre ce qui s’apparentait le plus à des pleurs chez un enfant. Se jetant des regards interrogatifs, ils se mirent à écouter plus attentivement en se servant au mieux de leur ouïe surdéveloppée pour chercher une éventuelle réponse. Et ils n’eurent pas besoin de faculté auditive accrue pour entendre une dispute qui s’annonçait vivace dans cette même demeure.

On pouvait reconnaître un étalon et une jument, cette dernière pleurait tout autant que l’enfant pendant que le poney, lui, avait la voix de quelqu’un qui avait un peu trop bu, mais le plus interpellant fut quand les cris se changèrent en pleurs.

« Qu’est-ce qu’on attend ?! » Chuchota Jazz énervée.

« Ce n’est pas la mission qui nous a été confiée, et cette histoire ne nous regarde pas !

— Blues, un sale type est en train de battre sa femme et tu ne trouves rien de mieux à dire ? Ce n’est pas Luna qui a dit qu’au moindre incident, on devait foncer ?

— Le moindre incident au sol ! » Précisa-t-il comme si ça valait une bonne justification. Jazz secoua la tête en affichant une grimace d’incompréhension.

« Y a pas à dire, faudrait vraiment que tu arrêtes de penser que tu es encore un soldat, Blues. » Se disant, elle lui tourna le dos et visa la fenêtre où la pouliche se trouvait.

« Hey, si on a des armures, c’est pour une bonne raison ! » Proclama-t-il pendant que la jument s’enfuyait.

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Note de l'auteur

Alors oui je sais, la fiction de la furry explique déjà bien l'histoire de Blues. En fait, ce chapitre avait été fait avant qu'il ne se décide à faire la fiction et donc oui. Je lui ai donné quelques indications en me basant sur ce chapitre, mais ce n'est qu'après que je me suis rendu compte que ça rendait ce chapitre un peu moins pertinent. J'suis pas rassuré !

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La Furry
La Furry : #27222
Ce chapitre est bien mon préféré de la fiction^^. Non , heureusement il y a des détaille différent de l'os que j'ai écrit. Sinon j'ai aimée la façon de la bat, l'aire de rien vouloir conduire blues a ce révéler. Et on peux dire quel utilise une manière bien a elle^^. Je me demande si blues va la suivre dans cette demeure ou un couple de poney est en train de ce prendre le choux.

Sinon, on peux remarque que luna a commence penser a agir pour la question très épineuse du bat a corne. Et la on peux déjà sentir le sapin. Mais c'est vrais que quand on y pense, Funck aurai surement le mauvais rôle dans cette histoire. En attente de ton prochain chapitre.
Il y a 2 ans · Répondre
Toropicana
Toropicana : #27089
"Foo Fighters, Sky High, Rhapsody et Green day"

Pourquoi pas Rammstein aussi...
Il y a 2 ans · Répondre

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