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Lune pleine.

Une fiction écrite par La Furry.

Blues.

Pourquoi, pourquoi maintenant ? Je tends le sabot pour atteindre celui de ma collègue. Elle est si près, et pourtant, je n’arrive pas à la toucher. Son sang coule le long de ses plaies, ses yeux sont ouverts. “Green Day!” Elle ne réagit pas, elle ne bouge pas. “Allez, ne me laisse pas seul, il faut se relever, ils vont venir s’occuper de nous… Green Day, réveille-toi”. Ces créatures ont fini avec nos camarades, elles relèvent leur tête et la tournent. L'une entre elles me fixe. Ses yeux couleur marron ont un reflet assez prononcé avec cette pleine lune. Pourquoi n’avons-nous pas réussi à les repousser ? Pourquoi nos armures sont si mince ?

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Je viens de me lever. Après une rapide toilette, je me suis dirigé vers le vestiaire. Arrivé devant l’entrée, je peux entendre la voix des jeunes qui nous ont rejoints, même si pour la plupart, ils sont parmi nous depuis une année. D’autres n'ont que quelques mois. Ils sont si jeunes et pourtant, je ne peux me demander…… Regrettent-ils leur choix ?

Je place mes oreilles en arrière et envoie une ruade. J'entends un juron suivi d’un grognement. Le batpony à la robe bleue dont la crinière est du même ton, mais légèrement plus foncée, vient de placer son sabot sur son museau, retenant son sang. “Un jour, je te tuerai”. Il pousse un grognement.

Je me tourne et me rapproche de Funk. Arrivé près de son oreille, je marque une pause. “Tu n’es pas un soldat, juste un connard. Tu fais peut-être peur aux autres, mais je ne te crains pas.” Je me déplace et entre dans les vestiaires, les jeunes ne se sont rendu compte de rien, ils ont fini de se préparer et passent à côté de moi, ils effectuent un salut rapide et sortent. Je ne pense pas qu’ils croiseront Funk en sortant, il a dû se retirer, trop désireux de garder sa place. Ou bien, il va sûrement m’attaquer de nouveau. Chose qu’il fait toutes les nuits pratiquement. Il se retrouve généralement avec la tête enfoncée dans le marbre blanc des couloirs. Ensuite, il jure qu’il me tuera. “Tu essayes de tuer un mort.” Qu’est-ce qui est passé par la tête de ma reine la nuit ou elle l’a récupéré ?

Ouvrant la porte de mon vestiaire, je regarde mon armure, posant mon sabot dessus, je commence à dessiner les contours, admirant l’épaisseur du cuir, arrêtant mon sabot sur la plaque d’acier, si blanc, si léger et pourtant si robuste. Le miroir sur la porte de mon vestiaire se repositionne. Je le stoppe d’un sabot et je regarde mon reflet. À quoi je ressemblais avant ? J’étais de cette couleur, gris ? Et mes ailes… J’avais des ailes avant, j’étais une licorne ? ... Licorne… Pourquoi je me pose ces questions ? Pourquoi je pense à une licorne... ?

Je referme la porte et sors de la pièce sans avoir mis mon armure. Je me déplace le long des longs couloirs que j’emprunte chaque soir pour prendre mon poste auprès de ma reine. Je ne prête plus attention à ma direction et je finis dans une salle. Il y a de grands vitraux où ma reine est représentée. Elle est si belle ! Si imposante ! À ses côtés se trouve la gravure d’une autre alicorne à la robe blanche, une crinière d’un bleu ciel qui semble voler comme celle de ma maîtresse. Ça me dit quelque chose… Je me rapproche pour lire la pancarte qui se trouve en dessous. “Princesse Célestia et princesse Luna, princesses des éléments solaire et lunaire, protectrices du peuple d’Equestria.”

“Princesse Célestia ! J’étais un ! … Gre… Green Day… !” Le sol semble se dérober sous mes sabots, déployant mes ailes comme pour m’assurer, me retenir, je me redresse. Pourquoi j’ai oublié ? Ma reine, avez-vous effacé ma mémoire? Me déplaçant, je lève la tête à chaque fois que je passe devant un autre vitrail. Je finis par baisser la tête. Au bout du couloir se trouve un balcon et je me place face à la rambarde. Redressant la tête, je me mets à observer le ciel étoilé, m'arrêtant sur son astre, la lune est pleine cette nuit. “Comme cette nuit, cette sinistre nuit." Je regarde derrière moi, le couloir où les rayons lunaires frappent les vitraux, projetant de douces couleurs sur le sol. Je me retourne pour regarder la lune. “Ma reine, cette nuit, je ne serai pas votre gardien. Mais juste un étalon à la recherche de son passé.” Pourquoi j’ai regardé la lune cette fatidique nuit ? Pourquoi je lui ai répondu ce qu’elle voulait entendre ? Mes ailes toujours déployées, mon regard ne quittait pas l’astre lunaire, attendant comme une réponse.

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Quelques étages plus hauts, dans une chambre finement décorée, une jument à la robe bleu nuit caresse une jeune batpony, allongée le long de son corps les pattes repliées, elle dort d’un sommeil lourd, pas réparateur, mais rempli de cauchemars, toujours le même. À chaque réveil, elle ouvre les yeux et découvre la jument lunaire qui est venue à elle. Cette nuit où tout a déraillé.

Ses oreilles viennent de se redresser, un être dans le besoin vient de lui parler. Adressant ses dernières paroles à la lune, son astre, qui représente la paix, la tranquillité. Offrant une caresse à la pouliche elle se lève et se dirige vers son bacon privé. Sa crinière éthérée volant à la brise fraîche de la nuit, elle relève la tête et offre un salut digne d’un monarque à sa soeur. “Qu’elle est cette âme perdue, qui par cette pleine lune magnifique, se retrouve dans le besoin, un besoin vital ?”

La jument lunaire relève un sourcil, par étonnement plus que par surprise. La lune, sa sœur vient de lui donner le nom de ce poney. Il se nomme Stone Free. Un nom qu’elle n’aurait jamais pensé entendre de nouveau.

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La lune vient d’émettre un flash, ma reine aurait donné sa réponse ? C’était un flash chaleureux, oui elle est d'accord pour me laisser cette nuit. Battant des ailes, je pose mon sabot droit sur la rambarde, prenant appui dessus, je relève mes ailes, je les regarde un instant. Oui maintenant j’en suis sure, j’étais un pégase. Rabattant mes ailes, le cuir tendu entre l’ossature expulse de l’air et me propulse dans les airs. Je me laisse planer quelques instants, le temps de me rappeler la raison de cette sortie, il y a plus de 3 ans maintenant. Un bâtiment à la toiture bleu foncée : la gare, il y a 4 ans qu’elle a été construite. Je me pose sur la toiture et me rapproche du bord, les quais sont déserts, seules quelques lampes ont été allumées par le chef de gare, comme cette nuit. Oui la princesse Célestia avait demandé de vérifier les traces, ils n’avaient rapporté que des créatures sans s’en prendre au matériel laissé sur place, et au petit matin les ouvriers retrouvèrent leurs outils détruits.

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J'étais sur le quai fraîchement bâti, attendant le reste de mes camarades, avec qui je devais faire cette sortie. Le premier à arriver fut Rhapsody, un terrestre à la robe mauve et à la crinière blanche. Arrivé à mes côtés, il me salua avant de s'assoir sur son flanc, il était calme comme à son habitude, restant silencieux, les seuls moments où il parlait étaient mûrement réfléchis. C'était pour calmer Foo Fighters, le pégase à la robe verte et à la crinière jaune. Celui-ci arriva quelques instants après Rhapsody. Il fut rejoint par Sky High, une licorne d’un ton gris, sa crinière noire lui allait parfaitement. Le dernier à arriver était Green Day, une licorne. Elle était le centre d’attention de chacun de nous, bien qu’elle sache se battre, elle connaissait plusieurs sorts de guérison, chose qu’aucun de nous ne pouvait faire. Mon camarade Sky n’avait jamais appris ce type de magie, et on peut dire qu’elle nous apportait beaucoup de fierté, quand on rentrait de mission et qu’on n’avait jamais à déplorer de blessé. Elle était notre ange gardien. Ça faisait maintenant quelques semaines que nous flirtions et depuis un moment, je ne pouvais plus décrocher mon regard d’elle. Chose que n’avait par manqué Foo, me lançant quelque petit sarcasmes bien de chez lui.

Après que toute l'équipe se soit saluée, ils se mirent au garde à vous. Leur rendant leur salut, je me plaçai en face d’eux. “Cette nuit, la princesse Célestia nous a demandé de parcourir le tracé de la voie ferrée. Il semblerait que des créatures inconnues détruisent le matériel que les ouvriers laissent”. Mes collègues se regardant un moment, je pouvais remarquer à leur visage qu’ils n'étaient pas d’humeur à se balader pendant la nuit pour une question de pelles et pioches brisées.

Sky la licorne à la robe grise se rapprocha de moi. “Pourquoi la princesse envoie ses meilleurs poneys pour une histoire de pelles cassées, une autre équipe aurait pu s’en charger ?” Il me fixa un moment avant de retourner son regard sur les autres membres qui étaient restés à leur place.

“Sergent, si la princesse estime que nous sommes plus adaptés pour cette mission, qui sommes-nous pour la contredire ?” Le garde se retourna, me dévisageant. Il était sur le point de me répondre quand un sabot vint se poser sur son encolure.

La licorne regardait à qui appartenait le sabot, Rhapsody se tenait à ses côtés, il ne le regardait que d’un oeil. Ses soldats, et c’est pour ça que nous somme là. Le terrestre à la robe mauve se déplaça et reprit sa place. “Mettons-nous en route, plus vite partis, plus vive rentrés.” La licorne frappa du sabot dans un caillou avant de reprendre sa place, regardant le terrestre d’un regard pas vraiment amical.

Je restais là, planté sur mes sabots, à regarder mes camarades, ils n’avaient pas leur langue dans la poche, mais je devais avouer que je pensais la même chose. Mon planning avait été chamboulé, et moi qui espérais passer une soirée en tête à tête avec Green, c’était loupé !

“Bien allons-y.” Nous nous sommes mis en marche, Foo était en tête, volant à quelques mètres au-dessus du tracé. Sa faculté de voler et repérer le danger nous avait sorti de bien des galères. J'étais en second accompagné de Green. Sky et Rhapsody étaient en arrière, une formation que nous utilisions, apprise à l’académie et inchangée depuis.

Ça faisait maintenant deux bonnes heures que nous suivions le tracé, il n’y avait rien à signaler, Foo était toujours devant et Green l’avait dépassé de quelques mètres, ou c’était moi qui avais ralenti la cadence. Si je surveillais ? Oh que oui ! J'étais à l’affût, admirant son corps dans les moindre détails, sa cutie mark en forme de bouclier où une croix de couleur bleue était incrustée me faisait sourire, mais je salivais en regardant le reste de son magnifique corps. Elle se mit à me regarder, avançant toujours, la tête sur le côté. Je la regardais ouvertement, sans me rendre compte que j'étais en mission. Elle me sourirait, ça me suffisait. Puis Foo s’est arrêté, la fin du tracé de la voie ferrée était en vue.

Déployant mes ailes, je rejoignis Foo qui était entré dans le feuillage d’un arbre. Je me posai sur une branche, un peu en-dessous de lui, relevant ma tête pour le regarder. “As-tu vu quelque chose ?”

Le pégase à la robe verte et à la crinière jaune détourna sont regard pour me fixer. “Non, rien, je vais rester ici, ce point de vue est parfait”. Levant son sabot et pointant une petite cabane en bois où les outils devaient être rangés. “J’ai une vue parfaite, si je remarque quelque chose, j’enverrai le signal.” D”un signe de tête, je descendis de la branche et atterris derrière un buisson, je me faufilai pour rejoindre Sky qui était placé non loin de la cabane, dans un fossé naturel.

Arrivé non loin de lui, je ne le remarquais pratiquement pas, placé dans l’ombre du fossé, la lune ne le dévoilait pas, je pouvais remarquer son arme, une petite lance à ses côtés, il devait l'avoir détachée de son armure pour pouvoir l’utiliser aussi rapidement que s’il utilisait une attaque magique, il ne bougeait pas, sa position allongé sur le côté, un sabot non loin de son arme. Je me retournai, et m’en allais vers Rhapsody. La licorne savait ce qu’il devait faire, je n’avais pas besoin de m'approcher de lui au risque de compromettre sa position.

Arriver à trouver le terrestre à la robe mauve n'était pas chose facile ! Malgré sa crinière blanche, le trouver était une difficulté, lui, il s’en servait dans ce contraste de couleur sombre, la foret reflétait plusieurs couleur qui allaient du sombre au clair et le terrestre savait s’en servir. Arrivé près d’un arbre où le tronc se divisait en deux, je me mis à regarder, cherchant la moindre trace de Rhapsody. Un faible hululement de chouette se fit entendre, ça devait être Foo, il devait avoir vu quelque chose. Je me tassai un peu, me plaquant contre le tronc de l’arbre à la recherche du moindre mouvement.

Une voix presque inaudible arriva à mes oreilles, elle venait de ma gauche. “A l’orée de la lisière, 3 mètres de la cabane et le deuxième se trouve à 6 mètres. Deux contacts”. C'était le terrestre, allongé de tout son corps, les pattes avant droit devant lui, pr^t à se relever si le besoins se faisait. Son arme était posée juste à côté de son épaule gauche, un petit glaive, dont la lame était recouverte de charbon ou bien de terre humide pour la camoufler d’un éclat de lune qui l’aurait mis à découvert. Il tourna vers moi, un sourire au lèvres. “Ce ne sont pas des monstres, une licorne et un terrestre. Un mâle et une femelle d’après ce que je peux voir”. Je lui souris, soulagé que nous n’ayons pas affaire à des monstres comme on avait pu le croire au début.

Je regardai les ombres se déplacer, discrètement et lentement pour se rapprocher de la porte de la cabane. “Rhap, nous allons les intercepter quand ils seront sur le point de détruire les outils. On peut souffler, les armes ne seront d’aucune utilité contre des poneys, ils ne semblent pas armés. J'espère qu’ils auront au moins une bonne excuse pour avoir détruit les outils.” D’un signe de tête, le terrestre me fit comprendre qu’il avait assimilé les ordres. Je me tournai pour rejoindre Foo, Sky et Green. Je savais qu’ils étaient au courant que c'étaient des poneys, mais je désirais surtout les rejoindre et faire l'arrestation au plus rapide. Je voulais être auprès d’elle. Discrètement, arrivé au buisson où se trouvait le pégase à la robe verte, je lui fis un signe, l’autorisant à les arrêter dès qu’ils sortiraient de la cabane. Foo me répondit d’un signe de sabot, déployant ses ailes, prêt à s’envoler pour l'interception.

Continuant sur ma lancée, je dressais mes oreilles au son que Foo avait fait quant il s’était posé en catastrophe devant les deux poneys, ce bruit se produisait car son armure était toujours un peu desserrée, et que les plaques d’aciers s’entrechoquaient quand il atterrissait. Je me mis à sourire à l’idée que les poneys avaient dû avoir une très belle peur. Arrivé près du fossé où se trouvait Sky, je ralentis, repliant mes ailes, je descendis dans la tranchée, la licorne n’avait pas bougé d’un poil. Arrivé à moins d’un mètre de lui, je me demandai s’il s’est endormi, ça lui était déjà arrivé, il y a quelques années, après de longues heures à rester éveillé pour une garde, la licorne s’était assoupie, mais cela ne s’était plus jamais reproduit. Bah, une belle frayeur pour le sortir de sa torpeur lui suffira.

“Garde a vous, Soldat !” Il n’a pas bougé, tapant du sabot et recommençant avec l’intention de donner plus de voix, je me retiens au son que mon sabot vient d'émettre à l'impact. Il n’a pas plu dans cette région depuis plus de deux semaines, et pourtant, mon sabot vient de produire un son d'éclaboussure, le relevant, un autre son se fait entendre, comme une ventouse. Je baisse la tête sans quitter des yeux la licorne qui ne bougera plus. Apportant mon sabot droit devant mon museau, je me sers de la clarté de la lune pour voir mon fer, il est recouvert de sang. Les yeux grand-ouverts, je me déplace, contournant le corps de mon amie pour me retrouver face à lui. Je ravale avec dégoût ma salive. Mort! sur le coups, son arme a dû se décrocher sous l'impact d…… Quatre lignes lui parcourent l’encolure, l’une d’elle lui a arraché la trachée, la vidant de son sang en quelques minutes. Les seul mots... Non, il n’a rien pu dire. Je me redresse, les oreilles en alerte. Mes amis, Green!! Green, je dois les prévenir, j’ai dit qu’ils n’avaient pas besoins d’armes pour arrêter les poneys. “Célestia, Non pas ça ! Par pitié pas ça !” Déployant mes ailes, je m'élance pour rejoindre mes amis, je dois les prévenir, Green.

Je pris un peu d’altitude, je désirais voler sans zigzaguer entre les arbres, mais aussi pouvoir voir l'ennemi et l’attaquer si je le voyais. Arrivé à une cinquantaine de mètres de hauteur, je me mis à faire du surplace. Je pouvais voir mes amis, et les deux poneys, déshabillés de leur costume de monstre. Comme me l’avait dit Rhapsody, il y avait un mâle et une femelle. Je ne m'attardais pas plus sur eux, il y avait urgence, mais je ne remarquai rien, les arbres où le feuillages bien trop épais empêchaient de remarquer quoi que ce soit. Je finis par me rapprocher et me poser à côté de la licorne.

Green se tourna vers moi, me dévisageant quelques instants, un léger sourire aux lèvres, il disparut et ses yeux se sont ouverts en grand, sa bouche a commencé à bouger. “Stone, attention !!” Je tourne la tête pour apercevoir une créature bien plus grande que nous, l’une de ses patte est levée, et ses griffes, ses 4 serres tranchantes, se dirigent vers moi. J’effectuai un pas chassé pour éviter le coups, je poussai green qui à son tour bousculait le poney qui semblait tétanisé par la créature.

J’ai vis passer le terrestre mauve, épée en bouche et faire un bond pour frapper au niveau du cou de la créature. Un craquement se fit avant de voir Rhapsody être envoyé contre un mur de la cabane. Je me relevai, dégainant mon épée qui se trouvait sous mon aile gauche, arme en bouche, je m'élançai à mon tour sur la créature faite de branches. Au moment où je prenais appui sur ma jambe avant droite, un éclair, comme si on venait de me foudroyer me fit m'écrouler. Green se plaça devant moi, une attaque magique de couleur verte projeta la créature en arrière, des morceaux de bois s’éparpillaient un peu partout, démontrant que le timberwolf ne se relèverait pas.

Foo le pégase était en prise avec un autre qui était apparu. J’essayais de le bloquer, les deux poneys étaient recroquevillés sur eux, ne quittant par des yeux la créature en bois qui ne semblait pas craindre la lance où les sabots du pégase. Rhapsody réapparut, galopant et effectuant un nouveau saut pour aider son collègue ailé. Essayant de me relever, je sentis un sabot se poser sur mon épaule, la licorne verte dont la crinière de couleur bleue comme ma robe était penchée sur moi. Sa corne était recouverte d’une lueur verte, douce et chaleureuse. “Green, désolée, je dois me relever pour les aider”. Elle appuya plus fort de son sabot sur mon épaule. Je me mis à la dévisager, son visage était crispé par la peur, ses yeux fermés pour ne pas me regarder, elle pleurait, ses joue étaient mouillées, ses larmes faisaient un sillon, suivant le contour de son visage, gouttant au niveau de sa mâchoire, ses larmes tombaient sur ma plaie, béante, et ensanglantée.

La licorne rouvre les yeux, elle se met à me regarder, ses magnifiques yeux de couleur jaune sont humides, elle se met à secouer la tête. “Non, tu es trop… si tu te lèves, tu mourras”. Elle se mit à renifler, relevant la tête pour regarder les deux poneys. “Vous deux, tirez vous d’ici”. Les deux poneys se regardèrent avant de se redresser, la femelle désirait se rapprocher de la licorne verte, mais le regard assassin de la jument l’en dissuadait. Elle coucha ses oreilles et se tourna vers l'étalon qui l’accompagnait, tout deux regardaient le pégase et le terrestre qui combattaient le timberwolf. Green regarda dans la même direction, elle voudrait les aider et envoyer une attaque, mais elle ne peut pas arrêter son soin. Elle se retourne vers moi, appuyant son sabot sur mon épaule. “Reste avec nous, tu es revenu seul, Sky n’est plus ?” Sa question résonnait dans mon crâne. Je fermai les yeux, secouant la tête.

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