Réponse d'une étoile attristée mais décidée.

Le temps passe sans que le peuple s'en émeut.

Sa maudite arabesque, il peut la reprendre.

Sans elle, j'aurais pu choisir, plaisir merveilleux

Entre le jour et la nuit, pouvant y prétendre.

Mais même cette nuit, si je devais énoncer

Pour qui mon cœur brûle d'une flamme éclatante,

Je te dis dis encore une fois la vérité:

Follement amoureux, c'est pour toi que je chante.

Alors, Lu. Dis-moi. Qu'est-ce que cela va changer ?

Ces sentiment, tu les connaissais déjà. Tu avais seulement oublié.

Et ce soir, songe au creux d'une nuit d'été. L'as tu vraiment rêvé ?

Nous nous l'étions dit, murmuré, face à face dans ce pré.

Puis il y eut aussi cet incident, qui nous rendit malheureux.

Je pleure, seul comme nous, cherchant à rêver un peu,

Mais les larmes éveillent en moi des souvenirs bien trop douloureux.

Je comprendrais que tu ne veuilles pas de moi, mon crime est si affreux !

Un océan ne suffirait cependant à noyer les flammes

Qui brûlent au creux de moi, au fond de mon âme.

J'ose espérer que ton silence te fasse glisser vers moi ;

Car ce feu est mon amour, qu'un cauchemar n'effacera pas.

Seules ces cendres d'opale coulant sur mon visage de pierre,

Stigmates aqueux vaincu par le froid de l'hiver

Montre sa faiblesse face à la haine du Froid de nos ombres,

Une prophétie destinant le monde à ses jours les plus sombres.

En attendant, chaque nuit vaut la peine d'être vécue !

Pourquoi nous attrister durant des heures sitôt perdues ?

Alors je souris, effort physique au-delà de l'extrême,

J'espère qu'il en va de même pour toi : Je t'aime.

Tu as de beaux vers, comme toujours. par ton témoignage, tu as ma langue déliée