Une ville fantôme. Vide. Les bâtiments délabrés, la poussière recouvrant la moindre surface, ternissant des couleurs qui avaient été vives il y avait quelques années. Il n’y avait aucun bruit. La nature avait repris ses droits sur cette parcelle du monde, couvrant les murs de lierres, tapissant le sol autrefois formé de la terre retournée par les passages incessants des poneys heureux d’herbes hautes. Les toiles d’araignées pendaient à chaque fenêtre, dans chaque recoin, tissées par des octopodes obstinées. Des petits animaux avaient élus domiciles dans les ruines, et s’étaient cachés à l’arrivé des voyageurs. La vie avait finalement réélu domicile dans ce village.
Mais la mort restait atrocement présente. Sur la place centrale, par terre, se trouvaient des corps décomposés, parfois ne comportant plus qu’un squelette équin affalés sur le sol. Dans toute la ville, il y avait des cadavres éparpillés, et leur concentration augmentait au fur et à mesure qu’on se rapprochait de cet endroit.
La pégase s’approcha d’une estrade en bois pourri par les âges. Elle posa son sabot dessus, et la structure qu’elle avait touchée s’effondra, répandant une armée d’insectes qui s’éparpillaient, en proie à la panique. Sur l’estrade, il y avait encore le pupitre, du haut duquel avaient été prononcés les mots.
Ces mots qui avaient condamné un monde. Ces mots qui avaient provoqué le carnage le plus sanglant du pays. Ces mots qui avaient condamné ces centaines de poneys dont les cadavres jonchaient le sol.
C’était là, sur la place centrale de Ponyville, que Luna avait appelé les poneys à faire sécession contre le régime tyrannique de sa sœur. C’était là qu’était née la Nouvelle République Lunaire.
C’était là qu’avait débuté le Massacre de Ponyville.
Fluttershy serra les dents, refoulant les souvenirs qui menaçaient de la submerger. Pour avoir écouté ce discours, pour avoir songé à quitter l’Empire, pour avoir douté et considéré les propos de la Princesse de la Nuit, les Ponyvillois avaient payé le prix fort. Parce que penser à trahir Celestia était un crime. Parce que songer à s’opposer à elle était une hérésie. Parce que, pendant que certains écoutaient le discours relatant la réalité de la folie de l’alicorne, d’autres se postaient sur les toits, se mêlaient à la foule, où se cachaient dans les ruelles sombres, armes au sabot.
Fluttershy sentit quelque chose craquer sous sa patte. Elle ferma les yeux et leva la tête, luttant contre la bile qui lui remontait dans la gorge, tentant de ne pas imaginer sur quoi ou qui elle avait bien pu marcher. Elle se contenta de marcher, regardant droit devant elle, ne pensant à rien. Ou du moins, elle essayait.
Pourquoi étaient-elles revenues ici ? Pourquoi leur première action a été de se diriger vers ce village où elles savaient qu’elles ne trouveraient que la mort ? Pourquoi ne pas avoir tenté de rejoindre une de leurs amies en premier lieu ?
Parce que Pinkie le voulait. Parce que la ponette rose désirait affronter ces démons qui les torturaient depuis treize années. Contempler cette scène, et voir si la réalité était vraiment si noire, ou s’il ne s’agissait que d’un cauchemar.
C’était la réalité. La folie avait frappé ici.
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Un sabot rose caressa le bois du lit pour enfant. La couverture bleue en lambeaux qui le couvrait le désignait comme un lit pour garçon. L’autre, plus au fond de la pièce, avait des traces de tissu rose. Et sur le sol poussiéreux, envahi de bestioles diverses, trainaient des cadavres de jouets et de peluches.
S’en étaient-ils sortis, ou le fanatisme et l’envie de sang avaient aussi enlevé les poulains ? Qu’était devenue la famille Cake ?
La terrestre se releva, rajusta sa cape sur ses épaules, et sorti de la chambre. Des éclats de souvenirs, des images venant d’un passé lointain où elle vivait heureuse, regardant les jumeaux grandir s’étalait devant ses yeux comme un film. Pumpkin apprenant ses premiers tours de magie. Pound s’envolant à quelques dizaines de centimètres du sol. Et leurs parents, fiers, observant la baby-sitter attitrée des enfants s’amuser avec eux.
Elle monta à l’étage, là où se trouvait autrefois sa chambre. Elle passa la dernière marche de l’escalier, et s’arrêta. En face d’elle se trouvait un petit être reptilien, avec de grands yeux violets ouverts et inexpressifs, couché juste en face des escaliers. Comme s’il attendait.
Gummy avait attendu le retour de sa maîtresse sans bouger jusqu’à la fin. La ponette toucha l’animal, qui chuta sur le côté, tel une statue. Etrange, d’ailleurs, qu’il se soit momifié plutôt qu’être dévoré par les insectes. La terrestre prit le cadavre, et le posa sur sa tête comme elle le faisait autrefois, puis elle se mit à fouiller sa chambre.
Des affaires pour faire la fête, de vieux ballons de baudruche remplis de poussière, des cotillons écrasés par le poids de l’âge, un coffre rempli de confettis qui se désagrégèrent au contact avec l’air. Elle retrouva sa machine de bienvenue, trouvant à nouveau des confettis dans le four, et une odeur de pourriture s’échappant des tubes au-dessus. Et au fond, son canon à fête. Son invention dont elle était la plus fière. Renversé sur le côté, une roue manquante. Elle prit la ficelle et tira dessus. L’objet émis un bruit de dégonflement pathétique, et un malheureux ruban glissa hors de la bouche.
Cette ville était en ruine. Rien ne tenait plus debout. Rien n’était plus comme avant. Tout n’était que désolation, ruine, et cadavres.
Ponyville était à l’image du monde. Triste. Mort. Sans joie.
Sans sourires.
Pinkie Pie descendit les escaliers, et se dirigea dans l’entrée. Ce qui avait été la boutique florissante des Cake sentait véritablement mauvais. Elle se dirigea dans la cuisine, trouvant un gâteau couvert de moisissures, à moitié fini. Moitié qui avait été dévorée par les animaux de passage. A côté du plat, il y avait même le grand couteau qui aurait dû servir à le couper.
Le gâteau de bienvenue à Luna. Après son annonce, qui aurait bien sûr choqué les habitants, il y aurait dû y avoir une fête. Peu importait la raison, la ponette n’aurait jamais laissé des nouvelles si sombres soient elles gâcher la journée, surtout si Luna venait leur rendre visite.
Elle était allée à eux en premiers, car dans Ponyville se trouvaient les Porteuses des Eléments. Si elle était arrivée à convaincre les Héroïnes de la suivre dans son projet de sécession, alors elle aurait pu lutter contre le régime de sa folle de sœur.
Si tous ces cadavres étaient dans la rue en ce moment, si plus personne ne souriait dans ce monde, c’était la faute de Luna. Et de Celestia. Et des autres, qui ne l’avaient pas empêché.
Et d’elle, qui avait fui comme une lâche.
La ponette observa longuement le couteau. Comme s’il allait lui donner la réponse.
Et la réponse à quoi, au juste ?
-Je veux connaitre le moyen de rendre le sourire aux gens.
Ils ne vont pas le regagner par eux-mêmes. Ils sont trop tristes.
-Qu’est-ce que je peux faire, alors ?
-Pinkie ?
La ponette se retourna, pour voir la pégase jaune la regarder. Fluttershy avait la même cape qu’elle, noire, lui couvrant le dos, avec une capuche lui tombant sur la nuque. Zecora estimait que ces capes étaient bien pratiques pour les voyages, notamment lors des trajets dans la forêt, les camouflant aux créatures qui rôdaient.
Et pourtant, il n’y avait plus rien à craindre de ce côté-là. Ceux que Zecora appréciaient n’avaient désormais plus de peur à avoir face à la forêt Everfree. Pour les autres, par contre, c’était la mort assurée. Et il n’y avait que deux personnes que la zèbre autorisait à déambuler dans ce qui était désormais sa forêt : les deux ponettes qui marchaient actuellement parmi les ruines de ce qui avait été leur foyer.
Concernant la cape, Pinkie ne la portait que pour une raison : donner une représentation physique du désespoir qui lui consumait l’âme. Pinkie de riait plus. Pinkie ne souriait plus. Fluttershy observait l’air de son amie. Sa crinière raide lui tombant sur le côté, son air vide, triste, son teint terne, et les deux grandes trainées sombres qui lui descendaient des yeux, traces d’années passées à pleurer.
Elle ne l’avait vu comme cela qu’une fois auparavant, lorsqu’elle avait perdu toute confiance en ses amies et s’était mise à déprimer, alors que les autres lui préparaient un anniversaire surprise. Mais là, il avait suffi de lui montrer la vérité pour redécouvrir la Pinkie joviale et heureuse de vivre.
Ça faisait maintenant treize ans que Pinkie déprimait. Et c’était la vérité la cause de cela. Fluttershy ne savait pas quoi faire pour lui remonter le moral, et revenir sur les lieux de l’évènement le plus traumatique de leur existence n’était pas la meilleure solution.
La pégase avait passé toutes ces années à surmonter quotidiennement sa frayeur naturelle. Elle avait vécu tout ce temps dans la forêt qu’elle craignait le plus, pour son amie. Parce que Pinkie Pie aurait cessé d’exister sans elle. Elle avait lutté, se donnant au maximum pour cette terrestre qui n’avait plus le goût de vivre. Elle l’avait conduite chez Zecora, la shamane, qui les avait hébergés après avoir entendu leur histoire.
Fluttershy évita de penser à ce qui s’était passé ensuite. Elle vida de son esprit les sombres mots de pouvoirs qu’avait employé la zèbre, l’énergie magique qui avait parcouru la forêt, répondant à l’appel des esprits…
Et les cris des fanatiques mourant sous les frondaisons des arbres, alors qu’ils traquaient les fuyardes. L’accès à la forêt avait été interdit à quiconque ce jour-là, les trois juments vivant en exil complet.
Exil qui avait pris fin quand le ciel avait finalement quitté sa teinte rouge sanglante pour laisser se lever un soleil flamboyant. Fluttershy avait alors émis l’idée de revenir dans le monde "réel", retrouver leurs amies et un semblant de vie. Mais Pinkie avait insisté pour revenir ici en premier.
Fluttershy secoua la tête. Elle se remémora des bribes d’informations qui avaient filtrés par-delà l’ombre des arbres de la forêt. Applejack. Elle était restée dans sa ferme pour soigner des blessés. Si elles avaient de la chance, ils tomberaient peut-être sur le camp, et pourraient renouer avec le monde.
-Tu viens, Pinkie ?
La ponette hocha la tête, et Fluttershy commença à s’éloigner. Mais Pinkie tourna la tête vers la lame qui brillait sur la table.
Ils n’arriveront pas à sourire par eux-mêmes. Il va falloir les forcer.
Une étrange grimace passa sur les lèvres de Pinkie.
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Elles se dirigèrent vers la périphérie de la ville, sur le chemin terreux qui menait à la ferme de la famille Apple. Les deux ponettes s’étaient peu mises au courant de ce qui se passait dans le monde pendant treize ans. La dernière fois qu’elles avaient entendu parler de la cow-pony, elle avait mis en place une espèce d’hôpital pour les blessés à l’endroit de sa ferme.
Mais cela faisait longtemps. Et ça n’avait apparemment pas tenu le temps que les exilées reviennent…
Fluttershy ne put s’empêcher de s’arrêter, les yeux larmoyants, devant les restes de la ferme. Tout était nature, plantes grimpantes et pommiers, mais dans une anarchie et un chaos complet. Sous ses sabots, elle sentait le sol, fertile, grouillant d’une vie minuscule. Autour d’eux, des animaux les observaient, effrayés par la présence de visiteur après tant de temps.
Et pourtant, on distinguait de ruines calcinées sous la couche de verdure. Ici et là, on trouvait encore des traces d’un gigantesque incendie qui avait dû ravager le verger. Toute cette nature, toute cette tranquillité verdoyante avait été bâtie sur les cendres fertiles et les cadavres nourrissants.
Car oui, ici aussi, il y avait des cadavres. Des centaines de squelettes blanchis par la vie qui s’en était repu. Tous regroupés près du hangar, comme s’ils avaient été placés là avant de mourir. Des restes de tissus montraient des uniformes ensanglantés, des couchettes par terre, parfois des armes.
C’était un hôpital. Mais quelque chose de terrible s’était passé. Les uniformes arboraient parfois un croissant de Lune, parfois un Soleil stylisé.
Il y avait eu une bataille ici. Et elle avait détruit la ferme.
Fluttershy s’assit, ne pouvant pas continuer. Des larmes tombaient à terre, tandis qu’elle sanglotait face à cette injustice. Le cadavre d’Applejack était peut-être par ici, dévoré par les vers, laissé à terre sans aucune forme de cérémonie. Peut-être avait-il brûlé dans les flammes.
Elles avaient passé treize ans à se voiler la face, mais la réalité est cruelle : la guerre avait bien eu lieu, et elle n’avait épargné personne.
Même pas les enfants.
En face de Fluttershy se trouvait un assemblement d’os assez petit. Comme s’il appartenait à un adolescent. Une licorne, à en juger par la corne qui pointait en dehors de la mousse qui couvrait le corps.
La pégase s’approcha du crâne, figé dans l’éternel sourire qui les caractérisait. Injuste. C’était injuste.
Son regard fut attiré par un objet blanc à côté du corps. Elle gratta le sol, dégageant ce qui ressemblait à un masque sans expression, avec un trou prévu pour la corne. Est-ce que le petit poney à côté faisait du théâtre quand il était mort ?
Fluttershy s’essuya les yeux. Elle devait être forte. A quoi s’attendait-elle ? Que parce qu’elle était sortie de sa forêt, le monde allait tout d’un coup redevenir normal ? Elle secoua la tête. Elle devait retrouver Pinkie.
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La terrestre rose entra dans ce qui était autrefois une grange, et maintenant une ruine effondrée et calciné, recouverte de végétation. Elle se tordait pour atteindre le fond du bâtiment, en évitant les poutres qui menaçaient de tomber au moindre faux mouvement, et regardant ce qui avait été un de ses endroits préférés pour faire la fête.
Sa crinière lui passa devant les yeux. C’est ici, il y avait bien longtemps, dans le même état de dépression, que ses amies lui avaient remonté le moral et lui avaient rendu son caractère joyeux. Elle avait cru que ses amies l’avaient délaissée, alors qu’elles lui préparaient un anniversaire surprise.
Pendant la guerre, elles l’avaient sûrement oublié, son anniversaire. Ainsi même que son existence.
Elle tomba sur un squelette brûlé. C’était étrange. Elle n’avait pas croisé de corps dans la grange jusque-là. Au vu de sa taille, ce devait être un adolescent, qui s’était fait piégé par les flammes. Une mort horrible.
Pinkie se pencha sur le corps, soulevant le crâne. En dessous, il y avait un endroit qui avait été épargné par les flammes. Et là, se trouvait quelques crins rouges, ainsi qu’un morceau de tissu rose.
Un rire nerveux s’échappa de la gorge de la terrestre. La ferme, le crin, le tissu.
Elle se releva, et se dirigea vers la sortie des ruines. Mais quelque chose attira son regard. Juste à côté des planches brûlées qui constituaient autrefois le mur, se trouvait un poney adossé, qu’elle n’avait pas remarqué en entrant. Elle se déplaça parmi les décombres, et s’approcha du poney.
Il ne bougeait plus. Il ne respirait plus. Du sang séché s’étendait en une grande tâche depuis son torse percé jusqu’à former une flaque tarie pourpre au sol. Il avait dû se traîner ici après avoir été blessé, et y mourir. On aurait dit qu’il dormait.
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Fluttershy entra dans les ruines, et nota Pinkie, observant un poney adossé à un mur, immobile. Elle s’approcha d’elle, pendant que la terrestre observait ce qui ressemblait de plus en plus à un cadavre. La pégase surmonta sa répulsion, et posa son sabot sur l’épaule de la ponette rose.
-Pinkie...
-Dis, Fluttershy...
Pinkie souleva la tête du corps, montrant son regard mi-clos et sa bouche qui avait dû baver du sang. Puis elle tourna sa tête vers Fluttershy.
La pégase n’osa pas bouger. Le regard de Pinkie était effrayant. Ses iris étaient extrêmement rétrécis, et elle ouvrait grand les yeux. Un léger sourire angoissant était plaqué sur la bouche de la ponette, lui donnant un air... Carnassier.
Et pendant ce temps, des larmes coulaient, suivant les traces sombres sous les yeux de la ponette.
-Pourquoi est-ce qu’il ne sourit pas ?
Elle désigna l’espace.
-Partout à Ponyville, les poneys font un grand sourire, et lui, il ne sourit pas.
Fluttershy ne comprenait pas. Il n’y avait personne qui souriait à Ponyville.
Il n'y avait que des crânes, et leur grimace.
Pinkie sorti un large couteau de son manteau et se tourna vers le cadavre. Fluttershy fit quelques pas en arrière en couinant :
-Pinkie, qu’est-ce que tu...
-Fais-moi un sourire. Pour Pinkie.
Fluttershy écarquilla les yeux face à la scène. La terrestre introduit le couteau dans la bouche du cadavre, puis commença à couper à partir de la commissure des lèvres. Le corps étant exsangue, il n’y eu rien de plus que de la chair coupée, mais Fluttershy ne put pas le supporter. Elle détourna la tête et vomit.
Pendant ce temps, Pinkie continuait de couper, émettant sans arrêt un petit rire nerveux, tranchant la peau en suivant l’espace entre les deux mâchoires jusqu’à arriver à leur jonction. Puis elle ressortit le couteau, le retourna, et attaqua le deuxième côté.
Fluttershy ne voyait pas ce que faisait Pinkie, le corps étant caché par la cape noire de la ponette courbé sur lui. Mais elle entendait le bruit de la chair coupée, et cela lui suffisait à lui donner la nausée. Elle voulait s’enfuir, mais l’horreur de ce qui se passait devant elle l’empêchait de faire le moindre mouvement.
Enfin, Pinkie se recula de quelques pas pour observer son œuvre. Puis elle se tourna vers Fluttershy, son sourire angoissant toujours présent sur son visage.
-Qu’est-ce que t’en pense ? Il a meilleure mine, non ?
Fluttershy ne parvint pas à répondre, complètement paniquée et horrifiée. Le poney avait maintenant une grimace horrible, un sourire rougeâtre qui lui montait jusqu’aux oreilles, dévoilant ses dents entrouvertes. Le goût de la bile se répandit dans la bouche de la pégase.
-Fluttershy ?
Pinkie croisa le regard de la jument. Et celle-ci émergea de sa catatonie. Elle arracha son manteau, dégageant ses ailes, et couru au-dehors le plus vite qu’elle pouvait. Une fois dehors, elle déploya ses ailes et s’envola, rapidement, loin. Le plus loin possible. Loin de ces cadavres. Loin de cette folie. Loin de Pinkie.
Elle avait échoué à préserver son amie. Les larmes coulaient en abondance sur ses joues.
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Pinkie observa le tas de tissu qui avait été la cape de Fluttershy. Quelque chose accapara son attention. Elle dégagea les tissus, révélant un masque blanc, sans expression, couvert de terre. Elle gratta un peu l’intérieur, et se le mit sur le visage.
Il lui allait comme un gant.
Il était temps de préparer la fête.
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