Quand il eut finit de cuisiner ses muffins, Pumpkin Clever sortit de chez lui. Comme chaque dimanche, il allait chez son amie Derpy pour dévorer ces pâtisseries dont ils raffolaient. Cette fois, il avait fait ses préférés: des muffins à la citrouille.
Pumpkin Clever marchait gaiement dans la rue, la poche contenant les précieux entre ses dents, et son sabot se levant pour dire bonjour aux passants. Cela faisait 1 an qu'il était arrivé à Ponyville. La personne l’ayant le plus aidé était Derpy, qui était elle-même arrivée quelques temps auparavant. Ils avaient tissé une amitié, et bien que les yeux de la juments le perturbaient au début, il avait vite arrêté d'y prêter attention.
Maintenant, il rêvassait tout en allant à son rendez-vous hebdomadaire. Il pensait à sa famille, dont il n’avait plus de nouvelles depuis sa fugue. Il se sentait à la fois coupable de les avoir abandonnés pour vivre seul, mais il sentait aussi qu’il avait bien fait ; En effet, il voulait être chanteur, mais ses parents voulaient qu’il devienne ingénieur, comme eux. Il avait de bons résultats, et après la prépa il aurait facilement pu aller dans une école renommée. Mais ce n’est pas ce qu’il voulait faire.
Malgré le micro sur son flanc, ses parents ne voulaient pas qu’il passe sa vie à courir ci et là pour vivre sa vie sans savoir ce qu’il ferait le lendemain. C’est seulement pendant sa 2ème année de prépa qu’il a préféré fuguer, pensant qu’il n’y aurait aucun autre moyen de suivre ce qu'il voulait vraiment faire. Mais à force de réfléchir à son passé, le temps passait et il arriva au point de rendez-vous : le parc.
Ne voyant personne, il regarda sa montre et vit qu’il avait 10 minutes d’avance. Bah, se dit-il, tant pis je vais attendre sur un banc. J’aurais dû remarquer que j’étais en avance et en profiter pour faire d’autres muffins… Tant pis. Il s’assit sur le premier banc venu. Il leva la tête vers le ciel, et remarqua la lune dans le ciel. Bigre, la lune se lève tôt au printemps. Elle est magnifique en ce ciel bleu, pensa-t-il.
La météo était utopique: Il faisait ni trop chaud, ni trop froid, et le vent soufflait ni trop fort, ni pas assez. Cette fraicheur et ce magnifique ciel le plongèrent instantanément dans ses songes. Il se remit à penser à son passé, mais cette fois-ci un passé moins lointain : Le mercredi même, il avait répété avec son groupe sur la première chanson qu’ils avaient créé. Ils avaient déjà animé des événements, mais ils ne faisaient que reprendre des chansons d’auteurs connus ou qu’ils appréciaient comme Forest Rain, son auteur préféré. Mais cette fois-ci, ils avaient composé la musique eux-même et ils avaient écrit les paroles. Il se demandait si la musique était bien, si ses paroles étaient assez profondes, s'ils n’avaient pas fait une erreur.
«Eh bien, monsieur le paresseux, on arrive en avance maintenant ?» Une douce voix le tira de ses songes.
«Ah, Derpy ! Désolé, j’avais pas remarqué que j’étais en avance avant d’arriver…
-Ne t’excuse pas imbécile!
-Pardon…
-Ah, t’es irrécupérable… Bon, alors ces muffins, tu les as réussis cette fois?
-Tu m’en veux encore ? Je ne les ai raté qu’une seule fois je te rappelle ! Tiens, les voilà. » Dit-il en montrant son sac.
«On va s’installer dans l’herbe ?, demanda t-il.
-Bien sûr Pumpky, j’ai amené une petite nappe pour qu’on puisse poser les muffins.»
Pumpky, c’était son surnom, tous ses amis l’appelaient ainsi. Ils se posèrent donc à l’ombre d’un arbre, prêts à dévorer ce mets qu’il avait préparé.
Ils passèrent l’après-midi à parler de tout et de rien, à s’amuser, à faire des blagues, et bien sûr à manger les muffins. Puis vint le soir. Ils se séparèrent donc, chacun ayant sa maison de l’autre côté du village, faute d’emplacements libres. Sur le chemin du retour, Pumpkin Clever vit une feuille voler dans le vent. Elle semblait venir d’un vieux livre qui était posé sur un muret.
Le temps de réfléchir et la feuille volante avait disparu. Il s’approcha alors du grimoire, qui était si vieux qu’il manquait des lettres jusqu'au titre: ‘L s p t s o a’. Il feuilleta le livre et découvrit des partitions, qui, elles, n’étaient pas effacées. Il regarda autour de lui : personne. Il se dit d’abord qu’un si vieil ouvrage ne pouvait appartenir qu’à Twilight Sparkle, puis, juste avant d’y aller, il se dit qu’il valait mieux attendre le lendemain. En effet, le soleil s’était déjà couché, et les villageois aussi. Il rentra donc chez lui et se dirigea directement vers le lit, sans même dîner.
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