La vérité

Pour débloquer cette fin : finir le jeu et voir toutes les Vérités cachées.

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Twilight retira sa tête tout en grognant et en se frottant le front. Ce sort était vraiment fatigant, d’autant plus qu’elle l’avait appliqué pendant plusieurs minutes. Elle regarda ensuite son amie rose, Pinkie Pie, qui avait toujours les yeux fermés.

“Pinkie ? Est-ce que tu vas bien ? demanda Twilight, peu sûre si son amie était libérée des effets du sort.

Il fallut attendre un bon moment, mais les yeux de Pinkie s’ouvrirent lentement.

-Tu vas bien ? J’en ai pas trop fait, rassure-moi ?

Pinkie cligna des yeux, avant de sourire et de fermer ses yeux en baissant la tête. Confuse par cette réaction, Twilight cligna des yeux à son tour.

-Merci Twilight, tels furent les premiers mots à sortir de la bouche de Pinkie.

-Oh, est-ce que ça a marché ? demanda Twilight, en souriant.

-En effet. Et je te remercie de m’avoir aidé, dit Pinkie en redressant la tête, montrant son sourire à Twilight. Si tu n’avais pas été là... qui aurait pu savoir ce qui allait se passer. Franchement, j’aurais pu devenir folle.

Elle fit tournoyer son œil pour en montrer l’exemple.

-Mais cela ne risque pas d’arriver, et tout ça grâce à toi, dit-elle en gloussant.

-Oh ben... je ne faisais juste qu’aider une amie dans le besoin, répondit Twilight, acceptant les compliments de Pinkie.

-Ce qu’il s’est passé... c’était vraiment fou.

-Dis... Je ne voudrais pas être indiscrète, mais est-ce que tu as découvert d’où viennent ces cauchemars ? demanda Twilight curieuse.

-En effet. Mais je t’en parlerai plus tard, je te le promets. Pour l’instant je dois aller m’occuper de certaines choses. J’espère que cela ne te dérange pas, dit Pinkie en se levant.

-Bien sûr que non, je suis ravie d’avoir pu t’aider.

Pinkie lui sourit en guise de réponse en se dirigeant vers la porte. Elle eut alors une idée et s’arrêta.

-Hey Twilight, avant que je parte je peux te demander deux choses ? demanda-t-elle avec joie.

-Bien sûr, de quoi as-tu besoin ?

-Déjà, je voudrais que tu me lances ton sort pour marcher sur les nuages. Et ensuite, est-ce que tu aurais un ruban rouge ?

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Rainbow Dash était en train de faire une bonne sieste cet après-midi chez elle quand elle fut réveillée par plusieurs coups à la porte.

-Gnnn... queuah... dit-elle en émergeant de son sommeil. Ses oreilles remuèrent en rythme avec les coups portés à la porte. Oui oui c’est bon pas la peine de s’énerver j’arrive.

Elle bâilla et s’étira, puis s’avança vers la porte et l’ouvrit. Elle fut instantanément attaquée par une boule rose qui s’est empressée de la prendre dans ses pattes, la plaquant au sol sur son dos.

-Qu’est-ce que… dit-elle surprise avant de se rendre compte que c’était Pinkie. Oh c’est toi Pinkie. Qu’est-ce que tu fais là ? Tu sais que c’est l’heure de ma sieste.

Rainbow s’assit et secoua la tête tandis que Pinkie la relâchait lentement.

-Je sais et je suis désolée de t’avoir réveillée, dit Pinkie en souriant. Il s’est passé pas mal de trucs et j’avais vraiment envie de te voir.

-Bon d’accord alors. Je ne vais pas laisser une amie dans le besoin, répondit Rainbow Dash en passant un sabot dans sa crinière. Qu’est-ce que t’as en tête Pinkie ?

-C’est... une longue histoire Dash... longue et triste, dit Pinkie avec une pointe de mélancolie dans sa voix. Et je suis prête à tout te raconter mais j’espère que cela ne te dérange pas que je te fasse attendre. Je dois encore m’occuper de certaines choses avant de pouvoir en parler aux autres.

-Une histoire triste ? Ça ne te ressemble pas Pinkie, tu es toujours excitée, amusante et en train de passer un bon moment. Qu’est-ce que tu as vécu récemment pour que ça soit aussi triste ? demanda curieusement Rainbow.

-Tu comprendras quand tu l’entendras. Fais-moi confiance pour l’instant. Après tout, je suis venue pour me détendre un peu avec toi, si ça te dérange pas.

-Bien sûr que non, ma copine fêtarde est toujours la bienvenue. Tu veux quelque chose à manger ? Applejack m’a donné des pommes fraîches, elles sont délicieuses, dit Rainbow en s’envolant vers une autre partie de sa maison.

-Délicieux, répondit Pinkie.

Rainbow revint avec les pommes. Les deux poneys partagèrent le goûter en parlant, en riant, en se remémorant les nombreuses aventures qu’elles ont vécues depuis l’arrivée de Twilight et quelles blagues elles allaient bien pouvoir faire. Rainbow trouvait bizarre que Pinkie était aussi sentimentale, mais pensait qu’elle devait avoir une bonne raison.

-Dis-moi Pinkie, pourquoi t’as un ruban rouge dans la crinière ? demanda Rainbow curieuse.

Pinkie tourna la tête pour regarder le dit ruban qu’elle avait noué sur sa crinière. Elle sourit.

-Disons... qu’il m’aide à me rappeler combien mes amies me sont chères, répondit-elle en gloussant.

-Je ne savais pas que t’avais besoin d’un ruban pour ça, après tout nous sommes toutes là, dit Rainbow en souriant et en mettant un sabot sur son cœur.

-Je sais, répondit Pinkie. Mais j’en ai tout de même besoin.

Elle caressa sa crinière puis adressa un sourire à Rainbow.

-Dashie... Je vais partir pendant quelques jours, dit finalement Pinkie.

-Hein ? Tu t’en vas ?! Mais pourquoi ? dit Rainbow en manquant de cracher le jus de pomme qu’elle buvait.

-Il y a quelque chose dont je dois m’occuper, dit Pinkie en détournant son visage. Je vais aller voir ma soeur Octavia.

-On pourrait aller ensemble tu sais. Tu n’as pas à y aller toute seule, répondit Rainbow.

-Je sais mais c’est quelque chose que je dois régler seule. Surtout si je veux que ma crinière redevienne toute frisée, dit-elle en l’agitant avec son sabot.

-Tu es sûre de toi ? demanda Rainbow.

-Bien sûr.

Dash ne savait pas quoi répondre. D’un côté elle ne voulait pas que Pinkie s’en aille, mais d’un autre coté elle voulait l’encourager.

-Hey, tu dois faire ce que tu dois faire pas vrai ? dit Rainbow Dash en tapant doucement le torse de Pinkie. Et puis tu vas revenir hein ?

-Évidemment. Jamais je ne vous abandonnerai toi et les autres ! Vous êtes mes meilleures amies ! J’ose pas penser à quoi ressemblerait ma vie si vous n’étiez pas là !

-Dans ce cas vas-y. On te dira toutes au revoir. Mais ça risque d’être ennuyeux ici sans toi, dit Rainbow en souriant.

-Je sais. Je fais sourire tout le monde ici, et c’est pourquoi je reviendrai très vite, dit Pinkie en gloussant à nouveau.

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Les morceaux de musique classique que jouait le petit groupe d’artistes, devant une salle remplie, remplissaient le hall. Leurs instruments étaient finement accordés, il ne manquait aucune note et ils jouaient dans la plus parfaite des harmonies. Leur musique résonnait avec éclat à travers le hall et dans le cœur des spectateurs.

Les musiciens jouèrent leurs derniers accords et baissèrent leurs arcs. Ils furent applaudis par tous les spectateurs. Le rideau se referma tandis que les musiciens rangeaient leurs instruments.

-C’était sans doute notre meilleur spectacle, dit Beauty Brass en rangeant son soubassophone

-Je sais pas... je me dis toujours qu’on aurait pu mieux faire, dit Frédéric alors qu’on poussait son piano hors de la scène.

-Et moi je vous dis qu’on aurait dû mettre quelques-unes des premières compositions de Beethooven. Ses dernières sont magnifiques mais elles ne dépassent pas l’émerveillement procuré par les premières, dit Harpo en rangeant sa harpe.

-On était fantastiques les amis, arrêtez de vous inquiéter autant, dit Octavia en gloussant. C’était un spectacle formidable et on a tous mérité une bonne nuit de repos.

Octavia sourit en rangeant sa contrebasse dans sa mallette. Elle passa sa patte dans la sangle et mit son instrument sur son dos. Elle refusait qu’on l’aide à ranger son précieux instrument.

-Hey vous n’avez pas le droit d’être ici !

Le groupe entendit un garde parler à voix haute. Ils se retournèrent pour voir sur qui il hurlait.

-Je sais mais y’a ma sœur dans le groupe et je dois absolument lui parler ! supplia Pinkie au garde.

-On est pas au courant qu’un des membres avait de la visite aujourd’hui, dit le garde en attrapant Pinkie par la patte arrière.

-Hey ! Je vous le jure ! dit Pinkie en essayant de se libérer.

-Laissez-la monsieur, c’est ma sœur. Même si elle est venue à l’improviste, dit Octavia au garde en regardant curieusement Pinkie.

Elle remarqua que sa crinière était plate. C’était quelque chose qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps.

-Bon ok. Si le groupe dit que vous pouvez passer eh ben allez-y, murmura le garde en s’éloignant.

-Tu veux qu’on te laisse seule ? demanda Beauty.

-Oui. Désolé les amis partez sans moi. Je vous retrouve à l’hôtel, répondit Octavia.

Le groupe sortit, laissant les deux sœurs seules.

-Désolée sœurette, j’aurais du te prévenir. Enfin je ne savais pas que j’allais devoir venir jusqu’à ce que je le sache. Mais j’aurais pu t’écrire, dit Pinkie en gloussant.

-En effet ça aurait été mieux, répondit Octavia. Au moins tu n’as pas gâché ma performance cette fois.

Pinkie se remémora le gala et rougit.

-Allez viens on va dîner quelque part.”

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Pinkie avait commandé une salade de marguerites et Octavia, une bonne soupe aux légumes.

-Donc Pinkie, pourquoi cette soudaine visite ? Je suppose que tu dois avoir des soucis, dit Octavia en finissant de manger sa soupe.

-Je peux rien te cacher pas vrai sœurette ? demanda Pinkie en mangeant sa salade.

-Pas vraiment. Tes cheveux ne sont jamais comme ça à moins que quelque chose t’embête. Par contre le ruban c’est du nouveau, répondit Octavia en parcourant ses yeux sur ledit ruban.

-Eh bien ces deux sujets sont liés. Je risque de t’en demander beaucoup Octavia malgré ta tournée et tout... Et ça fait longtemps qu’on n’en a pas parlé...

Octavia avala une autre cuillère de soupe tout en regardant curieusement sa sœur, incertaine de ce qui allait se passer.

-J’aimerais qu’on aille se recueillir sur la tombe de Bellamina.

Octavia faillit faire tomber la cuillère de sa bouche. Elle avala rapidement son contenu.

-C’est... assez soudain Pinkie, répondit Octavia surprise de la demande de sa sœur. Si c’est vraiment ce que tu veux... sache que notre concert à Hoofington n’est pas prévu avant la semaine prochaine, donc si on part maintenant pour la ferme, j’aurai assez de temps pour revenir.

-Oh merci sœurette ! T’es vraiment la meilleure soeur du monde ! répondit Pinkie heureuse.

-Bien sûr. Mais je le ferai que si tu me dis ce qu’il se passe.

-Marché conclu, dit Pinkie en souriant.

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Le vent soufflait dans le champ de rochers tandis que les deux sœurs se tenaient devant la tombe de leur cadette. C’était une sculpture faite au sabot, travaillée avec intention afin de ressembler à Bellamina, assise en train de sourire. Elle était assise au-dessus d’une plaque qui disait :

“Ici repose Bellamina Marie Pie, notre fille bien-aimée, une sœur merveilleuse, et un ange sous la forme d’une pouliche.”

-C’est... une sacrée histoire Pinkie, dit Octavia en regardant Pinkie puis la tombe de sa sœur. Mais... c’est un soulagement de savoir que tu t’es pardonnée pour ce qui s’est passé.

-Oui moi aussi j’en suis contente. Mais il fallait que je vienne ici pour dire que c’était bel et bien le cas, dit Pinkie en déposant les roses qu’elle avait prélevées sur la tombe. Je l’avais oubliée parce que je voulais pas m’en souvenir. Et c’est impardonnable d’une grande sœur. Alors à partir de maintenant, je promets que je la visiterai chaque année.

-Tu sais quoi... Si tu comptes faire ça alors laisse-moi te rejoindre. Je suis beaucoup trop investie dans mon travail, je ne lui ai pas assez consacré de temps.

-Merci, dit Pinkie en se frottant contre Octavia.

-Tu es ma sœur ; je serai toujours là si tu as besoin de moi.

Octavia se frotta à son tour contre sa sœur en souriant. Elle s’embrassèrent dans les pattes de l’une et de l’autre.

-Octavia, Pinkamena, le dîner est prêt, dit leur mère depuis la maison.

-On arrive ! répondit Octavia. Allez viens, allons dîner sœurette.

-J’arrive tout de suite, dit Pinkie en souriant à Octavia.

Cette dernière fit oui de la tête et s’en alla vers la maison.

-Hey Bellamina... dit Pinkie avec douceur en se rapprochant de sa sœur. Tu étais une sœur merveilleuse et je t’en remercie. Je t’aime.

Elle embrassa le front de la statue de sa sœur et se dirigea vers sa maison. Sa crinière éclata et se frisa, retrouvant sa forme de barbe à papa.

FIN