12 Mai 2006 : Commencement

Salut à tous je me nomme Tangerine, je suis un poney terrestre vivant à Manehattan dans la troisième rue de la licorne mais ce n'est pas important pour ce que je vais vous dire. Ma vie était plutôt normale, j'avais des amis, de bonnes notes à l'école, des parents qui m'aimaient mais ça des parents j'en ai toujours alors je ne voyais pas ce qui pouvait arriver de mal mais pour que tout ça soit bien clair, vous devez faire un bond dans le passé, et précisément le 12 Mai 2006, le jour... du Commencement.

12 Mai 2006

"Tanger ! Le week-end est fini ! Il y a école aujourd'hui allez lève-toi mon cœur" Le Lundi, je déteste le Lundi, et même si ma mère m'a fait un délicieux petit déjeuner, je ne sais pas si je pourrais bouger ne serait-ce qu'un sabot de mon lit.

Bon finalement l'école n'attends pas et le petit déjeuner non plus alors j'ai quand même dû me bouger et partir... mais bon au moins y'a mes potes là-bas alors on s'amusera et la journée passera vite. J'arriva à ce carrefour célèbre de Manhettan, le plus dur à traverser étant piéton et évidemment je suis tout le temps un piéton quand je le traverse, j'arrive même en retard parfois et le professeur ne veut rien entendre à chaque fois, foutu carrefour va. Mais en passant par miracle, je commença à avoir des maux de tête, ma tête me faisait mal et mes nerfs tremblaient dans mon corps, aïe mais... mais qu'est-ce que j'ai ? Est-ce que c'est en traversant que je me suis fait une sensation aussi bizarre ? Je n'y réfléchissais plus jusqu'au retour où là encore et au même carrefour la sensation a repris, aïe mais qu'est-ce que c'est que ce... ? Et encore une fois la sensation a disparu quand j'avais fini de traverser, je dois aller voir mon père il est médecin, le corps poney il le connait comme sa poche il saura quel est mon problème c'est sûr !

"Papa ! Papa !" Au nom de Celestia, faites qu'il soit là je n'ai pas envie d'attendre, la sensation pourrait reprendre d'une seconde à l'autre, ou à moins que ce soit ce carrefour qui me maudit je ne sais pas.

"Oui fiston ?" Merci Celestia.

"J'ai eu d'étranges sensations aujourd'hui.

-Des sensations ? Vas-y décris les moi.

-Eh bien ça a commencé au carrefour sur la quatrième rue et...

-Et tu la traverser et tu es content d'être toujours en vie c'est ça ha ha" A chaque fois il fait cette blague, et à chaque fois je ne rigole pas parce que... ben c'est nul quoi.

"Non c'est pas ça Papa enfin oui je suis content mais là n'est pas mon problème. La sensation a commencé quand j'ai commencé à traverser le passage piéton, je ressentis soudainement des maux de tête, et puis soudainement mes nerfs ont commencés à trembler comme si ils avaient peur de quelque chose.

-Effectivement c'est étrange oui et c'est tout ?

-Oui, la sensation a disparu quand j'avais fini de traverser.

-Oui d'accord je vois... tu a dû manger un truc pas frais à midi c'est tout.

-Mais elle s'est produite aussi ce matin.

-Eh bien tu a dû manger un truc pas frais au petit déjeuner maintenant s'il te plait laisse ton père car il a du travail" Il ne veut rien comprendre mais ce n'est pas grave je trouverai moi-même. 

Pendant toute la soirée je ne faisais que penser à cette sensation: d'où elle vient ? Est-ce qu'elle se reproduira ailleurs qu'au carrefour ? Et si mon père avait raison et que c'était juste un aliment mal digéré ? Toutes ces questions sans réponses, et ce sera mon objectif, découvrir d'où vient cette sensation.

13 Mai 2006  

Je n'ai pas eu de mal à me lever de mon lit et pour être sûr que ce n'est pas la nourriture, je n'ai rien mangé au petit déjeuner, c'est assez débile car je vais avoir la dalle jusqu'à midi où je mangerai un sandwich que j'ai préparé moi-même avec des ingrédients frais je vous l'assure. Et le voilà, le carrefour de la quatrième rue alors verdict ? Je commença mon avancée et... rien... aucune sensation... même pas un mal de tête alors finalement papa avait raison ? Bon eh bien si oui alors je m'excuse auprès de toi papa. Mais il faut quand même que j'en parle à mes amis pour voir ce qu'ils en pensent.

"Des sensations ? Mais qu'est-ce que tu nous chantes là sérieux ? 

-Ben oui je vous assure, hier, au carrefour de la quatrième rue.

-Ecoute Tanger on sait bien que ta vie n'est pas très palpitante et que tu a envie d'aventures mais là ton histoire n'a ni queue ni tête, et aujourd'hui ? Elles ont réapparu ces... sensations ?

-Non pas aujourd'hui.

-Eh bien voilà tout est bien qui finit bien allez ne t'en fais plus, une histoire comme ça, ça peut te ronger les neurones" Sacré Bloof, il m'a toujours fait rire quand j'en ai eu besoin.

Après l'école je ne me souciais plus de rien, la sensation était bel et bien partie car j'avais traversé le passage maudit encore une fois et rien encore, c'était fini et je m'excuserai auprès de papa dès ce soir. Mais... que... je commence soudain à avoir des maux de tête... quoi ? Encore ? Ce n'est pas fini ?... mais je n'ai rien mangé de pas frais pourtant... alors pourquoi je AÏE AÏE OUILLE argh ça fait super mal cette fois... mais cette fois je ne fais pas que ressentir... j'entends aussi... oui j'entends un son de craquage de vitre comme si on en brisait une lentement mais d'où est-ce que ça provient. Et puis je me retournai et c'est là que je vis un lampadaire se fissurant tout seul jusqu'à ce que *CRRAC* il se brisa lui-même, les maux de tête continuaient si fort que je tombai dans les pommes et comme il faisait nuit noire personne ne pouvait venir à mon secours, pas même mes parents et puis avec un lampadaire brisé ils ne me verront pas c'est sûr.

Je réussis à me réveiller et vu le temps et la noirceur basse, je ne me suis pas évanoui longtemps c'est une bonne chose mais quelque chose n'allait pas... même pas du tout du tout... le lampadaire... était intact. Je ne plaisante pas et je me suis même pincé pour me réveiller de cet étrange rêve mais rien n'y fait. Qu'est-ce que c'est que cette 'sorcellerie' ?

Quand j'arrive chez moi, mes parents me prirent dans leurs bras, ils étaient inquiets et surtout mon père apparemment est-ce qu'il doutait de quelque chose ? Je ne sais pas mais ce dont je suis sûr, c'est que je ne leur raconterai pas l'histoire du lampadaire, pourtant j'avais bien vu: il s'était brisé en mille morceaux devant moi, était-ce une vision ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne comprends plus rien ces temps-ci. Tout ce que je peux faire c'est m'endormir et voir ce que demain me réserve.