Souvenirs sombres

Twilight sentit la tension dans la pièce. La ponette rose qui se tenait en face d’elle prit un air grave, et déglutit, elle avait un mauvais pressentiment quant aux conséquences de ses révélations :

“Twilight, je dois te prévenir. La prochaine partie de l’histoire de Pinkie n’est pas joyeuse comme celle de Surprise. J’étais un bouclier, quelqu’un qui pouvait rester fort pour les autres dans les moments difficiles. Je… Je suis née d’un besoin de mettre fin à ses souffrances, à leurs souffrances. ” Elle plongea ses yeux dans ceux de Twilight. Elle savait que la détentrice de l’élément de magie n’aimait pas le ton de sa voix. Dans ce ton, Twilight sentait les vielles cicatrices, et aussi de la colère cachée sous les flots impétueux du temps. Mais elle en savait trop pour pouvoir s’arrêter, elle devait connaître le reste de l’histoire :

“S’il te plaît, si tu t’en sens capable, vas-y”

Pinkamena prit une grande inspiration. Elle détestait repenser à l’hôpital, mais là, elle le devait :

“D’accord, mais je te préviens, tu ne vas pas aimer ce que tu vas entendre…

“Quand Surprise apparut dans sa vie, Pinkie fut… confuse pendant un certain temps. Apparemment, elle avait tellement joué et s’était tellement amusée pendant sa première fête, qu’à la fin, elle se retrouva complètement exténuée. C’est ainsi qu’elle se réveilla le lendemain avec de la bonne humeur, et accessoirement, un horrible mal de tête. Elle remarqua assez rapidement qu’il y avait un autre poney dans sa tête. C’est le genre de choses que l’on remarque assez rapidement. Une amie qui lui semblait très en forme, mais qu’elle ne pouvait pas voir. Une amie venue de nulle part, et que personne d’autre ne pouvait entendre. Au début, ses parents pensèrent qu’elle s’était simplement faite une amie imaginaire. Je dois admettre que c’était une explication assez logique quand on y pense…

“Bref… Surprise était tout aussi confuse que Pinkie. Je veux dire par là qu’elle était littéralement entrée dans son existence. Je pense qu’elle connaissait les bases de la vie, mais n’avait pas d’identité… Pour faire simple, elle ne savait pas qui elle était, ce qu’elle était, ou plus simplement, comme elle avait fait pour se retrouver dans la tête de Pinkie. Pour commencer, elle n’avait pas de nom, donc Pinkie lui en a donné un en s’inspirant de son arrivée, une énorme surprise.

“Cependant, elle ne se reposait jamais. Elle voulait toujours sortir, jouer à un jeu,bref, s’amuser. A l’époque, elle croyait que Surprise était un poney qui était coincé dans sa tête. Elles étaient arrivées à cette conclusion, car Surprise a malgré tout une identité propre, ses propres goûts, ses propres convictions. Du coup, elles finirent par croire que Surprise était une pouliche qui était née par accident dans sa tête au lieu de dans son ventre.”

Elle éclata de rire en voyant l’air consterné de Twilight :

“Hé ! Elle était encore toutes petites à l’époque ! C’était une explication parfaitement logique pour elles à l’époque !”

Sa bonne humeur s’effaça aussitôt en repensant à l’âge qu’avait Pinkie à l’époque :

“Enfin… Pinkie voulait voir la vie du point de vue de Surprise, et inversement. Alors, elles ont échangé.

“Je pense que je ferais mieux de t’expliquer comment ça fonctionne. Vois-tu, nous pouvons échanger de place. On peut échanger le poney qui contrôle le corps de Pinkie, comme elle et moi venons de le faire il y a quelques instants. La seule restriction, c’est que les deux personnalités qui veulent échanger de places soient d’accord. On ne peut pas forcer l’échange.

“Quand elles ont échangé, elles ont adoré. C’était l’occasion pour Surprise d’aller jouer dans le monde extérieur, et l’occasion pour Pinkie de voir le monde du point de vue de Surprise, et de lui apprendre la vie. Bientôt, elles se mirent à échanger constamment. Son père remarqua assez tôt que sa fille était tout le temps en train de s’endormir, car c’est vrai que ça y ressemblait plus ou moins, et un jour, il lui a demandé si tout allait bien. Elles ne voyaient pas pourquoi ça devait être un secret, alors elle échangèrent.

“Devant lui.

“Ses parents ne savaient pas comment réagir. Après tout, c’était quand même leur fille déclamant haut et fort être son amie imaginaire, et s’était évanouie devant eux. Ils sont partis voir le médecin du village qui les redirigea vers l’hôpital dédié au problèmes psychiatriques. C’est juste une façon comme une autre de dire “asile”. Ils ont examiné Pinkie, et lui ont diagnostiqué un trouble dissociatif de l’identité. Ils ont expliqué à ses parents que cela pouvait entraîner de graves complications, et ont recommandé la mise en place d’une thérapie intensive, immédiatement.

“Pinkie passa des mois entiers là-bas. Chaque jours, elle était emmenée dans l’aile la plus silencieuse de l’hôpital, jusqu’au bureau du psychologue. Ce poney n’était pas gentil avec les poulains. Le premier jour, il lui a dit que Surprise était une maladie, une erreur, et qu’elle devait s’en débarrasser. Comme tu peux le deviner, elle ne l’a pas très bien pris. À ses yeux, il lui parlait de purement et simplement de tuer Surprise ! Ce qui d’un certain point de vue, n’était pas totalement faux. Il l’a fait s’assoir sur un canapé, et lui a demandé de lui en dire plus sur Surprise afin de pouvoir la guérir. Pinkie n’a pas coopéré, elle était persuadé qu’ils lui voulaient tous du mal dans cet hôpital.

“Je pense que Pinkie a… embrouillé les docteurs. D’après ce qu’ils savaient, les différentes personnalités ne se souviennent que des moments où elles contrôlent le corps, et ont une très mauvaise mémoire. Pourtant, elle leur avait expliqué qu’elle pouvait “s’assoir” dans son esprit, et regarder ce qu’il se passait par une espèce de grande fenêtre vers le monde extérieur. Elles pouvaient échanger quand elles le voulaient, parler entre elles, savoir ce qu’il se passait même quand on avait pas le contrôle du corps… Des choses jusqu’alors jamais à propos des TDI.

“En conséquence, ils lui ont fait passer un scanner, et ont découvert son surplus de connections neuronales. Ça les a complètement perdus. Cela pouvait expliquer une partie du problème, mais en même temps, cela soulevait encore plus de questions à propos du fonctionnement de son cerveau. Je suis quand même contente qu’ils n’aient pas découvert le Pinkie sense. Qui sait ce qu’ils auraient pu en faire ?

“Donc, son cerveau ayant plus de neurones, beaucoup plus de neurones, toutes ces connections ont dû permettre d’une manière ou d’une autre à Surprise et moi-même d’avoir des personnalités plus… complètes que les personnalités alternatives typiques des cas de TDI. Ne me demande pas comment ça fonctionne, même les médecins ne le savaient pas. L’un d’entre eux a émis une l’hypothèse selon laquelle ces connections en plus permettraient une meilleure communication entre nous et l’aire du cerveau en charge des émotions. Il est arrivé à cette conclusion car habituellement, les personnalités alternatives ne sont capables de ressentir qu’une ou deux émotions, souvent poussées à l’extrême, alors que Surprise et moi différons de ce cas de figure. Par exemple, même si Surprise est presque tout le temps souriante et prête à aller jouer, mais au point d’épuiser quelqu’un au point où cela deviendrait dangereux pour sa santé. Et elle est aussi capable de ressentir des émotions plus négatives comme la tristesse ou la peur.

“Les essais des docteurs pour remettre l'esprit de Pinkie “en un seul morceau” furent nombreux, mais se soldèrent tous par un échec. Tous les médicaments qu’ils lui donnaient, elle les recrachait. Elle fut privée de visites avant la fin du premier jour. Ils ont tenté de la sédater quand c’était Surprise qui contrôlait le corps, du coup elles ont vite arrêter d’échanger, car les médecins essayaient de la faire revenir dans sa tête à chaque fois. Mais elle continuaient toujours à parler à Pinkie, et elle lui répondait.

“Mais à force d’essayer constamment de faire sortir Surprise de sa tête, ils avait transformé petit à petit la vie de Pinkie en un cauchemar permanent. Elle détestait être là, elle détestait se faire traiter, alors elle refusait de les suivre. Les docteurs s’arrachaient les crins sur son cas, et elle, elle se tenait là, misérable. Les docteurs ne savaient tellement pas quoi faire d’elle qu’au bout d’un moment, ils se mirent à sérieusement penser à la renvoyer chez elle, étant donné que Surprise n’était pas méchante.

“Si seulement ils l’avaient fait…

“Il y avait cet étalon, une licorne. Il était… obsédé pas son cas. On ne connaissait pas son nom. Il voulait la mettre à l’épreuve, voir quelles étaient ses limites, et à quel point cela pouvait affecter Surprise. Il évaluait constamment son QI, ses capacités, et lui faisait passer toutes sortes de tests. Quand il à vu les résultats du scanner du cerveau de Pinkie, il est devenu encore pire.

“Les EEG étaient devenus commun avec lui. Elle a passé beaucoup de temps reliés aux machines. Il l’a forcé plusieurs fois à échanger avec Surprise, pour voir comment son cerveau réagissait. À chaque fois, il essayait des traitement de moins en moins conventionnels. L’hypnose n’a pas marché. Il lui à fait des injections forcées de médicaments. Au bout d’un moment, quand les médecins ont commencé à penser à la renvoyer chez elle, il a commencé la thérapie éléctro-convulsive. Une procédure habituelle, disait-il. Même si je doute du fait que les patients reçoivent habituellement ce traitement en plein milieu de la nuit, et qu’ils soient forcés de ne pas en parler. En temps normal, on injecte des anesthésiants ainsi que des relaxants musculaires au patient, et on lui délivre une série d'électrochocs sensés avoir un impact sur le cerveau. Ce traitement est utilisé pour traiter certains troubles mentaux sévères, mais pas les troubles dissociatifs de l'identité. C’est d’ailleurs déconseillé de l’utiliser sur les poulains, car les chocs peuvent entraîner des séquelles irréversibles. Je ne suis même pas sûre qu’il essayait encore de la soigner.

“Mais une nuit, tout à basculé. Il a voulu réessayer la thérapie électro-convulsive, sans anesthésiants, ni relaxants. Nous ne savons toujours pas pourquoi il a fait ça. Ce n’est arrivé qu’une fois mais… Pinkie à encore peur des éclairs depuis. Elle va mieux, mais à chaque orage, elle se rappelle de ce jour, qu’elle a vécu une grande tempête. Elle était à l’agonie, le suppliant de s’arrêter, mais il ne le fit pas. Pas pendant les cinq minutes qui ont suivi.

“C’est pour ça que je suis là. Elle avait besoin que quelqu’un mette fin à ses souffrances. Elle avait besoin d’un protecteur, de quelqu’un qui pourrait lui dire que tout allait bien, et que ça allait bien se passer. Quelqu’un qui pourrait encaisser les coups pour les autres. Le lendemain matin, après que ce monstre l’ait électrocutée, c’est moi qui me suis levée. Il nous avait ramené dans la chambre pendant que Pinkie était évanouie. Elle avait disparu. Je ne savais pas où elle était allée, c’est un peu l’équivalent de l’hibernation. Après ce qu’il venait de se passer, elle n’arrivait plus à tenir le coup. Surprise était toujours là, mais elle avait beaucoup de mal à parler

“Je connaissais la situation, Pinkie avait réussi à me transmettre l’information. Donc la première chose que j’ai faite, c’était de quitter ma chambre. Je me suis dirigée vers le bureau du psychologue tout au bout du couloir, j’ai toqué, et je lui ai tout raconté à propos de ce que m’avait fait le médecin la veille. Ce gars s’est retrouvé si vite en prison qu’il à dû laisser des marques sur le sol. Les docteurs n’étaient pas stupide, ils savaient que je n’était pas Pinkie. Mais après ça, ils ont arrêté d’essayer de la soigner. On a essayé de la faire revenir, mais elle ne voulait pas, elle avait peur. Ils ont pensé qu’elle pourrait revenir si ils la ramenaient à la maison, donc ils m’ont gardée, le temps d’être sûrs que je n’était pas dangereuse. Ils m’ont laissé repartir à conditions que je revienne régulièrement à l’hôpital pour qu’ils voient si Pinkie refaisait surface.

“Au début, ses parents ne savaient pas quoi faire de moi. Les médecins leur ont expliqué ce que j’étais, médicalement parlant, mais ses parents ne savaient pas vraiment qui j’étais. Donc ils m’ont traitée comme si j’étais leur fille. Le matin, ils m’appelaient “Debout Pinkamena, c’est l’heure d’aller à l’école ! ”. Je n’avais pas d’autre nom, donc c’est devenu le mien. Je sais que c’est celui de Pinkie, mais elle préfère la version raccourcie.

“Deux mois après être retournée à la maison, j’ai dû aller à la cour pour témoigner contre le docteur. Il déniait tout en bloc, bien sûr, mais quand il à appris que je témoignais contre lui, il à plaidé coupable, avec l'espoir fou que le juge lui donne une peine moins longue. Il en a eu une étendu, sans réductions de peine possible. Pendant que je le voyais se faire emmener en dehors du tribunal, j’ai entendu Pinkie dire “Merci”. Après ces deux mois où j’ai dû me débrouiller seule, vu l’état de Surprise et l’absence de Pinkie, elle était de retour.

“Elle a mis du temps à se réhabituer au monde extérieur. Elle n’était pas aussi heureuse qu’elle est maintenant, mais petit à petit, son état allait en s’améliorant. Surprise commençait aussi à sortir de sa coquille. Cette fois, ses parents ne dirent rien quand Pinkie nous parlait. Elle allait bien, et c’est tout ce qui leur importait. Elle s’est remise à sourire quand elle à organisé sa première fête depuis son retour de l’hôpital. D’ailleurs, je crois, c’est celle à laquelle Cheese Sandwitch a assisté. Les années passaient, et Pinkie grandissait. Un jour, elle dû quitter la maison, et partit donc vers Ponyville. Par la suite, nous avons décidé de gardé l'existence de Surprise et moi secrète. On ne voulait pas prendre le risque d’être de nouveau emmenées à l’hôpital. Qui sait ce qui aurait pu se passer avant que quelqu’un qui nous connaisse nous fasse sortir d’ici ?

“Voila, c’est toute l’histoire. Comment je suis apparue. Pinkie va bien, je t’assure. Si elle allait mal, elle irait demander de l’aide, elle n’est pas stupide, tu dois me croire. Je… ho… non…”

Twilight était en train de pleurer. Ses yeux étaient rougis pas les larmes, et son corps tremblait légèrement. Pinkamena avait trop été prise dans son récit pour s’en rendre compte. Depuis combien de temps était-elle dans cet état ? Séchant ses propres larmes, elle fit un câlin à l’alicorne, et lui parla doucement :

“Du calme, elle va bien maintenant, nous allons toutes bien.

-Pourquoi ? Comment a-t-il… à une pouliche…” La princesse de l’amitié était en train de tremper l’épaule de Pinkamena de par ses pleurs. Pinkie et Surprise pleuraient aussi, mais elles n’étaient pas aussi affectées par le récit de Pinkamena. C’était juste de vieux et douloureux souvenirs qui refaisaient surface. Ils s’en iraient bientôt.

Elle restèrent ainsi pendant un bon moment, mais aucune des deux n’auraient su dire combien de temps exactement. Mais au bout d’un certain temps, Twilight se libéra de l’étreinte de Pinkamena :

“Je… Je comprends pourquoi tu ne veux pas de traitement. Et je vois aussi que de toutes façons, tu n’en as pas besoin. Je suis sûre que les médecins n’auraient pas été irresponsables au point de te laisser partir quand tu avais vraiment besoin de rester. Mais… si tu as un problème, tu viens me voir tout de suite, d’accord ? Tu m’entends Pinkie ? “ Pinkamena sourit et hocha la tête pour lui signifier que Pinkie avait répondu par l’affirmative :

“Elle t’entend. Surprise aussi en fait… ” Elle ferma les yeux. Réalisant ce que cela signifiait, Twilight se rapprocha, avec une pointe de curiosité et de fascination sur son visage.

“Mercimercimerci !!!” Surprise bondit sur Twilight, l’attrapant pour lui faire un câlin. En même temps, sa crinière reprit son apparence habituelle, en produisant un “Spouf” audible par toute personne se trouvant dans la pièce :

“Pinkie… peux pas… respirer…

-Oups, désolée, elle gloussa en la relâchant, Mais je ne suis pas Pinkie, idiote !” Les yeux de Twilight étaient rond comme des soucoupes :

“Donc tu es… Surprise ?

-Ouaip ! Acquiesça-t-elle.

-Wow ! Hoqueta Twilight, ses larme complètement oubliées. Comment ça fait quand on échange ? Est-ce que le temps que ça prend diffère ? Est-ce qu’il est constant ? Est-ce que ça dépend de ceux qui échangent ? ” Elle régurgita littéralement une tonne de questions, clairement passée en mode “scientifique curieuse”.

Surprise réfléchit pendant un moment :

“J’en ai carrément aucune idée ! “ Répondit-elle, en souriant

Twilight sourit elle aussi. L’ambiance commençait à être moins tendue :

“Très bien. Peut-être que Pinkamena ou Pinkie pourront me répondre plus tard.

-Sûrement !

“Ok ! Donc… Tu voudrais m’en dire un peu plus sur toi ? Je pense que je commence à un peu connaître Pinkamena, mais je ne te connais pas du tout.

-Ho, bien sûr ! Je m’appelle Surprise- Ho, mais tu le sais déjà ! C’est le moment des présentations ! Je suis Surprise ! Heureuse de te rencontrer Twilight ! “ Dit elle à une vitesse qui aurait fait rougir plus d’un Wonderbolt. Elle prit le sabot de Twilight, et le secoua vigoureusement, au point que son corps entier se mit à trembler, lui rappelant au passage sa rencontre avec Applejack.

“Surprise, ne la secoue pas si fort… “ la prévint Pinkamena. Elle aurait sûrement rajouté une blague (Pas très bonne d’ailleurs) à propos des sabots de Twilight qui se décrochaient, mais le fait que cela risquait vraiment d’arriver la retint.

“Désolée ! Ça va Twilight ? “ Demanda Surprise en s’excusant, et en arrêtant sa poignée de sabots :

“Je… vais bien…” Répondit doucement la princesse de l’amitié, recouvrant petit à petit le sens de la parole après le tremblement de terre qu’elle venait de supporter. Elle secoua vivement la tête pour faire arrêter le sol de tanguer :

“Tant mieux ! lui répondit une Surprise bondissante, Ho ho ho ! J’ai une idée ! Et si on jouait à un jeu ?

-Un jeu ? Demanda-t-elle en penchant la tête sur un coté, quel jeu ?

-Action ou vérité ! On était en train d’y jouer en fait avant que tu n’entres.

-Et c’est reparti pour un tour… marmonna Pinkamena.

-Ne sois pas si grincheuse Pinkamena. Qu’y a-t-il de mal à jouer un peu à action ou vérité ?

-C’est pas ça… C’est juste qu’on lui parle de jouer à action ou vérité avec nous trois. Jouer à un jeu avec trois poneys dans un seul corps ? Elle risque d’être très vite confuse et…

-Bien sûr ! ” Répondit-elle, n’ayant pas conscience du débat intérieur qu’elle venait d’interrompre :

“J’adorerais jouer avec vous toutes, les “vérités” me permettraient de mieux vous connaître toi et Pinkamena ! Est-ce que Pinkie et Pinkamena sont d’accord ? “ Twilight s’adaptait à la situation très rapidement.

“Moi ça me va !

-Ok… Mais pas trop longtemps. Rappelez-vous que nous étions censées bouger ce gâteau, pas jouer toute la journée ! “