C’était un après-midi radieux. Aucun son n’étant audible, hormis la mélodie des cigales célébrant la nuit d’été.
Scootaloo était couchée dans l’herbe, devant la ferme de la famille Apple. Rampant comme un serpent, elle se dirigea silencieusement vers la demeure de bois.
***
Scootaloo, la légendaire maraudeuse nocturne s’arrêta devant le riche manoir. Elle se frotta les sabots en imaginant la valeur du butin qu’elle allait dérober ce soir, puis elle se mit en route.
La pouliche fendit le jardin, ses sabots foulaient le chemin de gravier à la vitesse du son, mais le bruit de ses pas était noyé dans le silence de minuit.
Arrivant devant la magnifique bâtisse, elle vérifia que toutes les lumières étaient éteintes.
Elles l’étaient. Comme prévu.
Les rayons lunaires donnaient un aspect fantomatique à la maison. Mais cela ne risquait pas d’arrêter la plus grande cambrioleuse au monde.
La ponette sortit une corde et la lança à une fenêtre du premier étage. Elle préférait ne pas arriver directement à destination, trop risqué.
Vérifiant d’abord que la prise était solide, elle escalada silencieusement la façade du bâtiment. Une fois arrivée sur le rebord de la fenêtre, Scootaloo crocheta la serrure.
Elle passa la tête pour voir si des occupants traînaient encore dans les couloirs. Personne en vue.
L’intérieur de la maison était plongé dans la pénombre. Des photos de famille étaient accrochées sur les murs, mais cela ne l’intéressait pas. Elle posa délicatement un sabot sur le sol, il s’enfonça dans un tapis moelleux.
La cambrioleuse se mit alors en route vers son objectif, sa silhouette se découpant dans l’obscurité de la maison. Mais, le manoir était plus bien grand que prévu. Ses yeux s’habituant à l’obscurité, Scootaloo pouvait observer les murs défiler encore, et encore. Elle faillit même douter de la réussite de sa mission.
Mais c’était ridicule, elle allait réussir. Après tout, elle était la plus célèbre et la plus grande cambrioleuse de tous les temps : le spectre soyeux.
Finalement, elle arriva enfin devant la pièce qui l’intéressait. L’idée du butin la rendait téméraire, et elle franchit la porte en retenant son souffle.
La pièce était vide. Le lit était encore fait, attendant que quelqu’un vienne s’y prélasser.
- Jackpot… murmura la pégase.
Elle fouilla la pièce du regard, rien d’inhabituel. Soudain, elle aperçut l’objet de ses convoitises : un coffret en bois posé sur le bureau.
La pouliche glissa en silence jusqu’à lui.
C’était un coffret en bois de chêne, solide et esthétique. La serrure était en fer et simple à crocheter. Un jeu de poulain pour une maîtresse voleuse comme elle.
La ponette sortit deux crochets, et entreprit d’ouvrir la boite.
La serrure grinça et couina, avant de cliqueter et de céder. Son précieux contenu se révéla alors à Scootaloo…
***
Scootaloo se tenait debout dans la chambre d’Applebloom, son journal intime dans les sabots. La pouliche ailée gloussa.
- Hey alors, ‘y a quoi dedans ? demanda Sweetie Belle à voix basse.
- J’sais pas, on verra chez toi.
L’escalier menant au premier étage grinça alors.
- Crotte ! jura la pégase, cachons-nous sous le lit, c’est Applebloom qui rentre de la récolte !
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Continue comme ça bro' !
Quand à ton défi personnel, excuse ma bêtise (pour ne pas dire autre chose), mais, si jamais tu ne réussis pas à faire un chapitre en une heure, tu l'effaces et t'essayes d'en faire un autre ?