Chapitre 1: Une visite de maman

Ses sabots douloureux et gelés avaient l’air de glaçons lorsqu’elle pressait légèrement son museau à leurs bouts. Ils étaient toujours glacés par la neige et aucun frottement ne pouvait les dégeler. Fluttershy regarda encore la belle paire de bottes d’hiver vertes qui lui étaient tendues.

« Oh, Rarity, tu en es sûre ? » demanda timidement Flutttershy, qui fit quelques pas avec les bottes autour de la boutique, souriante en sentant la neige fondre en se mettant en contact avec la laine.

« Oh, fais-moi confiance, darling, j’ai des tas d’autres bottes, et — fabuleux ! Le vert te va parfaitement ! » Fluttershy rougit, baissant les yeux vers la paire de bottes empruntées qui se complétait avec l’écharpe verte nichée autour de son cou.

La pégase était réveillé et trottait autour de Poneyville depuis l’aube, ayant préparé un bon petit-déjeuner chaud pour quelqu’un de paresseux et ronfleur avant même que Celestia ne lève le soleil ce matin. Les animaux étaient soit nichés au chaud dans le foin ou dans des nids, ou rassemblaient leurs rations de nourriture pour la journée. Il faisait un froid glacial – peut-être que Fluttershy aurait dû écouter les avertissements de Discord qui lui avait soufflé la nuit précédente qu’il ferait vraiment froid, mais elle pensait qu’elle pouvait le tolérer.

Bon, son pelage était assez fort pour supporter les perles blanches qui s’accrochaient à lui, et qui protégeaient sa peau des cruels doigts de l’hiver. Ses sabots — enfoncés en profondeur dans la neige — n’allaient pas aussi bien que le reste. Marcher dans Poneyville avec des sabots à moitié gelés et une crinière en cristal n’allait pas avec Rarity. En quelques secondes, Fluttershy se retrouva devant une multitude de bottes, jusqu’à ce qu’elle et Rarity fassent le choix d’une paire de petites bottes vertes, ce qui les amena jusqu’ici.

« C’est gentil de ta part de me permettre de te les emprunter, Rarity », dit doucement Fluttershy, un grand sourire s’étalant sur son visage jaune, le rosissant d’un rose léger.

« Emprunter ? » La ponette fashionista se tourna vers elle, la mâchoire pendue comme si Fluttershy venait juste de dire un blasphème. « Oh, darling, c’est un cadeau ! Penses-y comme un cadeau d’Hearth’s Warming en avance », sourit Rarity, caressant légèrement la joue de la pégase avec son museau. « Disons, en plus de celui que je t’ai déjà acheté. »

« Oh, Rarity… » Fluttershy s’avança, toujours dans ses bottes de laines, et enroula ses sabots autour du cou de sa meilleure amie. » J’ai aussi des cadeaux pour toi. Oh, j’ai hâte d’être à l’Hearth’s Warming Eve ! »

« La fête a toujours lieu chez Pinkie ? »

« Je le pense. »

Rarity trépignait de joie, volant jusqu’à sa penderie et en sortant une longue robe violette digne de la royauté. « C’est ma tenue pour la fête. Tu penses que je devrais porter quelles couleurs ? »

Se tortillant toujours dans ses bottes, Fluttershy s’assit sur ses flancs, en pleine réflexion en passant un sabot sur le tissu velouté de ses bottes. « Le rose, peut-être — c’est la couleur préférée de maman. »

Rarity hocha la tête, l’air aussi en train de réfléchir, son regard faisant deviner à Fluttershy qu’elle essayait de trouver quels accessoires iraient le mieux. « Oh oui, ta mère doit venir à Poneyville, n’est-ce pas ? Oh - tu n’as pas dit qu’elle avait besoin d’une nouvelle écharpe ? »

« Elle en a parlé », s’accorda Fluttershy, enroulant sa propre écharpe autour de son cou. « Si ça ne te dérange pas — est-ce que tu as des écharpes à prix abordables- » Elle fût interrompue, clignant des yeux alors que Rarity posait un sabot sur ses lèvres, la réduisant au silence.

« Acheter une écharpe ? Sottises, ma chère, je vais créer une charmante écharpe pour ta mère. Tant que j’y suis, je ferais mieux d’utiliser le tissu restant de celle de ton chien. » Le ‘chien’ était le surnom spécial de Rarity pour le draconequus et il était resté depuis la première fois — la seule fois — où Discord était venu à Poneyville. Il avait besoin d’être tenu en laisse. Depuis lors, le surnom était resté.

« C’est incroyablement généreux de ta part, Rarity », s’émerveilla Fluttershy, avant de se frapper mentalement et de glousser devant sa bête erreur. Bien sûr, Rarity était l’élément de générosité. « C’est très gentil, et je sais que maman l’appréciera. Je dois rentrer chez moi et voir comment se passe la décoration. »

« Fais ce qui te chante, ma chère. Par ailleurs, les filles sont dehors et ont des choses pour ta mère. »

Fluttershy gloussa, la visage très rouge, reconnaissante. « Wouah, vraiment ? »

« Allons, darling. Des parents qui viennent à Poneyville, c’est toujours un événement, surtout que la majorité de nos parents vivent assez loin de nous. Et pour être honnête, nous avons toujours voulu rencontrer tes parents. »

« Tu vas adorer ma maman », se réjouit Fluttershy, enjouée à l’idée de revoir sa mère pour la première fois depuis longtemps. « Elle vous aimera toutes ! Je pense qu’elle aimera même Discord. »

« À part toi parce que tu aimes chaque créature, qui d’autre à Equestria pourrait l’aimer ? Tu te souviens de ce qu’il a fait à ma pauvre Opalescence ! La pauvre petite chérie n’a pas pu goûter à de la nourriture pendant une semaine ! »

Fluttershy soupira, se rappelant de ce souvenir de l’incident avec la sauce épicée. « Oui, je me souviens… » Elle mit quelques cadeaux dans son sac de selle, souriant chaleureusement vers la couturière. « Je dois vraiment y aller maintenant. Il a sans doute dut transformer Angel en coton-tige. Encore. » Elle ne parvenait vraiment pas à faire s’entendre les deux.

Son corps frissonna à cause des doigts glacés de l’hiver dès qu’elle remit le sabot dans la neige fraîche, ses sabots au moins protégés par la laine à l’intérieur de ses bottes de satin verts. « Oui, ils me seront très utiles… »

« Fluttershy ! » La voix du poney à l’accent campagnard fit se lever la tête de la pégase de là où elle regardait la neige. Avec enthousiasme, elle accéléra vers là où venait la voix — celle d’Applejack — et quelques autres voix qui venaient du reste de ses amies.

« J’t’ai amenée quelques pommes d’amour ; j’espère vraiment que ta mère les aimera », dit Applejack à travers ses dents, portant un panier de pommes d’amour dans sa bouche.

« Oh oui, elle les aimera, les filles. Promis, j’amènerai ma mère demain après-midi pour toutes vous voir ! »

« On a hâte de la voir », carillonna Twilight. « Je me souviens que tu m’as parlé de sa passion pour le jardinage, alors j’ai trouvé le ‘Guide des Jardiniers’, et c’est plein de toutes sortes de fleurs et conseils. Oh, j’espère qu’elle l’aimera ! »

« Je te promets que ça sera le cas », l’assura Fluttershy, faisant un câlin de groupe à ses amies.

« Elle peut voler, hein ? » demanda Rainbow Dash durant le câlin, récoltant des regards bizarres de la part de ses amies. « Ben, je sais qu’elle est une pégase et tout, mais, je veux dire… Ben, la dernière fois que je l’ai vue, elle n’avait pas l’air de pouvoir très bien voler – un peu comme toi, et- »

« Oh, oh, oh ! » La ponette terrestre fêtarde bondit en haut en bas comme une puce. « Est-ce que ce sont des cadeaux que je vois sortir de ton sac ? » Fluttershy couina de surprise et utilisa à toute vitesse son museau pour remettre les cadeaux non-emballés à l’intérieur. « Ils ne sont pas emballés, Fluttershy ! » Elle courut et utilisa son corps pour couvrir le sac troué.

« On devrait aller chez moi et les emballer ! Je veux dire — tu sais à quel point ça serait horrible si les poneys voyaient leurs cadeaux avant l’Hearths Warming ? Nan-nan ! Le truc drôle des cadeaux, c’est la surprise, alors personne ne doit voir ce que tu as eu ! » Sans même le demander à son amie, Pinkie Pie commença à la traîner tout le long par le sabot.

« On va réparer ça tout de suite ! Pendant qu’on les emballera, peut-être que je te laisserais essayer mes cupcakes super-super-super bons que Mme Cake a fait pour les vacances ! »

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« Discord ? » La voix de Fluttershy vint de… quelque part, s’il était possible de trouver le pauvre petit poney quelque part sous le tas apparemment sans fin de paquets. Discord pouvait voir le poney du coin de l’œil, mais il était trop occupé à ‘décorer’ et à essayer de l’ignorer pour s’y intéresser.

« Discord, j’ai vraiment besoin d’aide. » couina Fluttershy, « Il y en a tant ici ! » Elle pouvait sentir ses jambes trembler plus bas alors que le poids des boîtes et des paquets menaçaient de l’envoyer encore plus profondément sous la neige. « S’il te plaît… ? » D’une fissure entre deux paquets, elle pouvait voir une pointe de rouge pendre de l’arbre d’Hearths Warming au milieu de la pièce. Des ornements ?

« Je suis occupé », dit catégoriquement l’Esprit, accrochant le dernier piment rouge sur la délicieuse branche verte. « Amène-les toi-même. »

« Oh, s’il te plaît », gémit Fluttershy, « et c’est très lourd, et j’ai des courses, et des décorations, et des cadeaux- »

« DES CADEAUX ? » D’un coup, faisant tomber les piments de ses mains, les yeux écarquillés et avides, Discord bondit en l’air comme un enfant, taclant au sol la ponette dans la neige, malgré le fait qu’elle était maintenant cloué sous une pile de courses étalées au sol, arrachant quelques parcelles d’air ensoleillé.

Fluttershy chancela en se remettant sur ses sabots, frappant quelques oranges et – beurk – quelques œufs cassés de son pelage en enlevant la neige de ses sacs, et en enlevant un peu de sa crinière. Elle laissa l’enfantin Esprit secouer et fouiner dans ses cadeaux, mais quand il déchira un peu le coin d’un paquet, elle enroula sa queue autour de son poignet.

« Non ! » gronda-t-elle, prenant le cadeau entre ses dents pendant qu’il frottait son poignet douloureux en faisant la moue. « Ce n’est pas encore l’Hearths Warming. » Quand il essaya subtilement d’atteindre les autres paquets dans son dos, elle lui envoya de la neige dans son visage et rentra chez elle.

« Normalement, j’abhorre tout ce qui a un rapport avec cette fête dégoutante et débordante de guimauve que vous, les poneys, avez créé, mais… eh bien, si je peux avoir des cadeaux gratuits », ricana-t-il, et s’allongea pour se détendre sur l’un de ses nuages. Son ton était toujours plat, mais il était vraiment un peu… touché qu’elle lui ait trouvé quelque chose.

« Oui, sans dire que c’est toi qui décores la maison. » Oui, en parlant de ça… Fluttershy passa en revue la pièce, secouant sa tête et lâchant quelques rires devant le style discordant que ses décorations semblaient avoir. Les guirlandes avaient l’air d’être faites de morceaux de réglisse, et l’arbre était décoré de piments. Des couronnes de champignons décoraient les murs du cottage, et les lumières de la fête étaient faites de glaçage.

« Tu n’as pas réussi à trouver les ornements ? » demanda Fluttershy, joueuse, prenant un de piments sur son sabot.

« Les ornements sont tellement clichés », ricana Discord, plantant sa dent dans un piment et le mâchant bruyamment. « Pas les piments. » Ses yeux se dirigèrent encore vers les paquets joliment emballés sous l’arbre, et Fluttershy dut se retenir de rire quand son pied semblait trépigner d’impatience pour lui.

« N’y penses même pas », dit-elle, essayant d’être ferme mais échouant de toute évidence en voyant ses sourcils se froncer. « Si mes amies peuvent attendre pour leurs cadeaux, alors toi aussi. » Elle vit que ses yeux rouges malicieux tombèrent sur l’autre petite pile de cadeaux, et ses yeux se plissèrent quand un sourire machiavélique apparut sur son visage.

« Discord », l’avertit-elle, la sévérité fuitant dans son ton alors qu’elle s’avançait en face des cadeaux pour les protéger. « Ne pense même pas à t’amuser avec leurs cadeaux. Si tu le fais, tu auras de gros ennuis. » Quand son sourire cruel ne retomba pas, elle frappa du sabot. « Discord, je dis la vérité. Je le dirai aux princesses. »

Sur ce, son sourire disparut et l’Esprit leva les yeux au ciel, agacé. On dirait que tout le monde semblait se résoudre à utiliser Celestia comme menace, et — de façon assez irritante — ça marchait. Il ne voulait pas qu’on le suspende entièrement de sa magie !

« Oh, trèèèès bien », gémit l’Esprit, en roulant pathétiquement sur le sol, levant ses yeux tristes et pourtant assez attachants vers elle. « Pourquoi me faire attendre ? Pourquoi dois-tu être aussi méchaaaaaante ! » Puis il sourit. « Je dois déteindre sur toi. Excellent. »

Fluttershy leva les yeux au ciel et retira ce qui restait de ses courses, essayant d’en attraper le plus possible dans sa bouche vu que le draconequus avait déchiré les sacs en papier. « Voilà les œufs », soupira-t-elle en posant les yeux là où la neige blanche était tachée d’une bouillie jaune.

« Alors secoue tes poules jusqu’à ce qu’elles en sortent quelques-uns », conseilla Discord, penchant sa tête de l’autre côté de son oreiller pour voir s'il parvenait à obtenir une réaction de la pégase. Rien. Cela l’agaçait ; soit elle se mettait en colère (ce qui le faisait beaucoup rire), soit elle trouvait ses blagues drôles. Elle ne semblait même pas l’écouter !

La ponette l’avait entendu, mais semblait trop occupée à chercher les œufs toujours intacts, poussant un soupir de soulagement en sortant quelques œufs survivants de la pile de neige où il l’avait envoyé. Sans même jeter un regard vers l’Esprit (qui tapait du pied pour montrer son agacement), elle trotta dans sa cuisine et déposa le sac de courses sur la table.

Les courses se retrouvèrent immédiatement transformées en animaux en peluches.

« Discord ! » s’exclama Fluttershy, se tournant avec colère vers l’Esprit. Elle avait l’air… étrange, pas seulement agacée, mais aussi désespérée ? « S’il te plaît, tu peux tout remettre en ordre ? » En voyant son expression pleine de supplique, il obéit.

« Qu’est-ce que tu as aujourd’hui ? » rouspéta l’Esprit, chagriné que ses petites blagues inoffensives ne provoquaient pas les réponses espérées. « Le stress des fêtes ou quelque chose ? »

Une fois encore, Fluttershy ne semblait pas écouter, et c’était maintenant à un point tel que Discord était prêt à l’attacher à une marionnette et la forcer à se tourner vers lui si c’était cela qu’il fallait pour que ce sale petit poney l’écoute.

« Fluttershy ! » grogna-t-il, satisfait de voir la pégase jaune couiner de surprise et trébucher sur la table, atterrissant lourdement sur ses flancs à ses pieds.

Se penchant vers elle, Discord courba son corps en avant, créant un pont flexible avec sa longue forme de serpent. « Qu’est-ce qui se passe ? Et n’essaie pas de m’ignorer ! »

Intimidé par ses yeux froncés, Fluttershy baissa les yeux vers ses sabots, les tortillant ensemble et donnant l’impression qu’elle se préparait à dire quelque chose. Sa bouche s’ouvrit à de nombreuses reprises, et les oreilles de Discord se dressèrent, seulement pour se rabattre en signe d’agacement quand elle la refermait. Fluttershy décida d’y aller et de dire :

« Ma mère vient pour l’Hearths Warming Eve », couina-t-elle d’un ton à peine audible, mais assez fort pour que l’Esprit semble être capable de l’entendre. Il flotta en face de son visage, confus.

« Et c’est mal parce que… ? »

Fluttershy soupira, roulant sur son dos et se remettant elle-même sur ses sabots, se dirigeant une fois de plus vers la cuisine pour enlever ce qui restait de ses courses. « Eh bien, ce n’est pas mal, c’est juste que… elle ne t’a jamais rencontré, et je suis nerveuse. Bien sûr, elle n’a jamais rencontré les filles non plus. »

« En quoi exactement je diffère des filles ? » demanda Discord, maintenant à l’envers et, en quelque sorte, marchant… sur le plafond. Son aile de dragon s’agita, et il passa sa patte dessus, avant de regarder vers sa serre et le reste de son corps. « Ah, je vois », ricana-t-il.

« Non, ce n’est pas que je pense qu’elle aura peur de toi ou quoi que ce soit », poursuivit Fluttershy, se remettant sur ses flancs et luttant pour ouvrir un pot de confitures. « J’imagine que je suis juste — euh, tu sais comment les poneys sont quand leurs parents viennent ; ils veulent que tout soit juste parfait. » Ses yeux se tournèrent vers les décorations comestibles de la pièce et elle soupira. « Juste parfait… »

Des tomates bondissantes (Celestia seule sait où il les a eus), le draconequus se baissa au niveau de la pégase, jetant bien en l’air les tomates et les avalant toutes d’un coup en se léchant les lèvres. « Oh, allons, quel poney n’apprécierait pas mon charmant décor ? » Il ne savait vraiment rien de la mère de Fluttershy, et espérait juste qu’elle ne soit pas aussi sensible que l’était la petite Fluttershy. Il adorait accueillir un invité avec, oh, des tartes dans le visage et un seau d’eau au-dessus de la porte ; des trucs amusants comme ça.

« Tu n’as pas à t’inquiéter, ma chère », dit Discord, feignant l’innocence dans sa voix en imaginant secrètement différents plans tous plus hilarants les uns que les autres pour accueillir la vieille pégase. « Je te promets que je t’aiderais à lui souhaiter la bienvenue. »

De toute évidence, Fluttershy était trop occupée sur le moment pour voir le regard mesquin derrière le masque d’innocence, quand elle répondit de façon distraite, « Oh, merci. Maintenant, je pourrai avoir besoin d’aide pour embellir le cottage. Si ça ne te dérange pas… »

« Me déranger ? » dit-il, faisant apparaître un rouleau de peinture et un seau de miel. « J’en serais absolument ravi ! » Il mit ensuite le rouleau de peinture dans le pot de miel et l’étala sur les murs et le plafond, fredonnant une vieille chanson Equestrienne en se mettant à l’ouvrage.

Fluttershy sourit devant son impatience à l’aider, sans voir que son pauvre petit Angel dans le coin agitait frénétiquement ses pattes vers elle alors que l’épaisse couche de miel recouvrait son visage et le sol. « Merci beaucoup pour ton aide. J’aurais dû te le dire plus tôt — je ne sais pas pourquoi j’étais si inquiète. J’imagine que c’était vraiment idiot de ma part. » Elle rougit discrètement et commença à épousseter ses vieilles tables.

Une grande goutte de miel tomba juste au milieu de sa pauvre table. Fluttershy leva nerveusement les yeux — et se retrouva avec du miel dans les yeux. « Oh, non… ce n’est vraiment pas ce que je voulais dire quand je te demandais d’embellir la maison. » Elle le regarda tremper les rouleaux dans de la mélasse, collant les couches ensembles. « … Bon… peu importe. »

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Fluttershy regarda les flocons de neige danser leur danse annuelle devant les fenêtres très tôt ce matin-là. Pour tout dire, elle était réveillée et regardait leurs motifs depuis très tard dans la nuit. Pour une certaine raison, elle ne parvenait jamais à bien dormir la nuit précédant l’arrivée de sa famille. Elle n’avait aucune raison d’être nerveuse, elle le savait, et pourtant, elle l’était.

Était-elle nerveuse que sa mère n’aime pas Discord ? Honnêtement, non. Elle pouvait imaginer que sa mère aime l’Esprit parce qu’ils étaient tous les deux assez mesquins. Ça et aussi que sa mère — eh bien, aimait tout le monde, tout comme elle.

Le fait que c’était actuellement commun pour la progéniture de s’inquiéter de la venue de ses parents ne lui traversa pas vraiment l’esprit. Elle pensait aussi au rhume de sa mère — il semblait durer depuis toujours, et Fluttershy se demandait si elle pouvait même faire le voyage. Elle espérait que sa mère reste dans un hôtel si elle en avait besoin.

Perdue dans ses mémoires et pensées sur sa mère, la pégase mit le sabot sous son oreiller et en sortit un album de photo intitulé avec justesse ‘Souvenirs’. Elle ouvrit le livre, reposant un sabot sur une photo d’elle avec sa mère et son père. Elle passa avec amour son sabot sur la page, décalquant chaque détail de leurs visages souriants.

« Hummingway. » Fluttershy trotta vers le colibri groggy et à peine réveillé sur le rebord de la fenêtre. « Je t’ai déjà montré des photos de ma famille ? » Un roucoulement de stupéfaction était sa réponse, et Fluttershy le prit comme une invitation, ouvrant l’album et parcourant les pages. « Voici maman, papa, et moi lors d’un pique-nique. Oh, le chapeau de maman n’est-il pas magnifique ? » L’oiseau frotta ses yeux endormis avec une aile, penchant sa tête vers les photos.

« Et voilà Papa qui essaie de m’apprendre à voler. Oh — j’avais tellement peur du ciel. » Elle haussa les épaules. « Même maintenant, je préfère garder les sabots au sol. Pas Papa ; Papa et le ciel vont ensemble. »

Quand Hummingway posa un gazouillis interrogatif, le sourire de Fluttershy devint légèrement triste lorsqu’elle frotta tendrement la photo du sabot. « Oh, Papa ? Il est au ciel… en train de voler. Il est heureux », dit-elle, et le compréhensif petit oiseau la câlina.

Fluttershy bondit en arrière et Hummingway s’alarma en voyant le lit bondir, Angel atterrissant sur le ventre du poney surprise. Il n’avait pas l’air heureux, le museau froncé, visiblement frustré ; son pied frappant le matelas pour montrer son impatience.

« Qu’est-ce qu’il y a, Angel ? » Le lapin tendit la patte vers la porte, et puis fit un mouvement de…

« Creuser ? »

Il secoua sa tête.

« Manger ? »

Il secoua sa tête.

« Euh… frapper ? »

Frappant son visage avec sa patte, les pattes d’Angel firent des mouvements de déchirement, avant de faire comme s'il jetait quelque chose d’imaginaire par-dessus son épaule.

« Déchirer ? Tirer ? » Fluttershy sourit lorsque le lapin bondit et hocha la tête. « Déchirer… oh, Discord ? » Elle referma son album photo et passa à toute vitesse devant la porte de sa chambre. Fluttershy galopa à toute vitesse vers le bas des marches avec Angel, stoppant ses sabots éraflés au bord d’un des marches, regardant par-dessus la rampe, pas vraiment surprise devant ce qu’elle vit.

Ouaip, il était là, sous l’arbre, tortillant son long corps de serpent aussi loin que possible sous l’arbre. Ses doigts cherchaient dans le vide alors qu’il essayait d’attraper les rubans et de détacher l’emballage des cadeaux. Fluttershy était aussi discrète qu’une souris en volant nonchalamment dans les airs derrière lui, les sabots croisés.

Un petit sourire narquois se dessina sur son visage, Discord recula avec son prix, riant comme un maniaque ; son simple et machiavélique petit plan avait été un succès. Pendant que ses doigts attrapaient le bout du ruban, Fluttershy glissa ses sabots sous ses bras. L’Esprit recula avec un rire et laissa tomber le cadeau.

Fluttershy le mit sur le côté et commença à violemment tapoter et caresser son ventre exposé avec son museau. « Non ! » le gronda-t-elle au-dessus de son rire sonore, « Je t’ai dit que tu devais attendre pour les ouvrir ! » Il frappa contre le sol en bois, poussant ici et là quelques couinements entre deux rires.

« Oh, vraiment », le réprimanda la pégase, la voix étouffée dans sa fourrure, « est-ce que tu vas faire un jour ce qu’on te dit ? » Elle s’arrêta durant sa punition de chatouilles pour recevoir une réponse sans doute sarcastique, ce qui fut le cas.

« Non, j’étais sûr que j’avais clarifié ça », ricana l’Esprit, luttant contre les sabots qui se dirigeaient vers son ventre. Il lui tint fermement les sabots et cloua le poney au sol à côté de lui dans un bruit sourd.

« J’imagine que je vais devoir cacher ça, n’est-ce pas ? » Fluttershy lui fronça les yeux, à quelques centimètres de son visage sur le sol. Il ne répondit et lui tira la langue. La pégase grogna de dégoût, enlevant la salive de dragon/poney/lion — peu importe — de son visage pendant que l’Esprit riait de son désarroi.

L’horloge sonna pour le petit-déjeuner avec un puissant dong qui résonna dans les murs du cottage. Des têtes d’animaux sortirent du noir, attendant que leur bienfaitrice fasse leurs repas. Fluttershy gisait là, sur le petit tapis sous l’arbre depuis un moment, l’air assez paisible pour glisser vers le draconequus. Il s’écarta d’elle en un instant, et elle bondit vers le haut, marchant accidentellement sur la gorge de Discord.

Discord poussa un cri de douleur alors qu’elle marchait sur sa gorge. Il bondit de façon abrupte du dessous de l’arbre, faisant tomber quelques piments en même temps.

« Oh, fantastique », toussa-t-il, frottant sa gorge blessée. « Si tu pouvais trouver ma trachée quelque part au sol et me la rendre, j’apprécierais beaucoup », dit-il amèrement.

Fluttershy jeta un œil depuis l’endroit où elle se trouvait, faisant les préparations de dernières minutes, et elle hésita, comme si elle voulait s’excuser, puis changea ses idées. « Tu ne devrais pas fouiller sous l’arbre. » Elle déposa une brosse à cheveux dans sa patte. « Nettoie-toi avant que maman arrive. Coiffe ta crinière — oh, elle est tellement ébouriffée sous l’arbre ! »

Le draconequus regarda d’un air vide la brosse, puis le pégase. Un sourire mesquin se posa sur son visage alors qu’il claqua des doigts. « Fini. »

« Déjà ? » demanda Fluttershy, se tournant juste pour lui faire face. « Je ne pense pas — EEP ! » Il était là, flottant dans les airs en face d’elle, et il était complètement violet, recouvert de pois verts, et elle réalisa qu’il était assorti à sa couverture de bébé. « Discord, sois sérieux ! »

Il ricana quand Fluttershy se retourna à nouveau, et il baissa encore les yeux vers la brosse, la tournant dans ses mains tout en la contemplant. Après quelques secondes, il claqua à nouveau des doigts. « Hé, Flutter Butter, qui je suis ? »

Fluttershy frappa des deux sabots sur la table, la bouche en forme de sourire inversé. Elle ne se tourna même pas vers le draconequus cette fois, une fois de plus en colère, prenant fermement la brosse entre ses dents. Il continua à se plaindre, et Fluttershy finit par se tourner vers lui, fronçant les yeux en essayant de renvoyer un regard avec la même intensité.

Il se tenait là avec un regard idiot sur son visage, ses cornes ayant disparu et remplacées par une longue crinière arc-en-ciel. Sa queue flottait aussi, brillant avec les mêmes familières couleurs pastel. Fluttershy ne dit rien en se détournant de lui, enfonçant son visage dans ses sabots et éclatant de rire, ses gloussements se transformant en énorme rire.

Discord ricana, faisant disparaître sa chevelure de clown et posant ses mains sur les épaules de la pégase. « Tu vois, ma chère. Essaie juste d’être un peu plus souriante. » Son visage jaune s’était adouci, se tournant lentement vers le sien et laissant un chaleureux sourire s’étendre légèrement sur son visage.

Angel frappa sur la jambe de Fluttershy, la ramenant à la réalité en tirant brusquement sur sa crinière et en la tournant vers l’horloge. Le sourire triomphant de Discord s’éteignit alors que les yeux de Fluttershy s’écarquillaient, s’écartant de son étreinte et frappant accidentellement son œil avec sa queue en galopant hors de l’esprit hurlant qui se tenait le globe oculaire. Elle grimpa les marches à toute vitesse.

Discord cligna quelques fois des yeux, seulement pour gémir de douleur et le refermer aussi sec. De son œil non blessé, il pouvait voir à travers la fenêtre embuée, et derrière les confères, il vit trotter un poney sur le chemin enneigé. Il inclina sa tête devant la drôle de façon qu’elle avait de boiter, mais n’en pensât rien de plus.

« Elle est vieille », ricana-t-il, se demandant à quel point elle parviendrait à s’échapper si elle trouvait une araignée dans son lit. Il s’était secrètement juré de ne pas aller trop loin dans ses blagues — en tout cas jusqu’à ce qu’il puisse mieux discerner la personnalité de la jument.

Ça ne voulait pas dire qu’il n’avait pas préparé quelques blagues pour ‘lui souhaiter la bienvenue’.

THUD ! Une chute et un ‘ouch’ se firent entendre de quelque part à l’étage. Discord devina avec succès que la pégase avait trébuché dans un mur, et il ricana en faisant des préparations de dernières minutes, comme préparer un seau d’eau au-dessus de la porte.

« Discord, si maman vient avant que je sois prête, tu peux lui ouvrir la porte ? » lui dit Fluttershy depuis l’étage. Un rictus apparut sur le visage de l’Esprit ; il espérait qu’elle dise ça.

« Certainement, ma chère. » Il pouvait déjà voir la forme d’un poney juste devant la porte. Il était difficile de déterminer des traits à travers une fenêtre embuée, mais il savait que c’était de toute évidence la mère. Peu de gens venaient dans le coin s’ils flottaient autour du cottage.

Le draconequus ricana sombrement alors que la porte commençait légèrement à s’ouvrir. Le sabot couvert de neige s’avança ; Discord enflamma la magie dans son talon droit et attendit.

Hoho, il avait prévu tellement de choses pour ce petit poney. Aucun doute dans son esprit, elle ne voudrait jamais revenir. Mais peut-être qu’elle serait assez blagueuse et joueuse et prendrait bien les blagues. C’était toujours drôle de voir les différentes réactions des poneys.

La porte s’ouvrit complètement — et Discord stoppa rapidement le seau d’eau juste quand il commençait à descendre du cadre de la porte.

La vieille pégase lui souriait ; ses yeux semblaient bien plus vieux qu’elle, mais il y avait toujours une étincelle de gentillesse et de bonheur. Elle avait la beauté de Fluttershy et un pelage similaire, même si le sien était fané et usé. Elle était pâle… très pâle, et Discord savait que ce n’était pas simplement dû au froid dehors. Son corps semblait légèrement trébucher sur le côté ; c’était donc ce boitement qu’il avait remarqué avant.

En silence, le draconequus baissa ses mains, fit disparaître le seau, et rencontra le regard de la jument.

Les yeux souriants de la mère de la pégase s’écartèrent de la créature et se tournèrent dans les alentours. Elle gloussa légèrement en regardant chaque décoration ; des piments jusqu’aux guirlandes de réglisse, et elle se retourna, l’œil à nouveau tourné vers la porte.

« Pas de seau d’eau ou de chocolat au lait ? » sourit-elle, « c’est ce que ma fille a dit que tu pouvais faire. » Elle n’eut aucune réponse, alors la jument fit une petite moue et sortit une ombrelle, l’étendant au-dessus de sa tête. « J’ai même amené un parapluie pour l’occasion. »

Discord essaya d’éviter son regard, le visage complètement dénué de ses rictus habituels et de ricanements en enlevant le reste de ses pièges. Il se baissa lentement au sol, se tenant doucement en face de la jument.

Elle inclina légèrement sa tête. « Tu ne parles pas beaucoup. Intéressant, ce n’est pas comme ça que tu es selon Fluttershy. Ou tu es juste timide à l’idée de rencontrer de nouveaux poneys ? »

« MAMAN ! » Merci Equestria — au moins Discord avait au moins quelque chose d’autre à regarder que ses sabots enflés, et son visage affaissé. Fluttershy se tenait fièrement tout en haut des marches, un sabot flottant au-dessus du sol. Elle avait l’air… eh bien, pas vraiment comme Fluttershy. La pégase portait un châle rose transparent qui lui tombait sur les épaules, et de jolies épingles à cheveux roses en forme de papillon. Elle portait de jolis petits chaussons brillants roses sur ses sabots. Franchement, elle était adorable.

« Maman ! » La pégase vola en bas des escaliers, poussant Discord hors de sa route en volant dans les bras de sa mère. Discord grimaça en voyant le vieux poney pousser un cri de surprise et retenir un cri évident de douleur.

« Ma petite fleur, comment tu vas ? » La mère caressa le nez de sa fille, pressant légèrement le poney vers sa poitrine. Dès qu’elle le fit, sa gorge sembla se resserrer et elle manqua de s’effondrer en toussant.

Fluttershy était aux côtés de sa mère, caressant avec son museau sa mère au niveau de sa taille et l’aidant à se relever. « Est-ce que ce rhume te dérange toujours, maman ? Tu en as beaucoup, n’est-ce pas ? »

Attends, quoi ? Un rhume ? Est-ce que ce poney aussi ridiculement naïf pensait vraiment que… tout ce qu’avait sa mère était un simple virus ? Et pourquoi est-ce qu’elle ne la corrigeait pas ? Discord pouvait voir les traits chagrinés sur le vieux visage doux et creusé pendant qu’elle hochait en silence la tête vers sa fille.

Est-ce que Fluttershy essayait vraiment de se tromper elle-même en pensant que sa mère avait un petit rhume ? Est-ce qu’elle ne réalisait pas, ou est-ce qu’elle essayait seulement de se protéger ? Le regard solennel sur le visage de la jument et les câlins de la petite pouliche douloureusement inconsciente de la situation sur ses sabots enflés étaient presque trop pour lui. Il passa sa patte sur son visage et l’Esprit se retourna.

« Ton petit ami n’est pas très causant », ricana la pégase, regardant là où Discord se tenait, occupé à fixer le mur. « Tu m’as dit qu’il ne se taisait jamais. »

Fluttershy leva les yeux, sortant de là où son visage était enfoncé dans le sabot beige, et elle regarda avec confusion où se tenait l’Esprit, les oreilles légèrement en arrière. Pendant un moment, une pointe d’inquiétude traversa son visage, mais elle la retira en levant simplement les yeux. « Oh, il est surement en colère parce que je ne le lui laisse pas encore ouvrir les cadeaux. »

Sa mère rit, faisant un pas vers le draconequus et tendant un sabot bienveillant. « Je devrais vraiment t’aider à rafraîchir tes capacités chaotiques », dit-elle, une étincelle mesquine dans ses yeux. « J’étais une sacrée blagueuse quand j’étais jeune. »

Et en meilleure santé je parie, grommela mentalement Discord. Il sentit l’envie urgente de répondre sèchement à la jument qui avait l’audace de lui dire qu’il devait travailler sur quelque chose qu’il avait fait durant toute sa vie, mais se retint. Bien sûr, elle allait penser ça. Il n’avait rien à lui montrer pour justifier sa réputation quand elle est entrée. Rien à part des ornements de piments et des couronnes de champignons.

« En tout cas, c’est toujours un plaisir de te rencontrer. Je m’appelle Camellia. »

Enfin, Discord prit le sabot, résista à l’envie de fermer ses yeux en sentant à quel point le sabot était frêle dans sa patte. « Moi de même », finit-il par murmurer.

Camellia et Fluttershy trottèrent vers lui, s’assirent sur le canapé et parlèrent de leurs vies. Discord essaya de s’occuper lui-même et son esprit en flottant sur le plafond. Ce n’était pas comme ça qu’était censée se dérouler la journée — pour lui en tout cas. Il avait hâte d’amener à la fois la mère et la fille à leur dernière once de santé mentale avec ses blagues. Il en avait préparé tellement et maintenant… il ne voulait rien faire.

L’Esprit fit apparaitre un énorme morceau de chewing-gum avec l’intention de créer une bulle jusqu’à ce qu’elle recouvre la pièce. Il n’avait même pas envie de faire ça. Soupirant, assis jambes croisées dans les airs, il fit apparaitre un puzzle et commença à réfléchir en silence au meilleur moyen de le résoudre.

Il était agacé devant ce soudain changement de planning. Il avait une journée entière de blagues et de tourment de prévu, et Camellia était malade. Très malade. Ses yeux tombèrent sur les pégases en train de discuter, et il soupira, lançant une pièce du puzzle sur le mur en signe de frustration.

Très, très malade. Mais, bon, quel droit avait-il de dire à Fluttershy qu’il y avait un gros problème chez sa mère ? Il aurait dû s’y attendre (pas la maladie) ; Fluttershy était toujours la naïve du groupe, voulant tout croire si cela épargnait de la douleur à son cœur et à son esprit. Elle voulait croire qu’elle était capable de changer sa façon de vivre, et elle voulait maintenant croire que sa mère n’avait qu’un simple rhume.

Ce n’était pas à lui de le dire, mais quelque chose devait être fait très vite ; ce n’était pas un secret qui le resterait très longtemps. Pour le moment, le draconequus jongla avec les pièces de puzzle dans ses mains, regardant de temps en temps avec un air chagriné la vision entêtante de la petite pégase se câlinant dans le pelage blanc qui semblait s’assortir à ce qui recouvrait les collines alentour.